Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
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FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
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L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
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Le problème des voiliers-épaves

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Réflexion suite aux trois parutions sur deux épaves de voiliers à Taravao (Presqu'île de Tahiti) et Pao Pao (Moorea)
Articles de Polynésiela1ère, de La Dépêche de Tahiti et de Tahiti Infos.

ATTENTION : l’AVP ne cautionne en aucun cas ces épaves de voiliers abandonnés, bien au contraire, et ne cherche pas à disculper leur propriétaire (le plus souvent des résidents et non des « étrangers de passage » qui abandonnent leur navire) ; le fait de laisser son voilier à l’abandon et de laisser d’autres personnes s’en soucier est un acte irresponsable et inacceptable.

 

À l’AVP, le débat s’est invité dernièrement sur la mise en ligne, ou non, de ces trois articles qui, très clairement, ne font pas une bonne publicité pour la plaisance en Polynésie. Et pourtant, il semble qu’il faille en parler.

Non pas pour défendre ce genre d’acte indéfendable, odieux et intolérable pour tout bon citoyen qui se respecte, voire même pour tout bon éco-citoyen qui se respecte.
Non … malheureusement, la nécessité d’en parler est encore une fois insidieusement liée à la généralisation qui est faite d’un sujet et surtout le manque d’une vision systémique de ce même sujet.

On le sait, actuellement, « taper sur les plaisanciers » est un passe-temps à la mode. Alors oui, s’indigner de ces deux cas d’épaves est normal et tout le monde est évidemment d’accord sur le sujet … mais pourquoi alors « tirer à boulets rouges » sur l’ensemble de la plaisance alors que cela concerne que quelques cas très particuliers ?

Ah mais oui … bien sur … ces épaves sont visibles aux yeux de tous !

Mais qu’en est-il des nombreuses épaves de voitures dans les vallées, parfois même recouvertes de végétation tellement elles sont là depuis longtemps ?

On les voit bien moins que les voiliers, il est vrai … c’est donc tellement plus simple de les oublier. On ne les voit pas, donc tout va bien. Alors, de là à s’imaginer qu’elles peuvent polluer … impossible !

Oui, les épaves de ces deux voiliers (et il y en a d’autres) représentent un gros souci de pollution, mais pourquoi ne parler que de ces voiliers ? Les différentes associations montent au créneau, scandalisées par ces voiliers (à juste titre!), mais pas par les nombreuses épaves de voitures ?

Qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a plus de batteries, plus d’huile, plus de carburants, plus de toxicité dans ces voitures … je ricanerai doucement.

Faut-il alors ré-expliquer la pollution possible, loin d’être négligeable, de ces voitures qui va arriver jusque dans le sol, puis les nappes phréatiques puis immanquablement jusqu’au lagon ?

« Ça pollue la mer, et ce n’est pas joli à voir ! », décrit une habitante.

« On a peur pour les enfants, pour les pêcheurs. [...]. Il y a le mazout, les batteries. Ça craint ! » 

« […] menace depuis trois mois la biodiversité marine alentour. »

Ces extraits d’un article me semblent tout à fait adaptés au problème des épaves de voitures en fond de vallée aussi, non ? Que la biodiversité soit marine ou terrestre, on se doit de la protéger.

Évidemment, il faut gérer ces épaves, mais s’il vous plaît, prenez le problème dans sa globalité : que ce soit une épave « voilier » ou « voiture », le fond du problème est écologique et touche l’ensemble des citoyens. Ce n’est pas le procès de la plaisance qui doit être fait, mais bien le procès d’incivilités individuelles. Comme le rappelle cet article de Février 2018, avec notamment l'interview du Président de l'AVP sur ce sujet en bas de l'article.
De plus, il faut rappeler aussi que la très grande majorité des voiliers sont en bon état et qu’ils sont le plus souvent assurés par leur propriétaire.

Pour être complet, il faut tout de même signaler les initiatives de certaines communes voire du Territoire, pour s'attaquer au problèmes de ces carcasses de voitures, notamment de 2014 à 2016. Malgré tout, il y a encore beaucoup de travail à faire ... et il ne manquerait pas grand chose pour que cela devienne possible pour les épaves de voiliers.
Article Polynésiela1ère - Articles Tahiti Infos 1 et 2 - Article LaDépêche

C’est pourquoi aussi des projets comme « L’atelier’Ecup du Fenua » ayant pour initiative d’enlever les épaves sur terre et sur mer à moindre coût se doit d’être supporté et aidé par le Territoire, par les associations comme l’AVP, par les communes, … C’est à chacun de prendre ses décisions éco-responsables.

Déjà en 2019, l'AVP avait fait un dossier sur la gestion possible de ces épaves.

L’AVP demande depuis des années la mise en place d’un « Cruising permit » (une taxe), qui permettrait en partie le financement de cette « dépollution ». Il est temps pour le gouvernement de mettre en place cette taxe afin de pouvoir actionner les moyens financiers ... vu qu’apparemment le côté juridique est solutionné car ils semblent pouvoir déchoir la propriété d’un navire en un mois !

Des bouées connectées à Bora Bora

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Des bouées connectées pour répondre aux soucis de gestion des plaisanciers en Polynésie

Photo d'illustration. Archives Tahiti Nui Télévision
de Manon Kemounbaye
Publié le 27/04/2021 - TNTV

C'est une innovation : la commune de Bora Bora va mettre en place des bouées connectées. Un dispositif qui utilise l'internet des objets et qui a des avantages à la fois pour les gestionnaires de l'espace maritime, et pour les plaisanciers.

Le nombre de plaisanciers en Polynésie est en augmentation. Une situation qui crée des tensions des deux côtés : la population craignant une pollution visuelle et du lagon, les occupants de bateaux se faisant parfois violemment prendre à partie.

Mais les autorités le rappellent régulièrement, les plaisanciers représentent une niche touristique. Au fenua, de passage, ils consomment du carburant, louent des voitures, font parfois du tourisme. Ceux qui s’installent ou les résidents du fenua qui vivent sur des bateaux, travaillent à terre, consomment…

Stéphane Poulain, ancien juriste et installé au fenua depuis de nombreuses années, a toujours beaucoup navigué. Le sujet lui tenait donc à coeur. Il a ainsi proposé la mise en place de bouées connectées. Un projet aperçu lors du concours Tech4islands dont le but et de faire émerger des solutions innovantes pour les îles.

L’idée a séduit le maire de Bora Bora Gaston Tong Sang. La commune n’a pas de PGEM. Au lieu de ça, Bora Bora a demandé à la DPAM de mettre en place une règlementation adaptée à son lagon, a défini des espaces maritimes et les a mis sous concession en contrepartie d’une redevance. Une solution qui permet à la commune d’éviter de gérer directement les corps-morts et les arrivées et départs de bateaux au mouillage.

