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Informations concernant ce qui se passe sur les mouillages en Polynésie française

Le tourisme nautique, pilier économique de Nuku Hiva

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​NUKU HIVA, le 01 juin 2020 – Privées de touristes internationaux, les îles marquisiennes s'en remettent à leurs eaux pour maintenir l'économie touristique à flot. En attendant une quinzaine de paquebots, d'ici la fin de l'année, ce sont les plaisanciers qui permettent de sauver les meubles.

À l'opposé des autres archipels, et en raison de sa position géographique, l’archipel des Marquises a toujours bénéficié d'un tourisme nautique supérieur à l'aérien. Il est bon de rappeler qu'à Nuku Hiva sont accueillis 21 000 touristes maritimes, dont 17 000 croisiéristes, contre 6 000 pour l'aérien (ils sont 8 000 à Hiva Oa pour Brel et Gauguin).
Sans la pandémie du Covid-19, l'archipel marquisien devait accueillir plus de 20 000 touristes entre mars et décembre ; une grande partie des escales de ces visiteurs ont été annulées ces dernières semaines. Les espoirs reposent sur une reprise des rotations de l'Aranui ainsi que sur le retour des paquebots de croisière, une quinzaine étant encore possibles d'ici la fin de l'année, dont dix entre septembre et décembre.
« Pour l’instant, nous n’avons aucune annulation pour ces paquebots de croisières, indique Colette Teikitohe, secrétaire du comité du tourisme de Nuku Hiva. En revanche, nous avons quelques inquiétudes car, pour l’escale de ces navires, nous travaillons principalement avec l’agence Tahiti Nui Travel qui est en grande difficulté en ce moment. Cela nous fait craindre le pire, mais nous restons optimistes et espérons que ces visiteurs, si importants pour notre économie locale, pourront faire escale chez nous. ».
Par ailleurs, comme c’est le cas dans toutes les îles du Pays, l’absence de vols internationaux pénalise tous les professionnels du tourisme marquisien.
Ainsi, actuellement, l’unique lueur d’espoir pour l’économie de la Terre des Hommes, et en particulier pour celle de la capitale, Nuku Hiva, vient des yachts privés qui sont chaque année de plus en plus nombreux à séjourner aux Marquises (600 l’an passé), notamment en raison des mouillages confortables qu’offre l’archipel.
Un archipel qui constitue, par ailleurs, leur première escale en Polynésie française, après la traversée du canal de Panama. Celle-ci s’effectuant en moyenne en trois semaines de navigation.
C’est donc à bras ouverts que les prestataires de service, les artisans, les commerçants, les restaurateurs ou encore les maraichers de l’île accueillent ces touristes qui séjournent en moyenne trois semaines dans leurs îles.

 

Réactions :
1 : Kevin Ellis, cogérant du yacht service de Nuku Hiva
" Ce sont des touristes qui consomment "
« Il y a actuellement une centaine de voiliers dans la baie de Taiohae. Ils sont là pour passer du bon temps en long séjour. Il faut bien comprendre que ce sont des touristes qui consomment ; ils prennent les taxis, ils font des excursions, ils se font tatouer, ils font leurs courses dans les magasins d’alimentation, etc. En plus, ils engagent régulièrement des locaux pour faire des petits travaux de réparations sur leurs bateaux, et tout ça représente beaucoup d’argent.
Il faut dire aussi qu’ils restent en moyenne trois semaines dans l’archipel, ce qui est bien plus que la moyenne des touristes, surtout aux Marquises.
Quand je vois qu’à Tahiti ou à Moorea, ils sont rejetés, je me dis que c’est dommage. Je pense aussi que les médias amplifient les choses et rendent parfois les situations inextricables.
Et pour ce qui est des déchets, il faut savoir que tous les voiliers construits depuis 2015 disposent d’une cuve de rétention qui fait office de fosse septique. D’ailleurs, les eaux de baignade de Nuku Hiva viennent d’être déclarées propres, et ce malgré tous ces plaisanciers. ».2 : Marcelline Kautai Santos, agricultrice
"Ce sont nos résidents et les voiliers qui nous font vivre"
Comme beaucoup de maraichers et d’agriculteurs en général, j’expose mes produits au marché de Taiohae.
Depuis le début du Covid-19 en Polynésie, nous ne fournissons plus les cantines scolaires et nous avons aussi perdu les commandes de l’Aranui, puisqu’il n’a plus de touristes à son bord. Du coup, ce sont nos résidents et les voiliers qui nous font vivre. Les voiliers achètent beaucoup de fruits, de légumes, des confitures aussi ; ils sont là tous les jours, fort heureusement pour nous. Nous ne nous plaignons pas de cela, bien au contraire. ».3 : Célina Bonet, restauratrice
"Très contente que les voiliers aient été là"
« Pendant le confinement, on avait comme clients nos locaux et aussi les voiliers qui étaient confinés dans la baie, à qui on préparait des plats à emporter.
Après le confinement, nos clients de l’île sont revenus et les voiliers aussi.
En ce moment, ces derniers sont là dès le petit déjeuner, ils reviennent à midi puis le soir également. Et comme nous proposons le wifi gratuit, les yachtmen viennent se connecter régulièrement tout en consommant.
Je dois dire que je suis très contente que les voiliers aient été là pendant la période que nous venons de traverser, ils ont vraiment contribué à faire que notre snack soit toujours debout. ».

