Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

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Moorea : après le décès d’un adolescent faut-il interdire le mouillage à Ta’ahiamanu ?

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A Moorea, suite à l’accident survenu il y a près de deux semaines dans le lagon de la plage Ta’ahiamanu, et au cours duquel un adolescent a perdu la vie : les voiliers ne pourront plus rester au mouillage sur ce site. Une décision que les parents d’Eddie, la victime, disent déplorer. Ils ont l’impression que la commune utilise cette affaire comme une excuse pour se débarrasser de cette zone de mouillage. Certains dénoncent une réponse qui ne répond pas au problème de la vitesse excessive dans le chenal.

Publié le 22/08/2020 à 6:53 - Mise à jour le 22/08/2020 à 7:24- TNTV

C’est dans le lagon de la plage Ta’ahiamanu qu’il y a une dizaine de jours, Eddie, un adolescent britannique de 14 ans de passage en Polynésie avec ses parents, a succombé à un accident dans le lagon. Il a été heurté par un bateau alors qu’il faisait du snorkeling à quelques mètres du voilier familial.

A Ta’ahiamanu, le chenal passe à moins de 30 mètres de la plage publique, fréquentée. La problématique est connue et une réflexion est en cours, dans la cadre de la révision du PGEM : le plan de gestion de l’espace maritime.

Plage Ta’ahiamanu – Crédit photo TNTV

« On s’est rendus compte que la vitesse de navigation actuelle n’était pas forcément adaptée dans certaines zones », explique Hereiti Arapari, chargée des projets maritimes de la commune de Moorea. « On l’a du coup réduite à 15 nœuds dans l’ensemble du lagon, et dans les espaces fréquentés, on l’a réduite à 5 nœuds. Cette problématique a été abordée et elle doit continuer à être discutée avec la direction polynésienne des affaires maritimes ».

La commune va prendre un arrêté pour interdire le mouillage. Mais impossible d’obtenir des explications quant à ce choix : le maire et ses adjoints étant aux abonnés absents. Pas plus d’interlocuteur du côté du Pays qui nous renvoie vers la mairie…

Site de Ta’ahiamanu, Moorea – Crédit photo TNTV

« Suite à la tournée gouvernementale [postérieure à l’accident – NDLR], notre tavana a mis en avant les problématiques qu’il y avait face au mouillage, à Ta’ahiamanu », indique la responsable des projets maritimes de Moorea, « et c’est suite à l’intervention de notre tavana que le président a mis en avant le fait qu’il ne faudrait plus qu’il y ait de mouillage à Ta’ahiamanu pour des raisons de sécurité ».

Pourtant la commune est interpellée depuis des années sur la dangerosité de ce site, et des solutions ont été proposées.

« Nous avons fait des propositions au maire il y a 4 ans, pour déplacer le chenal plus près du récif, et laisser les baigneurs et les bateaux stationnés plus près de la plage, afin de protéger tout le monde… mais on n’a pas été entendus, c’est dommage. Mais là, on a une personne qui est décédée », déplore Arnaud Jordan, président de l’association des voiliers en Polynésie.

Proposition de modifier le balisage par l’Association des voiliers en Polynésie – DR AVP

« On entend parler d’une décision qui va être prise par la commune ou le pays d’enlever ces voiliers. Ce n’est pas la solution », s’exclame Hiro Kelley, habitant de Moorea et professionnel du tourisme sur l’île. C’est juste le balisage qui pose problème. Les prestataires ne savent pas où passer parce-qu’il n’y a pas de balisage. Il n’y a pas d’indications pour montrer par où passer! »

La réponse apportée par la commune est pour le moins surprenante : « Bouger une balise sous entendrait aller détruire encore du corail. Parce-qu’une balise, ça ne s’installe pas comme ça! »

« Si ça sauve la vie de quelqu’un, je ne vois pas pourquoi la question se pose », réplique une riveraine.

La responsable des projets maritimes apporte des éléments complémentaires : « Pour l’instant, il n’y a pas d’arrêté qui est pris, parce-que notre tavana attendait de faire adopter la révision du PGEM au conseil des ministres. Cependant, il y a différentes problématiques qu’il faut traiter dans leur ensemble, et tavana voulait prendre une décision globale. Il attendait que la révision du PGEM soit adoptée en Conseil des ministres. Retirer le mouillage permettra de limiter les accidents, la pollution. C’est vrai qu’on n’a pas assez pris en compte le monde de la plaisance, tout simplement parce-qu’avant, on n’en avait pas autant. C’est une question qui va au delà de l’échelle de Moorea. On doit avoir une réflexion générale. La DPAM va venir échanger avec nous sur la question du mouillage à Moorea. »

Balises dans le lagon de Ta’ahiamanu – crédit photo TNTV

Toujours une vitesse excessive dans le chenal

Malgré cet accident, les prises de risques continuent. Un responsable de la sécurité recense toute l’activité sur le site de Ta’ahiamanu, dans un registre consciencieusement tenu. Dimanche dernier, une semaine après l’accident mortel, une cohorte de 5 jetski a failli percuter un baigneur. En parcourant la plage, nous observons deux jet skis en train de faire la course à moins de 25 mètres du rivage.

