Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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2 - Ou en ligne sur ce site
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Home Actualités Posts Categorized as “Mouillages”

Informations concernant ce qui se passe sur les mouillages en Polynésie française

“Escales” risque de devenir “Passe mon tour”

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Ça y est ... c'est officiel, puisque que paru dans les journaux et notamment sur le site de Radio1 ("Escales", le téléservice des navires en Polynésie). La Direction Polynésienne des Affaires Maritimes commence à mettre en place son "portail de réservation unique et obligatoire" pour tous les bateaux qui entreront dans les eaux polynésiennes.

En gros, un voilier se trouvant au Panama devra donc s'inscrire sur le site et réserver les mouillages qu'il souhaite faire en Polynésie française ! Cela signifie réserver des dates : le 4 de tel mois je serai à Nuku Hiva, le 18 je serai à Ua Pou, le 14 du mois d’après je serai à Makemo, le 31 je serai à Rangiroa, le ... etc etc ...
Il faudra planifier tout cela sachant que le voilier se trouve encore 8 177 km ... à vol d'oiseau ! et qu'il reste une énorme partie du Pacifique à traverser avec des aléas météorologiques et techniques non négligeables !
Quand cette remarque a été faite au Cluster Maritime lors de la présentation du pré-projet, il nous a été répondu : « Quand un touriste part d’Europe pour venir en Polynésie, il s’assure d’abord d’avoir une chambre d’hôtel ! Pour les voiliers, c’est pareil ! »

La mise en place d’un tel dispositif pour les plaisanciers est donc ubuesque.

L’idée de la DPAM est de pouvoir savoir, à tout moment, où se trouve chaque voilier par une régulation de tous les mouillages ? Il est vrai qu’à l’heure actuelle, pas une seule entité administrative ou autre est capable de dire le nombre de voiliers de plaisance dans les eaux polynésiennes.
Mais cela semble aller plus loin : la DPAM veut tout contrôler en privatisant un espace publique !

Que cela soit régulé, certes, l’AVP n’y voit pas d’inconvénients bien au contraire d’ailleurs … MAIS il est nécessaire que cela soit en concertation avec tous les protagonistes, en premier lieu les plaisanciers qui vont être les premiers impactés par ces mesures. D’autant plus que ce sont les plus à même de présenter les particularités qu’impliquent leur mode de vie … afin d’éviter des décisions qui ne pourront pas s’appliquer. *

Les exemples sont flagrants. La DPAM a commencé à réglementer les mouillages à Raiatea, l’AVP demande des informations : « OK, c’est prêt, on vous tiendra informé ! ». Même chose à Fakarava pour la déclaration du projet de gestion des mouillages : « Les arrêtés sont prêts. On vous concertera. »
L’illustration « d’être devant le fait accompli » ne peut pas être meilleure !

Au vu des quelques échos et bruits de couloir, il ne paraît pas hautain de se poser clairement la question de savoir comment tous ces corps-morts vont être posés, gérés et entretenus. En effet, pour cela, il va falloir trouver des gestionnaires … sérieux, serions nous tentés de dire. L’exemple de Bora Bora ne semble pas aller dans ce sens. Les assurances américaines ne laisseront pas les voiliers assurés chez eux se mettre sur des corps-morts sans certitude sur leur entretien.

 

Le projet a le mérite de poser clairement une réflexion nécessaire sur l’« augmentation du trafic maritime ». Certes. Mais attention à ne pas mettre en place une réflexion unilatérale, ou presque, et à l’imposer par la suite car le projet ne pourra pas s’adapter à la plaisance tel quel. Ou alors si, mais c’est par conséquent la disparition de la plaisance en Polynésie qui serait envisagée. Est-il raisonnable de se priver d’une manne financière en ces temps difficiles ?

Le bon sens est désarçonnant. Ceux qui y sont allergiques ont toujours un peu de « Je fais ce que je veux » sur eux. L’ambition de la concertation se doit d’être visée. Ce n’est qu’à ce prix que le bon sens pourra l’emporter.

 

* Remarquons que la Commune de Moorea a enfin ouvert ses portes à une éventuelle concertation avec les plaisanciers pour le prochain PGEM. C’est une avancée, nous les remercions et espérons être contactés prochainement.

MAJ – Modification d’une zone de mouillage à Bora Bora / Removal mooring

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Nous vous transmettons cette information émanant de la DPAM concernant la zone J de mouillage à Bora Bora.

