Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

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Home Posts by “DaMouelle” (Page 3)

VERDICT DU RECOURS CONTRE LE PGEM DE MOOREA !

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Le verdict concernant notre recours contre le PGEM de Moorea, pour la partie plaisance, a été rendu ce mardi 20 septembre 2022.

Pour les plus courageux, voici le document complet émanant du Tribunal administratif de Polynésie française et rendant compte de ses conclusions.

Jugement AVP-PGEM Moorea (sept 2022)

 

Pour les plus pressés, le tribunal a globalement suivi les conclusions du rapporteur publique, en limitant l'annulation du PGEM aux seuls dispositions jugées illégales, à savoir :

 

  • - l’article 50 II 1° du rapport de présentation, et donc aussi l’annexe 2, "en ce qu’ils localisent les mouillages de longue durée des voiliers dans la baie de Cook sans prévoir un tel mouillage au moyen de corps-mort", 

 

  • l’article 50 I et et les documents graphiques en ce qu'ils ne prévoient pas "la localisation des accès et aménagements à terre à l’attention des plaisanciers pour les mouillages de longue durée". 

 

L'Association a deux mois pour faire éventuellement appel.

Incivilités de plaisanciers !

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Le 23 août dernier, nous avons été alerté par un plaisancier au mouillage de Tahiamanu (Moorea) de l'incivilité d'un autre voilier. En effet, ce plaisancier s'est trouvé être pris à parti par des riverains lui signalant le dépôt de deux poubelles juste devant chez eux, le vendredi soir d'avant (19/08/22) !
D'autant plus dommageable que ces riverains seraient "les seuls" à accepter le débarquement des plaisanciers et l'accrochage des annexes à "leur cocotier".

La plaisance n'échappe pas à la règle : il y a des "brebis galeuses", des personnes non respectueuses (mais qui le seraient tout autant en étant chasseurs, maçons, enseignants, randonneurs, ...), des personnes qui ne semblent pas se préoccuper de  l'image qu'ils peuvent véhiculer  de leur communauté, des personnes ne faisant pas preuve d'empathie, ...
Surtout quand on connaît le contexte actuel de la plaisance en Polynésie française, ce genre de comportement est incompréhensible et évidemment pas constructif.

Chacun a sa propre sensibilité certes, mais il serait bien vu aussi de ne pas oublier le bien commun, au-delà de la simple relation riverains-plaisanciers. C'est avant tout un souci collectif (pour ne pas dire planétaire) que de gérer ses déchets à l'échelle individuelle. À chacun ses responsabilités, il faut les prendre et ne pas laisser la gestion de ses merdes à d'autres ... qu'on soit plaisanciers ou non !

L'AVP  ne peut évidemment pas cautionner ce genre de comportement ... et le fait savoir.

 

 

Rupture of mooring in “Artificial motu” (Raiatea)

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On July 15, the U16 mooring body on the "Motu artificiel" area, managed and rented by the Autonomous Port, broke.
The owner was contacted and taken to the area by the Port Captain of Uturoa. At first sight, there was no major damage, an expertise will certainly be carried out, the sailboat is safe.

This incident raises several questions.

As stated in the owner's sea report, "The mooring line, the float, and the U16 buoy are solidly fixed to the bow of the sailboat, as can be seen in the photos taken by the Port Captain". It does not seem then that the incident comes from a bad manipulation of the owner. This deadweight being one of those recently installed in the "Motu Artificiel" area of the Raiatea lagoon by the Port Autonome de Tahiti, it is therefore on the same model as all the others.
What about all the other moorings? The users of these vessels have the right to ask themselves this question.

Moreover, the Port Authority forbids any anchoring in this zone (on the large sandy area between the channel and the barrier) and forces sailboats to take one of their moorings. However, in this zone, there are no residents nearby, there is only sand, so in principle it would not disturb and would not cause any damage. The question is simple: what are the objective reasons for this ban?

It is possible to dock in Uturoa harbor with a dinghy, but this does not depend on the Autonomous Port! Therefore, how can we consider renting out moorings without a pontoon and without garbage dumps?
The recurring question then arises: why is this area under the control of the Autonomous Port and not the municipality of Uturoa, as the latter has been asking for months?

In conclusion, the majority of boaters are quite willing to pay for moorings in suitable areas, but is it utopian to demand secure, insured moorings that offer docking facilities for dinghies with waste disposal?
When you pay, you get service.
None of this sounds like special requirements, it is what is practiced all over the world ...

