Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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Comment adhérer à l'Association ?
1 - Chez nos représentants :
TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval)
FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village)
FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
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- Accès privilégié à des bons plans partagés
- Participation aux commandes groupées
- Des informations actualisées au quotidien
- Des forums pour s'exprimer et échanger
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L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
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Don des 150 000 XPF à la FEPSM !

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Suite à l'aimable invitation de la FEPSM (Fédération d'Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer) pour une visite officielle de la formation des sauveteurs en mer le jeudi 3 novembre 2022 dernier à Afareaitu (Moorea), le secrétaire de l'Association (résident de Moorea) s'est donc déplacé pour honorer cette invitation.

Une matinée placée sous le signe des bilans, des informations, des rapports de Présidents de station dans les îles, d'une démonstration en face la marina de Vaiare mais surtout de la présentation du référentiel de formation polynésien pour les Sauveteurs en Mer locaux ! Voilà véritablement une bonne chose permettant de faire avancer, de valoriser et de valider le travail effectué par tous ces bénévoles.

L'A.V.P. avait certes déjà un partenariat de principe avec la FEPSM lors des Puces Nautiques par exemple, ou alors en relayant sur le site de l'A.V.P. et ses réseaux sociaux le lien pour effectuer des dons afin de financer justement cette formation des Sauveteurs en Mer.

L'Association a décidé d'aller encore plus loin en faisant un don à la FEPSM à hauteur du versement de la Polynésie française concernant le recours contre le PGEM de Moorea. En effet, sur les faits liés au litige, le verdict du recours contre le PGEM a donné lieu de mettre à la charge de la Polynésie française la somme de 150 000 XPF à verser à l'A.V.P.

Cette somme de 150 000 XPF a donc été offerte sous forme de don à la Fédération d'Entraide Polynésienne de Sauvetage en Mer.

Parce qu'un jour, nous, plaisanciers, pouvons avoir besoin de ses bénévoles.

Donnons leur les moyens.

Dossier AVP dans Pacific Pirates Media !

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L'Association a décidé de commencer à interpeller certains médias pour faire connaître l'état des lieux de la plaisance en Polynésie française à l'heure actuelle.
Dominique Schmitt nous a proposé de faire un dossier sur le site Pacific Pirates Media.

Dossier AVP dans Pacific Pirates Media.
Un grand merci à lui et son équipe !

Le dossier n'apprendra pas forcément grand chose à tous ceux et toutes celles qui suivent nos informations sur le site mais espérons que cela touche de nombreuses autres personnes qui pourraient ainsi prendre conscience du problème de la gestion de la plaisance en Polynésie française.

Ce dossier pourrait être transmis à d'autres médias locaux, nationaux et internationaux.
Nous vous tiendrons bien évidemment informés !

AVP : personnalité à suivre en 2022 !

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L'A.V.P. est mise à l'honneur sur le site du Figaronautisme dans un article annonçant les 10 personnalités à suivre en 2022 !
Comme quoi, le travail effectué par l'Association, grâce à l'aide de ses adhérents, trouve un écho et une reconnaissance bien loin de la Polynésie française. C'est de très bonne augure et nous encourage à continuer nos actions.

 

Texte issu de l'article :

"Enfin notre dernière personnalité est une association. Créée en 1981, l’Association des Voiliers en Polynésie - AVP a connu une croissance exponentielle d’adhésions ces dernières années, passant de 45 membres en 2017, à plus de 300 actuellement. Si la convivialité, l’échange d’informations et l’entraide sont à l’origine et toujours au cœur de ses activités, les plaisanciers du Fenua ont le blues et s’organisent pour tenir. En effet, avec les dernières restrictions draconiennes de mouillage (pas plus de 10 voiliers à Moorea, pas plus de 72 heures à Huahine…), la réduction de la durée d’importation temporaire avant taxation dite de « Papeetisation », tensions sur certains mouillages avec les riverains, les lagons ont des bleus à l’âme, et les voiliers présents de plus en plus l’impression de servir de bouc-émissaires. La préservation de cet espace naturel merveilleux est bien sûr indispensable, mais l’éloignement de la Polynésie la préserve d’un tourisme nautique de masse, alors un peu de pondération dans les décisions est attendue en 2022. Puisse cette destination de rêve qui nourrit depuis des générations notre envie de naviguer, continue d’exister."

PGEM de Moorea : les plaisanciers dénoncent un « acharnement » contre les voiliers

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article de Radio1 du 9 octobre 2021 - Caroline Perdrix

 

L’Association des voiliers de Polynésie s’insurge contre le Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea applicable depuis le mois dernier qui restreint de manière drastique les mouillages autorisés. De « l’acharnement » contre les voiliers, disent les plaisanciers.

