Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
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Actualités

MAJ : Non-lieu après le décès d’Eddy à Moorea !

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MISE À JOUR DU 21 SEPTEMBRE 2023

La famille d'Eddy, suite à l'annonce du non-lieu, a décidé de contester cette décision.

La famille d’Eddie, tué à Moorea, conteste le non-lieu

https://www.tahiti-infos.com/%E2%80%8BNon-lieu-infirme-apres-la-mort-d-Eddy_a219497.html

“Il y a une plage publique, des voiliers et c'est donc une zone extrêmement accidentogène. Les conditions climatiques et de navigation étaient parfaites ce jour-là donc comment ne pas voir quelqu'un qui a un tuba orange qui nage à la surface de l'eau devant un bateau ? Cela me paraît totalement impossible sauf à manquer de vigilance.”  dit l'avocat de la famille

 

 

ARTICLE ÉCRIT ET PUBLIÉ LE 24 AOÛT 2023

https://www.tahiti-infos.com/Non-lieu-apres-le-deces-d-Eddy-a-Moorea_a218996.html

L'annonce du non-lieu dans cette affaire amène tout de même encore à se questionner fermement.
Non pas concernant le non-lieu a proprement parlé, la justice joue son rôle, nous n'avons pas à juger.

En revanche, ce tragique fait-divers, qui date tout de même de août 2020, ne semble pas avoir provoqué de quelconques avancées sur le problème majeur, relevé à juste titre par l'avocat de la famille : "l'absence de réglementation de la part des autorités et notamment de la commune de Moorea sur cette zone extrêmement dangereuse où se côtoient des voiliers au mouillage, une zone de chenal de navigation et une zone de baignade, sans que ces zones ne soient délimitées par des bouées et surtout par l'absence de réaction alors que des accidents sont déjà intervenus."
À partir de combien d'accidents faut-il que les instances agissent concrètement sur cette zone ?

Et puis alors, toujours et encore, l'absurdité de cette réglementation "spécifique à Moorea" concernant la vitesse dans le lagon !
Partout en France, dans la bande côtière des 300m, la vitesse est limitée à 5 nœuds ! (cf document émanant du Secrétariat d'État chargé de la Mer, daté de mars 2023).
En Polynésie française, la vitesse est limitée à 5 nœuds à moins de 70 m du rivage. Il y a quand même eu 230 m de perdu. Soit. Mettons cela sur la spécificité du littoral polynésien. Le chenal "officiel" dans la zone de la plage Ta'ahiamanu semble être assez proche des 70m, voire dedans par endroits tant la bande des patates de corail ne semble pas bien longue. Cela restant toutefois à confirmer ou infirmer.

Mais le bon sens, encore lui, comment peut-il arriver à nous faire comprendre l'autorisation d'une vitesse de 20 nœuds ? Surtout dans cette zone que tout le monde (baigneurs, prestataires lagonaires, plaisanciers, ...) connaît et juge "dangereuse".
De là à s'enorgueillir de n'être qu'à 10 ou 12 nœuds alors que c'est limité à 20, il n'y a qu'un pas que le bon sens ne peut se permettre de franchir.

 

Dégager ? Pourquoi pas … mais où ?

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Suite à l’action de la Police du Port Autonome pour évincer des voiliers au mouillage devant l’Intercontinental à Faa’a et à la parution darticles (Radio1 & la1ère, entre autres), l’AVP a pris l’initiative d’aller sur site pour faire un recensement des voiliers présents et prendre la température des ressentis de plaisanciers sur-place.

L’AVP y a croisé des propriétaires-résidents de voiliers de toutes tailles, des touristes de passage en voiliers, des épaves, des personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas aller ailleurs. Il y a environ 60 bateaux concernés et cette première approche a permis de tenter de définir la situation de chacun : touristes de passage (pour quelle raison : médicale, approvisionnement, réparations, pas de place ailleurs), habitant- résidents (pour quelle raison, a demandé une place ?, pas capable de partir), habitants sur une épave, épaves inhabitée, …
(Voir l’article et le reportage de la 1ère sur le mouillage)

Concernant les épaves, Radio1 (https://www.radio1.pf/le-pays-engage-lenlevement-des-epaves/), et d’autres médias, en ont parlé et nous ne pouvons que se féliciter de cette initiative pour le retrait des épaves, qui aurait sûrement pu être menée bien plus tôt. Vaut mieux tard que jamais, réjouissons-nous de cette action.

Quant au reste des bateaux habités (résidents ou touristes de passage), qui pour la plupart sont en liste d'attente de marina et autres amarrages, ils ne trouvent tout simplement pas de place. Nulle part. Souvent aussi parce que les plus petits des bateaux (autour des 30 pieds) ne sont pas très rentables pour l'entreprise qui a la délégation de service public : la liste d'attente est arbitrée en fonction de la taille puisque les gros bateaux rapportent plus d'argent.

Ce mouillage est interdit depuis des années mais il a longtemps été toléré, de l'aveu même du directeur du Port autonome. Il se met à être strictement interdit à cause du projet de remblai pour le "Village tahitien" dont on a pas encore vu le premier coup de pelle. Il n'y aurait donc pas urgence absolue.