 

A matter to be followed very closely.

Rupture d’un corps-mort au motu artificiel (Raiatea)

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Le 15 juillet dernier, le corps-mort U16 sur la zone du "Motu artificiel", géré et loué par le Port Autonome, a lâché.
Le propriétaire a été contacté et emmené sur zone par le Capitaine du Port de Uturoa. Pas de gros dégâts au premier abord, une expertise sera certainement effectuée, le voilier est sécurisé.

Cet incident amène plusieurs questions.

Comme il est dit dans le rapport de mer du propriétaire, "L’amarre, le flotteur, et la bouée U16 sont solidement fixés à l’étrave du voilier comme peuvent en attester les photos prises par le capitaine du Port". Il ne semble pas alors que l'incident provienne d'une mauvaise manipulation du propriétaire. Ce corps-mort faisant partie de ceux installés récemment dans la zone du "Motu Artificiel" du lagon de Raiatea par le Port Autonome de Tahiti,  il est donc sur le même modèle que tous les autres.
Qu'en est-il alors de tous les autres corps-mort ? Les usagers en place dessus ont forcément le droit de se poser la question.

Par ailleurs, le Port Autonome interdit tout mouillage sur ancre dans cette zone (sur la grande partie de sable entre le chenal et la barrière) et force les voiliers à prendre un de leurs corps-morts. Or dans cette zone, il n'y a pas de résidents à proximité, il n'y a que du sable, donc à priori cela ne dérangerait pas et ne ferait pas de dégât. Le questionnement est simple : quelles sont les raisons objectives de cette interdiction ?

Il y a possibilité d'accoster au port d' Uturoa avec une annexe, mais cela ne dépend pas du Port Autonome ! Par conséquent, comment envisager une location de corps-morts sans ponton et sans dépôts d'ordures ?
La question récurrente se pose alors : pourquoi cette zone est-elle sous le contrôle du Port Autonome et non pas de la municipalité d'Uturoa, comme cette dernière le demande depuis des mois ?

 

En conclusion,  la majorité des plaisanciers sont tout à fait prêt à payer pour des corps-morts dans des zones adaptées mais est-il utopique d'exiger des corps-morts sécurisés, assurés et offrant un accostage possible pour annexe avec dépôt pour les déchets ?
Qui dit paiement, dit service.
Rien de tout cela ne ressemble à des exigences particulières, c'est ce qui se pratique un peu partout dans le monde ...

 

Affaire à suivre de très près.

The famous “peing and poop in the lagoon” and the water quality in FP

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The so-called pollution of the boaters
with their famous "pipi-caca in the lagoon"
and the map of bathing water quality in French Polynesia

 

Boating in French Polynesia is no exception to the rule: when it comes to stigmatization, it takes 10 seconds to come up with a nonsense, and more than 20 minutes to explain why it is a nonsense.

How can we not look at this map of the quality of bathing water in French Polynesia (islands of Tahiti, Moorea, Bora-Bora, Raiatea and Tubuai) without making a parallel with the yachting activity?
The number 1 reproach made to the yachting in Polynesia is the famous "pipi-caca" which pollutes the lagoons! And this pseudo argument comes up in every debate on yachting, even in the highest decision making spheres. However, it is largely, if not almost, unfounded. Here is why.

Let's avoid immediately the question of "peeing" in the lagoon ... as if only sailboat inhabitants relieved themselves in the lagoons. What about swimmers? And surfers? And the walkers? And the divers ? And the fishermen?
Human urine is said to contain more than 95% water and its sodium and chloride content does not threaten the sea or the plants and animals that live there.
Urea, a component of urine, is not found in the ocean. It is a carbon-based compound that helps the body get rid of nitrogen. The nitrogen in urea, combined with the water in the oceans and seas, allows for the development of ammonium, a compound that serves as food for plants. In fact, one can almost say that peeing in water is good for marine flora and animals.
Moreover, all marine animals also urinate in the ocean. For example, the fin whale produces about 945 liters every day!

 

About the "poop". Here is its composition in simple terms:

- 75 to 85% water
- 18-22% dehydrated (dry) matter, undigested such as cellulose
- saprophytic germs (which derive useful substances from the decomposition of the material)
- pathogenic bacteria and viruses (which can cause disease)
- dead constituents (cells) of the digestive tract.

