Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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Comment adhérer à l'Association ?
1 - Chez nos représentants :
TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval)
FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village)
FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
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- Accès privilégié à des bons plans partagés
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- Des forums pour s'exprimer et échanger
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L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
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​Le PGEM2 se finalise à Moorea

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​Le PGEM2 se finalise à Moorea
Moorea, le 1er février 2021 - Les réunions des comités de pêches dans le cadre de la révision du PGEM, qui ont débuté mardi dernier à Haapiti, vont être organisées jusqu’à jeudi dans chaque commune associée. L’objectif est de valider définitivement toutes les règles qui ont été appliquées et proposées par les pécheurs depuis quelques mois. 

Depuis mardi dernier et jusqu’à jeudi, les comités de pêche de chaque commune associée de Moorea organisent leur dernière réunion de pêche dans le cadre de la révision du PGEM, en présence notamment de Gabriel Sao Chan Cheong, représentant de la direction des ressources marines  (DRM), Brother Damas, 4ème maire adjoint en charge du PGEM, de Hereiti Arapari,  agent communal en charge du PGEM ainsi que d’autres élus de l’île.  L’objectif de ces réunions est de permettre aux pécheurs de finaliser les règles de pêche sur lesquelles ils ont travaillé depuis quelques mois avant leurs validations définitives pour le PGEM2. Plusieurs réflexions ont ainsi été menées sur les différentes techniques à autoriser en fonction des poissons à pêcher, les zones de préservation ou réglementées (définitivement ou  périodiquement), les différentes espèces maritimes à préserver etc. Alors que beaucoup de pêcheurs se plaignaient de n’avoir pas été suffisamment pris en compte dans le PGEM1, l’un des grands objectifs a été cette fois-ci de tenter de  les mobiliser au maximum autour de l’île. « Il s’est avéré dans le PGEM1 que les pêcheurs n’étaient  pas forcément entendus ou ne se sont peut-être pas suffisamment fait entendre. Dans le cadre de la révision du PGEM, on s’est rendu compte qu’il fallait les mobiliser et les inclure dans cette gestion du lagon parce qu’ils sont les premiers concernés parmi les autres usagers. C’est leur garde-manger » explique Hereiti Arapari.


​Mieux respecter les règles

L’une des grandes difficultés du PGEM depuis sa mise en place en 2004  a été de faire respecter la règlementation sur la pêche, pourtant réfléchie par quelques pécheurs de cette époque. L’idée pour cette révision est justement d’encourager le maximum de pêcheurs à participer à la mise en place de leurs propres règles de manière à ce que  celles-ci soient mieux respectées. Les comités de pêche de chaque commune associée, en plus de la brigade nautique, seront aussi  très vigilants quant à l’application de la nouvelle règlementation par la population.  « Le fait que les pêcheurs mettent eux-mêmes en place leurs propres règles de pêche sera plus facile à les faire respecter. C’est mieux que de leur imposer une règlementation qu’ils vont ignorer. Ils seront aussi là pour faire respecter cette règlementation auprès des autres » ajoute Hereiti.
Outre une plus grande implication dans la règlementation, les pêcheurs auront plus de représentants  dans le comité permanent du PGEM. Pour rappel, ce comité,  dont font partie les représentants des secteurs professionnels et des services publiques, est notamment chargé de donner un avis consultatif sur la création des différents projets  (touristiques ou autres) qui impactent plus ou moins gravement le lagon de Moorea (la décision finale étant prise par le gouvernement). « Dans le PGEM1, ils n'avaient qu’un seul représentant tandis que dans le PGEM2, ils en auront cinq. On leur donne en fait plus d’importance dans la prise de décision concernant la gestion du lagon » précise Hereiti avant d’ajouter que « lorsque des projets  seront proposés, les pêcheurs pourront, grâce à leurs connaissances, nous dire par exemple qu’une activité touristique ne  peut pas être lancée sur telle zone en raison de la présence d’une espèce de  poisson spécifique ».
Les dernières réunions pour cette semaine se dérouleront mercredi à Teavaro et jeudi à Papetoai.