C’est dans ce contexte que seront installées les premières bouées connectées à Bora Bora. Une lettre d’engagement a été signée entre la commune, le concessionnaire BBMS (Bora Bora Mooring & Services), et les entreprises qui développent les bouées. Une innovation locale mais aussi nationale. Ces bouées fabriquées aujourd’hui par plusieurs entreprises, utilisent l’internet des objets. Dès l’amarrage d’un bateau, la bouée enverra un signal au concessionnaire. Un plan s’affichera sur une interface, mentionnant les mouillages occupés et ceux, disponibles. Un gain de temps et d’argent pour le concessionnaire. Mais pas seulement.

Le plaisancier aura lui aussi accès à une interface. Il saura où il se trouve exactement, aura des informations sur sa zone (s’il y a des restaurants aux alentours, un loueur de voiture etc.). Il pourra entrer son identité et celle de son bateau et payer son emplacement en fonction de son temps de séjour, tout cela en ligne, sans quitter son bateau. La tarification sera étudiée en fonction de l’usage, certains plaisanciers étant des touristes de passage et d’autres des locaux. Des services qui sont encore en train de se mettre en place.

D’autres types de bouées sont également en développement. Elles devraient permettre de réaliser des mesures physico-chimiques de l’eau, à l’endroit du mouillage.

Bora Bora sert en quelque sorte de test à la mise en place du projet. L’objectif étant bien sûr pour Stéphane Poulain, de convaincre d’autres communes d’adhérer. Pour cela, il compte sur l’aide de Matairii Maire, ingénieur et consultant, amoureux de la mer.

L’installation des bouées à Bora Bora devrait débuter en juillet et être finalisée en septembre. La mairie observe avec attention l’avancée du projet. Le tavana a toujours été intéressé par les « smart technologies », nous précise-t-on du côté de Bora Bora.

Le projet pourrait également s’implanter à Fakarava.

Réunion de Bureau – 21/04/21

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Compte rendu RÉUNION DE BUREAU de l’Association des Voiliers de Polynésie
du 21/04/2021

 

Lieu : voilier SURICAT (marina de Papeete)
Début 13h15
Présents : Arnaud JORDAN, Éric PINEL-PESCHARDIÈRE, Yann MOUËLLO et Michel KARAKANIAN

Ordre du jour :
- changement de banque envisagé
- mise en place du fonctionnement des outils de l’AVP

Changement de banque envisagé
Suite à tous les soucis engendrés par la mise à jour du compte de l’association à la banque OPT, il a été décidé à l’unanimité de changer de banque, quitte à avoir quelques frais supplémentaires si c’est le prix à payer pour une gestion beaucoup plus souple, notamment au moment du renouvellement annuel.

La nouvelle banque n’est pas encore choisie.

Mise en place du fonctionnement des outils de l’AVP
Présentation des outils aux deux nouveaux membres, notamment le fonctionnement du mail et du drive de l’association.

Michel demande, à juste titre, que l’on s’organise pour savoir un peu « qui fait quoi » même si le mode de fonctionnement se veut « chacun fait ce qu’il peut avec le temps qu’il veut bien donner ».

Une fois les outils appréhendés par le Trésorier et le Secrétaire, une organisation des taches pourra alors se mettre en place (gestion des mails reçus, gestion des adhésions, gestion de la newsletter, …)

Sujets divers abordées
- nécessité de faire une relance pour les adhésions
- il semble y avoir une certaine demande pour des Puces nautiques sur Taïna ; avant de choisir une date, il faut faire les demandes aux restaurants, à Philippe (gérant de la marina), à la Mairie et au Haut Commissariat

Fin à 14h30

Droit de réponse à Moorea Magasine n°65 (mars 2021)

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Mail envoyé à Moorea Magasine n°65 (mars 2021)

 

Bonjour,

Je me permets de revenir sur le premier article de votre numéro 65 du Magasine de Moorea.

En tant que simple plaisancier, je m'étonne une nouvelle fois (après un article de Tahiti Infos aussi, il y a quelques semaines) qu'un petit amalgame soit toujours fait.

En effet, Vous écrivez  dans votre article que les plaisanciers ont participé à toutes les décisions concernant le PGEM.

Or, à ma connaissance, les plaisanciers ou même surtout l'Association des Voiliers de Polynésie (A.V.P.) n'ont jamais été consultés durant toutes les étapes de la Commission Locale de l'Espace Maritime sur le dossier du PGEM de Moorea.
Comme vous le signalez, à juste titre, dans l'Éditorial, la majeure partie des modifications du PGEM concerne la plaisance autour de Moorea ... des décisions prises sans demander un avis ou entamer des discussions avec les principaux intéressés.

Je me permets aussi de sourire, mais votre magasine n'y est pour rien vu que vous transcrivez les paroles du Maire de Moorea, quand je lis :

Bref, une nouvelle fois, en lisant cet article, la population ne peut que croire que les plaisanciers sont donc en accord total avec le PGEM et ses décisions extrêmement restrictives à venir pour la plaisance à Moorea, mais en Polynésie de manière générale. C'est bien dommage.

Je souhaite une très bonne et longue continuation à votre magasine, toujours intéressant à lire pour les administrés de Moorea.

Cordialement,

le petit Colibri de l'AVP

Assemblée Générale AVP – 25/03/21

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Compte rendu
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de l’Association des Voiliers de Polynésie
du 25 mars 2021

Lieu : salle de réunion Tiare à l’Intercontinental
Début 18h00
30 présents, y compris le Président, le secrétaire et le trésorier

 

ORDRE DU JOUR
1 # Bilan moral
2 # Bilan financier
3 # Approbation des nouveaux statuts
Objectif : prendre part à des actions en justice (se porter partie civile ou faire des recours au tribunal administratif). Ce qui n’était pas possible avec les statuts précédents.
4 # Élection du bureau
L'élection se fait par scrutin de liste de 3 à 6 membres. Les listes se font connaître à ce moment là et disposent de temps pour exposer leur programme.
5 # Questions diverses
(les membres peuvent les envoyer avant l’AG, par mail.)

BILAN MORAL : LES ACTIONS EN 2020

* Les chiffres :
- 317 adhésions en 2020 ≈ 280 voiliers ; 614 sympathisants / abonnés Newsletter
- ≈ 22 partenariats commerciaux avec des fournisseurs locaux et internationaux
- 6 représentants dans les îles (Moorea, Nuku Hiva, Hiva Oa, Fakarava, Raiatea)
- 1 représentant américain qui fait le lien avec Noonsite / Réseau BLU
=> Ce qui signifie que l’AVP est active ou qu’il y a un sérieux problème !

* Réalisation d’une étude de l’impact de la plaisance sur l’économie en Polynésie.

* Suivi et communication en temps réel sur différents support de la situation COVID pour les navires arrivants.
=> L’association a dû gérer les nombreuses demandes de renseignements à fournir aux voiliers en transit, notamment les voiliers étrangers, durant la pandémie. Souci des voiliers en navigation durant la fermeture des frontières : après 15 à 20 jours de mer, il leur était demandé de faire une quatorzaine !