Le Plan de gestion de l’espace maritime de Moorea, validé par le conseil des ministres le mois dernier, fait des remous dans le milieu de la plaisance. Moorea réduit de façon importante le nombre de voiliers autorisés à mouiller le long de son littoral : 20 bateaux seulement, et 10 autres pour une période de 48 heures maximum, au lieu d’un total de 83 dans la précédente version du PGEM présentée lors de l’enquête publique. Le président de l’Association des voiliers de Polynésie, Arnaud Jordan, qui explique que les plaisanciers locaux ont été très peu consultés et que leurs observations n’ont pas été prises en compte. « C’est totalement inacceptable et totalement inapplicable ».

Les plaisanciers ne comprennent pas la position du Pays, qui a validé ce plan, une décision « irrationnelle », qui fera souffrir le tourisme en Polynésie d’une image négative, dit le président de l’AVP qui veut « enrayer cette escalade ». « D’une part on fait la promotion d’un tourisme résilient et non polluant et d’un autre côté on valide ce PGEM. Je comprends qu’il puisse y avoir des restrictions, mais à ce point, c’est vraiment une restriction de la liberté des gens d’ici, et une impossibilité pour les touristes de venir à Moorea (…)» dit Arnaud Jordan.

Le PGEM dispose que le quota de bateaux est révisable annuellement, sur le principe d’une variation « inversement proportionnelle à la capacité d’accueil des marinas. » Mais l’extension de la marina de Vaiare, dont on parle depuis 2016, n’est toujours pas terminée. « Il n’y a donc aucune nouvelle infrastructure en Polynésie, ni même de projet en cours » écrit l’association, qui évoque aussi la fermeture du mouillage de la marina Taina à Tahiti, de l’accès de la moitié Ouest du lagon de Fakarava, et la réduction des capacités d’accueil à Huahine qui doit être votée prochainement.

Si 15 voiliers sont autorisés à mouiller dans la baie de Cook et 5 autres dans la baie de Paopao, les plaisanciers font remarquer que ces endroits ne sont pas adaptés à tous les bateaux : avec 25 mètres de fond et un vent qui s’engouffre dans les baies, « la sécurité des plaisanciers n’est clairement pas assurée car tous les voiliers n’ont pas 80 mètres de chaîne ou plus pour sécuriser leur bateau dans ce type de mouillage ».

L’Association des voiliers de Polynésie « continuera à dénoncer le plus largement possible cet acharnement dont la plaisance en Polynésie fait l’objet », et n’exclut pas d’initier un recours contre le nouveau PGEM de Moorea.

Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

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Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

L’Association des voiliers en Polynésie a envoyé un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Une situation exceptionnelle, temporaire, due notamment aux restrictions sanitaires.

L’ambiance risque-t-elle de se tendre encore un peu plus ? C’est visiblement la crainte de l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) qui a publié un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. L’association estime mais de manière large qu’environ 2 000 voiliers circulent actuellement en Polynésie française, en comptant les plaisanciers locaux et les voyageurs internationaux. Difficile de faire la comparaison avec une année classique dont on n’a pas les chiffres, mais il suffit de diriger son regard vers l’horizon pour constater que les voiliers sont plus nombreux que d’habitude. L’Association des voiliers en Polynésie assure que la situation est temporaire : « La plupart des voiliers ne peuvent pas continuer leur route vers l’ouest. Les frontières maritimes du Pacifique sont toujours fermées, contrairement aux frontières aériennes », explique Arnaud Jordan, président de l’AVP. Cook, Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie et même Fidji qui avait ouvert un moment mais a finalement durci ses conditions d’entrée, sont fermés. Les bateaux sont bloqués à Tahiti et pour certains c’est un véritable « casse-tête ».

Les voiliers continuent d’arriver, notamment du Panama, profitant d’une dérogation qui leur permet de faire escale en Polynésie française, et espérant que la situation se débloquepour pouvoir continuer leur route. De son côté, le Cluster maritime de la Polynésie française discute toujours avec les autorités pour une réouverture des frontières maritimes et a même fait des propositions de reprise séquencée des secteurs plaisance, superyachts et croisière au Pays et à l’État. Le président Édouard Fritch a répondu au Cluster, confirmant la prise en compte de ces propositions.

