Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

Diapositive 1- Copie
Comment adhérer à l'Association ?
1 - Chez nos représentants :
TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval)
FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village)
FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
Diapositive 1- Copie- Copie- Copie
Diapositive 1- Copie- Copie
Un espace membre réservé
- Accès privilégié à des bons plans partagés
- Participation aux commandes groupées
- Des informations actualisées au quotidien
- Des forums pour s'exprimer et échanger
Diapositive 1- Copie- Copie- Copie- Copie- Copie
L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
317 adhérents et 293 voiliers
606 abonnés Newsletter
6 antennes dans les iles
3347 abonnés sur Facebook
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow

Projets d’envergure à Moorea : population et associations contre la révision du PGEM

Home ActualitésProjets d’envergure à Moorea : population et associations contre la révision du PGEM

Projets d’envergure à Moorea : population et associations contre la révision du PGEM

No Comments

 

Moorea compte aujourd’hui près d’une dizaine de grands projets d’aménagement. Lotissements de luxe, terrassements et hôtels sont quelques-uns des projets qui sont dans les cartons. Pour leur réalisation, le gouvernement a procédé à une révision du Plan de gestion de l’espace maritime, le PGEM.

 

 

Article sur la1ere.francetvinfo.fr de David CHANG - Publié le 20 novembre 2021

Les membres de l'association PGEM se sont réunis aujourd'hui pour échanger sur les modifications qui vont être apportées au plan.
La révision du PGEM de Moorea, le plan de gestion des espaces maritimes, ne fait pas que des heureux. D'ailleurs, de nombreux pêcheurs ont affiché leur mécontentement. Ce samedi matin 20 novembre, les référents des pêcheurs de l'île sœur, se sont réunis autour de l'association PGEM pour mieux saisir les modifications qui ont été apportées au plan. La partie qui les intéresse le plus est notamment la « zone prioritaire de développement ». Lee Rurua, la présidente de l'association PGEM, parle d'efforts réalisés en vain : « Si c'est dans une aire marine protégée, cette loi va passer au-dessus. Là où les habitants ont tellement géré leurs ressources depuis 15 ans maintenant, cet article va arriver et va détruire tout ce qu'on a fait depuis 1994. »

 


Le conseil des ministres a validé le 8 septembre dernier une révision du PGEM de Moorea Maiao. "Le dossier a été envoyé au gouvernement, il est entre leurs mains aujourd’hui, nous attendons maintenant de savoir quelle sera la marche à suivre. Notre partie est faite, à eux maintenant de voir", déclare Evans Haumani maire de Moorea Maiao.

La révision du PGEM était obligatoire selon le gouvernement car il venait à l’encontre d’une loi de Pays votée en 2015. "On n’a jamais vu dans un pays qu'un gouvernement était lié à l'avis favorable d'une commission. Ca va même en contresens du mode de fonctionnement normal des institutions", précise le ministre de l'Aménagement du territoire, Jean-Christophe Bouissou.

Incompréhension des associations

 

Pour les associations de protection de l’environnement de l’île, c’est l’incompréhension. Elles souhaiteraient avoir plus d’informations sur les zones prioritaires de développement et être inclues dans toute révision du PGEM. Pour Dom Leoture, de la fédération des associations de protection de l’environnement de Moorea-Maiao, "le Pays ne veut pas fondamentalement du PGEM. Il a essayé de le supprimer à de multiples reprises, même depuis sa révision. On a réussi tant bien que mal à avoir des analyses juridiques qui fortifient ce mouvement pour qu'il perdure. On voit encore qu'on n'écoute pas la population".

Parmi les points de friction de cette révision pour les pêcheurs, par exemple des autorisations d’amerrissage dans des zones jusqu’ici protégées par le PGEM. "C'est la porte ouverte, même au niveau du PGA, pour tous les projets immobiliers, hôteliers...sans que la population et les pêcheurs ne soient consultés", dénonce Rahiti Buchin, de l'association des pêcheurs de Moorea . "On aurait aimé garder notre plage comme ça, comme elle est", regrette une habitante de Temae. "Je ne comprends pas exactement qu’est ce qui est prévu, nous ne sommes pas du tout au courant, mais si ce n’est pas un bon projet pour Moorea il faut que la population dise non", ajoute un autre habitant.

Le Pays privilégie la concertation

 

Pour la zone de Temae, le gouvernement affirme n’avoir qu’un projet d’acquisition et non d’aménagement d’un quelconque hôtel ou de la plage. "C'est bien un PGA qui gère Moorea, c'est bien un PGEM qui gère Moorea. La seule manière pour le Pays, à un moment donné, en fonction de projets d'envergure (certains faisant plus de 15 milliards cfp), c'est de créer une zone de développement prioritaire. Et auquel cas on repasse par toute la procédure : enquête publique, rencotre avec le conseil municipal...C'est contraire à ce que j'ai pu entendre de certains qui disaient "mais ils peuvent faire ce qu'ils veulent". C'est faux !", détaille Jean-Christophe Bouissou.