So yes, there is that famous "pathogenic bacteria and viruses" part. But again, in chemistry, there is an essential rule that says "What makes the poison is the dose". And this is true for any pollutant. It's all a question of concentration, dilution and dosage. Ciguatera is a very good example.
But in this case, the dilution is enormous.
Moreover, there is a risk from the moment that the supposedly contaminated water is ingested. The probability for an inhabitant to take a good glass of water from the lagoon to drink it remains extremely low! On the contrary, the boater drinks this "contaminated" water, thanks to his watermaker. If it were really polluted by us, would we drink it?

Obviously, the ancestral image of "poop" is prevalent. But we must go beyond it and try to see it from a purely chemical point of view, otherwise the arguments put forward do not go very far, except to stigmatize, but there we come close to stupidity, not to the truth.
Per square kilometer of ocean, fish poop must be counted in tons per day. But of course, as it seems not to be allowed to be clear-sighted and to use common sense, it is the 150 gr of daily poop of the yachtsman that becomes the cause of all the ecological woes of French Polynesia.

The human excrements of one person in one year would contain about 548g of nitrates, 183g of phosphorus and 460g of potassium per person. Most sailboats move throughout the year, so there is no concentration of these elements in one place. And even if the sailboats stay at anchor in the same place, the quality map of the bathing water along the anchorages of Taina marina (Tahiti) and Mareto beach (Moorea) proves that the presence of these sailboats does not bring the expected pollution that some people want to put on the backs of the boaters!
Moreover, "In the case of Tahiti, the EGS concludes that 57% of the water points analyzed are clean for bathing. This means that 43% of the places studied are contaminated by fecal bacteria. Bathing there is therefore a health risk." According to the map, all of the zones incriminated, therefore unfit for bathing, do not have any sailboats in their vicinity. Where does this fecal pollution come from, sufficiently consequent to exceed the authorized doses? From the mouths for the majority, therefore from the interior of the lands and the valleys. Wouldn't it be a mistake to target them?
These are facts. Let our detractors bring proof of the contrary.

The discourse of the Polynesian authorities is oriented towards a so-called "luxury" yachting because sailboats, boats and other liners will be able to pay all the environmental taxes that will be put in place by Polynesia to give themselves a clear conscience: the rich have the money to pay and grant themselves the right to pollute! The environment remains a business.
These types of maritime transport use the worst fuels available. They release sulfur oxide into the air and water. Not to mention that the motorized maritime sector uses a fuel that is much higher in sulfur than those allowed for the automotive sector.
A study published in February 2018 assessed the health consequences of marine pollution. Indeed, large port cities (take Papeete for example) do not only amass tourists, but also fine particles. Maritime transport contributes to 5 to 10% of the air pollution measured in the downtown area of port cities (cruise ships, container ships, ...). Marine fuels will be responsible for more and more premature deaths each year in these cities (250,000 premature deaths on average worldwide while 60,000 were announced a few years ago).

 

French Polynesia wants to be avant-garde in terms of environment with reflections to try to find solutions for a "green tourism". Obviously, it wishes to privilege luxury tourism (hotels, cruises and yachts) whose carbon footprint is deplorable: about 4 T of CO2 estimated for a normal tourist travelling by plane in Europe, let's imagine the quantity for a tourist coming to French Polynesia considering the means of transport used and the distance, the environmental cost for the construction of the infrastructures welcoming him, ...
And as a result, this same Polynesia is really doing a campaign of slow destruction of the only tourists with almost neutral carbon footprint who pass by (the yachting would bring in 4,77 billion Fxpf per year). All this is done with ecological arguments which are far from the real environmental priorities of French Polynesia at the moment.
Wouldn't it be again a mistake to target?

Let's stop this masquerade with this pseudo "super-ecological" argument of the pee-poo of the boaters in the lagoons. Of course it is a pollution but on the scale of the quantities generated, the dissolution and the concentrations, it represents nothing, or ridiculously little, in the Polynesian lagoons.
But this is not a reason. Certainly.
Let's remember that more than half of the sailboats present in Polynesian waters have black and/or grey water tanks (plus all sailboats built after 2008). For years, the A.V.P. has been asking for the installation of infrastructures in ports and marinas to empty these tanks. Obviously, the competent authorities here in Polynesia are willing to copy the tariffs for anchorages in the Mediterranean but do not seem ready to copy the implementation of a recovery service for black water tanks. There are projects, but no acts on the horizon.
In the meantime, yachting is stigmatized. It is always easier to criticize and destroy than to try to propose, create and act.