4 : Mau Huukena Ségur, artisane
"Les artisans se retrouvent en grande difficulté"
« Contrairement à beaucoup d’îles, à Nuku Hiva, nous sommes bien contents d’avoir des voiliers dans la baie, parce que c’est bien la seule clientèle qu’on a en ce moment.
Au niveau des ressources, avec l’annulation des paquebots, des vols internationaux et du salon des Marquises à Tahiti, les artisans se retrouvent en grande difficulté.
Et ce n’est pas avec trois avions par semaine, avec des tarifs très élevés pour les Marquises, qu’on fera venir la clientèle de Tahiti, il ne faut pas rêver.
Donc, on se satisfait de ce qu’on a et pour l’instant ce sont les voiliers. Donc on les accueille du mieux possible, on fait tout pour les garder et on fait même des efforts en discutant avec eux du prix des objets afin qu’il soit le plus satisfaisant pour eux comme pour nous. ».

 

Rédigé par Marie Laure le Lundi 1 Juin 2020 - Tahiti Infos

Nouvelle réglementation des zones de mouillage de Tahiti et Bora Bora

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Le conseil des ministres a présenté ce mercredi les dispositions et réglementations des zones de mouillage dans le lagon de Faa'a et Punaauia à Tahiti, mais aussi de Bora Bora.

Publié le 27/05/2020 à 17:04 - Mise à jour le 27/05/2020 à 17:14 - tntv.pf

Le lagon de la zone de Punaauia et Faa’a est confronté à un accroissement exponentiel des mouillages et du stationnement des navires, en raison de la saturation des marinas de la zone urbaine. Il doit aussi faire face à une forte croissance des activités nautiques (aquatiques, subaquatiques, de plaisance, de loisirs, de sports et de pêche). L’intensification de l’activité nécessite d’adapter la réglementation et les zones de mouillage, pour mieux réguler leur concentration, éviter les conflits entre les différents utilisateurs, et préserver l’environnement.

Le dispositif intègre plusieurs impératifs : la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures à fort trafic, l’utilisation raisonnée du domaine public maritime et la préservation des intérêts économiques des différents utilisateurs notamment les riverains les plaisanciers de passage. Cette réglementation s’est faite en concertation avec l’autorité portuaire qui gère cette zone, et en s’appuyant sur l’expérience et les constats effectués par les nombreux acteurs de cet espace maritime.

L’arrêté adopté par le conseil des ministres comprend deux parties : l’une consacrée aux règles générales applicables dans les eaux intérieures et l’autre consacrée aux règles applicables dans les zones dédiées. Ces zones dédiées sont de deux types : celle consacrée au mouillage et au stationnement autorisé, et celle qui fait l’objet d’une interdiction permanente de mouillage et de stationnement.

Tous les navires dont la longueur hors tout excède 6 mètres et dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24 heures, et tous les navires de grande taille ou dont la durée de mouillage excède 24 heures auront obligation de relâcher dans l’une des cinq zones dédiées. Cette distinction vise à éviter une interdiction trop stricte qui pénaliserait les utilisateurs occasionnels du lagon, qu’ils soient résidents ou plaisanciers de passage.

Les pêcheurs seront peu affectés par ces contraintes, puisqu’ils exercent leur activité hors du lagon, dans les eaux extérieures et non dans ces zones intérieures interdites au mouillage. Les prestataires d’activités nautiques ou de location charter pourront mouiller temporairement dans ces zones ou plus longuement dans les zones dédiées au mouillage de plus longue durée. Une seule zone est strictement interdite au mouillage. Elle est située le long de la côte incluant la baie de Vairai, et se prolongeant jusqu’à la marina Taina. Les zones où sont autorisées les mouillages permanents sont au nombre de cinq. Trois sont situées à Faa’a : deux côté récif en face de la piste de l’aéroport, et l’autre, dans la baie qui prolonge le Motu Ovini. Deux sont situées à Punaauia : la plus grande longe la zone côté récif en face de Vairai jusqu’en face de la marina Taina, et prolongée par une plus petite située en face de la marina du Lotus.