* Intégration au Cluster Maritime. Présence à toutes les réunions afin de représenter la plaisance et exposer notre problématique.
=> La problématique des voiliers est difficile à comprendre pour ceux qui n’ont pas de voiliers, surtout qu’au cluster la vision d’un bateau était uniquement celle d’un bateau à moteur, en relation avec la vitesse.

* Prises de paroles régulières dans les médias locaux (Journaux télévisés).
=> Les contraintes des voiliers ne sont pas comprises par les terriens = gros travail de communication à faire ; la dernière intervention en date dans l'émission AHITEA, sponsorisée par TAHITI TOURISME.

À signaler, toujours pas de rencontres avec les différents ministres.

* Contact avec la presse spécialisée nationale et internationale pour alerter sur situation dégradée en Polynésie.

* Suivi régulier du site internet et mise à jour des actualités / Facebook / Twitter.

* Rencontre avec les responsables du PGEM à la commune de Moorea :
- la commune travaille depuis 6 ans sans nous consulter, nous rencontrer avec aucune invitation aux CLEM ;
- la rencontre du 24/02/21 avec les deux représentantes de la commune en charge du PGEM confirme notre absence de toutes discussions mais laisse entrevoir un éventuel partenariat qui reste bien évidemment à être confirmé ;
- les chiffres annoncées, suite à l’étude publique, de 85 voiliers autorisés au mouillage autour de Moorea risque de n’être en réalité que de 35 avec des quotas pour chaque mouillage (le mouillage à Tahiamanu n’est pas interdit mais le quota est de 0 !)

- le PGEM est en attente de validation par le Conseil des Ministres
=> Il va falloir insister avec le Tourisme car si les Communes interdisent les mouillages ou mettent des quotas, c’est la fin de la plaisance OR celle-ci est nationale ou internationale et n’est pas seulement une plaisance des administrés.

* Rencontres avec Tahiti tourisme et le ministère du tourisme pour développer l’écolabel ECOCEAN -> émission TV dans l'émission AHITEA, sponsorisée par TAHITI TOURISME.

* Rencontre avec le chef de cabinet de BOUISSOU.

* Développement et consolidation des outils de gestion des adhésions et de la comptabilité.

* Organisation de 3 Puces Nautiques , sur TAINA avec animation sécurité : Utilisation des feux / percutage de radeau de survie.

* Consultation d’un avocat spécialisé pour restructurer les statuts visant à donner à l’AVP la possibilité de se porter partie civile ou faire des recours au tribunal administratif.

* Participation à la cérémonie maritime à la mémoire de Eddie, disparu à la suite d’un accident à Moorea.

Bilan MORAL approuvé à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 abstention, 0 contre)

 

BILAN FINANCIER

Bilan FINANCIER approuvé à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

 

NOUVEAUX STATUTS DE L’ASSOCIATION

1ère résolution : L’assemblée générale ordinaire décide de se constituer partie civile devant la juridiction pénale suite à la plainte déposée par M. et Mme JARMAN après le décès de leur fils Eddie JARMAN survenu le 9 août 2020 dans le lagon de Moorea, et d’habiliter le Président de l’association à la représenter dans la procédure.

Après consultation d’un avocat ayant eu accès au dossier et habitué à plaider dans le même genre de dossier, il est apparu que les chances de gagner au pénal selon cet avocat étaient nulles. Le montant des honoraires à engager dans cette procédure qui avait quasiment aucune chance d’aboutir et se serait prolongée probablement sur plusieurs années auraient affecté sérieusement la trésorerie de l’AVP.

Première résolution désapprouvée (30 votants, 0 pour, 27 contre, 3 abstention)

2ème résolution : L'assemblée générale ordinaire, après avoir entendu la lecture du rapport du président exposant les raisons qui motivent la modification de certaines dispositions statutaires, décide de modifier les articles 2 et 12 des statuts.

Deuxième résolution approuvée à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

3ème résolution : L'assemblée générale ordinaire, comme conséquence de l'adoption de la deuxième résolution, décide que l'article 2 des statuts est annulé dans sa rédaction antérieure et sera désormais rédigé ainsi qu'il suit :
« Article 2 : Objet
L’Association des Voiliers en Polynésie est une association de pratiquants de la navigation de plaisance, qu’ils soient résidents ou de passage. Elle a pour objet en Polynésie de :
- Valoriser l’image de la plaisance
- Représenter les intérêts des plaisanciers et défendre leurs droits auprès des autorités et des décideurs
- Ester en justice pour la défense collective de ces intérêts
- Rappeler les devoirs des plaisanciers en rendant accessible les informations sur la réglementation et les bonnes pratiques de la plaisance, en particulier celles concernant la préservation de l’environnement
- Donner des indications pratiques sur les mouillages, les infrastructures et les fournisseurs afin de faciliter le séjour des voiliers de passage et la circulation des plaisanciers, la navigation et les escales. »

Troisième résolution approuvée à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

4ème résolution : L'assemblée générale ordinaire, comme conséquence de l'adoption de la deuxième résolution, décide que l'article 12 des statuts est annulé dans sa rédaction antérieure et sera désormais rédigé ainsi qu'il suit :
« Article 12 : Direction de l’association - représentation
L'association est dirigée par un bureau élu par scrutin de liste de trois à six membres, pour une année par l'assemblée générale.
Les membres sont rééligibles.
[...]
Le bureau peut déléguer tel ou tel de ses pouvoirs ou prérogatives, pour une durée déterminée, à un ou plusieurs de ses membres afin de constituer des groupes de travail autonomes et de se faire représenter notamment dans les îles par des membres présents dans celles-ci.

Le Président ou un membre du bureau de l’association désigné par lui est habilité à représenter l’association en toutes circonstances et notamment dans le cadre d’une procédure judiciaire, tant en demande qu’en défense. »

Quatrième résolution approuvée à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

 

ÉLECTION DU BUREAU

Une seule liste se présente: Arnaud JORDAN, Éric PINEL-PESCHARDIÈRE, Yann MOUËLLO, Michel KARAKANIAN et Haamana VANAA.

Les objectifs 2021 de la liste :

- Création d’un Conseil de Suivi de Projets (qui organisera les groupes de travail et les projets)

- Multiplier les rencontres avec les autorités (Ministères) afin de mieux nous faire connaître / entendre.

- Organisation d’événements (Puces Nautiques, Pot-lucks,...) afin de créer du lien entre les plaisanciers

- Organisation d’ateliers de formation (Sur la sécurité, l’entretien, l’écologie lié à la plaisance, ...)

- Augmenter le nombre de partenaires professionnels

- Améliorer la cohésion entre les adhérents en diffusant un sondage sur les aspirations de chacun.

- Créer des supports de communication sur la réalité de la plaisance en Polynésie pour lutter contre les idées reçues, à diffuser auprès des médias (Vidéos, Publi-reportages, dossiers de presse).