  • Est-ce que le gouvernement n'aurait pas choisi la mauvaise date ? Les bateaux de grande plaisance seront partis avant la saison cyclonique.
  • Est-ce que le gouvernement n'a pas choisi la mauvaise manière ? Privilégier les riches plaisanciers au détriment des plus petits.
  • Est-ce que le gouvernement ne se tromperait pas de projet ? Les bateaux, accusés soi-disant de toutes les pollutions, vont donc être remplacés par des tonnes de remblai au détriment de ce qui est vivant dans le lagon pour la construction, éventuelle, du fameux « Village tahitien ».

Il y a la nécessité d'une zone tampon, d'ailleurs tolérée par le Port autonome pour les approvisionnements et les réparations. Tahiti est le « hub » de la transpacifique pour tous les tours-de-mondistes, ne serait-ce que pour des achats en tout genre, les formalités, l’accès aux avions, les réparations et entretien des voiliers, la consommation au quotidien, … Cela représente une niche financière non négligeable. L’étude d’impact de la plaisance sur l’économie de la Polynésie française avait montré que cette niche s’estimait à 4,77 milliards de XPF en 2020.

Envoyer ce type de message, en pleine saison touristique, est très clairement un mauvais signal pour la plaisance.

La Communauté des plaisanciers en Polynésie française nous interpelle sur le « virage chaotique » (cf les propos d’un plaisancier) qu’est en train de prendre les instances décideuses concernant la plaisance, sur Tahiti et ses îles. Il y a clairement de gros problèmes, surtout concernant les lieux et le nombre d’amarrages disponibles. La politique des « 36 mois » et la papeetisation très faible, par exemple, aurait pu être de très bonnes choses si les volontés politiques avaient continuer dans le même sens en développant le secteur de la plaisance (extension marina, amarrages, mise en place d’un « cruisin permit », …). Au lieu de cela, la stigmatisation de la communauté des plaisanciers en Polynésie française a été croissante depuis maintenant plusieurs années.

Par conséquent, nous voulons demander audience au gouvernement pour tenter de clarifier la situation et discuter de l’avenir de la plaisance en Polynésie française. Voici, à titre d’information, une première réflexion sur le courrier que nous enverrions au Gouvernement :

"Les voiliers en Polynésie sont regroupés en association d'usagers depuis 1981. Nous demandons respectueusement au gouvernement, et en particulier à son président de recevoir une délégation de notre association afin de participer à la résolution des nombreux problèmes que rencontre cette catégorie d'usagers, tant locaux que touristes.

On le voit particulièrement avec l'application récente de l'interdiction de mouillage dans la zone de Punaauia. Nous applaudissons au travail du Port Autonome pour l'élimination des épaves de la zone, mais sa stricte application :

- laisse désemparée les touristes qui ont besoin de faire une halte technique à Tahiti ;

- laisse sans solution les petits bateaux de plaisance qui ne trouvent pas de place dans les marinas du fait de leur faible intérêt financier pour elles ;

- oblige les habitants à trouver des corps-morts très éloignés de leur lieu de travail.

Nous avons dû attaquer au tribunal administratif, qui nous a donné partiellement raison, le travail collectif du PGEM de Moorea ce qui a conduit à sa suspension. Mais nous avons, là aussi, des propositions constructives

Nous serions heureux de proposer des solutions afin de mieux organiser la plaisance et d'apaiser les sources de conflits d'usage. Nous sommes pour la défense de l'espace public maritime et son partage pour tous les usagers, nous travaillons à faire connaître et appliquer des lois justes et reconnues par tous. C'est dans cet esprit que nous voudrions pouvoir vous rencontrer.

Veuillez agréer, M. le président, l'expression de nos plus respectueuses salutations"

 

En conclusion, une fois de plus comme le souligne le titre de l’article de La 1ère précédemment cité, « Les voiliers encore dans la ligne de mire ».

« Il est malheureusement beaucoup plus facile d’organiser un sentiment de défiance que de rechercher des solutions intelligentes. Le rêve polynésien comprend sa dimension maritime et le tourisme qui va avec, voiliers compris. » (propos d’un plaisancier réagissant aux derniers événements)

Loin de s’apitoyer sur notre sort, il va falloir réussir à faire comprendre aux autorités comment fonctionne la plaisance en général, car en alliant « bon sens », « coopération » et « arrêtés judicieux », il y a moyen de satisfaire tout le monde.
La plaisance peut devenir une niche économique importante en Polynésie française, encore faut-il le comprendre, le vouloir et bien la construire.

Leave ? Why not … but where ?

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Following the action taken by the Port Autonome Police to evict sailboats anchored in front of the Intercontinental in Faa'a, and the publication of articles (Radio1 & la1ère, among others), the AVP took the initiative of going to the site to take a census of the sailboats present and to gauge the feelings of local yachtsmen.

The AVP met resident owners of sailboats of all sizes, tourists passing through with sailboats, wrecks, and people who can't or don't want to go anywhere else. There are around 60 boats involved, and this first approach enabled us to try and define each person's situation: tourists passing through (for what reason: medical, provisioning, repairs, no space elsewhere), resident-owners (for what reason, asked for a place?, not able to leave), inhabitants on a wreck, uninhabited wrecks, ...
(See the article and the report on anchoring on Radio 1).

