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Moorea – Le maire souhaite une marina de Vaiare agrandie et labellisée Pavillon Bleu

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Moorea – Le maire souhaite une marina de Vaiare agrandie et labellisée Pavillon Bleu

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La Dépêche de Tahiti a souhaité en savoir plus sur la situation de ces touristes itinérants à Moorea avec Evans Haumani, le maire de la commune.

Moorea dispose d’une marina à Vaiare mais celle-ci est aujourd’hui complètement satu-rée par des voiliers sédentaires. Une projet d’extension est prévu et la commune se dit favorable mais sous certaines conditions dont celle d’une marina labellisée Pavillon Bleu.
Moorea dispose d’une marina à Vaiare mais celle-ci est aujourd’hui complètement saturée par des voiliers sédentaires. Une projet d’extension est prévu et la commune se dit favorable mais sous certaines conditions dont celle d’une marina labellisée Pavillon Bleu. (©J Rey/LDT)

L’île Sœur est une destination privilégiée de la plaisance, voiliers et « mega-yachts ». Aussi, il n’est pas rare de voir sur certains sites lagonaires une soixantaine de bateaux en même temps. Les mouillages les plus convoités sont ceux situés près de la passe de Vaiare, dans la baie de Paopao et face à la plage Ta’ahiamanu. C’est là qu’il y a quelques semaines, un dramatique accident a causé la mort d’un enfant issu d’un de ces voiliers, percuté par un bateau à moteur qui circulait trop près des voiliers. Il a alors été décidé d’interdire par un arrêté territorial cette zone au mouillage.

Alors que la polémique enfle sur la présence des voiliers de croisière en Polynésie française et en particulier sur le principe du mouillage forain, La Dépêche de Tahiti a souhaité en savoir plus sur la situation de ces touristes itinérants à Moorea avec Evans Haumani, le maire de la commune.

Que penser de la situation en général des voiliers en Polynésie ?

Il y a quelques années, notamment lors de l’élaboration du premier plan de gestion de l’espace maritime (PGEM), la gestion des voiliers ne constituait pas un enjeu particulier. Or, avec la promotion touristique effectuée par le Pays, ces usagers sont de plus en plus présents dans nos lagons. De ce fait, la réglementation existante sur le mouillage, pilotée par la direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) en collaboration avec les communes, n’est plus suffisante et doit être améliorée pour mieux répondre à cette problématique d’accueil et de gestion des bateaux de plaisance.

Quelle place a la plaisance à Moorea ?

Le PGEM actuellement en vigueur propose des zones de mouillage dédiées dans le lagon : baies de Paopao, Opunohu et Nuarei, ainsi que Ta’ahiamanu. Cependant, avec le temps, les bouées jaunes destinées à baliser ces zones ont disparu et nous pouvons constater que les voiliers occupent des espaces autres que ceux prévus par le PGEM.

La brigade nautique de la commune tente, tant bien que mal, de sensibiliser et informer les voiliers, mais les moyens humains mais aussi juridiques (compétences) ne permettent pas de faire respecter suffisamment le PGEM. Le projet de PGEM révisé maintient certaines zones de mouillage mais instaure des quotas qui peuvent être réévalués chaque année. Il faut savoir que l’objectif de la commune est de mettre en place un vrai cadre réglementaire pour ce type d’usager du lagon mais aussi de travailler sur un service d’accueil et de gestion.

Il est prévu de se rendre à Bora Bora pour s’inspirer du service actuellement en place et géré par un privé. Au niveau de la population de Moorea, elle est mal perçue car selon les signalements reçus, elle constate des dépôts d’ordures sur les côtes ou dans ses poubelles, des stationnement trop proches du littoral pouvant gêner l’intimité des habitations, de la pollution des eaux par le rejet des eaux usées, des tapages nocturnes…

La commune a apporté son soutien pour l’organisation de la Tahiti-Moorea Sailing RDV, est-ce qu’elle continuera à le faire ?

La commune a toujours soutenu la Tahiti-Moorea Sailing RDV et elle continuera car c’est un événement qui est temporaire, organisé à l’avance avec un partenariat bien cadré. Un rendez-vous touristique bénéfique pour toute l’île et les différents acteurs de Moorea. Par ailleurs, la présidente Stéphanie Betz s’est toujours montrée coopérative en communiquant à chaque événement la réglementation du PGEM et a mis en place des poubelles à sa charge mises à la disposition des plaisanciers.

