Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...
1 - Chez nos représentants : TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer) HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval) FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village) FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota) 2 - Ou en ligne sur ce site
- Accès privilégié à des bons plans partagés - Participation aux commandes groupées - Des informations actualisées au quotidien - Des forums pour s'exprimer et échanger
Debates about the attitude to be held. Two diverging positions emerge:
- publication of a right of reply (light version: simply factual, hard version: offensive against the municipality and its untruths).
- do not react (newspaper read mainly by popaas, no facts or new statements ...)
We agree not to react at this time; on the other hand, we (Eric) will once again request an appointment with the mayor of Moorea (without much hope, the previous requests have remained unanswered).
Debates around the dissemination of this article. Again, two diverging positions:
- do nothing to avoid "putting oil on the fire";
- publish this Tahiti-Pacific article on the AVP website.
The posting of an article of a paid newspaper still on sale is not legal, it is appropriate to disseminate by email to all members, accompanied by a comment (Arnaud).
Contact the kite-surfers' association, which recently faced the same problems of arbitrary prohibition by the mayor of Moorea: it had won in Court (Regina).
Miscellaneous
- Validate with Stephanie Betz her figure of 100,000 xpf of head tax for three months, which seems unrealistic (Regina) Answer: she gave the figure 1000 xpf/day, extrapolated by the journalist for 90 days to 100,000 xpf...
- World Oceans Day: animations to prepare
- Interviewed by Sophie Michel Baltzer proposes the date of June 29 (autonomy) for the next chips. However, it is planned to do a second one around March/April (Arue or Taina).
- Sophie announces her resignation from the office from the next AG due to a happy event.
GA time too short: New date set for Friday, March 8, 2019 at the town hall of Punaauia (booking by Régine), at 18:00 (4:30 p.m. for new memberships) Prevent this change not a newsletter We must prepare the agenda and send a summons 15 days before: working meeting on 28/01 at 4 p.m. with Arnaud, Sophie and Régine
Website: Florent asks questions about the membership list and how it works. Anomaly on the site: 'who are the members' becomes 'what are the members', to be corrected. There have been new members, no one has been notified, follow-up is not always easy (especially in case of contribution payments by transfer). Communication problem, a solution: create a PAYPAL account for better tracking. Priority given to this problem. Check the database
A new newsletter must be launched and other members of the proceedings office trained. Make a quick tudo of the site to explain how it works and email to launch the site. Work meeting scheduled for Thursday, 17/01 at 9 a.m. for Arnaud, Eric and Florent, on the Suricat cata (SITE - NEWSLETTER)
Flyer: Change of the first page focused on 'defending boating' Flyer validated, Eric takes care of the payment and sending.
Ambassadors: We're trying to develop local correspondents. We need contacts on the islands to get feedback. The flyers will be distributed. Florent takes care of Raiatea and the Marquesas.
Composter: Taina's is no longer used, it was a failure, Arnaud proposes to launch it on the YCT of Arue and take care of it.
Mail received: Georges proposes to make an article on customs procedures TEMANA IMPORT's request to be part of our partners
Positive response from the office.