- Développer l’Ecolabel ECOCEAN en multipliant les partenariats pour augmenter sa notoriété et sa valeur.

- Trouver des ressources pour la création d’un Journal de bord de l’AVP (sous forme de Newsletter diffusée tous les mois).

Liste approuvée et élue à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

Président : Arnaud JORDAN ; Vice-Président : Éric PINEL-PESCHARDIÈRE

Secrétaire : Yann MOUËLLO ; Vice-Secrétaire : Haamana VANAA

Trésorier : Michel KARAKANIAN

 

MISE À JOUR DU COMPTE

L'Assemblée Générale précise les modalités

1) d'ouverture ou de mise à jour d'un compte :
a. Les personnes habilitées à ouvrir ou demander la mise à jour du compte sont le président et le trésorier
b. Une seule signature suffit pour l'ouverture ou la demande de mise à jour du compte

2) de la clôture d'un compte :
a. Le président ou le trésorier sont habilités à clôturer le compte
b. Une seule signature suffit

3) Le fonctionnement du compte :
a. Retraits d'espèces au guichet, délivrance moyens de paiement, extrait /Historique de compte, virements locaux, virements étrangers sont possibles avec une seule signature.
b. Les personnes habilitées sont le président et le trésorier
Nom, Prénom, Président : JORDAN Arnaud
Nom, Prénom, Trésorier : KARAKANIAN Michel

Mise à jour approuvée à l’unanimité (30 votants, 30 pour, 0 contre, 0 abstention)

 

QUESTIONS ET RÉFLEXIONS DIVERSES

* Retour sur la vitesse sur les lagons, notamment celui de Moorea limité à … 20 nœuds !

La bande des 300 m est légiférée par les maires.

L’exemple de Tahiamanu avec l’exclusion des voiliers suscite une contradiction : s’il n’y a plus « d’obstacles », qu’est-ce qui va empêcher que la vitesse des embarcations n’augmente dans cette zone ? De plus, il semble très net qu’une zone de baignade ne peut coexister avec un chenal !

* À l’heure actuelle, au sein du cluster maritime (AVP comprise donc), aucune institution n’a le décompte du nombre de voiliers en Polynésie !

* Ester en justice ? Oui, mais quels textes attaquer ?
- Le premier dossier sera très certainement le PGEM de Moorea, au vu des chiffres officieux des quotas à notre disposition (35 voiliers au mouillage autour de Moorea, pour exemple 3 voiliers autorisés sur le mouillage de Patae, à côté de Vaiare, en face du Champion To’a)
- dans la réalité, l’application de ces quotas semble irréaliste : que fait un voilier venant des Tuamotu, qui arrive sur site en début de soirée et que le quota est atteint ? S’il y a 5 voiliers sur un site avec quota de 3, que fait la commune ? (espérons que, naïvement, elle ne pense pas que les voiliers diront à la police municipale quels voiliers sont arrivés en dernier !)
- dans l’article du PGEM, il est dit que les mouillages sont une occupation illégale du domaine publique OR nous ne l’occupons pas, nous en faisons usage.
- quelles sont les limites de ce droit d’usage alors ? 1 jour ? 48H ? 1 semaine ?

Pour le moment, tous (DPAM, Ministères, maires, …) disent que nous n’avons pas de droit d’usage, d’où l’émergence des « riverains shériffs des lagons »

- Des projets d’infrastructures ?
En 2020, 5 projets de marina ont été refusés. La population ne veut pas de ce genre de projet. Il y a pourtant de l’argent.

Pour la DPAM, l’AVP serait responsable de la chute du tourisme en Polynésie !
L’AVP est accusée de ternir l’image du tourisme en Polynésie en diffusant des états des lieux dans les médias nationaux et internationaux. L’AVP se considère plutôt comme une « lanceuse d’alerte » et commence en effet à faire parler de ce problème de la plaisance en Polynésie … donc cela dérange ! En gros, on nous accuse de « casser le mythe de la Polynésie »

« L’atelier’Ecup du Fenua »

Intervention de Margot (responsable d’une agence de communication) pour un projet d’enlever les épaves sur terre et sur mer à moindre coût = construction d’un atelier coopératif à Moorea = éco-responsabilité
=> dans l’immédiat, il faut trouver les fonds et pousser le gouvernement à aider
=> l’AVP peut aider et y trouver de la bonne publicité.

 

20h10 le Président lève la séance.

Droit de réponse à Tahiti Infos (12/03/21)

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Dans l'article "Fin de travaux pour la CLEM de Moorea" paru sur Tahiti Infos le 12 mars 2021, il était dit, dans une parenthèse pour lister les acteurs locaux, que les plaisanciers participaient aux réunions de la CLEM !

Je leur ai donc écrit un mail pour signaler cette fausse information. Je n'ai pas eu de réponse de leur part mais lorsque ma femme a voulu lire l'article, 3 jours plus tard, elle m'a pris pour un fou et un menteur ! J'ai retrouvé le mail avec l'extrait copié-collé et ai donc pu comprendre que Tahiti Infos avait supprimé la fameuse parenthèse.
Comme quoi ...

Depuis, j'ai perdu ce mail, mais surtout maintenant, je fais des captures d'écran pour conserver ce genre d'informations ... et ne plus passer pour un fou.

le p'tit Colibri de l'AVP

Rencontre AVP – Commune de Moorea (PGEM) 24/02/21

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Lieu : Services Techniques de la commune de Moorea, à Vaiare
Date : 24 février 2021

Personnes présentes :
Solange VANE -  Responsable PGA PGEM
Hereiti ARAPARI -  Responsable du pôle maritime
Tommy HOIORE -  Directeur du Service Technique de Moorea
Haamana VANAA - Artisan, habitant de Moorea, propriétaire d’un voilier - adhérent AVP
Yann MOUËLLO -  Professeur des écoles, habitant de Moorea, représentant Moorea de l’AVP, propriétaire d’un voilier
Arnaud JORDAN - Président de l’Association des Voiliers en Polynésie

Lors des présentations de chacun, Tony, bien qu’assez peu intéressé par le PGEM au départ, affirme “travailler pour le bien commun pour que tout le monde puisse s’y retrouver.

En premier lieu, et certainement afin de couper court à toute ambiguïté, les personnes présentes de la commune nous rappellent que l’entrevue actuelle ne changera rien au projet PGEM à venir, que nos éventuelles requêtes ne pourront donc pas aboutir dans l’immédiat.

En fait, plus rien, même pour la commune, ne peut changer sur la version définitive du PGEM. Il doit d’abord être voté, accepté en l’état, acté au conseil des ministres et ensuite la commune, grâce à la mise en place de commissions, pourra apporter des modifications, des améliorations ou autres.

Pour exemple, les membres de la commune nous ont distribué la feuille des quotas de voiliers sur les zones de mouillage autorisées. Cette feuille est donc celle qui a servi pour l’enquête publique.

Les quotas ne sont pas bons mais les zones sont définiesnous a-t-on dit.