As for the wrecks, Radio1 (https://www.radio1.pf/le-pays-engage-lenlevement-des-epaves/) and other media have reported on them, and we can only welcome this initiative to remove wrecks, which could surely have been carried out much earlier. Better late than never, let's rejoice in this action.

 

As for the rest of the inhabited boats (residents or tourists passing through), most of which are on waiting lists for marina and other moorings, they simply can't find a place. Nowhere. Often also because the smallest boats (around 30 feet) are not very profitable for the company that has delegated the public service: the waiting list is arbitrated according to size, since larger boats bring in more money.

This anchorage has been banned for years, but for a long time it was tolerated, even by the admission of the director of the Autonomous Port. It is now strictly forbidden because of the embankment project for the "Tahitian Village", the first shovelful of which has yet to be seen. So there's no absolute urgency.

  • Could it be that the government has chosen the wrong date? The pleasure boats will be gone before the hurricane season.
  • Didn't the government choose the wrong way? Favoring wealthy yachtsmen at the expense of smaller ones.
  • Is the government on the wrong track? Boats, supposedly responsible for all the pollution, will be replaced by tons of fill, to the detriment of the lagoon's living environment, for the eventual construction of the famous "Tahitian Village".

There is a need for a buffer zone, tolerated by the Port Autonome for supplies and repairs. Tahiti is the transpacific hub for all tour-de-mondistes, whether it's for purchases of all kinds, formalities, access to aircraft, repairs and maintenance of yachts, day-to-day consumption, etc. This represents a significant financial niche. The study on the impact of yachting on the economy of French Polynesia showed that this niche was estimated at 4.77 billion XPF in 2020.

Sending this type of message at the height of the tourist season is clearly a bad signal for the yachting industry.

The Communauté des plaisanciers en Polynésie française (French Polynesian yachting community) is calling us to account for the "chaotic turn" (cf. the words of one yachtsman) that decision-makers are taking with regard to yachting in Tahiti and its islands. There are clearly major problems, especially concerning the number and location of moorings available. The "36 months" policy and the very low level of papeetization, for example, could have been very good things if the political will had continued in the same direction by developing the yachting sector (marina extension, moorings, introduction of a "cruisin permit", etc.). Instead, the stigmatization of the yachting community in French Polynesia has been growing for several years now.

 

We would therefore like to request an audience with the government to try to clarify the situation and discuss the future of yachting in French Polynesia. For your information, here are some initial thoughts on the letter we would send to the government:

"Sailboats in Polynesia have been grouped together in a users' association since 1981. We respectfully ask the government, and in particular its president, to receive a delegation from our association in order to participate in resolving the many problems encountered by this category of users, both locals and tourists.

This is particularly evident in the recent application of the mooring ban in the Punaauia area. We applaud the work of the Port Autonome in removing wrecks from the area, but its strict enforcement :

- leaves tourists who need to make a technical stopover in Tahiti helpless;

- leaves small pleasure boats without a solution, as they can't find space in marinas due to their low financial interest in them;

- forces local residents to find corpses far from their place of work.

We had to challenge the collective work of the Moorea PGEM before the administrative court, which partially ruled in our favor, leading to its suspension. But here, too, we have constructive proposals.

We'd be happy to put forward solutions to improve the organization of yachting and reduce the sources of conflicts of use. We are in favor of defending public maritime space and sharing it among all users, and we are working to ensure that fair laws recognized by all are known and applied. It is in this spirit that we would like to meet you.

Yours sincerely".

 

In conclusion, once again as the title of the La 1ère article quoted above points out, "Sailboats still in the firing line".

"Unfortunately, it's much easier to create mistrust than to find intelligent solutions. The Polynesian dream includes its maritime dimension and the tourism that goes with it, sailboats included." (A yachtsman reacting to recent events).

Far from feeling sorry for ourselves, we're going to have to get the authorities to understand how yachting in general works, because by combining "common sense", "cooperation" and "judicious decisions", there's a way of satisfying everyone.
Yachting has the potential to become an important economic niche in French Polynesia, but it needs to be understood, desired and properly developed.

 

Le Pays engage l’enlèvement des épaves

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Une très bonne chose : le Pays engage l'enlèvement des épaves ! (article Radio1.pf mais existant aussi sur les autres sites d'informations locales)

Le programme est évidemment chargé car il y a tout de même pas mal d'épaves de voiliers ... et d'autres bateaux.
Concernant la plaisance, l'idée d'un "Cruisin' Permit" à payer dès que l'on rentre dans les eaux polynésiennes permettrait d'avoir une partie de cette somme allouée au démantèlement du voilier en cas d'abandon. Cette somme serait bien évidemment remboursée si le voilier quitte les eaux de Polynésie française pour poursuivre son aventure.

Pour seul exemple de la marina de Vaiare, environ 5 à 6 voiliers amarrés peuvent être considérés comme "épave" (aucun mouvement depuis plusieurs années, pas de propriétaires connus, ...), avec un au fond de la marina depuis plus de deux mois d'ailleurs (avec batteries, gasoil, etc etc ...). À cela, il faut ajouter les 5 autres voiliers posés (ou tombés !) hors de l'eau dans l'espace prévu pour les stationnements intermittents de bateaux (pêche, loisir, plongée, ...).