« J’estime que c’est dangereux », confie une baigneuse. « Je vois là où est mon fils, ils sont passés très près. Quand on pense à l’accident qu’il y a eu, il faudrait peut-être faire quelque chose ». Une riveraine ajoute : « Ici c’est une plage publique. Ca veut dire qu’on peut se mettre à l’eau et nager devant. Déjà, on passe quelques patates, et après, on est à l’aise pour nager. Juste à ce moment là, on se retrouve en plein milieu du chenal, avec des jets skis qui passent à toute vitesse. C’est un miracle qu’il n’y ait pas eu plus d’accidents! »

Les parents d’Eddie, rentrés en Grande Bretagne enterrer leur garçon, nous ont fait part de leur désarroi quant à cette décision. Ils considèrent que les propriétaires de voiliers sont des boucs émissaires…

La famille d’Eddie Jarman, à bord de son voilier – Crédit photo TNTV

« La victime est un membres d’un équipage d’un voilier, or, ce sont les voiliers qu’on interdit. Nous sommes doublement victimes. C’est un peu comme si on traversait la rue, et qu’on disait, si un accident se passe, qu’on interdit les piétons », regrette Arnaud Jordan.

La famille d’Eddie sollicitée par la BBC pour témoigner

Sollicitée par la chaîne télévisée BBC, Barbara, la mère d’Eddie, compte bien exprimer son désarroi dans les médias internationaux. De quoi ternir encore davantage l’image de la destination Polynésie.

Laure Philiber

« Faire croire que les voiliers ne sont pas les bienvenus est mensonger »

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La réponse du gouvernement concernant les voiliers suite à un dossier rédigé par Voiles et voiliers, dressant un tableau peu reluisant de la situation des voiliers au fenua.

« Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens »,explique le ministre Jean-Christophe Bouissou.
« Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens »,explique le ministre Jean-Christophe Bouissou. (©présidence)

La semaine dernière, La Dépêche a relayé une partie d’un dossier rédigé par nos confrères de Voiles et voiliers, dressant un tableau peu reluisant de la situation des voiliers et des amateurs de bateaux en tout genre dans nos eaux.

Le ministre de l’Aménagement du territoire, en charge des transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, a souhaité réagir à la publication de nos confrères sur une situation polynésienne qui n’est pas aussi catastrophique que le magazine métropolitain a bien voulu le dépeindre, d’autant que seul l’article pointant les aspects négatifs du problème reste consultable gratuitement sur le site du magazine. Les réponses apportées par les autorités, sont, elles, payantes.

« Par souci d’équilibrer les points de vue, nous avons demandé au magazine Voiles et voiliers de rendre l’intégralité de l’article accessible sur son site internet, mais celui-ci n’a pas estimé utile de faire suite à notre demande. C’est donc un nouvel article à charge que nous devons essayer de rectifier et c’est bien regrettable », explique le ministre.

« Jamais cette association (l’Association des voiliers de Polynésie, citée dans l’article de Voiles et voiliers, NDLR), qui a brusquement fait parler d’elle durant le confinement, n’a jugé utile de solliciter un rendez-vous, ni auprès de moi, ni auprès de la DPAM (direction polynésienne des affaires maritimes, NDLR), pour se présenter, se faire expliquer la réglementation qui existe et qui n’est pas floue contrairement à ce qui est colporté. On ne peut pas d’un côté affirmer ne pas être entendu par les autorités et dans le même temps les ignorer et ne pas chercher à les rencontrer. Je m’interroge donc sur les réelles intentions du responsable de l’association dont l’agitation partisane ne sert pas la cause des voiliers en Polynésie française. »

Le ministre poursuit : « Faire croire que les voiliers ne sont pas les bienvenus et que les autorités les ignorent est mensonger. Je l’ai dit et redit maintes fois lors d’entretiens dans la presse locale, que ce soit à La Dépêche de Tahiti ou à Tahiti Pacifique Magazine, les voiliers sont les bienvenus. Le président du Pays dans deux courriers, ainsi que moi-même, avons même pris la défense des plaisanciers auprès des associations de riverains, et nous les avons tous accueillis en toute sécurité durant la période de confinement, mettant en pratique la tradition d’accueil polynésienne. Je ne vois pas en quoi nous aurions tenu des propos qui exacerberaient les tensions, comme le journal l’affirme. Les seuls propos qui exacerbent les tensions et qui stigmatisent de surcroit les Polynésiens sont ceux de cette association. »