 

A boater who is fiu with it

 

BONUS :

- A single cigarette butt can indeed contaminate up to 500 liters of water due to the thousands of harmful substances (nicotine, phenols, heavy metals, ...), and sometimes carcinogenic, that cigarettes contain. A cigarette butt can take up to 15 years to completely degrade.

- One liter of gasoline can contaminate a million liters of water

Le fameux “pipi caca” et la carte de la qualité des eaux de baignade 2021

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La soi-disant pollution des plaisanciers
avec leur fameux "pipi caca dans le lagon"
et la carte des qualités d'eaux de baignade en Polynésie française

 

 

La plaisance en Polynésie française ne déroge pas à la règle : en matière de stigmatisation, il faut 10 secondes pour sortir une ânerie, et plus de vingt minutes pour expliquer pourquoi c’est une ânerie.

Comment ne pas regarder cette carte de la qualité des eaux de baignade en Polynésie française (îles de Tahiti, Moorea, Bora-Bora, Raiatea et Tubuai) sans faire un parallèle avec l'activité de la plaisance ?

LE reproche numéro 1 qui est fait à la plaisance en Polynésie n'est autre que le fameux "pipi-caca" qui pollue les lagons ! Et ce pseudo argument ressort à chaque débat sur la plaisance, même dans les plus hautes sphères décisionnaires. Or, il est en grande partie, voire quasiment, infondé. Voici pourquoi.

 

Évacuons de suite la question du « pipi » dans le lagon … comme si d’ailleurs seuls les habitants de voiliers se soulageaient dans les lagons. Et les baigneurs ? Et les surfeurs ? Et les promeneurs ? Et les plongeurs ? Et les pêcheurs ?

L’urine humaine contiendrait plus de 95% d’eau et sa teneur en sodium et en chlorure ne menace ni la mer, ni les plantes et les animaux qui y vivent.

L’urée, un composant de l’urine, est une composante qu’on ne trouve pas dans l’océan. C’est un composé à base de carbone qui aide le corps à se débarrasser de l’azote. L’azote présent dans l’urée, combinée avec l’eau des océans et mers permet de développer de l’ammonium, un composé qui sert de nourriture pour les plantes. En fait, on peut presque dire que faire pipi dans l’eau est bon pour la flore marine et les animaux.

De plus, tous les animaux marins urinent également dans l’océan. Pour exemple, le rorqual commun produit 945 litres environ chaque jour !

Concernant le « caca ». Voici sa composition en faisant simple :

- 75 à 85 % d’eau
- 18 à 22 % de matières déshydratées (sèches), non digérées comme la cellulose
- des germes saprophytes (qui tirent de la décomposition des matières des substances utiles pour eux)
-
des bactéries et des virus pathogènes (susceptibles d’entraîner des maladies)
-
des constituants morts (cellules) du tube digestif

Alors oui, il y a cette fameuse portion de « bactéries et virus pathogènes ». Mais là encore, en chimie, une règle essentielle stipule que "Ce qui fait le poison, c'est la dose". Et c'est vrai pour n'importe quel polluant. Tout est une question de concentration, de dilution, de dosage. La ciguatera en est un très bon exemple.

Mais dans le cas présent, la dilution est énormissime.
De plus, il y a risque à partir du moment où il y a ingestion de cette eau soi-disant contaminée. La probabilité pour un riverain de prendre un bon verre d’eau du lagon pour boire reste extrêmement faible ! Alors qu’au contraire, le plaisancier, lui, la boit cette eau « contaminée », grâce à son dessalinisateur. Si elle était vraiment polluée par nos soins, la boirait-on ?

Évidemment, l’image ancestrale du « caca » est prégnante. Mais il faut la dépasser et tenter de voir cela d’un point de vue purement chimique ; sinon les arguments avancés ne vont pas bien loin, à part pour stigmatiser mais là c’est de la bêtise que l’on se rapproche, pas de la vérité.