 

TAHITI INFOS - Rédigé par Toatane Rurua le Lundi 1 Février 2021 à 09:28

Délai exceptionnel de séjour pour les navires de plaisance

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Délai exceptionnel de séjour pour les navires de plaisance

Tahiti, le 20 janvier 2021 - Les navires de plaisance étrangers vont pouvoir bénéficier d'un délai exceptionnel de 3 mois maximum en cas de force majeure. Une mesure adoptée en conseil des ministres aujourd'hui. 

Immatriculés hors du territoire, les navires de plaisance sont placés, lors de leur entrée en Polynésie, sous le régime de l’admission temporaire pour une durée de 24 ou 36 mois consécutifs.

Un délai qui peut désormais être prorogé exceptionnellement de 3 mois maximum en cas de force majeure. A l'instar de la fermeture des frontières et des ports internationaux. Les plaisanciers qui arrivent au terme de la prolongation exceptionnelle de séjour de 3 mois se retrouvent ainsi dans l’impossibilité de rester en Polynésie française et de se rendre dans un autre port international.

Afin de permettre à ces derniers de rester en attendant la réouverture des frontières internationales, un arrêté autorise également la prolongation de 6 mois du séjour des navires de plaisance placés sous le régime de l'admission temporaire. Cette mesure n’est applicable que pour l’année 2021.

http://lexpol.cloud.pf/LexpolAfficheTexte.php?texte=394979

Réunion AVP 18/01/2021

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Samedi : Envoi de la NL

  • Les voeux du président
  • Assemblée générale différée à cause du covid = à partir du 15 février si c’est de nouveau possible.
  • Nécessité de Renouvellement du bureau comme chaque année = tous ceux qui sont intéressés à présenter un bureau ou rejoindre le bureau actuel sont priés de se faire connaître.
  • Organisation des Groupes de travail et réunions.
  • Les chiffres de “comptons-nous” pas fiable (euh je dirais pas ça avant analyse - bilan).
  • Une rencontre avec Tahiti Tourisme - ECOCEAN - Communication grand public.

 

Groupes de travail :

Groupe ÉCOCÉAN (Charte de bonne conduite / Ecolabel).

(Développement des actions et partenariats associatifs pour augmenter le rayonnement de l'Ecolabel,...).

Groupe juridique

(Établir un état des lieux de toutes les lois qui concernent la plaisance / rencontrer les législateurs / mettre au point une stratégie pour mettre en défaut les lois le cas échéant,...)

Groupe communication

( Création d'un "journal de bord" (envoi d'une newsletter aux adhérents tous les mois) / Cellule de traduction de toutes les communications de l'AVP / Animation sur les réseaux sociaux / Création de supports de communication / Développement des partenariats commerciaux pour développer le programme de fidélisation de la carte membre,...)

Groupe événementiel

(Organisation de formations / Organisation des Puces Nautiques / Organisation d'opération de nettoyage du lagon : Clean-up days, Organisation de journées de rencontre Population avec plaisance, Opération de déconstruction d'une épave, ...)

Groupe cartographie

Réaliser une cartographie globale sur les mouillages.

 

A FAIRE :

Chiffres -> Alice
voeux -> Arnaud
OPT -> youpi je fais
Avocat -> à payer

Moorea : une zone d’interdiction de mouillage pour protéger une installation du Criobe

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Le Conseil des ministres a approuvé la création d’une zone d’interdiction de mouillage dans les eaux intérieures de la commune associée de Papetoai, dans la commune de Moorea-Maiao.

Publié le 02/12/2020 à 15:17 - TNTV.PF

« La Polynésie française s’est engagée dans une démarche de réglementation du mouillage et de protection des réseaux sous-marins dans l’ensemble de ses eaux, rappelle le conseil des ministres dans son compte-rendu. Les restrictions à la navigation arrêtées par le Conseil des ministres ont été élaborées par la direction polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) en coordination avec le Criobe et le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, avec pour objectif d’assurer la protection d’un tube sous-marin permettant le pompage d’eau de mer pour le compte du Criobe, posé sur le sol de la mer dans les eaux intérieures de la commune associée de Papetoai.

Il est en effet essentiel d’assurer l’intégrité d’installations indispensables qui pourraient être détériorées par les ancres des navires au mouillage. L’élaboration d’un cadre réglementaire portant interdiction du mouillage des navires dans ces espaces maritimes a pris en considération la nécessité de garantir la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures, l’utilisation raisonnée du domaine public maritime ainsi que la préservation des intérêts de l’ensemble des usagers de la mer.

