MISE À JOUR du 17 mars 2022
L'article ci-dessous a été publié le 4 mars et moins de deux semaines après le sujet est abordé au journal télévisé local (en date du 16/03/22). On ne peut que s'en féliciter. Attention tout de même à ce que les gens fassent la part des choses et ne généralisent pas ce genre de comportement à la plaisance.
Un bien malheureux sujet qui a été porté à notre connaissance dernièrement.
L'A.V.P. souhaite s'engager auprès du Groupe de soutien et de prévention suite à des agressions sexuelles de capitaines sur des équipières en "bateau-stop".
Suite à plusieurs agressions, dont certaines survenues en PF, plusieurs filles/femmes ont commencé d'évoquer ce problème grave sur les groupes facebook/avec les sites où elles avaient été mises en lien avec les capitaines en question, afin d'alerter d'autres équipières en recherche de l'existence du phénomène.
En raison d'une réaction très violente sur l'un des groupes facebook en question (les posts en questions ont été vilipendés, les femmes virtuellement lynchées et les posts supprimés par les modérateurs), il n'y a pas eu d'autre choix que la création d'un groupe spécialement dédié à ce sujet.
Depuis, près d'une vingtaine de témoignages de différente gravité (cela va de l'agression sexuelle caractérisée avec menace de meurtre à du harcèlement quotidien en pleine traversée, en passant par des débarquements sur des îles isolées pour des filles ayant "résistées") ont été recueillis, et un soutien accru est offert aux victimes.
Certaines ont porté plainte, d'autres ne sont pas prêtes. Il faut savoir que la honte et le traumatisme sont si grands, que la plupart du temps les victimes n'en parlent pas et souhaitent oublier. Les statistiques officielles montrent que seules 10% des victimes portent plainte. Cela donne une idée. Depuis le groupe grandit, car des outils et astuces de prévention sont proposés, afin que les filles/femmes soient mieux préparées face à ces réalités.