Il faut très certainement comprendre que les quotas distribués (85 voiliers sur tous les mouillages autour de Moorea) ont été revus à la baisse pour la version finale et donc définitive. Notamment concernant le mouillage de Taahiamanu, où les personnes présentes nous ont confirmé que le mouillage n'est pas interdit mais que le quota sera de 0 ! sic !

Nous avons soulevé la difficulté de pouvoir appliquer la règle des quotas alors qu’en partance de Tahiti, pour le cas le moins compliqué, il nous est impossible de savoir quel sera le nombre de voiliers à notre arrivée. Il nous a été répondu que la déclaration de partance pouvait être utilisée pour prévoir. Il a été rappelé que la déclaration de partance au JRCC était inusitée.

Autre point important, et positif celui-là, il nous a été dit que le mouillage sur fond de sable partout autour de Moorea restera autorisé 48h ! La notion d’abri côtier reste donc d’actualité.

Même si nous ne pourrons pas participer à la dernière réunion de la CLEM qui décidera des quotas (il n’est pas possible d’intégrer la CLEM maintenant vu que les représentants autorisés ont été décidés il y a déjà longtemps, lors du premier PGME visiblement), il nous a été précisé que dans cette nouvelle version du PGEM, les quotas sur zone de mouillage pourront être changés … au bout d’un an à partir de la mise en place du PGEM.

Il semble y avoir un début d’explication sur le fait que la commune de Moorea veuille limiter encore plus les quotas sur les zones de mouillage. En effet, une volonté est affichée de vouloir préparer les infrastructures à terre pour permettre d’offrir un service qui va de paire avec les zones de mouillage (accès à terre, poubelles, eau potable notamment).

Les personnes de la commune présentes iront voir sur Bora Bora le fonctionnement mis en place pour la gestion de la plaisance afin d’y prendre des idées ... ou pas !

Les trois personnes présentes sont contentes de nous avoir rencontrer car elles avouent ne pas connaître le monde de la plaisance et que par conséquent, on peut leur apporter des éléments leur permettant d’appréhender un peu mieux la gestion de la plaisance autour de Moorea.

Nous avons abordé la réglementation de la vitesse dans les zones de mouillage et redit qu’il était pour nous inacceptable que les bateaux puissent évoluer à plus de 5 nœuds, déjaugés, aux abords des bateaux.

La volonté affichée de vouloir bien faire les choses, sans aller trop vite pour tenter de faire du mieux possible est tout à leur honneur. Mais “Affaire à suivre” car il ne faudrait pas que cette bonne volonté, tout à fait louable certes, ne soit qu’un “pêtard mouillé” pour la suite … 

Prenons cette première rencontre comme le début d’une relation, entre cette nouvelle équipe du PGEM et l’AVP, permettant la mise en place d’intérêts communs.

LA question qui reste en suspens et qui nous intéresse au plus haut point est : serons-nous réellement invités aux commissions touchant la plaisance autour de Moorea dans un futur pas trop éloigné ?

Nous l’espérons vivement !

Polynesia : a paradise that is no longer one – Chronicle of ordinary hate

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A dramatic accident occurred on August 9, 2020 in Moorea. A young boy, living on a sailboat and swimming nearby, was killed by a speeding motorboat. In reaction, the authorities... decide to chase sailboats away from the most popular anchorage of the island! Explaining a heresy.

(August 23, 2020 - By William Wallace - Blog: William Wallace's blog - MEDIAPART BLOG)

 

Tahiti, Bora Bora, Moorea, these names make you dream ? If you have the desire to stay there, then prepare yourself for a cruel disillusionment.

The reality, since a few years, is quite different from the image that everyone keeps of these once paradisiacal islands: frantic traffic, endless traffic jams during rush hour in Papeete, omnipresent beggars in the city center, pollution without equivalent from cruise ships, poor quality of imported food, exorbitant cost of living, delinquency and drug trafficking, sale of alcohol regulated on weekends due to innumerable brawls and violence, record rate of domestic violence, starving stray dogs on every street corner, such is the daily life of an ordinary Tahitian.

What happened to the wahines with their dreamy bodies and charming smiles who used to come and play the ukulele on the beach to welcome the newcomers? They disappeared a long time ago. 70% of the population is overweight and almost 50% is obese.

 

Who cares, say those who consider that the main attraction of these islands, precisely, lies in the fact that they are islands. You have to go there by boat and offer yourself a dream cruise, say those who still believe in the Polynesian myth.

But that was before... Before an incomprehensible wave of anti-sailing hatred swept the shores of Tahiti and the 117 other islands of the Polynesian archipelago. What happened to make sailboats undesirable everywhere, especially in the most popular anchorages? What explains this growing rejection of these atypical travelers, who, most often, have given up everything to live a life off the beaten track on their hull?

Back to the past...

 

2016-2017. French Polynesia covers a territory as vast as Europe. Yet, despite this vastness, the behaviors, in Fakarava in the Tuamotus, or in Bora-Bora in the Society Islands, are the same.

Fakarava: a huge atoll in the heart of the Tuamotu archipelago, classified as a "biosphere reserve" by UNESCO. It is a paradise for divers and sailboats, which usually anchor near the southern pass, at the "pink sands". Away from the houses, the divers, and the guesthouses that welcome tourists.

But the pink sands are "the" curiosity of Fakarava, which the tourist service providers make discover during their excursions. But, according to them, the sailboats are a nuisance, they spoil the view. They must be chased away. Has the question been asked whether tourists do not appreciate seeing a beautiful sailboat at anchor in this postcard setting? No... Was their opinion asked to those who were going to be dislodged? No...

So, with a bad faith that goes beyond understanding, and under the pretext of preserving the environment, anchoring on the pink sands is forbidden, and sailboats are forced to anchor on the other side of the pass, in the middle of the coral patches! A heresy.

A sailboat should indeed drop its anchor on a sandy bottom. It is more efficient there, so safety is assured. And above all, it does not damage anything. In the middle of the coral sponge, the anchor and the chain do considerable damage to the ecosystem. But tourists can now take their dream photos without a sailboat hanging around in the corner. The providers are satisfied. The corals much less. Unesco is not satisfied either.

 

2018-2019. Bora Bora. The name makes the whole planet dream. Celebrities flock there, the luxury hotel industry is flourishing. Well, in theory. In practice, the fierce competition between the big hotels is raging, and bankruptcies follow one another as quickly as takeovers and renovations. Bora Bora is the top of the line. The elite. The unattainable. For decades, sailboats have been dropping their anchors there without any problem, and without the slightest incident with local residents. A yachtsman testifies. "I had arrived a few days before, and I was at a cultural event. By chance, I met the mayor's wife, who was charming. We were talking, when I told her that I had come with my sailboat. Icy, she tells me that she hates boats. I ask her why. She answers that she lives by the water (obviously, on these tiny islands, everyone lives by the water) and that sailboats... spoil her view! I think it's a joke. It's not."