Des propos « inexacts, excessifs, voire méprisants »

« Il ne faut pas mélanger les problèmes comme cela est le cas. Nous avons été confrontés à une situation difficile, comme partout dans le monde, lorsque les frontières se sont fermées et que les navires ont dû regagner leur port d’attache ou le port le plus proche. Cela a eu pour effet en Polynésie française de concentrer les voiliers dans des zones adaptées près des services, comme ce fut le cas dans le lagon de Faa’a et de Punaauia, ou vers des zones de mouillage dédiées et protégées. Mais cette situation était transitoire. À l’occasion du confinement, cette concentration a eu pour effet d’occasionner ici ou là quelques tensions avec des riverains ou d’autres utilisateurs du lagon, excédés par cette présence soudaine de voiliers que certains ont pu juger envahissante. Nous le regrettons, et nous nous sommes employés à apaiser les relations avec les associations de riverains, en particulier pour rappeler que le lagon est un bien commun qu’il convient de partager dans le respect des règles existantes et de notre tradition d’accueil. Ce n’est pas toujours facile à faire accepter, de part et d’autre d’ailleurs. Les problèmes de voisinage existent aussi sur l’eau ! Certains dérapages regrettables se sont aussi produits dans certaines îles, probablement consécutifs à la peur que cette pandémie mondiale a pu susciter, mais ils sont très minoritaires et il n’y a pas lieu d’en faire une règle générale. Dans l’ensemble, les plaisanciers ont été bien accueillis dans la plupart des îles. Des initiatives d’accueil et des dons en produits frais offerts aux plaisanciers ont même été prises par la population. De tout ceci, l’association ne dit mot. Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens. »

« Les voiliers sont les bienvenus »

« S’agissant de la réglementation, naturellement elle existe et elle n’a pas changé depuis des années. Les voiliers sont les bienvenus en Polynésie, des marinas sont disponibles pour cela. Celle de Taina est saturée, c’est exact, mais celle de Papeete a été refaite, celle de Vaiare à Moorea est en cours de rénovation, et d’autres projets existent. Des zones de mouillage dédiées sont créées pour permettre aux voiliers de jeter l’ancre légalement là où il n’y a pas de marina, et des corps morts sont même installés dans certaines de ces zones pour faciliter le mouillage. Des communes comme Bora Bora, Huahine, Hitia’a par exemple, sollicitent les autorités pour définir des zones dédiées parce qu’elles n’ont pas de marina. On le voit, chacun s’organise pour accueillir le mieux possible les plaisanciers de passage chez nous dans le respect des contraintes environnementales. La plaisance et le tourisme nautique sont essentiels au développement de notre pays et laisser croire que les autorités y seraient opposées est simplement mensonger et malveillant. Tout s’est toujours bien passé pour les voiliers jusqu’à présent et il n’y pas de raison que cela change à condition que chacun fasse preuve de bonne volonté et le gouvernement s’inscrit bien évidemment dans cette démarche. Comme toute législation, elle existe et elle consultable auprès des autorités concernées ou sur leurs sites internet, en l’occurrence celui de la DPAM. Pour qui veut la trouver, elle est disponible. Et si le président de l’association s’était donné la peine de venir à la rencontre des autorités pour échanger, faire part de ses observations, comprendre ce qui existe, nous n’en serions pas à communiquer par articles de presse interposés. Ce n’est pas en jetant le discrédit sur les autorités et en faisant une publicité injuste et déplorable à la Polynésie française que les choses avanceront. Je jugerai la bonne foi du responsable de l’association à sa volonté de solliciter une rencontre avec les autorités. Le reste n’est que de l’affichage et du brassage polémique qui n’est ni justifié, ni constructif. »

MOUILLAGES INTERDITS A TAHITI ?

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Grâce au nombre répété de nos alertes auprès des médias sur la situation en Polynésie ainsi que notre réseau qui s’étend, Tahiti fait la une des magazines nationaux et internationaux qui sont à présent à notre écoute et se font le relais de notre parole.
  1. Article VOILES ET VOILIERS,
  2. Article dans MULTICOQUES MAG

Il devient urgent que le gouvernement réagisse et lance des signes positifs vers la plaisance.

Grâce au nombre répété de nos alertes auprès des médias sur la situation en Polynésie ainsi que notre réseau qui s’étend, Tahiti fait la une des magazines nationaux et internationaux qui sont à présent à notre écoute et se font le relais de notre parole.
Il devient urgent que le gouvernement réagisse et lance des signes positifs et constructifs vis à vis de la communauté des plaisanciers si la Polynésie ne veut pas souffrir des conséquences à terme d’une image qui se détériore gravement à l’international.