La DPAM prend les choses en main. Bonne nouvelle. Espérons que cela aille le plus loin possible. L'AVP reste à disposition pour aider de quelque manière que ce soit (recensement, ...).

 

Pour prolonger la réflexion, voici des archives de nos articles :

 

 

Interdiction de mouillages à Raiatea et Tahaa (DPAM)

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Création de zones d’interdiction de mouillage pour la protection des câbles et émissaires dans les eaux intérieures aux abords des îles de Raiatea et Tahaa.

Source : Communiqué de Presse de la DPAM (Mardi 4 juillet 2023)

 

Afin d’assurer l’intégrité de l’ensemble des câbles et émissaires posés sur le sol et dans le lagon des îles de Raiatea et Tahaa, le conseil des ministres a adopté dans sa séance du 5 juillet 2023, des mesures de règlementation pour la création d’une zone d’interdiction de mouillage autour de ceux-ci.

En effet, l’accroissement exponentiel des activités s’exerçant sur le plan d’eau des îles de Raiatea et Tahaa (activités nautiques, aquatiques, subaquatiques, plaisance, loisirs, sports et pêche), mais aussi le développement de la croisière (des yachts), rendent nécessaire la réglementation du mouillage des navires dans les eaux intérieures de ces deux îles. Il est essentiel de pouvoir gérer en amont les potentiels conflits d’usage susceptibles de survenir, mais aussi d’assurer l’intégrité d’installations indispensables, telles que notamment les câbles et divers émissaires sous-marins, qui pourraient être détériorés par les ancres des navires au mouillage.

En résumé, Le dispositif réglementaire se présente comme suit :

  • Il est désormais prévu un principe d’interdiction du mouillage sur ancre dans 7 zones de protection (voir  Annexes) des différents câbles, conduites ou émissaires sous-marins (Article 1er et 2). En effet, il est nécessaire de prévoir un dispositif afin d’éviter que les ancres des navires accrochent et détériorent ainsi les câbles ou émissaires.
  • Les zones d’interdiction sont délimitées de manière à constituer un périmètre s’étendant jusqu’à 300 mètres de part et d’autre des câbles principaux et sur 50 mètres autour des émissaires de captage et de rejet. (Article 2)
  • Pour des raisons de sécurité, il est tout de même prévu que l’interdiction de mouillage dans les zones de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien des installations immergées ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires dans des circonstances de force majeure. (Article 3)

 Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par le présent projet d’arrêté. (Article 5).

 

Téléchargez le communiqué de presse : 20230704 CP Câbles Et Émissaires Raiatea Tahaa

Téléchargez les zones : Annexes

Futur débarcadère à Mārō’ē (Huahine) ?

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Le service du tourisme et la direction de l’équipement ont mandaté un cabinet de conseil pour réaliser une étude de programmation d’un futur débarcadère à Huahine.

Il serait situé dans la baie Mārō'ē, au point de débarquement actuel des navettes des bateaux de croisière. C'est à l'occasion de la réfection de ce point de débarquement qu’une réflexion est menée sur l’opportunité d’inclure un quai pour la plaisance. Dans sa forme initiale, le projet prévoit une trentaine de postes à quai pour des voiliers. À ce stade, le cabinet souhaite préciser le besoin potentiel pour ce type d’usage à cet endroit.

Point GPS : 16°45'50.3"S 150°59'48.7"W  -16.763962, -150.996858

 Carte du SHOM

Carte sur Open Street Map

Carte et vue satellite sur Google Maps

Le cabinet de conseil nous demande notre ressenti sur ce projet. Je relaie donc leur demande et je sollicite de votre part, plaisanciers, membres de notre association, votre avis et préconisations sur la question.

Qu'est ce qui ferait que vous auriez envie d'aller là-bas, pour quel type de séjour, quels seraient les services attendus ?

Sentez-vous libre de répondre à l’adresse mail de l’association qui relaiera vos réactions.

“Escales” risks becoming “No way !”

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It's official, since it's been published in the newspapers and on the Radio1 website ("Escales", the teleservice for ships in Polynesia). The Direction Polynésienne des Affaires Maritimes is starting to implement its "single, compulsory reservation portal" for all boats entering Polynesian waters.
Basically, a sailboat in Panama will have to register on the site and reserve the moorings it wishes to make in French Polynesia! This means reserving dates: on the 4th of such and such a month I'll be in Nuku Hiva, on the 18th I'll be in Ua Pou, on the 14th of the following month I'll be in Makemo, on the 31st I'll be in Rangiroa, on ... etc etc ....
All this will have to be planned, bearing in mind that the yacht is still 8,177 km away ... as the crow flies! and that there's still a huge part of the Pacific to cross, with not inconsiderable meteorological and technical hazards!
When this remark was made to the Maritime Cluster during the presentation of the pre-project, we were told: "When a tourist leaves Europe to come to Polynesia, he first makes sure he has a hotel room! It's the same for sailboats!

Setting up such a system for yachtsmen is therefore absurd.

The DPAM's idea is to be able to know, at any time, where each sailboat is, by regulating all anchorages? It's true that at present, not a single administrative or other entity is able to say how many yachts are in Polynesian waters.
But it seems to go even further: the DPAM wants to control everything by privatizing a public space!