Il n’y a pas que la révision du PGEM qui échauffe les esprits… mais aussi les autorisations accordées à des projets immobiliers de luxe, largement hors de portée de la majorité des habitants malgré les contestations. Des preuves, s’il en faut selon les associations, que le politique en local comme au niveau du Pays privilégie un développement sans concertation.

 

PGEM de Moorea : l’espace lagunaire plus aussi préservé…

Article de

Mercredi 8 septembre 2021, le Plan de Gestion des Espaces Maritimes de Moorea a été approuvé en conseil des ministres. Après de multiples échanges et travaux menés en collaboration avec les associations et les habitants, la commune a présenté son PGEM, avec des modifications de dernière minute.

Après 13 ans d’existence, le PGEM de Moorea était entré dans les mœurs, faisant de l’île sœur un exemple en matière de gestion et de préservation de ses espaces maritimes. Les élus municipaux n’en étaient pas peu fiers. Toutefois, le plan nouvelle version, pourrait détruire tout ce qui a été accompli jusqu’ici.

Ce serait presque passé inaperçu, si l’on s’en tenait au compte-rendu du conseil des ministres qui précisait : « Par ce PGEM révisé, le Pays et la commune partagent l’ambition de préserver le cadre et la diversité du lagon de Moorea, tout en permettant l’essor économique de l’île au travers notamment le développement du secteur touristique, tant à destination des touristes étrangers que des résidents. ».

Toutefois, à travers cette attention commune du Pays et de la commune, il faut comprendre que les futurs projets à vocation de développement, notamment touristiques, auront le champ libre.

Selon nos informations, d'après un courrier datant du 02 septembre 2021 émanant du ministère du logement et de l’aménagement, des modifications auraient été apportées au PGEM nouvelle version. Des changements sans consultation du CLEM, le comité local de l'espace maritime, créé pour mettre en forme le nouveau PGEM. Ce dernier avait validé à l'unanimité de ses membres, la version initiale du plan. Les dernières modifications permettraient notamment de concrétiser des projets touristiques.

Agrandissement de l’hôtel Sofitel ?

La dernière version du document indique que les zones de développement prioritaires outrepassent les règles établies par le PGEM. Ces zones, définies par le gouvernement, permettent, comme leurs noms l’indiquent, de mettre en place un projet de développement économique.

A titre d’exemple, la baie de Nuarei, à Tema’e, pourrait alors voir fleurir les bungalows de l’hôtel Sofitel. Un article inséré dans le PGEM prévoit en effet que les interdictions posées dans les zones à vocation de protection de l’environnement s’appliquent, sauf dans les zones de développement prioritaire.

L’article 31 concernant l’occupation du domaine maritime précise : « D’une manière générale, tout ouvrage sur l’eau, dans la colonne d’eau, sur les fonds marins et sous les fonds, est interdit ». S’en suivait initialement : « Toutefois, des autorisations spéciales peuvent être accordées pour cause d’utilité publique sous réserve de l’avis favorable du comité de gestion de l’espace maritime ». Cette dernière phrase a été purement et simplement supprimée. En d’autres termes, le comite de gestion de l'espace maritime n'a plus de pouvoir de décision.

Idem dans le paragraphe II, concernant spécifiquement la zone de Nuarei, à Tema’e. La mention qui prévoit que « le comité de gestion de l’espace maritime de Moorea est consulté sur l’organisation de ces événements par les services du Pays compétents et les organisateurs » a été supprimée. Cette baie accueille chaque année des courses de pirogues. Les organisateurs aussi, auront le champ libre.

Nourrissage des espèces interdit

Jusqu’alors contraire au code de l’environnement, le PGEM 2021 met à jour une règle. Le nourrissage d’espèces est interdit, sauf dérogation.
Par ailleurs, le comité de gestion de l’espace maritime de Moorea est toujours présidé par le maire et lui seul peut décider de changer un membre, en cas de désaccord.

Enfin, si le PGEM prévoyait initialement que toute nouvelle autorisation d’amerrissage et de décollage d’aéronefs ne pourra être délivrée à compter de l’entrée en vigueur du présent rapport, une modification a été apportée, pour permettre l’amerrissage en cas de besoin ou de nécessité.

Le plan de gestion des espaces maritimes de Moorea devrait être rendu exécutoire par arrêté ministériel.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Thanks!

Instructions to sign up for Membership in English :

  1. Follow this link to become a member
  2. Next, "Adhesion 2024 (Membership 2024)"
    > Select the "Choix de l'adhésion (number of members)" you want to sign up using the drop down next to the price of 16,76 euros ($20)
  3. Next click "Etape suivante" (Next step),
  4. Next enter "Prenom (first name) and Nom (last name)",
    > Click the small box if you want to receive a confirmation membership at this address,
    > Fill in "Nom du bateau (boat name)" and "email".
  5. Next click "Etape suivante" (Next step),
    > Enter your "Nom (name)" and "email address", "Date de naissance (date of birth)", "Pays de résidence (country of residence)" and click
  6. Next  click "Etape suivante" (next step).
  7. Click the two boxes accepting terms and conditions.
  8. Click "Valider et payer (validate and pay)", select your payment method and you are done.