Indeed, a few weeks later, the anchorage in front of her house, which had been popular until then, was definitively prohibited. A few months later, a private company will inherit the monopoly of managing dead bodies everywhere in the lagoon. It is forbidden to anchor, and paying for a mooring becomes mandatory, even though the lagoon is 78 km2...! The sailboats are indignant, because most of the lagoon is far from the houses, so they do not bother anyone, and do not create any nuisance. Worse, a few weeks after the installation of these dead bodies, one of them broke while an American catamaran was moored on it. The boat ended up embedded on a nearby hotel pontoon. The damage was considerable, for the hotel but especially for the boat. The company that manages, operates and maintains the dead bodies declines all responsibility. The town hall does not want to hear about it... In spite of this, the sailboats which, for safety reasons, refuse to moor on these unsuitable dead bodies are threatened!

 

2020. Moorea. An American drops the anchor of his catamaran on the west coast of the island. A kite surfing fan, he just wants to enjoy the place and kite a little. He is also handicapped. As soon as he arrived, a municipal police patrol asked him to leave. Not wanting to cause trouble, he complies. He still asks the reasons for this injunction. "It is X who called us, he is fed up with having sailboats in front of his house. Indeed X lives "very close": 800 meters away! What right does he have to demand the expulsion of the sailboat? A mystery... By virtue of what right does the municipal police interfere in this private dispute ? A mystery...

But the height of anti-sailboat hatred is reached these days. On August 9, 2020, a young boy from a family of English boaters living on a sailboat was mauled by a motorboat while snorkeling near Ta'ahiamanu beach, the island's most popular anchorage. The Public Prosecutor's Office opened an investigation.

The boaters, bereaved, are terribly saddened by this dramatic accident. For 4 years, the Association des Voiliers de Polynésie (AVP) had been asking the authorities to mark out a channel so that motorboats (most often service providers) could bypass the anchorage, instead of passing right through it at speeds that were often excessive.

Thus, the service providers could continue their activity, and the boaters, as well as the bathers of the nearby beach, were safe. Thanks to this tragedy, the AVP naively imagined that it would finally be heard.

A few days later, the authorities, under the impulse of the newly re-elected mayor of Moorea, decided... to forbid the anchorage to sailboats and to chase them away! A decree in this sense is expected soon. Unbelievable: it is the victims who are punished! The parents of the young deceased express their indignation.

Here it is... In a few years, sailboats have become undesirable almost everywhere in Polynesia. Theft, insults, altercations, they are not allowed any respite. Polynesia lives essentially from tourism. Sailboats are therefore an unexpected windfall for all the islands, especially during this period of turmoil caused by the Covid-19.

Until then, the temporary admission period (the period during which a French boat can stay in Polynesia without paying taxes) was three years. We imagined that if not a relaxation, at least a status quo, since tourists are kept away from the islands for sanitary reasons, which constitutes a considerable loss of revenue.

Nay! The duration of temporary admission has just been shortened to two years. Polynesia is reducing the length of stay for sailing tourists while this economic sector is in a state of disaster. A rather disconcerting logic...

 

What explains this hunt for sailboats? Criticism is rife:

  • Sailing boats pollute. This is not true. The analysis, by certified and independent organizations, of the water in the areas where the sailboats drop their anchor shows that these areas are... cleaner than elsewhere. At the same time, we welcome gigantic cruise ships that pollute as much as a million vehicles, without any qualms. Pollution has a good back...

 

  • Sailboats destroy corals with their anchors. This is not true. No sailboat would have the crazy idea of dropping its anchor in the middle of the corals. It is dangerous, noisy, and inefficient. Anchors are designed to be efficient in virgin sand. That's where the boats anchor.

 

  • Sailboats do not earn anything, they take advantage of the infrastructure without paying anything. This is not true. Each sailboat spends considerable amounts of money during its stay in Polynesia (food, clothes, spare parts, repairs, restaurants, excursions with service providers...), in short, just like an "ordinary" tourist. Official data confirms it.

 

  • Sailboats dump their excrement in the lagoons. This is not true. The vast majority of boats today are equipped with black water tanks, which store organic waste and are discharged into the sea. What's more, even if the idea offends, it is natural and perfectly biodegradable waste. At the same time, the sewage of the "landlubbers" are all dumped in the lagoons (except for Bora Bora).

When you want to kill your dog, you say it has rabies. When you want to chase away sailboats, you make them responsible for all possible and imaginable evils.

 

A discriminatory attitude, not to say racist, which obviously goes against the interests of Polynesia as well as those of the sailors.

A very rare fact is observed: for the first time, the international nautical press recommends to sailors not to go to Polynesia! Cruising Word, the prestigious American magazine, recommends that sailors with the star-spangled banner avoid these islands, specifying that they "send a strong message that the presence of yachtsmen is no longer desired", recalling moreover incidents that occurred in Huahine and a local demonstration hostile to yachts. The same recommendation is made by Voiles & Voiliers to yachtsmen.

The needs of the latter are however plethoric, they are waiting for marinas, landing docks for dinghies, shipyards, repairers, mechanics, sailmakers, spare parts, as many jobs that can generate an important economic activity, jobs that Polynesia cruelly needs.

A yachtsman testifies: "I have been trying for years to open a shipyard in Tahiti or Moorea. Each time I find a site and propose solutions, I am systematically refused. I don't understand."

Yet Tahiti-Infos wrote in 2018 about super yachts: "300 to 400 visitors, 1 billion XPF to the local economy, 3 million XPF average economic impact per visitor." That is a total of 2.5 billion XPF. For sailors, it is 1.5 billion XPF that falls into the pocket of Polynesia. In spite of a crying lack of reception infrastructures. The French Polynesian Nautical Activities Union declares that work is in progress "to better welcome local and international users of the lagoons".

This is undoubtedly the reason why sailboats will be forbidden to anchor at Ta'ahiamanu...!

Concerning the lack of means and services for yachts, which would generate considerable economic activity, the union indicates: "some have been realized, others will be in the next few years. It seems important to us to encourage the creation of micro-services for yachts in the other islands, in order to limit the stay of these boats on Tahiti."

A nice theoretical speech, but in practice, yachts are facing increasing hostility, measures that tend to prevent them from anchoring in suitable places, and worse, they will soon be sanctioned while they have just lost one of their own in dramatic circumstances.

An accident occurred precisely because the precautionary measures recommended for years by the sailboats themselves were superbly ignored by those responsible.

In short, almost everywhere in Polynesia, sailboats are now considered undesirable. This astonishing withdrawal of these islands, traditionally portrayed as hospitable and welcoming, is questionable.

Indirect effects of the Covid-19 crisis? Resurgence of an ordinary racism as unfounded as condemnable? A reawakening of pro-independence tendencies?

Whatever the motivations of the ever-increasing number of opponents of sailboats, and their ecological and security justifications, it is distressing to note that human beings are incapable of living in harmony in places that nevertheless have all the assets to be true paradises on earth.