Amélioration du cadre réglementaire et des zones de mouillage de Bora Bora

Le Pays s’est engagé en 2018 à encadrer le mouillage des navires dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora. Un an après l’entrée en application du dispositif et sur la base d’un retour d’expérience, il a été décidé d’apporter quelques adaptations au dispositif existant. La Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), qui pilote cette opération, a maintenu un contact fréquent avec les interlocuteurs concernés et s’est rendue sur site pour évaluer l’application effective du cadre règlementaire.

Il ressort que le dispositif est reçu favorablement autant par les professionnels que par la population. Les professionnels de la plaisance ne perçoivent pas ce dispositif comme mettant en péril leurs entreprises et le nombre de mouillages prévus ne constitue pas une restriction excessive. De nombreux plaisanciers considèrent cet encadrement du mouillage comme normal car il est fréquent et répandu dans le monde.

Les adaptations qui vont être mises en oeuvre consistent à mieux préciser les restrictions au mouillage afin d’éviter les divergences d’interprétation, et de revoir certaines zones de mouillage qui se sont révélées inappropriées.

S’agissant de la partie réglementaire, il est clairement établi que sont concernés par l’interdiction de mouillage, hors des zones de mouillage autorisé :
– tous les navires non pontés d’une longueur hors tout inférieure ou égale à 10 mètres dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24 heures ;
– tous les navires non pontés d’une longueur hors tout supérieure à 10 mètres ;
– tous les navires pontés quelles que soient la longueur du navire et la durée de séjour au mouillage.

S’agissant de la création et de la délimitation des zones dédiées, il convient de distinguer celles réservées aux navires d’une longueur supérieure ou égale à 20 mètres et celles dédiées aux navires d’une longueur inférieure à 20 mètres. Leurs délimitations ont été réalisées en collaboration avec la commune qui est plus à même d’identifier les zones adaptées et pertinentes. Les changements sont les suivants :

  • la suppression de la zone Ahuna 1 est remplacée par la zone Yacht-club 1 ;
  • une nouvelle zone est créée, dite du Bloody Mary’s 1 ;
  • la zone Hitiaa est supprimée et remplacée par la zone Taimoo.

Il est important de souligner qu’une régulation pertinente du mouillage nécessite la conciliation, mais aussi la préservation de l’ensemble des intérêts en présence, qu’ils soient ceux des professionnels de la mer, de la population de l’île et des plaisanciers de passage. Le maire de la commune de Bora Bora a été consulté et a donné un avis favorable au projet.

Les zones de mouillages dans le lagon de Faa’a et Punaauia réglementées

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voiliers

©Polynésie la 1ère
Ce mercredi 27 mai, le conseil des ministres a réglementé les zones de mouillages de Faa'a et Punaauia. Les navires de plus de 6 mètres devront relâcher dans l'une des cinq zones dédiées : trois à Faa'a et deux à Punaauia.

Ce mercredi 27 mai, le conseil des ministres a réglementé les zones de mouillage de Faa'a et Punaauia, confrontées à un accroissement exponentiel de navires, en raison de la saturation des marinas de la zone urbaine. Elles doivent aussi faire face à une forte croissance des activités nautiques (aquatiques, subaquatiques, de plaisance, de loisirs, de sports et de pêche).

Tous les navires dont la longueur hors tout excède 6 mètres et dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24h, et tous les navires de grande taille ou dont la durée de mouillage excède 24h auront obligation de relâcher dans l’une des cinq zones dédiées. Cette distinction vise à éviter une interdiction trop stricte qui pénaliserait les utilisateurs occasionnels du lagon, qu’ils soient résidents ou plaisanciers de passage.

Les pêcheurs seront peu affectés par ces contraintes, puisqu’ils exercent leur activité hors du lagon, dans les eaux extérieures et non dans ces zones intérieures interdites au mouillage. Les prestataires d’activités nautiques ou de location charter pourront mouiller temporairement dans ces zones ou plus longuement dans les zones dédiées au mouillage de plus longue durée.

Une seule zone est strictement interdite au mouillage. Elle est située le long de la côte incluant la baie de Vairai, et se prolongeant jusqu’à la marina Taina. Les zones où sont autorisées les mouillages permanents sont au nombre de cinq. Trois sont situées à Faa’a : deux côté récif en face de la piste de l’aéroport, et l’autre, dans la baie qui prolonge le Motu Ovini. Deux sont situées à Punaauia : la plus grande longe la zone côté récif en face de Vairai jusqu’en face de la marina Taina, et prolongée par une plus petite située en face de la marina du Lotus.

Voiliers au mouillage à Faa’a : le collectif Tearai en appelle aux autorités

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voiliers navigation faa'a lagon

Usagers, sportifs et riverains demandent aux autorités de stopper les mouillages sauvages. ©THIERRY STAMPFLER/POLYNESIE LA 1ère
Le collectif Tearai s'oppose à l'accueil de voiliers à Faa'a, en dehors de marinas et d'infrastrustures adaptées. Le confinement étant levé, il appelle les autorités à appliquer les réglementations et sortir des mouillages sauvages.