La commune va-t-elle rétablir le dialogue entre le Port autonome et la population pour le projet d’agrandissement de la marina de Vaiare ?

La commune est en contact avec le Port autonome notamment avec les responsables de Moorea pour trouver ensemble des solutions pour encadrer l’arrivée des voiliers sur l’île : communication entre vigies de Papeete et Moorea et la commune pour informer les voiliers arrivant des zones de mouillage et des règles du PGEM.

Pour ce qui concerne la marina de Vaiare, la commune doit s’impliquer, notamment dans la communication avec la population, car elle constitue une vraie alternative au mouillage dans le lagon et une solution de service à terre pour les plaisanciers.

Le projet qui fait l’objet d’une notice d’impact sur l’environnement (NIE), actuellement soumise à enquête publique jusqu’au 9 septembre, concerne le rajout de deux pontons flottants mais surtout la «mise aux normes?» de la marina. Les termes sont importants. Cette mise aux normes va permettre, entre autres, de proposer un service de vidange des eaux grises à tous les plaisanciers, ce qui est une vraie plus-value pour la préservation de notre lagon. La commune doit être là pour assurer une communication claire auprès de la population et prévenir ainsi tout conflit.

La commune est-elle favorable à l’agrandissement de cette marina comme cela avait été proposé il y a quelques années ?

L’agrandissement est une bonne chose qui permettrait de regrouper les voiliers et de limiter le mouillage dans les autres parties du lagon, par exemple, dans les baies de Opunohu et de Paopao que la commune souhaite préserver. L’idée d’une marina labellisée Pavillon Bleu a été soumise au Pays car elle pourrait être de nature à rassurer la population sur la prise en compte du développement durable. Pour rappel, le Port autonome dispose déjà d’une marina labellisée à Punaauia (marina Taina).

À ce jour, les voiliers de passage n’ont aucun endroit pour faire escale à Moorea si ce n’est que de mouiller dans les lagons. Que préconisez-vous ?

Les zones de mouillage existent, l’enjeu aujourd’hui est surtout de les faire connaître malgré l’absence de balisage, mais aussi communiquer sur les dangers du lagon. La multiplication des activités nautiques est un facteur de risque important et il est primordial que la commune et les services et établissements du Pays concernés puissent trouver des solutions pour mieux informer les voiliers arrivant. La commune n’a pas véritablement le projet de créer des structures à terre pour les plaisanciers mais de s’appuyer sur des alternatives privées telles que la mise en place d’une marina privée dans la baie de Opunohu mais aussi la mise aux normes de la marina de Vaiare qui sont de nature à répondre aux besoins des voiliers.

Le sujet du site Ta’ahiamanu ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi vouloir l’interdire plutôt que de le réglementer ?

Effectivement, le mouillage à Ta’ahiamanu a commencé à faire débat depuis le début de la révision du PGEM, c’est-à-dire depuis 2015. La quantité des voiliers, parfois quarante en même temps, pour beaucoup, dans le chenal de navigation donc en dehors de la zone de mouillage dédiée, a engendré des problèmes de sécurité mais aussi de pollution constatés par les baigneurs de la plage publique et par la brigade nautique de la commune.

La volonté de la commune est bien de réglementer, mais force est de constater que nos tentatives de déplacement des voiliers ne portent pas leurs fruits du fait d’une absence d’assermentation des agents communaux sur des compétences du Pays, mais aussi d’un manque de moyens humains : quatre agents et un bateau pour couvrir 5 000 ha de lagon ! C’est pourquoi j’ai toujours milité pour une évacuation des voiliers de cette zone, pour limiter les risques d’accident. En 2018, à la suite d’une enquête publique, le conseil municipal s’est prononcé en ce sens (délibération n°93/2018 du 13/09/2018). L’accident qui a eu lieu, suivi de la visite gouvernementale, a permis de soulever de nouveau ce problème de sécurité et a incité le président à proposer un arrêté d’interdiction de mouillage dans cette zone sans attendre le PGEM révisé.

Tant que le balisage, une structure à terre et la limitation de la vitesse ne sont pas réglés avec le Pays, il est préférable d’interdire le mouillage à Ta’ahiamanu pour l’instant et reconsidérer cette question plus tard dès que le Pays se sera positionné sur la thématique du mouillage dans toute la Polynésie française.

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