The landlubbers intend to impose perfectly unjustified constraints on the sailors. And the seafarers should suffer them without batting an eyelid? Let's imagine for a moment that, caught up in a brutal frenzy to have all their aspirations satisfied, the sailors, suddenly invested with the power to regulate, decide to have the houses in front of the place where they have dropped their anchor razed to the ground, under the pretext that it spoils their view, and that they prefer a nature untouched by any occupant... We would laugh at them, of course...

And yet, the opposite should be accepted ?

A passing tourist, a sailor on occasion, sums up the situation well: "Polynesia is so far away, so expensive, if it is to be welcomed in this way, never again... there are many other countries in the world, just as beautiful and much less expensive, where I will not have the feeling of being unwanted as I do here. It's detestable..."

In short, by ostracizing sailboats, Polynesia is dutifully sawing off the branch on which it is sitting. Its image around the world is being tarnished, its reputation as a welcoming land is being damaged, and it is depriving itself of considerable resources that it badly needs given the impact of the health crisis.

Sailboats are not the enemy of landlubbers, and they only aspire to peace and tranquility, just as landlubbers should not make enemies of sailboats under false pretences.

To hunt sailboats like the McCarthyites hunted witches in the past is futile and will not help anyone.

Will the political leaders continue on this dead-end path, or will they correct their course and finally understand that there is room for everyone in the lagoons, provided that everyone shows a little tolerance, understanding and humanity?

 

 

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La fin de la plaisance en Polynésie ?

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“Le mouillage est interdit partout en Polynésie ! sauf là où il est autorisé…”

Ce message de Cathy ROCHETEAU, directrice des Affaires Maritimes qui a fait bondir tout le monde de la plaisance !
Suite aux demandes répétées de l’AVP auprès des médias télévisés afin d’alerter sur la situation, la plupart a accepté de venir à notre rencontre afin d’essayer de comprendre la problématique.
C’est ainsi que l’AVP a pu obtenir la parole et celle-ci a été relayée à plusieurs reprises ces dernières semaines auprès de TNTV et Polynésie la 1ère.
La plaisance en Polynésie en péril
Lors de notre dernière intervention pour dénoncer l’actuel acharnement contre la plaisance et la stigmatisation qu’elle subit en ce moment de plein fouet, les journalistes de Polynésie la 1ère sont allés à la rencontre de la directrice de la DPAM, Cathy ROCHETEAU, pour essayer de comprendre d’où venait le problème.
Si vous avez manqué cette interview, elle est disponible ici : reportage “la plaisance en péril - Polynésie la 1ère”
Nous avions en effet avancé qu’il existait un manque TOTAL d’information concernant la réglementation sur le mouillage temporaire dans les lagons pour les plaisanciers, ce qui laissait l’opportunité à tous les niveaux de l’administration de produire des arrêtés pour “se protéger de l’envahisseur” — arrêtés pour la plupart totalement illégaux, sur lesquels il va falloir un jour se pencher pour définir une réglementation appropriée dans un VRAI cadre légal.
Les plaisanciers sont malheureusement les premières victimes de cette totale opacité de la réglementation.
“Considérez que le mouillage est interdit partout en Polynésie, et que vous avez le droit de ne mouiller nulle part sans autorisation préalable” - Cathy ROCHETEAU (Directrice des Affaires Maritimes polynésiennes)
Nous avions donc rencontré il y a quelques temps la directrice de la DPAM pour lui faire part de notre inquiétude face à cette opacité totale de la réglementation et les dérives engendrées par l’apparition de “shérifs” improvisés, voir de milices se sentant investies d’un pouvoir suprême, qui se sont arrogé le droit de menacer et d’agresser les usagers du lagon, en toute impunité.
A l’évocation de ces faits, nous avons reçu une réponse pour la moins surprenante : “Considérez que le mouillage est interdit partout en Polynésie, et que vous avez le droit de mouiller nulle part sans autorisation préalable”.
Encore aurait-il fallu savoir à qui demander cette autorisation vu que la délégation de la gestion du lagon est multiple : la DPAM, le Port Autonome, les Affaires Foncières, les communes, PGEM, Direction de la Pêche - Rahui - et la Direction de l’environnement, et que chacun est à même de créer un arrêté quand il le souhaite pour légiférer comme bon lui semble selon l’humeur de la population ou la pression politique des élections.
Comme il n’existe à ce jour aucun registre sur lequel un plaisancier en Polynésie peut avoir une information claire sur les parties du lagon interdites au mouillage, il est évidemment plus facile de lui interdire purement et simplement le mouillage et laisser la population ignorante de la réglementation se charger abusivement de “faire la police” elle-même.
Ce qui nous semble TRÈS GRAVE aujourd’hui, c’est qu’une autorité maritime laisse entendre à toute la population face aux médias, que le “mouillage est interdit partout en Polynésie”.
Au pire moment où la crise du Covid-19 a contraint les plaisanciers de passage à se confiner là où la concentration des voiliers était déjà la plus forte sur ordre des mêmes Affaires Maritimes (ce qui a contribué à attiser de façon exponentielle le rejet de la population), la directrice des Affaires Maritimes envoie un message clair à la population : tous ces voiliers n’ont pas le droit de mouiller en Polynésie !
C’est tout à fait scandaleux de la part d’une autorité maritime.
L'Art. 5 des Droits de l'Homme bafoué par un législateur
Ce qui est encore plus insupportable, c’est que le législateur (la directrice des Affaires Maritimes participe à la rédaction des arrêtés) ait l’aplomb de prononcer une phrase en totale contradiction avec la Constitution et les Droits de l’Homme. Ses mots remettent question la liberté d’usage du domaine public : « Le mouillage est interdit partout en Polynésie... sauf là où il est autorisé… »
L'Art 5 des Droits de l'Homme : " Tout ce qui n'est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas."
Que l’on laisse aujourd’hui un législateur bafouer les droits fondamentaux nous paraît inconcevable.
Pourtant, il part du principe que le mouillage est interdit PARTOUT a priori, pour ensuite légiférer et autoriser certaines zones.
Ce ne serait donc plus aux autorités de vous signifier que vous n’avez pas le droit de mouiller là où vous êtes, mais bien à vous de prouver que vous en avez le droit !
Nouvel arrêté : Mouillage interdit dans toute la zone de Papeete - Faa’a - Punaauia
Le 2 juin a été voté l’arrêté 00650 définissant une interdiction de mouillage sur ancre sous peine d’amende de classe 4 entre les passes de Papeete et Taapuna à tout navire ponté supérieur à 6m de long.
Disparition définitive de zones de mouillage libre : Il n’est donc plus possible pour un plaisancier propriétaire d’un voilier de profiter du lagon devant Faa’a et Punaauia, ne serait-ce que quelques minutes ou quelques heures durant son week-end…
Il est donc également hors de question qu’un plaisancier étranger de passage en Polynésie puisse poser son ancre le temps de se reposer ou réparer une avarie.
Un voilier doit rester dans une marina, c’est donc l’alternative unique que propose le gouvernement aux plaisanciers.
Ce texte prévoit des zones autorisées dans lesquels SERONT implantées des corps-morts. L’utilisation de ces corps-morts sera soumise à autorisation préalable, payante et révocable à tout moment. Pour l’heure, les zones existent, mais pas les corps-morts…
Or, ces zones font pourtant l’objet d’une farouche opposition de la population locale, qui a pour l’occasion créé un collectif (TEARAI), manifesté, menacé et agressé verbalement des plaisanciers qui mouillaient dans ces zones. Par ailleurs, ces zones deviennent, par arrêté, interdites à tout autre embarcation et toute forme “d’activité nautique”, ce qui en ferme donc l’accès à la population locale et notamment des pêcheurs qui voient une partie de lagon qui leur est dorénavant interdite, privatisée.
Une pétition qui a reçu plus de 2000 signatures est bien la preuve que la population locale ne veut pas de ces zones et que si les voiliers s’y installent comme la loi les y obligent, ils s’exposent à une vive réaction. Un décision qui risque encore une fois d’alimenter le rejet et la stigmatisation dont les plaisanciers victimes aujourd’hui.
« Les plaisanciers sont invités à libérer les mouillages et continuer leur voyage » - Edouard FRITCH (président de le la Polynésie Française)
Il est temps aujourd’hui d’agir et d’informer tous les plaisanciers, résidents ou de passage, ainsi que tous ceux qui avaient prévus de venir naviguer dans les eaux polynésiennes. La Polynésie française se moque du développement de l’économie de la plaisance et montre un profond mépris vis-à-vis de l’ensemble des plaisanciers et des acteurs économiques qui y sont attachés.
Après la phrase assassine du président de la Polynésie : « Les plaisanciers sont invités à libérer les mouillages et continuer leur voyage », celle de la directrice des Affaires Maritimes est-elle un moyen de se débarrasser d’un secteur économique et touristique gênant ? Le gouvernement pourrait-il, au contraire, s’engager dans une politique cohérente et concertée afin de recueillir durablement les fruits d’une niche touristique rentable, pérenne et respectueuse aussi bien de l’environnement que des habitants de ce pays.
Au vu de la multiplication de ces privations de libertés fondamentales qui se multiplient sans concertation et sans aucune réflexion, peut-être est-il venu le temps pour l’Association des Voiliers en Polynésie de se lancer également dans un combat juridique ?
Vous avez des commentaires ? Une réflexion ? Nous sommes à l'écoute, vous pouvez poster ici votre commentaire : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSeJbQv8Z3kJHr7gq39KP8ya-cYyJVofuwp1MXYBmyexlbEa3A/viewform
Bien cordialement,
L'Association des Voiliers en Polynésie