Ce samedi 23 mai, le collectif Tearai, composé de pêcheurs, sportifs, plaisanciers et résidents de Faa'a, ont manifesté sur le lagon de Vaitupa, afin d'interpeller les autorités sur la situation des voiliers au mouillage.

Le collectif demande la création de véritables zones de mouillages ou que les voiliers soient maintenant redirigés vers les marinas existantes.
Avec la période de confinement, jusqu'à 50 navires se sont ainsi installés dans le lagon de Faa'a, y compris des voiliers professionnels inoccupés. Il s'agissait pour ces derniers de bateaux d'excursion relocalisés en raison des loyers trop élevés à la marina de Papeete.

Les sportifs et les pêcheurs se plaignent de ne plus pouvoir circuler normalement sur le lagon, afin de se livrer à leurs activités habituelles.

Le collectif Tearai interpelle ainsi le gouvernement, par le biais d'un courrier adressé au Président Édouard Fritch, réclamant une réglementation visant la protection du lagon. Il regrette de voir les voiliers "entassés" dans de mauvaises conditions et dans des lieux inadaptés à leur accueil, qu'aucune information ne leur soit communiquée sur les points de ravitaillement "d'où une utilisation anarchique des infrastructures", enfin de voir se créer des tensions entre riverains et plaisanciers en "imposant ces choix à la population, par manque d'anticipation et de communication des administrations concernées".

Lors de son point presse mercredi 20 mai, le Président Edouard Fritch avait annoncé que "les voiliers accueillis en surnombre dans les zones de mouillage doivent continuer leur voyage."

Les voiliers sont dans des zones de mouillage autorisées par la nouvelle réglementation… pas encore en vigueur

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Le ministère en charge des Transports insulaires a expliqué ce jeudi que les zones actuellement occupées par les voiliers font partie des zones autorisées par la nouvelle réglementation, qui doit être examinée au prochain conseil des ministres. Et qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle liée à la crise du Covid-19.

Publié le 14/05/2020 à 15:54 - Mise à jour le 14/05/2020 à 17:16

Le cas des voiliers qui occupent des zones de mouillages non autorisées par la réglementation actuelle, notamment à Faa’a, a été porté jusqu’à l’assemblée de la Polynésie par une question orale de la représentante Tapura Teura Tarahu-Atuahiva.

Jean-Christophe Bouissou, le ministre en charge des Transports interinsulaires, a tenu à la rassurer ce jeudi au cours de la séance de la session administrative de l’assemblée : « ce qui se passe dans nos lagons est sous contrôle », indique-t-il dans sa réponse.

Il explique que les zones actuellement occupées par les voiliers font partie des zones autorisées par la nouvelle réglementation dont le texte sera examiné par le prochain conseil des ministres.

« En réalité, face à l’urgence de la crise induite par la pandémie du Covid 19, les autorités ont anticipé l’application de cette nouvelle réglementation, en intégrant dans le dispositif d’accueil des voiliers les nouvelles zones de mouillage, pour pouvoir faire face à l’afflux des plaisanciers déjà présents ou arrivant dans nos eaux. Tous les navires avaient ordre de rejoindre un port, de préférence le port de destination », précise-t-il avant d’annoncer plus loin que « la levée progressive du confinement et l’autorisation qui sera donnée prochainement aux voiliers de pouvoir reprendre la mer mettront fin à cette occupation exceptionnelle et temporaire du lagon ».

« Dans l’ensemble, on peut dire à plus de 95%, les voiliers ont été respectueux des mesures de restriction imposées et des riverains. Les comportements regrettables restent très marginaux et ne sont absolument pas imputables aux seuls voiliers » qui « représentent un atout économique réel pour notre pays et notre tourisme », poursuit le ministre.

Il précise que la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes a assuré l’inventaire et le suivi quotidien des 588 voiliers présents sur l’ensemble de la Polynésie française, et dont 148 sont présents sur la zone urbaine de Papeete, Faa’a et Punaauia, qui relève de la circonscription du Port Autonome de Papeete. « Sur ces 588 voiliers présents dans nos eaux, seule une dizaine a posé quelques difficultés qui ont nécessité l’intervention de la gendarmerie maritime », assure-t-il.

tntv.pf - Vaiana Hargous

Les navigateurs de Hiva Oa parfaitement organisés et respectueux des règles de sécurité

