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Le problème des voiliers-épaves

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Le problème des voiliers-épaves

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Réflexion suite aux trois parutions sur deux épaves de voiliers à Taravao (Presqu'île de Tahiti) et Pao Pao (Moorea)
Articles de Polynésiela1ère, de La Dépêche de Tahiti et de Tahiti Infos.

ATTENTION : l’AVP ne cautionne en aucun cas ces épaves de voiliers abandonnés, bien au contraire, et ne cherche pas à disculper leur propriétaire (le plus souvent des résidents et non des « étrangers de passage » qui abandonnent leur navire) ; le fait de laisser son voilier à l’abandon et de laisser d’autres personnes s’en soucier est un acte irresponsable et inacceptable.

 

À l’AVP, le débat s’est invité dernièrement sur la mise en ligne, ou non, de ces trois articles qui, très clairement, ne font pas une bonne publicité pour la plaisance en Polynésie. Et pourtant, il semble qu’il faille en parler.

Non pas pour défendre ce genre d’acte indéfendable, odieux et intolérable pour tout bon citoyen qui se respecte, voire même pour tout bon éco-citoyen qui se respecte.
Non … malheureusement, la nécessité d’en parler est encore une fois insidieusement liée à la généralisation qui est faite d’un sujet et surtout le manque d’une vision systémique de ce même sujet.

On le sait, actuellement, « taper sur les plaisanciers » est un passe-temps à la mode. Alors oui, s’indigner de ces deux cas d’épaves est normal et tout le monde est évidemment d’accord sur le sujet … mais pourquoi alors « tirer à boulets rouges » sur l’ensemble de la plaisance alors que cela concerne que quelques cas très particuliers ?

Ah mais oui … bien sur … ces épaves sont visibles aux yeux de tous !

Mais qu’en est-il des nombreuses épaves de voitures dans les vallées, parfois même recouvertes de végétation tellement elles sont là depuis longtemps ?

On les voit bien moins que les voiliers, il est vrai … c’est donc tellement plus simple de les oublier. On ne les voit pas, donc tout va bien. Alors, de là à s’imaginer qu’elles peuvent polluer … impossible !

Oui, les épaves de ces deux voiliers (et il y en a d’autres) représentent un gros souci de pollution, mais pourquoi ne parler que de ces voiliers ? Les différentes associations montent au créneau, scandalisées par ces voiliers (à juste titre!), mais pas par les nombreuses épaves de voitures ?

Qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a plus de batteries, plus d’huile, plus de carburants, plus de toxicité dans ces voitures … je ricanerai doucement.

Faut-il alors ré-expliquer la pollution possible, loin d’être négligeable, de ces voitures qui va arriver jusque dans le sol, puis les nappes phréatiques puis immanquablement jusqu’au lagon ?

« Ça pollue la mer, et ce n’est pas joli à voir ! », décrit une habitante.

« On a peur pour les enfants, pour les pêcheurs. [...]. Il y a le mazout, les batteries. Ça craint ! » 

« […] menace depuis trois mois la biodiversité marine alentour. »

Ces extraits d’un article me semblent tout à fait adaptés au problème des épaves de voitures en fond de vallée aussi, non ? Que la biodiversité soit marine ou terrestre, on se doit de la protéger.

Évidemment, il faut gérer ces épaves, mais s’il vous plaît, prenez le problème dans sa globalité : que ce soit une épave « voilier » ou « voiture », le fond du problème est écologique et touche l’ensemble des citoyens. Ce n’est pas le procès de la plaisance qui doit être fait, mais bien le procès d’incivilités individuelles. Comme le rappelle cet article de Février 2018, avec notamment l'interview du Président de l'AVP sur ce sujet en bas de l'article.
De plus, il faut rappeler aussi que la très grande majorité des voiliers sont en bon état et qu’ils sont le plus souvent assurés par leur propriétaire.

Pour être complet, il faut tout de même signaler les initiatives de certaines communes voire du Territoire, pour s'attaquer au problèmes de ces carcasses de voitures, notamment de 2014 à 2016. Malgré tout, il y a encore beaucoup de travail à faire ... et il ne manquerait pas grand chose pour que cela devienne possible pour les épaves de voiliers.
Article Polynésiela1ère - Articles Tahiti Infos 1 et 2 - Article LaDépêche

C’est pourquoi aussi des projets comme « L’atelier’Ecup du Fenua » ayant pour initiative d’enlever les épaves sur terre et sur mer à moindre coût se doit d’être supporté et aidé par le Territoire, par les associations comme l’AVP, par les communes, … C’est à chacun de prendre ses décisions éco-responsables.

Déjà en 2019, l'AVP avait fait un dossier sur la gestion possible de ces épaves.

L’AVP demande depuis des années la mise en place d’un « Cruising permit » (une taxe), qui permettrait en partie le financement de cette « dépollution ». Il est temps pour le gouvernement de mettre en place cette taxe afin de pouvoir actionner les moyens financiers ... vu qu’apparemment le côté juridique est solutionné car ils semblent pouvoir déchoir la propriété d’un navire en un mois !

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