Of course, the AVP has no problem with this being regulated - quite the contrary, in fact... BUT it has to be done in consultation with all stakeholders, first and foremost the yachtsmen who will be the first to be affected by these measures. Particularly as they are the most likely to be able to present the particularities of their way of life ... in order to avoid decisions that cannot be applied. *

The examples are obvious. The DPAM has started to regulate anchorages on Raiatea, and the AVP asks for information: "OK, it's ready, we'll keep you informed! Same thing on Fakarava for the declaration of the anchorage management project: "The bylaws are ready. We'll consult you.
The illustration of "being presented with a fait accompli" couldn't be better!

In the light of a few echoes and rumours, it doesn't seem too far-fetched to raise the question of how all these "corps-morts" are to be installed, managed and maintained. Indeed, to do this, we're going to need to find some ... serious managers, we'd be tempted to say. The example of Bora Bora doesn't seem to point in that direction. American insurance companies won't let sailboats insured with them sit on moorings with no certainty of maintenance.

 

The project has the merit of clearly setting out a necessary reflection on the "increase in maritime traffic". That's true. But let's be careful not to set up a one-sided, or almost one-sided, debate and then impose it, as the project will not be able to adapt to yachting as it stands. Or it could, but that would mean the disappearance of yachting in Polynesia. Is it reasonable to deprive ourselves of a financial windfall in these difficult times?

Common sense is disconcerting. Those who are allergic to it always have a bit of "I do what I want" about them. The ambition of consultation must be aimed at. Only then will common sense prevail.

 

* It's worth noting that the Commune de Moorea has finally opened its doors to possible consultation with boaters for the next PGEM. We would like to thank them for this step forward, and look forward to hearing from them soon.

 

“Escales” risque de devenir “Passe mon tour”

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Ça y est ... c'est officiel, puisque que paru dans les journaux et notamment sur le site de Radio1 ("Escales", le téléservice des navires en Polynésie). La Direction Polynésienne des Affaires Maritimes commence à mettre en place son "portail de réservation unique et obligatoire" pour tous les bateaux qui entreront dans les eaux polynésiennes.

En gros, un voilier se trouvant au Panama devra donc s'inscrire sur le site et réserver les mouillages qu'il souhaite faire en Polynésie française ! Cela signifie réserver des dates : le 4 de tel mois je serai à Nuku Hiva, le 18 je serai à Ua Pou, le 14 du mois d’après je serai à Makemo, le 31 je serai à Rangiroa, le ... etc etc ...
Il faudra planifier tout cela sachant que le voilier se trouve encore 8 177 km ... à vol d'oiseau ! et qu'il reste une énorme partie du Pacifique à traverser avec des aléas météorologiques et techniques non négligeables !
Quand cette remarque a été faite au Cluster Maritime lors de la présentation du pré-projet, il nous a été répondu : « Quand un touriste part d’Europe pour venir en Polynésie, il s’assure d’abord d’avoir une chambre d’hôtel ! Pour les voiliers, c’est pareil ! »

La mise en place d’un tel dispositif pour les plaisanciers est donc ubuesque.

L’idée de la DPAM est de pouvoir savoir, à tout moment, où se trouve chaque voilier par une régulation de tous les mouillages ? Il est vrai qu’à l’heure actuelle, pas une seule entité administrative ou autre est capable de dire le nombre de voiliers de plaisance dans les eaux polynésiennes.
Mais cela semble aller plus loin : la DPAM veut tout contrôler en privatisant un espace publique !

Que cela soit régulé, certes, l’AVP n’y voit pas d’inconvénients bien au contraire d’ailleurs … MAIS il est nécessaire que cela soit en concertation avec tous les protagonistes, en premier lieu les plaisanciers qui vont être les premiers impactés par ces mesures. D’autant plus que ce sont les plus à même de présenter les particularités qu’impliquent leur mode de vie … afin d’éviter des décisions qui ne pourront pas s’appliquer. *

Les exemples sont flagrants. La DPAM a commencé à réglementer les mouillages à Raiatea, l’AVP demande des informations : « OK, c’est prêt, on vous tiendra informé ! ». Même chose à Fakarava pour la déclaration du projet de gestion des mouillages : « Les arrêtés sont prêts. On vous concertera. »
L’illustration « d’être devant le fait accompli » ne peut pas être meilleure !

Au vu des quelques échos et bruits de couloir, il ne paraît pas hautain de se poser clairement la question de savoir comment tous ces corps-morts vont être posés, gérés et entretenus. En effet, pour cela, il va falloir trouver des gestionnaires … sérieux, serions nous tentés de dire. L’exemple de Bora Bora ne semble pas aller dans ce sens. Les assurances américaines ne laisseront pas les voiliers assurés chez eux se mettre sur des corps-morts sans certitude sur leur entretien.

 

Le projet a le mérite de poser clairement une réflexion nécessaire sur l’« augmentation du trafic maritime ». Certes. Mais attention à ne pas mettre en place une réflexion unilatérale, ou presque, et à l’imposer par la suite car le projet ne pourra pas s’adapter à la plaisance tel quel. Ou alors si, mais c’est par conséquent la disparition de la plaisance en Polynésie qui serait envisagée. Est-il raisonnable de se priver d’une manne financière en ces temps difficiles ?