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Hiva Oa

Les plaisanciers de Hiva Oa aux Marquises nous indiquent s'être organisés, en partenariat étroit avec les autorités de l'île, pour mettre en place et appliquer strictement des règles de prévention, dès l'origine du confinement et du couvre feu liés à la crise du coronavirus.
Dans un courrier signé "les navigateurs de la baie de Tahauku" les navigateurs de Hiva Oa indiquent :
"Les plaisanciers de la baie de Tahauku à Hiva Oa se sont organisés depuis le premier jour du confinement pour lutter avec la population et les autorités locales contre l’épidémie mondiale du Corona virus.Conscients de la dangerosité que représenterait une épidémie de COVID-19 pour ces îles éloignées de Tahiti,  les voiliers en confinement ont mis en place avec les autorités locales , le PCS et le centre de soins de Atuona des mesures pour éviter d’être une charge médicale supplémentaire pour l’ile de Hiva Oa.Deux médecins, un dentiste et une pharmacienne, tous bénévoles, ont spontanément offert leur aide pour renforcer en cas de besoin l’équipe médicale de Atuona. Ils dispensent avec l’accord des médecins locaux les premiers conseils et soins à la communauté nautique confinée sur leurs bateaux, dans la mesure de leurs moyens, afin de ne pas encombrer le dispensaire.Par ailleurs, d’autres compétences ont été mises à la disposition des habitants et des voiliers dans des domaines aussi variés que; l’informatique, l’électronique, la mécanique, communication, et même la coiffure.
Comprenant les craintes de la population concernant la propagation du virus, les plaisanciers respectent scrupuleusement le confinement et le couvre-feu imposés par les autorités polynésiennes, n’hésitant pas à aller au-delà des contraintes préconisées, car ils ont à coeur de rassurer les habitants de Hiva Oa qui les ont accueillis.

Les autorités locales, les gendarmes, les bénévoles du Sémaphore et du PCS gèrent avec beaucoup d’efficacité et toujours en concertation étroite avec les voiliers, cette crise sans précédent et ont organisé le mouillage de façon exemplaire.

Une entraide bienveillante entre les navires et les autorités s’est installée dans le plus strict respect des uns et des autres et la protection de tous.

Le ravitaillement des plaisanciers qui ne sont pas autorisés à se rendre à terre pour le moment est fait par livraison au quai et sans contact direct, ceux-ci deux fois par semaine et de l’eau filtrée est également mise à notre disposition, un réseau Wi-Fi, base vitesse a été mis en place dans la baie pour que la majorité des voiliers puissent avoir accès à Internet.
Le contact est permanent entre la communauté nautique, le Sémaphore et les gendarmes par VHF canal 16 ou par téléphone, pour ceux qui avons un portable!

Un groupe de discussion a été créé entre tous les voiliers, en anglais et en français et diffuse tous les matins à 8h sur le canal VHF les informations concernant l’organisation du quotidien des confinés et relayant les instructions des autorités. Un agenda, très bien détaillé est en place chaque matin.

De cette façon nous pouvons gérer les priorités, l’entraide entre tous et diffuser la météo locale chaque jour. Cette  gestion intelligente permet l’acceptation de ces mesures exceptionnelles et concoure à l’efficacité du confinement et à la réussite du combat que nous menons tous ensemble contre le Corona virus à Hiva Oa et dans tous les mouillages de Polynésie".

https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/marquises/hiva-oa/les-navigateurs-de-hiva-oa-parfaitement-organises-et-respectueux-des-regles-de-securite-819516.html

La communauté nautique est mobilisée à Taiohae

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La communauté des voiliers de la baie de Taiohae à Nuku Hiva, a décidé de se mobiliser en faveur de la population et des autorités en ces temps difficiles

"La population peut compter sur toutes les bonnes volontés de la communauté nautique présente dans la baie de Taiohae", expliquent les plaisanciers.
« La population peut compter sur toutes les bonnes volontés de la communauté nautique présente dans la baie de Taiohae », expliquent les plaisanciers. (©Ti’Amara’a)

 

Les plaisanciers présents dans les îles des Marquises, en particulier la communauté des voiliers de la baie de Taiohae à Nuku Hiva, sont solidaires et ont décidé de se mobiliser en faveur de la population et des autorités en ces temps difficiles.

« Face à l’accueil exemplaire qui nous est réservé, notre devoir est d’appliquer scrupuleusement les règles de confinement et de couvre–feu. Tous les matins, par radio, les équipages sont connectés pour suivre et partager les derniers développements venant du gouvernement, du haut-commissariat, de la direction de la santé et des autorités locales et organiser le quotidien des confinés à bord », expliquent Bernard et Sandra, à bord du catamaran Ti’Amara’a. « La logistique a ainsi été adaptée afin de limiter au maximum les déplacements à terre : regroupement de commandes, livraisons de fruits et légumes à quai… »

Les voiliers de Taiohae se sont aussi mobilisés en faveur de l’hôpital et de la mairie. Ils ont dressé une liste de compétences médicales, paramédicales et techniques disponibles à leurs bords : médecins, infirmières, chimistes spécialisés en traitement des eaux, ingénieurs (électrique, électronique, maritime), pompiers, menuisiers, chauffeurs poids lourds, traducteurs, enseignants… Des hommes et des femmes qui se rendent bénévolement disponibles pour assister les structures locales afin « de venir à bout de l’ennemi commun que représente le Covid-19 ».