Future projects: Arnaud: increasing the base of providers Sophie: joining 'Heritage Day' Sailing Xperimental to contact Project to sail moore the children of Moorea, Arnaud: see with Eric Panissard Water chip: see with Michel Balzer for his opinion on an optimal date. Sophie takes care of it
--------------------------------------- End of meeting: 7:30 p.m. ---------------------------------------------------------
>>>>>>>>>>> Compte rendu de la réunion du 15/01/19 à la Casa de Taina <<<<<<<<<<<<<
Étaient présents : Arnaud Jordan Eric Pinel Bernard Guillou Régine Rehel Florent Gachod Sophie Deriols
---------------------------------------------------- Début : 16h30 ----------------------------------------------------------
Délai de l'AG trop court : Nouvelle date fixée au vendredi 8 mars 2019 à la mairie de Punaauia (réservation par Régine), à 18h00 (16h30 pour les nouvelles adhésions) Prévenir ce changement pas une newsletter Il faut préparer l'ordre du jour et envoyer une convocation 15 jours avant : réunion de travail le 28/01 à 16 heures avec Arnaud, Sophie et Régine
SITE WEB : Florent pose des questions sur la liste des membres et sur son fonctionnement. Anomalie sur le site : 'qui sont les membres' devient 'qu sont les adhérents', à corriger. Il y a eu des nouveaux adhérents, personne n'a été prévenu, le suivi n’est pas toujours aisé (cas notamment des paiements de cotisation par virement). Problème de communication, une solution apportée : créer un compte PAYPAL pour un meilleur suivi. Priorité donnée à ce problème. Il faut vérifier la base de donnée
Il faut lancer une nouvelle newsletter et former d'autre membre du bureau sur la procédure. Faire un tudo rapide du site pour expliquer son fonctionnement et envoyer par mail pour lancer le site. >>> Réunion de travail fixée au jeudi 17/01 à 9 heures pour Arnaud, Eric et Florent, sur le cata Suricat (SITE - NEWSLETTER)
FLYER : Modification de la première page axée sur 'défendre la plaisance' Flyer validé, Eric se charge du paiement et envoi.
Ambassadeurs : On essaye de développer les correspondants locaux. Il nous faut des contacts dans les îles pour avoir des retours d'information. Les flyers seront distribués. Florent se charge de Raiatea et les Marquises.
Composteur : Celui de Taina n'est plus utilisé, c'était un échec, Arnaud propose de le lancer sur le YCT d'Arue et de s'en occuper.
Mail reçu : Georges se propose de faire un article sur les procédures douanières Demande de la société TEMANA IMPORT de faire partie de nos partenaires
Réponse positive du bureau.
Projets futurs : Arnaud : augmenter la base des prestataires Sophie : intégrer la 'journée du patrimoine' Voilier Xperimental à contacter Projet de promener en voilier les enfants de Moorea, Arnaud : voir avec Eric Panissard Puce nautique : voir avec Michel Balzer pour son avis sur une date optimale. Sophie s'en charge
--------------------------------------- Fin de la réunion : 19H30 ---------------------------------------------------------
Tahiti et ses archipels voient les épaves de bateaux pulluler. D’autres gisent au fond des eaux après des années d’abandon. Ils prennent les places très convoitées dans les marinas et mouillage, mettent en danger l’environnement et donnent une mauvaise image des plaisanciers. La police portuaire est alertée.
Cette épave a été portée par les courants et les vents. Personne ne sait comment elle est arrivée à la marina d’Arue ! | PHOTO @ DELPHINE BARRAIS
Alizée, Steredenvor, Bloomdidoo... Tels sont les noms des bateaux qui gisent aux fonds des eaux de la marina de Taina (côte Ouest de Tahiti). En surface, d’autres vivent leurs dernières heures. Philippe Olite, le directeur de cette marina, lance en pointant du doigt un bateau au mouillage : «Celui-là, je ne lui donne pas six mois. Et il n’est pas le seul, j’ai une demi-douzaine d’épaves au compteur.»En proportion du nombre de bateaux – une centaine environ –, «cela ne fait pas énorme, mais c’est six de trop. Ce sont eux qui donnent une mauvaise image des plaisanciers en Polynésie»
Des conflits surgissent régulièrement entre les propriétaires de bateaux et les habitants des rivages, notamment à Moorea, sur l’île voisine. «Et puis, que se passe-t-il si l’un des bateaux se détache, ce qui est déjà arrivé, et s’il vient taper un yacht, par exemple. Ce n’est pas encore arrivé. Mais le cas échéant qui payera ? Qui sera responsable ? Personne ne sait. En revanche, nous sommes tous convaincus que cela donnera une image négative de la Polynésie à l’international»s’inquiète Philippe Olite.