Prenez connaissance des points GPS de la zone et visualisez la carte sur ce document   AVINAV 4657

MISE À JOUR 29 NOVEMBRE 2022

JOPF Arrêté n° 2444 CM du 23_11_2022

JOPF Arrêté n° 2445 CM du 23_11_2022

 

 

NAVIGATORS ARE INFORMED OF THE REMOVAL OF THE ANCHORAGE NAMED "HITIAA 1" LOCATED AT THE FOLLOWING GPS COORDINATES:

Longitude: 151° 44.459’W

Latitude: 16° ​​27.978'S

DUE TO THE INSTALLATION OF A NEARBY WATER SUPPLY NETWORK

Attention à la navigation dans HUAHINE !

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L'A.V.P. informe tous ces adhérents, sympathisants et lecteurs du site qu'une note d'information de la DPAM nous a été adressée concernant une invitation à la plus grande prudence lors de la navigation de jour comme de nuit dans le lagon de Huahine suite à des "travaux de modernisation de l'ensemble du balisage". La période des travaux s'étend du 06/10/2022 au 18/12/2022.

Note Information 4553 du 27.10.2022

Cette information nous a été communiquée par mail. Il est intéressant de noter que cette note d'information est adressée aux pécheurs, aux compagnies de transport interinsulaires, aux prestataires d'activités nautiques (charters, excursions, plongées, randonnées jet-ski, ...).
Les plaisanciers ne semblent donc toujours pas faire partie des usagers du lagon !

Rupture d’un corps-mort au motu artificiel (Raiatea)

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Le 15 juillet dernier, le corps-mort U16 sur la zone du "Motu artificiel", géré et loué par le Port Autonome, a lâché.
Le propriétaire a été contacté et emmené sur zone par le Capitaine du Port de Uturoa. Pas de gros dégâts au premier abord, une expertise sera certainement effectuée, le voilier est sécurisé.

Cet incident amène plusieurs questions.

Comme il est dit dans le rapport de mer du propriétaire, "L’amarre, le flotteur, et la bouée U16 sont solidement fixés à l’étrave du voilier comme peuvent en attester les photos prises par le capitaine du Port". Il ne semble pas alors que l'incident provienne d'une mauvaise manipulation du propriétaire. Ce corps-mort faisant partie de ceux installés récemment dans la zone du "Motu Artificiel" du lagon de Raiatea par le Port Autonome de Tahiti,  il est donc sur le même modèle que tous les autres.
Qu'en est-il alors de tous les autres corps-mort ? Les usagers en place dessus ont forcément le droit de se poser la question.

Par ailleurs, le Port Autonome interdit tout mouillage sur ancre dans cette zone (sur la grande partie de sable entre le chenal et la barrière) et force les voiliers à prendre un de leurs corps-morts. Or dans cette zone, il n'y a pas de résidents à proximité, il n'y a que du sable, donc à priori cela ne dérangerait pas et ne ferait pas de dégât. Le questionnement est simple : quelles sont les raisons objectives de cette interdiction ?

Il y a possibilité d'accoster au port d' Uturoa avec une annexe, mais cela ne dépend pas du Port Autonome ! Par conséquent, comment envisager une location de corps-morts sans ponton et sans dépôts d'ordures ?
La question récurrente se pose alors : pourquoi cette zone est-elle sous le contrôle du Port Autonome et non pas de la municipalité d'Uturoa, comme cette dernière le demande depuis des mois ?

 

En conclusion,  la majorité des plaisanciers sont tout à fait prêt à payer pour des corps-morts dans des zones adaptées mais est-il utopique d'exiger des corps-morts sécurisés, assurés et offrant un accostage possible pour annexe avec dépôt pour les déchets ?
Qui dit paiement, dit service.
Rien de tout cela ne ressemble à des exigences particulières, c'est ce qui se pratique un peu partout dans le monde ...

 

Affaire à suivre de très près.

Et encore une réglementation (Raivavae) !

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Et encore une de plus ! Cela tombe de partout en ce moment !
Après la très récente mise en place d'une réglementation du lagon pour la commune de Taiarapu-Ouest, voici maintenant Raivavae !
Cet article de tntv.pf précise donc que le lagon de Raivavae est maintenant limité aux unités de moins de 20 m. Certes, cela ne concernera pas forcément le gros du milieu de la plaisance mais tout de même, là encore, l'esprit est là !