Dans l’espace maritime précité, il est désormais interdit de mouiller sur ancre dans une zone de protection autour du tube afin d’éviter que les ancres des navires n’accrochent et ne détériorent ce tube. La zone d’interdiction est délimitée de manière à constituer un périmètre s’étendant sur 100 mètres à l’ouest et 50 mètres à l’est du tube.

Pour des raisons de sécurité, il est tout de même prévu que l’interdiction de mouillage dans la zone de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien de l’installation immergée ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires dans des circonstances de force majeure. Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par cet arrêté. »

Un touriste se fait agresser par quatre individus à Huahine

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Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine.

Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s'est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l'œil droit, il ne retrouvera plus totalement l'usage de son œil.
Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s’est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l’œil droit, il ne retrouvera plus totalement l’usage de son œil. (©DR)

Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine. Vendredi dernier, aux alentours de 23 h 30, devant le Yacht Club situé dans la commune de Fare, Jean-Denis, un plaisancier sexagénaire, est déposé aux abords de l’établissement, après une soirée à terre avec un ami. « J’avais à peu près 50 mètres à faire pour rejoindre le ponton et récupérer mon annexe », se remémore-t-il.

Sur le chemin le menant à son embarcation, le touriste remarque quatre hommes dans un coin, qui le suivent jusqu’au ponton. « Il n’y a pas eu d’échanges de mots. Ils m’ont juste demandé d’où j’étais et je leur ai rapidement répondu. Je sentais que j’étais en danger. » À bord de son annexe, il tente de déguerpir mais oublie de détacher son cadenas. Dès lors, il ne faut pas plus de temps aux quatre individus pour encercler le visiteur (deux devant et deux derrière), qui reçoit un premier coup douloureux à la tête. Sonné, l’homme crie à l’aide et par chance, interpelle des jeunes filles présentes non loin du lieu d’agression. Ces dernières interviennent immédiatement et le sortent de sa petite embarcation. Ses agresseurs, eux, prennent la fuite. L’un d’eux aurait toutefois été reconnu par les filles, il s’agirait d’un jeune réputé sur l’île pour son comportement turbulent.

Climat tendu sur l’eau

Les forces de l’ordre et pompiers prévenus, Jean-Denis est transporté au dispensaire de l’île. Il est touché à l’œil droit et souffre d’une double fracture du nez. Le lendemain, il décide de se rendre à Tahiti et de voir un spécialiste à la clinique Cardella. « Le chirurgien ophtalmologue craignait que je perde la vue, je suis donc resté trois jours à Papeete », se souvient le sexagénaire, qui poursuit : « Les séquelles vont être lourdes, je ne retrouverai pas totalement l’usage de mon œil. »

Il a profité de son séjour dans la capitale pour déposer plainte. « Les gendarmes de Papeete doivent transmettre la plainte à Huahine, pour qu’une enquête soit ouverte. Je dois encore identifier mon agresseur par reconnaissance photos. »

Choqué par la violence des actes dont il a été victime, Jean-Denis indique qu’une autre agression aurait eu lieu dans l’après-midi du 20 novembre. « Visiblement, c’étaient deux messieurs arrivés sur un monocoque blanc de Raiatea. Ils auraient pris beaucoup de coups, et la police serait intervenue. Les agresseurs étaient également au nombre de quatre, mais aucune plainte n’a été déposée. » Il évoque également un événement survenu une quinzaine de jours avant son agression, alors qu’il arrivait dans le lagon de l’île de la femme. « Un homme en pirogue est venu et m’a enjoint de quitter les lieux. Il m’a dit ‘On ne veut plus de vous (les plaisanciers, NDLR) ici. » Impossible cependant pour le visiteur de dire si les tensions – connues – entre certains locaux et les plaisanciers sont à l’origine de son agression, ou s’il s’agit simplement de la manifestation spontanée de violences délictuelles. Il reste néanmoins choqué et littéralement marqué à tout jamais.

Lettres aux autorités – sept/oct/nov. 2020

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Réponses (ou non) aux lettres envoyées aux autorités

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Réponse à la lettre au Port Autonome concernant la zone de Punaauia (14/10/20) :

Monsieur, Par correspondance électronique du 27 août 2020, vous avez interrogé Mon Établissement public sur les modalités d’applications concrètes de l’arrêté n° 650/CM du 02 juin 2020. Merci de trouver ci-après les observations qu’appellent de ma part vos demandes.