Au kilomètre carré d'océan, les cacas de poissons doivent se compter en tonnes par jour. Mais bien entendu, comme il ne semble pas être autorisé d’être clairvoyant et de faire preuve de bon sens, ce sont les 150 gr de caca journalier du plaisancier qui deviennent la cause de tous les malheurs écologiques de la Polynésie française.
Voir même plus. Récemment, une pension (dont nous tairons le nom et lieu) a incriminé les plaisanciers pour justifier le fait qu’une partie de sa clientèle avait été empoisonnée en consommant des poissons au restaurant (les poissons mangeant le caca des plaisanciers bien évidemment). Sidérant !

 

 

Les excréments humains pour 1 personne sur 1 an contiendraient environ 548g de nitrates, 183g de phosphore et 460g de potassium par personne. La majorité des voiliers se déplacent durant l’année, donc il n’y a pas de concentration de ces éléments à un même endroit. Et combien même les voiliers restent au mouillage au même endroit, la carte de qualité des eaux de baignade le long des mouillages de la marina Taina (Tahiti) et de la plage de la Mareto (Moorea) prouve que la présence de ces voiliers n’amène pas la pollution escomptée que certaines personnes souhaitent mettre sur le dos des plaisanciers !

De plus, « Dans le cas de Tahiti, le BSE conclut que 57 % de points d'eau analysés sont propres à la baignade. Ce qui veut dire que 43 % des lieux étudiés sont contaminés par des bactéries de type fécales. S'y baigner présente donc un risque sanitaire ». Au vu de la carte, toutes les zones incriminées, donc impropres à la baignade, n’ont pas de voiliers aux alentours. D’où vient alors cette pollution fécale, suffisamment conséquente pour dépasser les doses autorisées ? Des embouchures pour la majorité, donc de l’intérieur des terres et des vallées. N’y aurait-il pas erreur de cible ?

Ce sont des faits. Que nos détracteurs apportent la preuve du contraire.

 

Le discours des autorités polynésiennes s’oriente vers une plaisance dite « de luxe » car les voiliers, bateaux et autres navires de croisières pourront payer toutes les taxes d’environnement qui seront mises en place par la Polynésie pour se donner bonne conscience : les riches ont les sous pour payer et s’octroyer le droit de polluer ! L’environnement restant un business.

Ces types de transports maritimes utilisent les pires carburants disponibles. Ils émettent dans l’air ainsi que dans l’eau de l’oxyde de soufre. Sans oublier que le secteur maritime à base de moteurs utilise un carburant bien plus riche en soufre que ceux autorisés pour le secteur automobile.

Une étude publiée en février 2018 a évalué les conséquences sanitaires de la pollution du transport maritime. En effet, les grandes villes portuaires (prenons Papeete par exemple) n’amassent pas que les touristes, mais aussi les particules fines. Le transport maritime contribue à hauteur de 5 à 10 % à la pollution de l’air mesurée en centre-ville dans les villes portuaires (navires de croisières, porte-conteneurs, ...). Les combustibles marins seront responsables chaque année de plus en plus de décès prématurés dans ces villes (250 000 décès prématurés en moyenne dans le monde alors qu’on en annonçait 60 000 il y a quelques années).

La Polynésie française veut se montrer avant-gardiste sur le plan de l’environnement avec des réflexions pour tenter de trouver des solutions à un « tourisme vert, écologique ». Visiblement, elle souhaite privilégier le tourisme de luxe (hôtellerie, croisières et plaisance de yachts) dont l’empreinte carbone est déplorable : environ 4 T de CO2 estimé pour un touriste lambda se déplaçant en avion en Europe, imaginons alors la quantité pour un touriste venant en Polynésie française au vu des moyens de transport utilisés et de la distance, du coût environnemental pour la construction des infrastructures l’accueillant, …

Et du coup, cette même Polynésie fait véritablement une campagne de destruction lente des seuls touristes à empreinte carbone presque neutre qui passent chez elle (la plaisance rapporterait 4,77 milliards de Fxpf par an). Le tout à grand renfort d’arguments écologiques qui sont bien loin des réelles priorités environnementales de la Polynésie française à l’heure actuelle.

N’y aurait-il pas à nouveau erreur de cible ?

 

Arrêtons cette mascarade avec ce pseudo argument « super-écolo » du pipi-caca des plaisanciers dans les lagons. Évidemment que c’est une pollution mais à l’échelle des quantités engendrées, de la dissolution et des concentrations, elle ne représente rien, ou ridiculement peu, dans les lagons polynésiens.

 

Mais ce n’est pas une raison. Certes.