Certains voiliers sont ici depuis plusieurs mois et après avoir stationné aux Marquises, aux Gambier ou aux Tuamotu pendant la saison cyclonique (une obligation de leur assurance), ils doivent se rendre sur Tahiti s’occuper de leurs papiers administratifs, des problèmes mécaniques de leur bateau et de leurs propres problèmes de santé. Un autre problème s’ajoute : la zone de mouillage de Taina soit être évacuée, à cause des travaux du futur village tahitien. Où vont aller ces 54 navires ? La zone de l’aéroport compte déjà 36 bateaux, selon l’Association des voiliers en Polynésie, additionnés aux 54 de Taina qui rejoindraient Faa’a, c’est une centaine de voiliers qui vont se retrouver à cet endroit. « C’est du jamais vu et une grande première ! De quoi impressionner les habitués du lagon et ‘déchainer les passions’ dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais tous ces propriétaires de voiliers n’ont aucune autre option. Cette situation n’est pas du choix de la communauté des plaisanciers mais plutôt due à l’absence de toute autre alternative », explique Arnaud Jordan. Selon l’association, une cinquantaine de corps-morts sont en préparation à l’aéroport mais cela restera insuffisant, les capacités des marinas et celles des corps-morts restent sous-dimensionnées.

Mais tous ces voiliers présents en Polynésie française, ce sont aussi des taxes qui rentrent dans les caisses du Pays, des touristes qui consomment, achètent et profitent des loisirs et autres sorties culturelles sur la Polynésie française. Et enfin, sans vouloir faire de généralités, Arnaud Jordan affirme que ces « bateaux grand voyage » possèdent des caisses à eaux grises et à eaux noires et que les propriétaires sont plutôt des gens aisés, sensibilisés à l’environnement. Mais surtout, ils n’ont aucune autre solution et il est impossible de savoir combien de temps cette situation va durer.

Une réunion orchestrée par le Secrétariat général de la mer est prévue ce mardi 8 mai à Paris avec les acteurs du secteur touristique maritime, pour la fixation de la date – il est question du 30 juin – et des protocoles de reprise au niveau national.

Un hommage à Eddy à Ta’ahiamanu

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Moorea, le 19 avril 2021 – Des représentants de la commune de Moorea et la famille du jeune Eddy Jarman ont rendu hommage lundi après-midi sur la plage de Ta'ahiamanu à l'adolescent de 14 ans décédé l'an dernier après avoir été percuté par un bateau.

La commune de Moorea-Maiao a organisé lundi après-midi une cérémonie en hommage au jeune touriste anglais Eddy Jarman, décédé le 9 août 2020 après avoir été percuté par un bateau alors qu'il faisait du snorkeling sur la plage de Ta'ahiamanu. Après le décès du jeune garçon de 14 ans, sa famille souhaitait un geste commémoratif de la commune et surtout davantage de prévention contre les dangers sur le plan d'eau.

Si des projets de stèle ou de banc ont été évoqués, la commune a finalement opté pour la plantation d'un 'ati mis en terre juste devant le lieu du drame sur la plage publique. La cérémonie intimiste, particulièrement chargée en émotion, a rassemblé quelques élus de la commune, des pompiers et agents communaux présents aux côté des parents et de la sœur du jeune garçon.


“Respecter les règles”

Avant que ne retentissent des chants et prières, la mère du jeune garçon a prononcé quelques mots, remerciant le geste du conseil municipal mais regrettant que les choses n'aillent pas plus vite du côté de la réglementation. La première adjointe au maire de Moorea, Elsa Keck, était présente sur place. Elle a assuré que ce drame avait permis la prise en compte de mesures de sécurité, notamment sur la vitesse des bateaux, dans la révision du Plan de gestion de l'espace maritime (PGEM) de Moorea-Maiao actuellement en cours.

“Tout le monde doit respecter les règles”, a conclu la mère d'Eddy sur la plage de Ta'ahiamanu. “Les navigateurs doivent aller là où ils sont autorisés à aller. Même si le but n'est pas de pointer du doigt la responsabilité de tel ou tel. Le but c'est que tous, nous nous respections les uns et les autres.”


 

TAHITI-INFOS - Rédigé par Vaite Urarii Pambrun le Lundi 19 Avril 2021

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux

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Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
©Polynésie la 1ere -

A l'approche des prochains JO, le fenua Aihere attire de plus en plus de monde, dont des prestataires touristiques ou des investisseurs. Les va-et-vient sur le lagon deviennent beaucoup plus fréquents, ce qui déplaît aux riverains. Ils veulent que la vitesse des bateaux soient réglementée.