Sachant que le corail pousse d’un centimètre par an en moyenne, cette épave est sans doute là depuis une dizaine d’années. | PHOTO @ DELPHINE BARRAIS
En Polynésie, un certain nombre de bateaux sont laissés à l’abandon. «Je n’ai jamais vu ailleurs dans le monde autant de navires sans nom ni quartier maritime»s’étonne un usager installé depuis plusieurs années à Tahiti. Il vit à la marina Taina, non loin des épaves appelées aussi «bateaux ventouses » ou «bateaux poubelles». Certains propriétaires ont quitté le territoire, d’autres payent l’amarrage, la bouée, l’assurance, mais arrivés en fin de caisse de bord, ils ne peuvent plus payer les frais de réparation. Ils n’ont pas non plus le temps qu’il faut pour prendre soin de leur bateau.
«Le temps passe si vite»
Teiva* est propriétaire d’un voilier à la marina d’Arue (côte Est de Tahiti). Là, il y a une dizaine de bateaux à l’abandon, soit 10 % du total. Teiva a acheté le sien en 2003. «J’ai un peu navigué avec. Mais à la troisième sortie, alors que je préparais une régate de nuit avec des copains, le mât a pété net. Depuis, je n’y touche plus. J’ai bien essayé d’en changer, de trouver les pièces, en vain. Je pensais pouvoir prendre ma retraite il y a un an pour me consacrer à lui, mais j’ai trop de travail. Et puis, ça coûte une petite fortune de faire les réparations et c’est très long. Il faut commander certaines pièces, les faire venir, se lamente-t-il. En fait, je l’avoue, je pensais que tout allait durer moins longtemps, le temps passe si vite.»
Sur la côte Ouest de Tahiti, ce multicoque est mal en point. Il ne naviguera plus, son propriétaire n’arrive pas à y croire. | PHOTO @ DELPHINE BARRAIS
Arnaud Jordan, président de l’association des voiliers de Polynésie (AVP) fait un constat : «Les gens, parfois, ne prennent pas conscience des contraintes d’un bateau avant de l’acheter. Je dirais qu’il faut compter 20 % de son prix d’achat par an quand c’est un bateau bon marché, 10 % quand il est neuf ou presque. Et on y passe tous ses week-ends ou presque.»
Le président de l’AVP parle par ailleurs «d’histoire d’amour». Selon lui, certains propriétaires ne peuvent se débarrasser de celui qui les a portés sur les eaux, qui ont marqué leur propre vie d’événements heureux ou malheureux. «Mais le temps passe, on n’a plus la force de s’en préoccuper même si on ne veut pas s’en séparer. Il arrive même que les propriétaires décèdent.»
Ce trimaran est sur la côte Est de Tahiti depuis près de 20 ans. | PHOTO @ DELPHINE BARRAIS
Le problème ? Les bateaux monopolisent les amarres qui ne sont pas assez nombreuses sur le territoire pour accueillir convenablement les résidents et visiteurs. Arnaud Jordan prédit une guerre des places avec l’arrivée des saisonniers en avril-mai. Enfin, les épaves peuvent polluer les eaux avec leurs huiles, leurs batteries, leur carburant et leurs mousses.
Les épaves, «bateaux ventouses» ou «bateaux poubelles», prennent les places très convoitées dans les marinas et aux mouillages. | PHOTO @ DELPHINE BARRAIS
Envisager la mort des bateaux
Dans l’archipel, il n’existe pas de filière proprement dite qui prenne en charge les constats, le transport, la dépollution et le sabordement. «Il faut compter à peu près 8 000 euros,estime Philippe Olite. Sachant que cette charge, en plus de l’ensemble de l’organisation de toutes les opérations, est du ressort du propriétaire. Il faudrait créer une loi de Pays** pour mettre les choses en clair.»
La police portuaire est régulièrement alertée. En Polynésie, certaines épaves ont près de 20 ans !
*Son prénom a été changé.
**Depuis 2004, tout ce qui ne relève pas des missions régaliennes de l’État est de la compétence de la Polynésie qui dispose de son président, de son assemblée et de ses ministres.