Rappelons alors que plus de la moitié des voiliers présents dans les eaux polynésiennes possèdent des cuves à eaux noires et/ou grises (+ tous les voiliers construits après 2008). Cela fait des années que l’A.V.P. demande la mise en place dans les ports et marinas d’infrastructures pour vider ces cuves. Visiblement, les autorités compétentes ici en Polynésie veulent bien copier les modalités de tarifs des mouillages en Méditerranée mais ne semblent pas prêtes à copier la mise en place d’un service de récupération des cuves à eaux noires. Des projets, il y en a mais point d’actes à l’horizon.

En attendant, la plaisance est stigmatisée. Il est toujours plus facile de critiquer et détruire que de tenter de proposer, créer et d’agir.

Un plaisancier qui en a ras le fiu

 

 

BONUS :

- Un seul mégot peut en effet contaminer jusqu'à 500 litres d'eau en raison des milliers de substances nocives (nicotine, phénols, métaux lourds, ...), et parfois cancérigènes, que contiennent les cigarettes. Un mégot peut mettre jusqu’à 15 ans pour se dégrader totalement.

- Un litre d'essence peut contaminer un million de litres d'eau

https://actu.fr/economie/plaidoyer-economique-pour-les-voiliers_35849525.html

https://voiliers.asso.pf/wp-content/uploads/2020/08/Etude-impact-plaisance-economie.pdf

https://animauxmarins.fr/actualites/etude-sauver-ocean-caca-de-baleine-artificiel/#un-plongeur-a-cote-drsquoun-cachalot-au-mauvais-moment

https://www.planetoscope.com/co2/1256-.html

https://www.fr.newsmonkey.be/est-ce-que-faire-pipi-dans-la-mer-ca-pollue/

https://fr.calcuworld.com/combien/combien-pollue-un-navire/

 

Communiqué pour le Cluster Maritime (mouillages de Bora Bora)

2 Comments

"Privatisation du lagon de Bora Bora !

Nous avons alerté depuis le début du projet de la mise en place de zones obligatoires de mouillages à Bora Bora et que cela ressemblait fortement à une privatisation de l'espace publique.


Pourquoi ?
La réglementation donnait tout pouvoir à un gestionnaire privé :
1. Pour la gestion du quota du nombre de corps morts disponible dans les zones.
2. Pour l'élaboration libre et non encadrée par un texte de la tarification.

Ce que l'on constate aujourd'hui, c'est que le gestionnaire privé a joué sur les 2 paramètres et par conséquent en réduit considérablement l'accès.
Il a réduit à peau de chagrin le nombre de corps morts utilisable sur certaines zones (ex: Motu Toopua, plus que 2 ou 3).
Il a enfin augmenté ses tarifs pour atteindre à présent 4 000xpf par jour pour un corps-mort.
Sans aucune réduction pour les longs séjours, ceux qui souhaiteraient y séjourner un mois, devront s'acquitter de la modique somme de 120 000 xpf/mois : le loyer d'une petite maison avec un jardin sur l'île !!

Cette gestion devient ridicule et doit être dénoncée.
Encore une fois, le rôle de l'AVP est de communiquer en local et à l'international sur la réalité de la situation."

À la suite de ce communiqué, une réponse de type "justification du tarif" a été avancée : Bora Bora ne ferait que s'aligner sur les tarifs des destinations prisées de la Méditerranée, avec l'aveu que c'est un positionnement dit "de luxe".
La réponse de l'AVP à cet argument :

"Le nouveau tarif dépasse largement la plupart des destinations prisées de Méditerranée qui propose tout le temps un niveau de service qui n'existe pas à Bora. La comparaison récurrente avec la métropole ne nous semble pas correcte. La pression de la plaisance en métropole est sans commune mesure avec la Polynésie ! les 1 200 voiliers présents sur tout le territoire contre des centaines de milliers en Méditerranée ...
Mais le vrai propos est bien une augmentation de plus de 33% après 2 ans d'exploitation pour la redevance quotidienne, et une multiplication par 4 (sic) du forfait mensuel ! De quoi parle-t'on ?
Rien ne peux empêcher le gestionnaire privé d'augmenter encore l'année prochaine de 50% ou plus ! Et de continuer à diminuer le nombre des corps-morts de chaque zone.
C'est bien la gestion exclusive non encadrée que nous dénonçons ici. Nous laisserons les plaisanciers internationaux qui sont les vrais consommateurs et qui ont l'habitude de payer un peu partout dans le monde, juger par eux-même de la réalité de cette gestion.
Nous savons tous pertinemment que Bora est en train de servir de laboratoire sur l'organisation des mouillages afin de pouvoir généraliser sur toute la Polynésie ce système, qui ne deviendra plus à terme exclusif à cette île."