  1. Sur le mouillage dans la zone VAIRAI

Le mouillage et le stationnement de tout navire étant strictement interdits, pour quelque durée et quelque navire que ce soient, dans la zone VAIRAI (article 3 de l’arrêté précité), mon Établissement public procèdera effectivement à l’expulsion de tous les navires en infraction.
Ces expulsions débuteront en principe dès que la zone de mouillage P6 aura été aménagée (pose de corps-morts), ce qui arrivera très vraisemblablement avant la fin de l’année.
J’attire votre attention sur le fait que les navires mouillant ou stationnant dans cette zone sont d’ores et déjà en infraction et donc passibles, dès aujourd’hui, de sanctions pénales. Il leur appartient de se rapprocher sans délais des marinas et/ou des autorités compétentes pour obtenir un poste d’amarrage ou une autorisation de mouillage sur corps-mort.

  1. Sur le ponton des annexes de la Marina Taina

Ce ponton a été définitivement démonté et ne sera pas réinstallé.
Concernant les usagers de ce dernier : les voiliers au mouillage dans les zones P0 et P1 bénéficient déjà des infrastructures et équipements de la marina Taina, ce ponton ne leur est donc pas nécessaire ; quant aux voiliers au mouillage dans la zone VAIRAI, ce sont des occupants sans droits ni titre du domaine public maritime, ils n’ont donc aucun droit au maintien dudit ponton.

3. Sur le mouillage dans la zone P6

Aucun mouillage sur ancre n’est autorisé, ni toléré, dans la zone P6 conformément aux dispositions de l’article 5 de l’arrêté précité.
Des corps-morts y seront installés et proposés à la location avant la fin de l’année et la zone de mouillage sera délimitée conformément aux plans annexés à l’arrêté susmentionné.
Espérant avoir répondu à vos interrogations.
Cordialement,
Pour le Directeur général du Port autonome de Papeete, Monsieur Jean-Paul LE CAILL.

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Réponse à la lettre à la DPAM du 11/09/20 concernant la limitation de la vitesse sur l'île de Moorea :

Bonjour Monsieur,

En ce qui concerne la vitesse de circulation maritime, celle-ci est réglementée de manière générale par la délibération n°78-124 du 27 juillet 1978 portant règlementation de la circulation dans les lagons de la Polynésie française. Son article 2 précise que la vitesse doit être inférieure à 5 nœuds à moins de 70 mètres du rivage ou à moins de 70 mètres des installations de pêche fixes ou mobiles et des ouvrages portuaires (digues, quais, pontons, balisages, etc…). En dehors de ces limites, elle doit être telle que le pilote puisse garder le parfait contrôle de son navire quels que soient les circonstances et l’environnement, et telle qu’elle ne provoque pas des vagues pouvant occasionner des avaries aux embarcations à quai ou au mouillage.

D’autre part, la bande littorale des 300m s’applique aux zones de baignades. Ces dispositions relèvent du CGCT, le code général des collectivités territoriales, en son article L.2213-23, qui précise que le maire exerce la police des baignades et des activités nautiques à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés (comme les kayak, pirogue, paddle, pédalos, kite surf, etc…), jusqu’à une limite fixée à 300m à compter de la limite des eaux. Il faut donc comprendre cette limite de 300m comme la limite extérieure de la zone de baignade, son extension maximale, laquelle peut être plus petite, en fonction de la configuration de l’endroit. La zone de baignade doit être balisée, et de fait le chenal qui la borde le cas échéant. Cette police spéciale qui concerne la sécurité des personnes relève directement du maire.

Ces informations sont extraites du site internet de la DPAM : www.maritime.gov.pf

Vous trouverez en PJ les deux textes en référence, la délibération de 1978 et l'article L.2213-23 du CGCT extrait de légifrance.

Cordialement.

Yves HAUPERT, Direction Polynésienne des Affaires Maritimes

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Lettre envoyée le 5 novembre 2020 au maire de Moorea, sans réponse à ce jour :

M. le maire,
 
L'association des Voiliers en Polynésie, forte de plus de 300 membres tant polynésiens qu'internationaux a suivi de près la révision du PGEM qui arrive bientôt à son terme.
 