La dépêche de Tahiti, le 31 mars 2020
https://actu.fr/societe/coronavirus/la-communaute-nautique-est-mobilisee-taiohae_32697349.html

 

Mouillage de Punaauia : la pression s’accentue ! (MAJ)

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Il y a quelques jours, la Marina TAINA a fait distribuer un papier hâtivement photocopié des zones de mouillages, sans plus de précision. Contacté par téléphone, elle précise que son but est informatif et que les bateaux qui mouillent en dehors de ces zones s'exposent à de fortes amendes dès la fin de la saison cyclonique, le 31 mars : "Les premiers qui bougeront trouveront plus facilement des places que ceux qui s'y prendront au dernier moment." - A quel endroit ?? Pour l'instant aucune alternative n'a été proposée.

9 mars 2020 : le port autonome vient de nous confirmer qu'ils attendaient la publication de l'arrêté qui interdirait le mouillage dans le zone et supprimerait la tolérance de 24 h. Ils ne connaissent pas le délai entre la publication de l'arrêté et son application effective qui pourrait être très courte. De plus, la définition de la date de la saison cyclonique est relativement floue.

Cela fait suite à l'installation de deux nouvelles balises, non signalées sur les cartes. La balise rouge agrandit le chenal et met en infraction, du simple fait de sa présence, des bateaux qui était mouillés en dehors du chenal.

Vous trouverez ci-après le texte qui s'applique sur le domaine public maritime de Punaauia. Il ressort que le mouillage est autorisé dans les seules zones indiquées sur ce plan.

Source : http://lexpol.cloud.pf/LexpolAfficheTexte.php?texte=133536. Les plans ci après sont tels que publiés au JOPF

ARRETE n° 339 CM du 27 mars 1987 portant réglementation du mouillage des navires de plaisance dans le domaine maritime lagonaire de Pirae, Papeete, Faaa et Punaauia (circonscription du port autonome de Papeete)
(JOPF du 9 avril 1987, n° 15, p. 618)

Modifié par :

• Arrêté n° 263 CM du 7 mars 1997 ; JOPF du 20 mars 1997, n° 12, p. 570 (1)
+ Jugement TAP n° 97-148 du 14 avril 1997 ; Arrêt CAAP n° 98PA02923 du 28 mars 2000
• Arrêté n° 715 CM du 25 mai 2009 ; JOPF du 4 juin 2009, n° 23, p. 2298
• Arrêté n° 1941 CM du 24 décembre 2013 ; JOPF du 31 décembre 2013, n° 70, p. 13056
• Arrêté n° 135 CM du 16 janvier 2014 ; JOPF du 24 janvier 2014, n° 7, p. 2033 (2)

Le Président du gouvernement de la Polynésie française,

Sur le rapport du ministre de l’équipement, de l’aménagement, de l’énergie et des mines,

Vu la loi n° 84-820 du 6 septembre 1984 portant statut du territoire de la Polynésie française ;

Vu le décret n° 77-778 du 7 juillet 1977 portant règlement international pour prévenir les abordages en mer ;

Vu le décret n° 84-810 du 30 août 1984 relatif à la sauvegarde de la vie humaine en mer, à l’habitabilité à bord des navires et à la prévention de la pollution (JOPF du 11 décembre 1984) ;

Vu la délibération de l’assemblée territoriale n° 62-2 du 5 janvier 1962 portant création et organisation du port autonome de Papeete ;

Vu la délibération de l’assemblée territoriale n° 78-123 du 3 août 1978, portant réglementation en matière d’occupation du domaine public ;

Vu la délibération de l’assemblée territoriale n° 81-17 du 5 février 1981 portant règlement général de police des ports maritimes et rades de la Polynésie française ;

Vu les arrêtés n° 1291 CM et 1297 CM du 21 octobre 1986 portant réglementation du mouillage des navires de plaisance dans les lagons de Arue et de Punaauia, modifiés par l’arrêté n° 98 CM du 30 janvier 1987 ;

Vu l’avis favorable du conseil d’administration du port autonome en ses séances du 19 avril 1985 et du 30 octobre 1986 ;

Le conseil des ministres en ayant délibéré dans sa séance du 25 mars 1987,

Arrête :

Article 1er.— Le présent arrêté a pour objet de réglementer le stationnement et le mouillage des navires de plaisance dans le domaine public lagonaire de Pirae, Papeete et Punaauia (circonscription du port autonome).

Il ne s’applique pas aux navires non pontés d’une longueur inférieure à 6m et ne porte que sur le séjour des navires supérieur à une durée de 24 heures.

Le mouillage de tout navire, et pour quelque durée que ce soit, est rigoureusement interdit dans les chenaux de navigation balisés.