L'article ne fait qu'un copier-coller du compte-rendu effectué dans le Communiqué du Conseil des Ministres du 20 avril 2022.
Toutefois, dans l'article, il manque le premier paragraphe du Communiqué ... qui, pourtant, présente un certain intérêt.
En effet, il est écrit :

Comme il est bon (sic) de lire, dans un document du Gouvernement de la Polynésie française, que cela fait très longtemps (plusieurs années !) que les décisions sont prises EN CONCERTATION avec ceux qui ont une activité sur les lagons ! À notre connaissance, le monde de la plaisance n'a JAMAIS été concerté pour tenter d'expliquer son fonctionnement, ses problématiques, ses droits, etc etc ...

C'est bien là le problème : vu que c'est écrit dans les textes officiels, les médias reprennent les termes et le simple lecteur croient donc que tout le monde était d'accord pour ces réglementations, les plaisanciers y compris !
Normal qu'il y ait incompréhension et énervement quand l'AVP veut tenter de se faire entendre.

Quel sera donc le prochain lagon réglementé ?
Et dans combien de temps ?

Et une réglementation de plus en cours (Taiarapu-Ouest) !

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Après Moorea, Fakarava, Huahine et d'autres, c'est au tour de la commune de Taiarapu-Ouest d'y ajouter sa réglementation du lagon.

Le souci de ce côté de l'île de Tahiti est bien connu, puisque plusieurs plaisanciers ont écourté leurs séjours dans cette zone dernièrement, "fatigués" de se prendre des remarques et des injonctions de "dégager" tous les jours par des personnes en jet-ski.
Le problème soulevé vers la côte Ouest de la Presqu'île n'est pas spécifique qu'à la plaisance. Dans cet article, il est bien précisé qu'il y a trop "d'embarcations sur le lagon", avec images de gros yachts en illustration..
Même Raimana Van Bastolaere en parle dans une interview à lequipe.fr, où son rôle pour les JO sera de faire le diplomate entre les riverains et les bateaux ! Certes, ce sont les yachts qui sont visés mais l'esprit, l'idée est bien là.

"En Polynésie, vous êtes incontournable. Allez-vous jouer un rôle dans l'organisation de ces JO ?
Pour l'instant, on ne m'a rien demandé. Et c'est très bien comme ça. Je serai de toute façon occupé à gérer les yachts qui doivent arriver du côté de Vairao. Car il est possible qu'on les embête ces bateaux. J'ai donc un rôle de diplomate à jouer."

Il est encore utile de préciser que l'AVP n'est absolument pas contre toutes ces réglementations si elles sont faîtes dans un esprit de concertation globale, où tous les protagonistes du lagon et les autorités réfléchissent ensemble pour trouver le juste milieu pour tous.

Car là encore, ce n'est pas l'impression que cela donne : "il s'agit d'un projet de la commune, en consultation avec les administrés, visant à revoir les zones de mouillage et réglementer le lagon pour limiter la présence de navires et ainsi préserver l'environnement et la tranquillité des riverains."
Que les riverains (= administrés) soient consultés, bien évidemment ... mais cela ne doit pas être les seuls !
Les prestataires lagonaires, les propriétaires des gros yachts, les plaisanciers, les embarcations à moteur individuelles, les scientifiques, ... doivent l'être aussi afin de trouver un consensus logique où, on l'espère, le bon sens pourrait ENFIN triompher.

Marina à la pointe Tehoro (Teva i Uta)

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Teva i Uta : inauguration d’une marina api à la pointe Tehoro

Article Radio1.pf - Marau Biret - 18/01/2022

Le nouveau visage de la marina de Tehoro a été dévoilé ce matin. Les aménagements, qui faciliteront la vie des nombreux usagers du quai, représentent un investissement de 280 millions de francs du Pays, de l’État et de la commune. Ce projet date du premier mandat de Tearii Alpha en 2014, lorsque la commune a repris en main la gestion de la marina. 

La nouvelle marina de Tehoro a été inaugurée par le président du Pays ainsi que six de ses ministres ce mardi matin. Cet ensemble d’aménagements était programmé de longue date par le conseil municipal dès 2014 et c’est l’État qui a assuré la majeure partie du financement avec un apport de 210 millions de francs, complété par le Pays pour 90 millions de francs. Le ministère des Grands travaux était chargé du chantier, commencé en août 2020.

Deux espaces : un pour les professionnels et un pour les familles

De nouveaux pontons flottants sont disponibles, choisis par le ministère des grands travaux en charge du chantier. L’un d’eux est destiné aux usagers privés et prestataires d’activités nautiques. La marina est le théâtre de courses de pirogues très populaires au mois de juillet mais aussi de pique-niques familiaux fréquents. Des sanitaires flambant neuves et une laverie automatique, à côté du point de ravitaillement en carburant permettent désormais une escale confortable aux voiliers et autres navires privés.