Le bon sens est désarçonnant. Ceux qui y sont allergiques ont toujours un peu de « Je fais ce que je veux » sur eux. L’ambition de la concertation se doit d’être visée. Ce n’est qu’à ce prix que le bon sens pourra l’emporter.

 

* Remarquons que la Commune de Moorea a enfin ouvert ses portes à une éventuelle concertation avec les plaisanciers pour le prochain PGEM. C’est une avancée, nous les remercions et espérons être contactés prochainement.

2ème étude de l’UPF sur la plaisance en PF (2022)

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Voici un résumé de ce qui ressort de la seconde étude de l'Université de Polynésie Française concernant la perception de la plaisance pour l'année 2022.

Avec l'aimable autorisation de Pierre Ghewy.

Ce travail est le résultat d’un recueil de données réalisé, en avril 2022, par 65 étudiants de la Licence 3 Economie-Gestion de l’Université de la Polynésie Française (UPF) dans le cadre de leur cours d’Etudes de marché. Pour réaliser ce travail, la promotion a développé une problématique d’étude puis rédigé le questionnaire associé. Afin d’avoir une vision la plus large possible du sujet, une étude qualitative a précédé la rédaction du questionnaire. Chaque étudiant a ensuite administré au moins six questionnaires autour de son lieu d’habitation. Le résultat donne un échantillon de 562 questionnaires exploitables et représentatifs de la population polynésienne sur les variables du genre et de l’âge des répondants.

RÉSUMÉ

La comparaison des études 2021 et 2022 sur la plaisance montre des similarités de résultats. Ce premier constat tend à donner à penser que l’outil de mesure est assez fiable.

Comme l’année précédente, les avis vis-à-vis de la plaisance opposent deux blocs d’individus, cependant les évaluations globales se sont adoucies au bénéfice de la plaisance et des plaisanciers par un transfert des personnes neutres vers une évaluation plus positive. La proportion des personnes opposées à la plaisance reste la même. Ces constats peuvent, peut-être, s’expliquer par la communication institutionnelle et média réalisée.

Dans le même ordre d’idée, les réponses à la question de l’appartenance du lagon se sont lissées : les extrêmes ont migré vers la réponse neutre.

Les éléments les plus influents pour comprendre l’attitude vis-à-vis de la plaisance sont, tout d’abord, la perception que la plaisance n’a que peu d’apport économique pour les polynésiens puis l’intégration des plaisanciers dans le tourisme et enfin la proximité culturelle. L’implication dans l’environnement est d’une importance plus faible. Il semble donc possible de conclure, à la lecture de ce modèle de régression que les répondants rejettent l’autre, le plaisancier, parce qu’il n’est pas comme eux et ne leur apporte rien économiquement. L’assimilation des plaisanciers aux touristes peut nuancer cette position. En effet, la communication du gouvernement répète depuis longtemps que le tourisme est le moteur économique de la Polynésie française.

Les variables « Activité réservée aux riches » et « Activités sportives dans le lagon » (mesurées en nombre ou en temps) n’ont pas de lien significatif avec la variable à expliquer, l’Attitude vis-à-vis de la plaisance. Elles sont souvent évoquées dans les médias et réseaux sociaux par la population mais ne semblent être, finalement, que des prétextes pour justifier le rejet des plaisanciers.

Ces résultats valident ceux mis en évidence par l’étude précédente, réalisée en 2021.

Comme lors de l’étude précédente, l’économie et la culture sont confirmées comme les variables parmi les plus importantes pour expliquer le rejet des plaisanciers par la population. Les répondants rejettent l’autre parce qu’il n’est pas comme eux et, économiquement, ne leur apporte rien. Le facteur environnemental, souvent mis en avant pour justifier une attitude négative vis-à-vis de la plaisance et des plaisanciers, est effectivement relevé comme un élément justifiant ce comportement mais, dans les deux modèles, il est plus faible que la culture et l’économie. L’environnement ne serait donc qu’un prétexte pour cacher d’autres motivations. Ce comportement paradoxal est bien connu en marketing. Pour justifier le besoin pour un produit, les motivations exprimées ne sont pas toujours celles qui fondent réellement la décision ou le comportement1.

Concernant le facteur économique, est-ce de la faute des plaisanciers que l’échange économique n’ait pas lieu ou est-ce dû à la faiblesse des offres commerciales à leur adresse ? Quoiqu’il en soit, dans tous les cas, supprimer la plaisance, comme semble le présager le PGEM adopté pour Moorea, le 10 septembre 2021 par le conseil des Ministres, c’est supprimer toute possibilité d’échanges commerciaux possibles. Pourtant, au travers de ces résultats, il semble que les polynésiens les réclament. Les plaisanciers les souhaitent également, comme le montre la conclusion du chantier Fari’ira’a Mahini 2025 sur le potentiel économique local de la plaisance2.

1 Selon Y. Evrard, B. Pras et E. Roux (2000), Market-études et recherches en marketing, Dunod, Liège,

2Voir Fari’ira’a Manihini 2025, le chantier « Comment exploiter localement le potentiel économique de la plaisance touristique à voile » par P. Ghewy


Exemples de questions et de leurs analyses

Q1 : Concernant la pratique de la plaisance en Polynésie française, tu y es : opposé / favorable

Question en différentiel sémantique à 7 modalités de réponse : 1 = Opposé ; 7 = favorable.