Communiqué pour le Cluster Maritime (Raiatea – gestion des déchets)

1 Comment

"Le constat est amer : la situation est encore en train de dégénérer en ce qui concerne la gestion des déchets, et personne ne semble s'emparer du problème.

A Raiatea, il est demandé aux voiliers de passage de s'acquitter d'une redevance annuelle (la même que celle des terriens cf photo), alors qu'ils ne sont pour la plupart présent que quelques jours ou quelques semaines tout au plus.
Comment peut-on demander à un plaisancier de passage de s'acquitter d'une taxe complète annuelle dans chaque île qu'il va visiter !

https://www.facebook.com/.../2134.../posts/3263137030640256/


Les autorités semblent vouloir organiser les mouillages (motu artificiel), alors que sont retirés dans un même temps les bacs de poubelles sur les seuls accès à terre.


Tous les plaisanciers réclament de participer et payer leur part, mais on fait tout pour les empêcher de le faire équitablement et de leur mettre à disposition ce service.

Depuis des années, tous les plaisanciers réclament de payer un "cruising permit" annuel qu'ils paieraient à leur entrée en Polynésie qui permettrait de couvrir les frais qu'ils pourraient générer.
Au lieu de ça les autorités laissent conscieusement pourrir la situation et la haine anti-voiliers s'installer.

Serait-il possible que le Cluster Maritime porte cette parole auprès des autorités qui ne semblent pas vouloir écouter l'AVP ?

Chaque île demande (à raison) une participation à la gestion des déchets, mais ce doit être géré de façon globale au travers d'un "Cruising Permit", ou "une redevance pour la collecte des déchets" pour l'ensemble de la Polynésie.

Alors que la haute saison arrive avec son lot de nouveaux voiliers arrivants (cf capture de Marine Traffic de fin Mars 2022), Il va falloir réagir car la situation va s'envenimer...

Merci d'avance pour votre aide.

L'AVP."

 

 

 

 

Et encore une réglementation (Raivavae) !

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Et encore une de plus ! Cela tombe de partout en ce moment !
Après la très récente mise en place d'une réglementation du lagon pour la commune de Taiarapu-Ouest, voici maintenant Raivavae !
Cet article de tntv.pf précise donc que le lagon de Raivavae est maintenant limité aux unités de moins de 20 m. Certes, cela ne concernera pas forcément le gros du milieu de la plaisance mais tout de même, là encore, l'esprit est là !

L'article ne fait qu'un copier-coller du compte-rendu effectué dans le Communiqué du Conseil des Ministres du 20 avril 2022.
Toutefois, dans l'article, il manque le premier paragraphe du Communiqué ... qui, pourtant, présente un certain intérêt.
En effet, il est écrit :

Comme il est bon (sic) de lire, dans un document du Gouvernement de la Polynésie française, que cela fait très longtemps (plusieurs années !) que les décisions sont prises EN CONCERTATION avec ceux qui ont une activité sur les lagons ! À notre connaissance, le monde de la plaisance n'a JAMAIS été concerté pour tenter d'expliquer son fonctionnement, ses problématiques, ses droits, etc etc ...

C'est bien là le problème : vu que c'est écrit dans les textes officiels, les médias reprennent les termes et le simple lecteur croient donc que tout le monde était d'accord pour ces réglementations, les plaisanciers y compris !
Normal qu'il y ait incompréhension et énervement quand l'AVP veut tenter de se faire entendre.

Quel sera donc le prochain lagon réglementé ?
Et dans combien de temps ?

Gestion des déchets à Raiatea pour les voiliers

1 Comment

Qu'il faille payer pour cette gestion des déchets paraît tout à fait normal et les plaisanciers n'ont pas à s'y souscrire. C'est le bon sens.

Toutefois, à voir comment sera géré le pro-rata : en effet, un voilier qui ne vient que pour quelques jours, quelques semaines ou autres, devra payer combien ? Il ne faudrait pas tomber dans les travers d'un certain atoll qui faisait payer aux plaisanciers de passage pour trois semaines l'équivalent de ce que payait un habitant de l'atoll pour l'année !