La situation des voiliers de passage, résidents et charter devient insupportable à Tahiti

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Depuis des années, les infrastructures des Îles de la Société sont saturées. Or, durant la crise sanitaire, la plupart des bateaux de passage ont été contraints par les autorités locales, de rejoindre Tahiti. Ceci a eu pour effet de concentrer les voiliers, notamment devant l’aéroport.
La situation actuelle
À cet endroit, une vingtaine de bateaux actuellement (le 2 juin 2020) dont les situations sont diverses. Une quinzaine de voiliers de voyage sont la plupart en escale technique. Certains, en l’absence de fret, sont dans l'attente de pièces ou de prestataires pour effectuer une maintenance indispensable avant de reprendre la mer. D’autres en attente d’équipages qui ont été dispersés au gré des expirations de visas ou des difficultés des voyages aériens. D'autres encore attendent l’ouverture des frontières de leur prochaine destination dans le Pacifique — rappelons que nos propres frontières sont toujours fermées — . Une poignée de catamarans de charter sont au mouillage pour éviter de payer des charges en l’absence de touristes. C’est pourtant à cet endroit même que le ministre de l’équipement et des transports terrestres avait demandé aux voiliers en octobre 2019 de mouiller pour pouvoir libérer la zone jusque là tolérée devant le projet du “village tahitien”. Une vingtaine de voiliers se trouvent encore dans cette zone. Sommés de quitter les lieux sans délais et sans alternative.
Cette situation a conduit à la création du collectif Tearai à Faa’a et à de nombreuses difficultés avec les riverains et les autorités tout autour de Tahiti et à un sentiment de rejet entretenu par les discours en particulier et la presse en général.
La pression s’accentue
L’association alerte pourtant le gouvernement depuis des années sur l’absence de création d’infrastructures et sur la grogne des riverains.
Depuis quelques jours, la pression s’est encore accentuée. Le Port Autonome interdit et empêche de façon arbitraire les voiliers de mouiller légalement dans le lagon. Pour ceux qui sont déjà présents, la vedette du Port Autonome vient les chasser fermement en invoquant une réglementation qui n’existe pas. C’est donc en bafouant la liberté et la loi (pour rappel, AUCUNE LOI n'interdit le mouillage), la réglementation maritime et la sécurité des navires et de leurs équipages, que le Pays chasse les derniers touristes encore présents sur le territoire.
Le conseil des ministres prépare un arrêté portant sur la réglementation du mouillage à Faa’a et Punaauia qu’il publie en hâte sur le site de la DPAM. Ce n’est pas suffisant pour le rendre légal. Le futur arrêté interdit strictement le mouillage sur ancre dans ces zones mais autorise “une installation d’ancrage appropriée” en clair, un corps mort. Ce qui revient, au plus fort de la saison des voiliers à les chasser à coup d’amendes prévues pour les contraventions de 4e classe... en attendant la pose de corps-morts.
La charrue avant les bœufs
Peut-être que des actions sur le terrain seraient plus utiles que des actions sur le papier. Car il nous semble que dire qu’il faut prendre des corps morts avant de les créer, c’est mettre la charrue avant les bœufs. Aucune solution réaliste n’est proposée. Les voiliers ne veulent pas d’une zone de mouillage à l’aéroport que les riverains rejettent. Au plus fort de la saison, nous pensons que le mouillage devant le “village tahitien”, un projet qui mettra des années à sortir de terre est une solution de transition acceptable. Ce mouillage est toléré depuis des années, il est indispensable en ce moment.
Le gouvernement doit prendre des mesures réalistes et légales et protéger les voiliers, locaux et de passage contre la vindicte populaire et les abus de pouvoir tant du port autonome, des municipalités que des résidents qui tous, se croient autorisés à légiférer dans leur pré carré au mépris des lois du pays et des arrêtés du gouvernement. Les autorités du pays doivent assurer la tranquillité des voiliers et non les mettre en danger en leur ordonnant un départ du jour au lendemain au mépris de toutes les règles de sécurité en mer.
Les touristes et les résidents en voiliers aspirent à des mouillages sereins et calmes dans une Polynésie apaisée et de nouveau souriante.
L'Association des Voiliers en Polynésie.