La majorité de répondants (somme des réponses pour les modalités 3, 4 et 5 = 55,2%) ont un avis plutôt neutres vis-à-vis du développement de la plaisance. Les extrêmes de la courbe sont étonnamment forts : 29,7% (modalité de réponse 6 et 7) sont très favorables au développement de la plaisance contre 14,9% très défavorables (modalité de réponse 1).

Par rapport à la dernière étude, il y a eu un transfert de la majorité, plutôt neutre, vers des réponses plus favorables à la plaisance. La proportion des opposants n’a pas variée.

Q11 : La plaisance à voile peut avoir des effets négatifs

Facteur 1 : problèmes environnementaux

Items: Les infrastructures mises en place pour la plaisance (ports, corps morts, quais, etc.) dégradent l’environnement naturel ; Une augmentation de plaisanciers sur le territoire amènera des problèmes entre les plaisanciers et les polynésiens ; Les plaisanciers dégradent les paysages (pollution visuelle) ; Les voiliers endommagent les coraux du lagon ; Les voiliers causent la diminution de la biodiversité (poissons, coraux, tortues, etc.) dans le lagon ; Les voiliers polluent les lagons (rejet d’huile de moteur et des eaux usées : toilettes, vaisselle, déchets alimentaires) ; La plaisance à voile accentue le problème de la gestion des déchets dans les îles ; Les plaisanciers ne respectent pas les réglementations locales (zones, durée de mouillage, zones de pêche, etc.).

Facteur 2 : Problèmes de cohabitation

Items: La présence des voiliers gêne les autres activités : baignade, pêche, va’a, kitesurf, pirogue à voile, etc ; Les plaisanciers ne font pas suffisamment d’efforts pour protéger l’environnement ; Les épaves de voiliers abandonnées sont de plus en plus nombreuses ; La plaisance augmente le nombre d’accidents en mer et dans le lagon ; La plaisance renforce les problèmes sociaux (drogue et importations diverses).

Facteur 3 : plaisance gaspillage

Items: L'amélioration des installations publiques pour la plaisance (ports, corps morts, quais, etc.) est un gaspillage de l'argent des contribuables polynésiens ; Les infrastructures et aménagements pour la plaisance à voile ne bénéficient qu’à peu de polynésiens ; Les revenus de la plaisance à voile ne profitent qu'à peu de polynésiens.

D’une année sur l’autre, contrairement aux éléments positifs, les éléments négatifs de la plaisance ne montrent pas d’évolution significative. La perception des éléments négatifs associés à la plaisance n’a pas évolué, quand celle de ses éléments positifs s’est améliorée. Pour améliorer encore l’attitude vis-à-vis de la plaisance, il faut poursuivre le travail de communication sur ce qu’elle apporte au territoire mais aussi réduire, tant que possible la perception de ses effets négatifs.

Q5 : Classes ces éléments du plus polluant au moins polluant le lagon : (1 pollue le + ; 9 pollue le - )

1 – eaux usées des habitations 2 – infrastructures pour la plaisance 3 – épaves de voiliers 4 - hôtels 5 – vedettes à moteur
6 – voiliers dans le lagon 7 – jet-skis 8 – pêche professionnelle 9 - agriculture

Les voiliers en bon état n’arrivent finalement qu’au 6ème rang des éléments perçus comme polluant le lagon.

Les épaves de voiliers arrivent troisième position. De la même manière qu’il semble qu’une minorité de répondants soient très hostiles à la plaisance et aux plaisanciers (voir Q1 et Q3-8), il semble qu’une minorité de plaisanciers, ceux qui laissent leur voilier dépérir puis couler dans le lagon, soient perçus comme polluant. Les uns et les autres ont un comportement exagéré qui exacerbe probablement les tensions.

Compte rendu AG du 20/04/2023

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Compte rendu

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ordinaire

de l’Association des Voiliers de Polynésie

du 20 avril 2023

Lieu : Hilton de Tahiti – salle Fenua

Présents :

- 24 adhérents présents
- les membres du Bureau (Arnaud JORDAN, Président – Éric PINEL-PESCHARDIÈRE, Vice-président – Michel KARANAKIAN, Trésorier – Yann MOUËLLO, Secrétaire – Didier ALPINI, Secrétaire adjoint)

Début : 18h00

ORDRE DU JOUR

Bilan moral

Bilan financier

Élection du bureau
L'élection se fait par scrutin de liste de 3 à 6 membres. Les listes se font connaître à ce moment-là et disposent de temps pour exposer leur programme.

Objectifs 2023

Questions diverses

 

 

INTRODUCTION

L’AVP défend la plaisance en Polynésie française et est attaquée de toute part. La principale réside dans le fait que les institutions ont une vision de la plaisance bien précise : OK pour des voiliers non habités et qui ne bouge pas ! Or les infrastructures ne suivent évidemment pas.

L’AVP tente de défendre l’espace publique maritime mais là encore l’association se heurte à des visions bien différentes de la part des gestionnaires locaux, d’où des discussions nécessaires sur la régulation des mouillages car l’AVP n’est pas forcément contre des régulations, encore faut-il qu’elles ne soient pas ubuesques.

