Alors que le Pays a demandé aux voiliers situés dans la baie d’Outumaoro, à Faa’a, de quitter les lieux d’ici le mois de mars prochain, l’Association des voiliers en Polynésie s’inquiète du manque d’infrastructures adaptées à cette activité croissante, ainsi que de l’évolution très restrictive des conditions de séjour des plaisanciers au fenua. De son côté, la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) assure que "le Pays travaille à élaborer des solutions".
Après l’annonce par le gouvernement de sa volonté de faire déménager les voiliers mouillés dans la baie d’Outumaoro, une problématique de taille fait surface : les infrastructures pour accueillir les plaisanciers en Polynésie ne sont pas assez nombreuses. L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) s’interroge sur les solutions envisagées par le Pays, d’autant que la réglementation en vigueur semble opaque. La communauté des gens de la mer navigue ainsi en eaux troubles et ne supporte plus d’être stigmatisée par la population vivant "à terre". Accusée souvent à tort de pollution, elle s’est toujours engagée dans le respect de l’environnement et a même créé localement une charte de bonne conduite. D’ailleurs, faut-il préciser que les déchets organiques des plaisanciers concentrés sur la côte Ouest (Faa’a et Punaauia) sont moins néfastes pour la faune et la flore que les rejets des 60 000 personnes qui y résident ? En outre, la plupart des bateaux sont désormais équipés de cuves de récupération pour les "eaux noires" (eaux de toilette et W.-C.) et qu’il suffit, dans le cas contraire, de sanctionner les récalcitrants et de leur imposer l’installation du système...
TAHITI PACIFIQUE - Vendredi 13 Décembre 2019 - écrit par Dominique Schmitt
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