Certains de nos membres sont résidents à Moorea et tous sont susceptibles d'être de passage dans le lagon de Moorea. Pourtant, nous n'avons malheureusement jamais été conviés aux travaux d'élaboration du PGEM. Nous vous avons adressé à ce sujet une lettre ouverte le 7 septembre 2017 et vos services ont pu lire les remarques que nous avons faites lors de l'enquête publique. Nous avons apprécié, de la part de vos services, la réunion d'information qui a été organisée le 16 juin 2018 dans les jardins de l'Assemblée à Papeete.
 
Cette année, un triste accident a endeuillé notre communauté et nous lisons avec stupeur l'article 19 du Chapitre 6 de l'arrêté qui rend exécutoire le plan de gestion de l'espace maritime de l'île de Moorea. :
 
"Chapitre 6 : CIRCULATION Art. 19.— Limitation de vitesse Sans préjudice de la réglementation en vigueur qui limite la vitesse des navires à 5 noeuds dans la bande de 70 mètres à partir du littoral, la vitesse des engins motorisés est limitée à 20 noeuds dans le lagon de Moorea, sauf dans les aires marines protégées où elle est limitée à 5 noeuds."
 
qui permet, semble-t-il, la vitesse autour des mouillages à vingt nœuds. Cette vitesse excessive met en danger de mort les baigneurs autour des bateaux ainsi que les baigneurs des plages publiques.
 
Nous attendons de votre part un signal fort à l'attention des usagers motorisés du lagon. Nous voudrions aussi que cesse le mépris qu'encourage l'attitude des autorités envers les voiliers qui sont, pour la plupart, respectueux des lois et des usages. Ces touristes au long cours représentent un fort potentiel économique que nous estimons à 4,5 milliard par an. Contrairement aux idées reçues, ils ont un très faible impact sur le lagon et sur l'environnement en général. La très grande majorité des voiliers respectent le PGEM actuel, notamment dans la durée de mouillage et l’utilisation de la cuve à eau noire qui est maintenant une norme sur les voiliers. Nous condamnons fermement la petite minorité qui ne respecte pas la réglementation en vigueur.
Nous nous sommes d'ailleurs doté d'une charte de bonne conduite que nous aurons plaisir à vous détailler. Elle est matérialisée par un pavillon que les plaisanciers peuvent mettre dans leur mâture.
 
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Pour toutes ces raisons, je me permets, par la présente, de solliciter un rendez-vous selon vos disponibilités. Je me tiens à votre disposition pour plus d'informations complémentaires et vous prie d'agréer, M. le Maire, mes salutations distinguées.
 
Arnaud JORDAN
Président de l'Association des Voiliers en Polynésie

Interview de J.-C. Bouissou : “Liberté et responsabilité sont indissociables”

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Interview de J.-C. Bouissou : “Liberté et responsabilité sont indissociables”

 

Vendredi 20 Novembre 2020 - écrit par Dominique SCHMITT

 

Crédit photo : Dominique Schmitt

Crédit photo : Dominique Schmitt
Suite à l’accident mortel survenu à Moorea, près de la plage de Ta’ahiamanu, la mairie aurait pris la décision d’interdire désormais le mouillage aux voiliers et le président de la Polynésie française serait prêt à le suivre par un arrêté du Pays. Qu’en est-il ? Qu’est-ce qui est prévu ?
“Je voudrais dire d’abord combien ce drame nous a tous endeuillés. Nous sommes profondément attristés de ce qui s’est passé et nous adressons nos condoléances et le témoignage de notre sympathie à la famille d’Eddie. La plage de Ta’ahiamanu est une plage publique dédiée aux familles et aux touristes. Elle a fait l’objet d’aménagements récents pour conforter cette vocation. En application du Code général des collectivités territoriales (CGCT), la réglementation de la baignade relève du maire dans la bande des 300 mètres, disposition qui s’applique en Polynésie française. La présence du chenal très proche de la plage rend cet endroit très fréquenté et en fait donc un site à risque potentiellement dangereux.” ...Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 443 en cliquant ICI

Enquête – QUAND LA PLAISANCE DEVIENT DÉPLAISANTE !

