"Privatisation du lagon de Bora Bora !
Nous avons alerté depuis le début du projet de mise en place de zones obligatoires de mouillages à Bora Bora que cela ressemblait fortement à une privatisation de l'espace publique.
Pourquoi ?
La réglementation donnait tout pouvoir à un gestionnaire privé :
1. Pour la gestion du quota du nombre de corps morts disponible dans les zones.
2. Pour l'élaboration libre et non encadrée par un texte de la tarification.
Ce que l'on constate aujourd'hui, c'est que le gestionnaire privé a joué sur les 2 paramètres et par conséquent en réduit considérablement l'accès.
Il a réduit à peau de chagrin le nombre de corps morts utilisable sur certaines zones (ex: Motu Toopua, plus que 2 ou 3).
Il a enfin augmenté ses tarifs pour atteindre à présent 4 000xpf par jour pour un corps-mort.
Sans aucune réduction pour les longs séjours, ceux qui souhaiteraient y séjourner un mois, devront s'acquitter de la modique somme de 120 000 xpf/mois : le loyer d'une petite maison avec un jardin sur l'île !!
Cette gestion devient ridicule et doit être dénoncée.
Encore une fois, le rôle de l'AVP est de communiquer en local et à l'international sur la réalité de la situation."
À la suite de ce communiqué, une réponse de type "justification du tarif" a été avancée : Bora Bora ne ferait que s'aligner sur les tarifs des destinations prisées de la Méditerranée, avec l'aveu que c'est un positionnement dit "de luxe".
La réponse de l'AVP à cet argument :
La réponse de l'AVP à cet argument :