BILAN MORAL

Les adhésions sont en baisse depuis 2020 (224 en 2022 ; 245 en 2021 ; un peu plus de 300 en 2020) alors que le nombre de sympathisants sur les réseaux augmente depuis ce temps.
En 2022, le partenariat avec l’assureur DeLassée a récolté plus de fond que les adhésions, c’est la première fois.

Les actions menées en 2022

- la Newsletter animée par le secrétaire (difficulté de la tenir mensuelle)

- Prises de paroles régulières dans les médias locaux (Journaux télévisés) : les médias appellent de plus en souvent l’AVP ; bonne chose mais parfois difficile de répondre (exemple : Combien de voiliers en Polynésie française ? »)

- Suivi régulier du site internet et mise à jour des actualités / Facebook / twitter.

- Présence aux différentes réunions sur le sujet du PGEM et du mouillage en général en Polynésie (Cluster maritime, Moorea)

- Participation à la soirée des donateurs de la #FEPSM la fédération des sauveteurs en mer. On y retrouve le #JRCC, le @cluster Maritime et les autorités du pays et de l'état -> l’idée de Puces Nautiques à venir organisées avec tout le monde ! À mettre en place

- Action en justice PGEM Moorea – Requête en appel à la Cour administrative de Paris  4 décembre 2022 car sur la forme il apparaît que l’Association aurait gagné (versement de des 150 000 XPF) or sur le fond l’AVP n’est pas satisfaite, d’où l’appel.

Grâce à l’intervention de Poema du Prel (cf ci-dessous), participation aux débats et à l’élaboration du futur PGEM de Moorea

- Suivi de la mise en place par la DPAM des différentes réglementation dans les îles et du téléservice (https://www.radio1.pf/escales-le-teleservice-des-navires-en-polynesie-bientot-operationnel/)

L’idée du projet semble être de savoir où se trouve chaque bateau afin de pouvoir réguler tous les mouillages de Polynésie française. Il faudra donc effectuer une déclaration préalable de son trajet de plaisance en dans les îles polynésiennes !
À quelle moment a eu lieu la concertation ? Réponse de la DPAM : «  Les arrêtés sont prêts, on vous concertera. »

CONTRE : 0 ABSTENTION : 1 POUR : 27

BILAN FINANCIER

CONTRE : 0 ABSTENTION : 1 POUR : 27

ÉLECTION DU BUREAU

Seule la liste sortante, avec une petite modification, se présente avec les personnes suivantes :

Arnaud JORDAN – Président

Poema du Prel, Vice-présidente

Michel KARANAKIAN, Trésorier

Yann MOUËLLO, Secrétaire

Didier ALPINI, Secrétaire adjoint

Objectifs pour 2023 de cette liste

- Communication :

* faire faire par une société professionnelle des petites vidéos, style portrait d’une personne, afin de créer des supports de communication sur les emplois locaux engendrés par  la plaisance  et sur son impact en Polynésie pour lutter contre les idées reçues, notamment l’argent dépensé localement car la plupart des riverains ne savent pas que les plaisanciers paient des redevances (bouée, ordures, marina, …)
=> à diffuser auprès des médias (Vidéos, Publi-reportages, dossiers de presse)

=> en recherche de l’équipe professionnelle pour le faire

* continuer les publications « coup de pub » au nombre de clics sur les réseaux sociaux pour des informations positives (ex : le don des 150 000 XPF à la FEPSM)

=> quelques adhérents émettent l’hypothèse que ces publications peuvent être aussi contre-productive en déclenchant des réactions de haine

- L’Association a été contacté par un énième projet pour s’occuper des épaves de voiliers : « Du large à la Terre ». Sur le principe, l’AVP est d’accord.
Affaire à suivre car bien souvent ce genre de projet se heurte à des grosses difficultés techniques de récupération.

- Mouillages réglementés de Raiatea ! Là encore, la DPAM fait les choses à l’envers : « C’est prêt ! On vous tiendra informé ! »

- Organisation d’événements (Puces Nautiques, Pot-lucks,...) afin de créer du lien entre les plaisanciers => projets événements

- Organisation d’ateliers de formation (Sur la sécurité, l’entretien, l’écologie lié à la plaisance, ...) => projets formations

- Augmenter le nombre de partenaires professionnels, développer l’Ecolabel ECOCEAN en multipliant les partenariats pour augmenter sa notoriété et sa valeur, développer les adhésions à l’AVP => projet développement

Élection du Bureau

CONTRE : 0 ABSTENTION : 0 POUR : 28

QUESTIONS DIVERSES

- Pourquoi observe-t-on une baisse des adhérents ?
Cela peut s’expliquer en partie par la perte de quelques représentants de l’AVP (notamment aux Marquises, Michel Baltzer, …) et par le manque de communication aussi. Ce dernier point est à mettre en parallèle avec le temps de travail que cela impose : chaque personne dans l’Association apporte le temps qu’il peut, qu’il veut.

- Pourrait-on organiser un pot une fois dans l’année ?

Oui, il faudrait alors trouver l’endroit et l’organiser en même temps que les Puces Nautiques.

=> une personne est venue proposer son aide sur ce sujet : Victoria RODIER du voilier KOULOU KOULOU, en contact avec Arnaud.

19h25 le Président lève la séance.

 

Le secrétaire de séance : MOUËLLO Yann

Le Président : JORDAN Arnaud