Plus imposants, deux autres pontons sont destinés aux pêcheurs professionnels. Ils disposent d’une carte magnétique pour y accéder. Comme l’explique le tavana de Teva i Uta, Tearii Alpha, ils sont originaires pour 50% de la commune voisine de Papara, car eux, n’ont pas encore de marina dédiée. Un partenariat « pratique », puisque les pêcheurs empruntent des passes à la limite des deux communes pour sortir en mer. Toutes ces idées émanent aussi de la coopérative des pêcheurs, consultée pour connaître les besoins réels des usagers. En plus des pontons et des sanitaires, un canal d’avivement a été créé pour faire circuler l’eau dans la marina qui est protégée par la pointe Tehoro.

L’ensemble aura coûté 280 millions de francs et doit permettre un développement de la pêche et des activités nautiques. Les jeux olympiques de surf laissent également présager la présence de nombreux bateaux dans les eaux de la presqu’île en 2024.

 

 

 

 

 

Nouvelle réglementation pour le mouillage à Huahine

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[La fin d'année reste à l'image de celle écoulée ! Encore un beau cadeau de Noël, dans la lignée malheureuse du PGEM de Moorea annoncé]

Article Radio1.pf de Lucie Rabreaud - 22/12/2021

 

Un arrêté du conseil des ministres encadre la circulation et le mouillage des navires dans le lagon de Huahine. Un texte basé sur le même principe que la réglementation de Moorea, qui est fortement contestée. 

Après Moorea, au tour de Huahine de restreindre les mouillages pour les bateaux. Le mouillage et le stationnement des navires fréquentant le lagon de Huahine, qu’ils soient engagés dans des activités de plaisance ou de transport touristique, vont être encadrés, annonce le conseil des ministres. Les navires de moyens et gros gabarits devront s’amarrer dans des zones spécifiques, qui seront équipées de mouillages écologiques. Les navires de grandes tailles (plus de 90 m) et les paquebots disposeront de places dédiées, positionnées dans des zones spécifiques, notamment dans les baies des Bourayne et de Maroe, où la qualité des fonds permettra leur ancrage en toute sécurité pour l’environnement. Les navires ne pourront séjourner plus de 72 heures sur le même emplacement. Le communiqué du conseil de ministres ne donne pas d’indication sur le nombre de navires qui pourront stationner, ni sur l’organisation de l’occupation de ces mouillages. Les plus petits navires, dont la longueur est inférieure à 6 mètres, pourront continuer de stationner dans d’autres emplacements du lagon à l’exception des passes et des chenaux. Ils seront invités à stationner dans des endroits adaptés, à l’écart des récifs et massifs coralliens. La durée de leur mouillage sera limitée à 24 heures.

 

 

Le mouillage à Vaitupa remis en question

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Article Tahiti-Infos rédigé par Sébastien Petit - 07/12/2021

Tahiti, le 7 décembre 2021 - En mai 2020, le conseil des ministres avait pris un arrêté réglementant les zones de mouillage des navires sur Punaauia et Faa’a. Un arrêté contesté au tribunal administratif par une dizaine d’habitants de Faa’a. En séance ce mardi, le rapporteur public a conclu à l’annulation partielle du texte. La baie de Vaitupa ne devrait pas être considérée comme une zone dédiée au mouillage. 

 

L’arrêté de mai 2020 interdit toutes activités nautiques, aquatiques et subaquatiques dans les différentes zones dédiées au mouillage de navires délimitées sur Punaauia et Faa’a. Des restrictions qu’une dizaine de particuliers ont contesté devant le tribunal administratif de Papeete invoquant de multiples arguments. Les dispositions du texte ne relèveraient pas de la compétence du conseil des ministres. Ces restrictions porteraient aussi notamment atteinte à la reconnaissance de l’identité culturelle polynésienne et de son attachement à la mer, à la reconnaissance des droits des peuples autochtones ou encore mettraient en lumière la gestion défaillante des épaves maritimes en Polynésie. Des arguments écartés un par un par le rapporteur public qui a rappelé que l’arrêté n’avait que pour objet la réglementation des zones de mouillages et que cette dernière concernait surtout des zones loin du rivage.