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Enquête– QUAND LA PLAISANCE DEVIENT DÉPLAISANTE !
Blog de Mediapart, revue Voiles et Voiliers, magazine Cruising World… Les articles à charge contre la gestion de la plaisance en Polynésie s’enchaînent dans la presse, ne cessant de ternir l’image de notre destination. Aussi, la volonté du maire de Moorea d’interdire le mouillage aux plaisanciers devant la plage de Ta’ahiamanu, après la mort de l’adolescent Eddie, a suscité l’incompréhension du monde de la mer, qui estime que le Pays doit revoir sa réglementation et offrir davantage d’infrastructures. Manque de marinas, places revues à la baisse dans le nouveau Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM), pressions des élus et des riverains… l’accueil des voiliers est en berne au fenua !

Tahiti Pacifique N°443 du 20 novembre 2020

 

L’accueil des voiliers en berne au fenua !

 

Crédit photo : Dominique Schmitt

Crédit photo : Dominique Schmitt
La plaisance deviendrait-elle déplaisante en Polynésie ? Le décès du jeune Eddie, 14 ans, fauché par un speed-boat dans le lagon (lire encadré ci-contre), a ravivé la polémique des plaisanciers devenus indésirables au fenua. La presse nationale et internationale s’en fait malheureusement de plus en plus l’écho. Une tribune parue sur le blog de Mediapart a notamment fait le tour des réseaux sociaux. L’article, intitulé “La Polynésie : un paradis qui n’en est plus un - Chronique de la haine ordinaire”, relate ainsi la triste histoire : “Un dramatique accident survient le 9 août 2020, à Moorea. Un jeune garçon, qui vit sur un voilier et se baigne à proximité, est tué par un bateau à moteur passant à vive allure. En réaction, les autorités décident de chasser les voiliers du mouillage le plus populaire de l’île ! Explication d’une hérésie.”
Une décision surprenante, dont Tahiti Pacifique a essayé de comprendre le lien de cause à effet. Selon les textes en vigueur, la réglementation de la baignade relève du maire dans la bande littorale des 300 mètres ; c’est donc l’édile qui décide. Nous nous sommes alors rendus sur l’île Sœur à la rencontre des différentes antennes de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) : une interdiction du mouillage devant la plage publique de Ta’ahiamanu, à Moorea est bien envisagée. Du moins temporairement...Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 443 en cliquant ICI

Compte rendu Réunion le 19/11 , tout le bureau présent.

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Compte rendu Réunion le 19/11 , tout le bureau présent (8:00 -> 10:30)

Bilan des travaux et contacts réalisés :

  • Arnaud :
    Ce qui a été fait

- Contacts répétés avec le chef de cabinet de Bouissou avec un entretien dans son bureau le 17 aout (Eric et Arnaud présents)
Dernier contact en date le 19 octobre pour de nouveau solliciter une entrevue avec le ministre BOUISSOU) = Toujours aucun RDV malgré les interventions répétées de Mr BOUISSOU au travers des médias mettant en cause l’AVP en l’accusant de ne pas vouloir le rencontrer : UN COMBLE !

- Envoi d’une lettre  ouverte au maire de Moorea pour lui demander RDV pour discuter sur le PGEM N°2, la vitesse sur le lagon, présenter l’AVP, la Charte ECOCEAN,...
→ publication de la lettre

- Plusieurs interventions médiatiques : Polynésie 1ere, TNTV, Radio 1

  • Eric :
    Ce qui a été fait :

- Contact avec Alfred et Tony d’Apataki qui sont très positifs sur la mise en place d’ECOCEAN qui permettrait de      solutionner beaucoup de problèmes. Ils se proposent d’être notre porte parole auprès de Nicole BOUTEAU pour la rencontrer.

- Contacts avec les médias presse spécialisés plaisance pour alerter sur la situation de la plaisance en Polynésie.

- Rendez-vous avec Bruno Jordan et Lionel LAO vendredi 31 juillet au ministère du tourisme pour présentation de l’étude d’impact de la plaisance sur l’économie.

- Contacts avec des clubs de plongée en Polynésie pour un partenariat ECOCEAN et commercial (Thibault de O2 Fakarava, président du syndicat des clubs de plongées, et Marco de Yaka plongée à Rangiroa)

- Contact avec Julien MAI (maire de Makatea) pour aider au développement de la plaisance sur cette île : projet d’installation de nouveaux corps-morts (contacter l’Agence Française de Développement pour voir comment ils peuvent financer l’installation de nouveaux corps-morts).