(inséré, Ar n° 263 CM du 7/03/1997, art. 1er) « Par ailleurs, le mouillage forain des navires de plaisance d’une longueur hors tout égale ou supérieure à vingt (20) mètres s’opère obligatoirement dans les zones P1 ou P5 définies à l’article suivant. »

Art. 2. (remplacé, Ar n° 263 CM du 7/03/1997, art. 2) — Le mouillage des navires est interdit en dehors des zones autorisées suivantes :

- Zone P0 marina Lotus (commune de Punaauia) ;
- Zone P1 marina Taina (commune de Punaauia) ;
- Zone P2 Baie de Vaitupa (commune de Faaa) ;
-Zone P3 marina aviation civile, motu Tahiri (commune de Faaa) ;
- Zone P4 rade du port de Papeete (commune de Papeete) ;
- Zone P5 quai des yachts (commune de Papeete) ;
- Zone P6 bassin de Fare Ute (commune de Papeete) ;
- Zone P7 bassin de Patutoa (commune de Papeete).
(ajouté, Ar n° 715 CM du 25/5/2009, art. 1er)
- « Zone P8 marina Taina sud (commune de Punaauia)
- Zone P9
marina Taina nord (commune de Punaauia) »
(remplacé, Ar n° 135 CM du 16/01/2014, art. 1er)
- « Zone P10 nord-ouest de Orohiti (commune de Punaauia)
- Zone P11 nord-ouest du Motu Tahiri (commune de Faa’a)
- Zone P12 nord du Motu Tahiri (commune de Faa’a)
- Zone P13 nord-est du Motu Tahiri (commune de Faa’a) »

Et tel que le tout est défini aux plans n° PA 503.1 et 503.2 en date du 12 février 1997 (remplacé, Ar n° 135 CM du 16/01/2014, art. 1er) « ainsi qu’au plan du port autonome de Papeete n° 14-1 du 9 janvier 2014 »

Art. 3.— A l’extérieur des zones susvisées, le mouillage des corps-morts est interdit, sauf pour les riverains pouvant justifier de leur habitation permanente en bordure de lagon.

A l’intérieur des zones susvisées, le stationnement des navires est autorisé, soit à titre passager sur leur ancrage, soit à titre permanent sur un corps mort.

L’autorisation de mettre en place un corps-mort est délivrée par le capitaine du port pour la zone allant de la pointe Arahiri à la passe de Taapuna.

L’autorisation de stationner est toujours donnée à titre précaire et révocable à tout moment et donne lieu au paiement d’une redevance.

Art. 4.— Stationnement des navires dans les zones autorisées

Le stationnement temporaire des navires dans les zones autorisées doit être signalé au port autonome, bureau des yachts, quai des paquebots, à Papeete, par le propriétaire du navire, dans les 24 heures suivant sa prise de mouillage, ou, au plus tard, le lundi pour le navire arrivé dans le domaine public lagonaire pendant le week-end.

Les déclarations d’arrivée et de départ seront transmises au service des ports et aux communes concernées.

Art. 5.— Tout navire étranger désirant utiliser un mouillage en zone autorisée doit préalablement se présenter aux autorités portuaires du port de Papeete pour y effectuer ses formalités d’arrivée (immigration, douane, port).

Il devra, pour ce faire, utiliser les places à quai disponibles dans la circonscription portuaire du port de Papeete qui lui seront désignées à cet effet.

Art. 6.— Hygiène et prévention de la pollution

En aucun cas, les navires ne pourront rejeter au lagon leurs ordures ménagères et déchets de toutes sortes et les eaux mazouteuses ou chargées de produits toxiques. Le rejet des eaux usées fera l’objet d’une réglementation ultérieure.

Art. 7.— Procès-verbaux

Les infractions au présent arrêté seront constatées et feront l’objet de procès verbaux dressés par :

1°) la gendarmerie maritime ;
2°) la gendarmerie nationale ;
3°) les officiers de port et les agents assermentés du port autonome et du service des ports ;
4°) les agents assermentés des communes concernées et reconnus par le port autonome de Papeete.

Ces procès-verbaux sont transmis au procureur de la République.

Art. 8.— Sanctions

Les infractions aux dispositions du présent arrêtés sont passibles des peines prévues pour les contraventions de 4e classe.

Art. 9.— Compétence

Pour permettre l’application de la présente réglementation, la gestion de tout le domaine public lagonaire de Faaa et Punaauia, jusqu’à la passe de Taapuna, est confiée au port autonome de Papeete.

Art. 10.— Le ministre de l’équipement, de l’aménagement, de l’énergie et des mines est chargé de l’application du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel.

Fait à Papeete, le 27 mars 1987.
Jacques TEUIRA.

Par le Président du gouvernement :
Le ministre de l’équipement, de l’aménagement,
de l’énergie et des mines,
Gaston TONG SANG.