Les bateaux naviguent trop vite au fenua Aihere. C'est le constat des habitants du bout de la route de la presqu'île. A l'approche des Jeux Olympiques de 2024, les résidents demandent que la vitesse des bateaux soit réglementée. "Dans le chenal où on se croise et où il faut aller doucement, les prestataires de services et les jet ski passent à fond", tout près des embarcations des riverains, "on veut que ça cesse, qu'on respecte le fenua Aihere et ses habitants", s'exclame Annick Paofai, présidente de l’association de défense du fenua Aihere.

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
La maire de Teahupoo et Annick Paofai. ©Polynésie la 1ere

Clairement visés, les prestataires touristiques sont de plus en plus nombreux à faire découvrir ce joyau de la presqu'île. Entre ses montagnes et son lagon, le fenua Aihere est synonyme du Tahiti d'antan. Pour préserver ce lieu unique, le soutien de la commune est primordial.

"Pour l'instant il n'y a pas encore énormément de bateaux, mais quand il y aura les JO, je pense qu'on sera débordés. C'est maintenant qu'il va falloir commencer à travailler sur ces directives", déclare Tupana Poareu Roniu, maire de Teahupoo.

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
©Polynésie la 1ere

Les habitants du fenua Aihere veulent conserver le caractère sauvage aussi bien sur terre que sur mer. Une pétition a d’ailleurs récolté plusieurs signatures. Son but, éviter que les yachts ne viennent jeter l'ancre dans le lagon. Un lagon qui depuis 2014 est devenu un rahui sur une grande superficie de 768 hectares.

 

LABEL ECOCEAN – AHITEA

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Suite à la présentation de notre écolabel ECOCEAN, Tahiti Tourisme nous a offert du temps d'antenne et un canal de communication afin de nous permettre de le valoriser auprès de la population.
Cette démarche positive des plaisanciers vise à améliorer l'image de la plaisance et lutter contre les idées reçues.

Un grand merci donc à Tahiti Tourisme, et à Maïlee FAUGERAT qui nous a permis cette rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=tRcQmpcY4kY

Label ECOCEAN - AHITEA -
youtube.com
Label ECOCEAN - AHITEA -

Les plaisanciers sont « fiu » d’être pointés du doigt

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Le monde de la plaisance est encore au centre de multiples tensions suite à une nouvelle agression survenue la semaine dernière sur l’île de Huahine. Aujourd’hui, l’ensemble des protagonistes souhaite un retour au dialogue et une prise en compte des institutions pour que chacun puisse en toute quiétude exercer son activité.

TNTV - Publié le 09/02/2021 à 17:06 - Mise à jour le 09/02/2021

 

Le ciel s’assombri un peu plus sur le monde de la plaisance en Polynésie. Comme un vieux serpent de mer qui refait surface, la cohabitation entre les populations des îles et les usagers de la mer est toujours très fragile. Et l’agression d’une skipper la semaine dernière sur le quai de Fare, à Huahine, à remis de l’huile sur le feu.

Du côté des plaisanciers, la situation n’est pas encore critique, mais ils demandent aux institutions de prendre rapidement le problème en compte.

« Je pense que les pouvoirs publics pourraient nous aider à faire reculer ce sentiment d’intolérance vis-à-vis des voiliers, estime Arnaud Jordan, président de l’association des voiliers en Polynésie. Parce que les voiliers ne polluent pas, les voiliers ne gênent pas ou en tout cas s’ils gênent c’est parce qu’ils ne le savaient pas. Donc il y a de l’information à faire. Il y a vraiment des deux côtés, un pas les uns vers les autres. »

Même son de cloche du côté du collectif Tearai, créé en mai 2020. Il avait demandé aux autorités d’interdire aux bateaux de plaisance de mouiller sur certaines parties de l’île de Tahiti. Ce qui avait créé des tensions entre plaisanciers et riverains.

« Nous ne sommes pas contre ce tourisme-là, nous sommes pour le tourisme agréé, respectueux de l’environnement. C’est tout, indique Roland Barff, membre du collectif Tearai. La population en a marre de ces abus. Il n’y a pas de réglementation, il n’y a pas de contrôle. Que fait le gouvernement ? Ils sont à la manette de tout ça. Et nous, la population, on dit stop. »

Dénonçant un manque de législation et de dialogue, l’association des voiliers en Polynésie a parallèlement lancé il y a peu une charte de bonne conduite à destination des plaisanciers, afin de rassurer les riverains et les usagers des lagons.

« On veut que cette charte permette de montrer à tous que les plaisanciers sont des gens respectueux et que ce sont les derniers touristes qui sont en ce moment en Polynésie, confie le président de l’association des voiliers en Polynésie. C’est un tourisme résilient et non polluant. »

Les deux parties attendent maintenant que les autorités interviennent pour renouer le dialogue.

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