  • Ce qui est à venir :

- Commander les cartes 2021 / Hello Asso, créer une nouvelle campagne d’adhésion 2021

  • Florent :

- Lettre envoyée au Port Autonome pour savoir quelle est la réglementation effective du mouillage sur PPT.

- Lettre envoyée à la DPAM concernant la réglementation du mouillage

→ Publication des réponses.

- Refonte de la comptabilité, de la gestion et suivi des adhésions qui sont à ce jour au nombre de 317.

- Suivi et réponses aux courriers quotidiens reçus sur tous les supports (emails/Facebook/..)

- Mise à jour des news sur le site internet.

Objectifs à réaliser à court terme et calendrier :

  • Rendez-vous avec Maïlee FAUGERAT et Jean-Pierre MOCELLIN le 9 Décembre pour présenter étude d’impact et ECOCEAN à Tahiti Tourisme.
  • Réunion prévue le 27 novembre organisée cette fois par le Cluster maritime pour discuter de l’ouverture des frontières de la PF aux voiliers, ainsi que la régulation des mouillages. L’AVP en tant que membre du Cluster a été bien entendu conviée (Eric et Arnaud) puisque l’AVP est membre du Cluster
  • Envoi d’une Newsletter : Création groupes de travail -
    Arnaud : Création de groupes de travail sur internet, retravailler et  renvoyer et la newsletter existante
  •  Envoi d’une Newsletter : Information continue (Points abordés ci-dessus).
  • Suivi du groupe de travail sur la plaisance crée au travers de Pierre Ghewy de l'université de Polynésie sur la stratégie du dévelopement du tourisme 2025 lancé par le ministère du Tourisme.
  • Arnaud : Occupation des mouillages en Polynésie = la réalité des chiffres.
    Réalisation d’un comptage de l’ensemble des bateaux sur le territoire ainsi que l’occupation des mouillages par un recensement participatif sur internet au travers des réseaux existants de l’AVP.

Points d’actualités abordés : 

  • Réunion organisée par Taimoana (Stéphanie BETZ - présidente) avec le SAM et la DPAM concernant la réglementation sur le lagon suite à l’accident de Moorea (encore une fois l’Association n’a pas été sollicitée à participer à cette réunion), par contre l’AVP a été sollicitée par David ALLOUCH (vice-président) pour trouver un graphiste au sein de ses adhérents pour réaliser grâcieusement des affiches à la suite de cette réunion...
  • Constitution d’un dossier Partie Civile sur le cas de l’accident de Moorea :
    Compte-tenu de ce que nous connaissons du dossier, l’association n’est pas en mesure de se lancer dans un procès long et coûteux avec peu de retombées positives en ce qui concerne l’affaire de l’accident qui a coûté la vie à Eddie à Moorea.
    Après consultation d’un avocat spécialisé l’Association va devoir modifier ses statuts si elle veut  pouvoir un jour engager des poursuites au tribunal. Ces statuts seront donc proposés à l’assemblée ordinnaire dont la date sera définie en fonction de la baisse de restriction dûes au COVID.

 

Voiliers : mécontentement entre plaisanciers et riverains

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Le torchon brûle entre les plaisanciers, les pécheurs, les riverains et certaines communes. Quelle est la réglementation en vigueur ? Dans quelle mesure le mouillage est-il autorisé ? Reportage.

Le torchon brûle entre les plaisanciers, les pécheurs, les riverains et certaines communes. Au cœur du problème une règlementation parfois un peu flottante en ce qui concerne notamment les durées de mouillage des voiliers.

A Moorea, la mairie de Moorea réfléchit à un renforcement de la règlementation dans ses zones de mouillage. Un nouveau plan de gestion de l’espace maritime est en cours de finalisation. Il devrait  être opérationnel d’ici le mois de novembre. "On va durcir cette régelementation pour dire qu'il faut quitter au-delà de 48h et ne plus revenir au bout d'un laps de temps", explique Ataria Firiapu, 1er adjoint au maire de Moorea-Maiao

A Mahina, la mairie est d’accord pour un mouillage de deux ou trois jours mais pas plusieurs mois. Quelle est la réglementation en vigueur ? Dans quelle mesure le mouillage est-il autorisé ?