_______________________________

(1) Arrêté n° 263 CM du 7 mars 1997 :

Art. 3.— les dispositions prévues ci-dessus1 prennent effet le 1er avril 1997.

1 (à l’article 2 du présent arrêté)

(2) Arrêté n° 135 CM du 16 janvier 2014 : (annexe présente dans cet arrêté sans notifier sa présence dans le texte d’origine qu’il modifie)

L’Association des voiliers de Polynésie s’interroge sur l’avenir

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L’Association des voiliers de Polynésie compte obtenir une réunion avec le ministre Bouissou pour discuter des solutions de redéploiement des voiliers de Outumaoro.

Les voiliers de Outumaoro devront partir.
Les voiliers de Outumaoro devront partir. (©DR)

Quelle solution de repli réaliste et viable pour les propriétaires de voiliers de la zone de Outumaoro ? Mardi dernier, le gouvernement annonçait, lors d’une réunion avec le public concerné, que les voiliers du mouillage de Outumaoro devront partir prochainement.

Un arrêté réglementant le mouillage a en effet été préparé. “Nous sommes amenés à reconsidérer l’occupation lagonaire”, a alors indiqué le ministre de l’Aménagement du territoire, Jean-Christophe Bouissou.

Trop de voiliers à l’ancre, besoin de dégager la zone en prévision du projet de Village tahitien… L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) a pris note. Mais si elle saluait dimanche, par communiqué, la “volonté de dialogue” du gouvernement, qui a pris la peine d’inviter le public concerné à une réunion d’information, elle s’interroge aussi sur ce que sera l’après, pour les voiliers concernés.

Car le déficit de zones de mouillage ou places de ponton est une réalité depuis des années au fenua. Dans son communiqué, l’AVP fait remarquer que la zone de mouillage de Outumaoro est occupée par des usagers aux profils “très divers” qui supposent des solutions diverses aussi. Certains y sont pour des durées courtes, quelques jours ou semaines, pour des raisons techniques et pratiques.

Selon l’association, “cet usage devrait être préservé et sécurisé par des corps morts pour des voiliers de passage”. Dans la zone, se trouvent également des voiliers occupés par des familles. Des résidents flottants, en quelque sorte, avec des parents qui travaillent et des enfants scolarisés. D’autres sont en attente de trouver “une meilleure solution”, préférant obtenir une place à un ponton que de rester à l’ancre à l’année.

Étudier chaque cas

L’AVP propose donc une étude au cas par cas afin de “faciliter la relocalisation des voiliers au mieux des situations”. Lors de la réunion, la semaine passée, le ministre a dit que 60 % des voiliers concernés devraient pouvoir trouver une autre place que celle occupée jusqu’alors à Outumaoro. Et les autres ?, s’interroge l’association. “Il doit être possible de proposer une surface similaire autour de l’agglomération urbaine de Papeete, où tous les voiliers de Outumaoro trouveront une place, bien que moins pratique. La Polynésie n’a pas encore pris toute la mesure de l’affluence qu’a créée l’exonération des droits et taxes à l’importation portée à 36 mois et a pris un retard sur les infrastructures que nécessitent l’ambition de développer une filière touristique de la plaisance.”

L’association compte obtenir une réunion avec le ministre. Elle alerte par ailleurs le gouvernement sur la nécessité de faire participer la population de Tahiti et de îles à l’intégration des voiliers et du tourisme nautique. Allusion non dissimulée à la stigmatisation à laquelle font face bon nombre de propriétaires de voiliers.

Dans les faits, les gens qui ont renoncé à un mode de vie traditionnel à terre au profit d’une vie sur l’eau (sur un voilier) ont pleine conscience de la fragilité de l’environnement et limitent au maximum leur impact sur ce dernier. Cette volonté a trouvé sa traduction dans l’élaborationd’une charte de conduite du  plaisancier en Polynésie, à l’initiative de l’association.

Charte de bonne conduite du plaisancier : ce qu’elle dit
Cette charte a été crée par l’AVP et a pour but de définir des règles de bonne conduite pour les voiliers qui naviguent en Polynésie afin de les informer sur les pratiques et réglementations locales, d’améliorer leur image auprès des résidents “terriens”. Elle est réservée exclusivement aux membres de l’AVP.
En adhérant à cette charte, on s’engage “à avoir une attitude éco-responsable, à respecter la terre et sa population, les réglementations et usages en vigueur, et à protéger la faune et la flore de Polynésie”.
On s’engage aussi, notamment, à ne faire aucun rejet polluant en mer, à faire le tri sélectif, à respecter faune et flore en ne jetant l’ancre que sur des fonds de sable. “J’ancre à une distance raisonnable des habitations en respectant la quiétude des lieux”, précise aussi la charte.

 

Par : , la Dépêche de Tahiti

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