Vaitupa libérée

Mais le magistrat a cependant été sensible à l’effet de cette interdiction sur une zone à proximité immédiate du rivage, à savoir la zone P2 correspondant à la baie de Vaitupa. Sur cette zone, le rapporteur a considéré que le principe d’une interdiction générale et absolue des activités nautiques, aquatiques et subaquatiques apparait “excessif”. Il est en effet notamment constaté que l’activité de va’a y est très présente mais également que “la commune de Faa’a ne dispose que de très peu de points d’accès à la mer”, compte tenu de l’implantation de la piste de l’aéroport. Le magistrat a donc conclu à l’annulation partielle du texte attaqué avec la suppression dans l’arrêté de la mention de la baie de Vaitupa comme zone dédiée au mouillage et au stationnement autorisé des navires. Une suppression qui, si elle était actée par le Tribunal dans une semaine, permettrait à la population de bénéficier d’un accès facilité au lagon.

 

 

 

Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

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Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

L’Association des voiliers en Polynésie a envoyé un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Une situation exceptionnelle, temporaire, due notamment aux restrictions sanitaires.

L’ambiance risque-t-elle de se tendre encore un peu plus ? C’est visiblement la crainte de l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) qui a publié un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. L’association estime mais de manière large qu’environ 2 000 voiliers circulent actuellement en Polynésie française, en comptant les plaisanciers locaux et les voyageurs internationaux. Difficile de faire la comparaison avec une année classique dont on n’a pas les chiffres, mais il suffit de diriger son regard vers l’horizon pour constater que les voiliers sont plus nombreux que d’habitude. L’Association des voiliers en Polynésie assure que la situation est temporaire : « La plupart des voiliers ne peuvent pas continuer leur route vers l’ouest. Les frontières maritimes du Pacifique sont toujours fermées, contrairement aux frontières aériennes », explique Arnaud Jordan, président de l’AVP. Cook, Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie et même Fidji qui avait ouvert un moment mais a finalement durci ses conditions d’entrée, sont fermés. Les bateaux sont bloqués à Tahiti et pour certains c’est un véritable « casse-tête ».

Les voiliers continuent d’arriver, notamment du Panama, profitant d’une dérogation qui leur permet de faire escale en Polynésie française, et espérant que la situation se débloquepour pouvoir continuer leur route. De son côté, le Cluster maritime de la Polynésie française discute toujours avec les autorités pour une réouverture des frontières maritimes et a même fait des propositions de reprise séquencée des secteurs plaisance, superyachts et croisière au Pays et à l’État. Le président Édouard Fritch a répondu au Cluster, confirmant la prise en compte de ces propositions.

Certains voiliers sont ici depuis plusieurs mois et après avoir stationné aux Marquises, aux Gambier ou aux Tuamotu pendant la saison cyclonique (une obligation de leur assurance), ils doivent se rendre sur Tahiti s’occuper de leurs papiers administratifs, des problèmes mécaniques de leur bateau et de leurs propres problèmes de santé. Un autre problème s’ajoute : la zone de mouillage de Taina soit être évacuée, à cause des travaux du futur village tahitien. Où vont aller ces 54 navires ? La zone de l’aéroport compte déjà 36 bateaux, selon l’Association des voiliers en Polynésie, additionnés aux 54 de Taina qui rejoindraient Faa’a, c’est une centaine de voiliers qui vont se retrouver à cet endroit. « C’est du jamais vu et une grande première ! De quoi impressionner les habitués du lagon et ‘déchainer les passions’ dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais tous ces propriétaires de voiliers n’ont aucune autre option. Cette situation n’est pas du choix de la communauté des plaisanciers mais plutôt due à l’absence de toute autre alternative », explique Arnaud Jordan. Selon l’association, une cinquantaine de corps-morts sont en préparation à l’aéroport mais cela restera insuffisant, les capacités des marinas et celles des corps-morts restent sous-dimensionnées.

Mais tous ces voiliers présents en Polynésie française, ce sont aussi des taxes qui rentrent dans les caisses du Pays, des touristes qui consomment, achètent et profitent des loisirs et autres sorties culturelles sur la Polynésie française. Et enfin, sans vouloir faire de généralités, Arnaud Jordan affirme que ces « bateaux grand voyage » possèdent des caisses à eaux grises et à eaux noires et que les propriétaires sont plutôt des gens aisés, sensibilisés à l’environnement. Mais surtout, ils n’ont aucune autre solution et il est impossible de savoir combien de temps cette situation va durer.

Une réunion orchestrée par le Secrétariat général de la mer est prévue ce mardi 8 mai à Paris avec les acteurs du secteur touristique maritime, pour la fixation de la date – il est question du 30 juin – et des protocoles de reprise au niveau national.

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