Plaisance : l’admission temporaire des navires étrangers réduite de 36 à 24 mois

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Le Vice-président de la Polynésie française a présenté au Conseil des ministres une restriction du régime d’admission temporaire des navires de plaisance étrangers stationnant en Polynésie française. Le séjour autorisé est raccourci d’un an, passant désormais à 24 mois au lieu de 36.

Dans le cadre de la stratégie de développement du tourisme 2015-2020, le gouvernement avait mis en place en 2018 le dispositif dit de la « Route des 36 mois ». Ce dispositif d’admission temporaire permet aux plaisanciers d’origine étrangère de naviguer dans les eaux polynésiennes en exonération totale de tous droits et taxes, et ceci pour une durée maximale de trois ans, renouvelable sans limite.

Il est cependant constaté que ce dispositif, détourné de sa vocation initiale par certains plaisanciers, engendre aujourd’hui de nombreux effets néfastes. En effet, la présence permanente de certains de ces navires sur les différents lagons génère de multiples plaintes, issues de riverains, de touristes ou d’entreprises locales, tant elle détériore la beauté naturelle des paysages polynésiens.

Afin d’encadrer de façon plus appropriée le régime d’admission de ces navires étrangers, il a donc été proposé au Conseil des ministres un ensemble de modifications qui, sans revenir sur le droit accordé aux navires étrangers de visiter les îles polynésiennes, permettent d’en restreindre certaines conditions.

Dorénavant, la durée maximale d’admission en exonération de droits et taxes sera de 24 mois, et ne sera renouvelable qu’après avoir passé une période de 6 mois minimum en dehors des eaux polynésiennes. Si les propriétaires des navires souhaitent prolonger leur séjour, ils pourront s’acquitter des droits et taxes afférents.

Le service des douanes est chargé de s’assurer du respect de la réglementation par l’ensemble des plaisanciers étrangers en voyage en Polynésie française. A ce titre, l’exercice sur le territoire d’une activité lucrative par des étrangers sous le régime de l’admission temporaire, est passible de poursuites.

« Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », se désole l’Association des voiliers de Polynésie

« Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le tourisme. Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », dit Arnaud Jordan, le président de l’Association des voiliers de Polynésie, qui reconnaît cependant que le « charter au black, pour alimenter la caisse de bord » est bien l’un des « effets néfastes » mentionné au conseil des ministres. Mais il s’inquiète surtout de savoir à partir de quand seront décomptés les deux ans, et où les plaisanciers en fin de séjour vont pouvoir aller, alors que de nombreux pays ont fermé leurs frontières pour cause de covid-19. La Nouvelle-Zélande par exemple, l’une des escales incontournables pour les navigateurs dans le Pacifique, est fermée et pourrait le rester jusqu’au début 2021.

 

« Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger »

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"Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger"

Tahiti, le 30 juin 2020 - Un communiqué conjoint du cluster maritime de Polynésie française et du syndicat des activités nautiques Tai Moana défend le travail mené au fenua pour la réglementation et la structuration des secteurs de la plaisance et du nautisme.  "Les secteurs de plaisance et du nautisme n'y sont pas en danger, mais se structurent"

Dans un communiqué conjoint diffusé en fin de semaine dernière, le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques de Polynésie française tente de rassurer sur la situation du nautisme et de la plaisance en Polynésie française, suite aux "plaintes exprimées par certains plaisanciers ou clients du charter". Dernières doléances en date : celles, fin mai, de l’association des voiliers de Polynésie. Elle avait alerté sur le "mauvais accueil" réservé par les riverains de certaines îles aux plaisanciers coincés sur place pendant la crise du coronavirus, suite aux restrictions de la circulation maritime entre les îles de Polynésie.

Ce secteur de l’économie bleue génère annuellement près de 1,5 milliard de francs de chiffre d’affaires. Entre 600 et 800 navires de plaisance jettent l’ancre au fenua chaque année. Un travail est en cours pour "accueillir toujours mieux les usagers locaux et internationaux [des] lagons", rappelle ce communiqué conjoint diffusé jeudi dernier. "Le mouillage temporaire y est toujours autorisé. L’objectif aujourd’hui est de définir et structurer des espaces de mouillage de plus longue durée sur dans les zones à flux important."

Un arrêté gouvernemental vient de mettre à jour, le 2 juin dernier, une précédente réglementation datant de 1987. Ce texte précise les zones de mouillage et le cadre de leur utilisation à l’usage des plaisanciers dans les lagons de Faa’a et de Punaauia. Sept zones de mouillage sont par ailleurs établies dans le lagon de Bora Bora depuis fin 2018. Un travail préparatoire pour définir de tels espaces maritimes se poursuit à Huahine, Taha’a, Raiatea et à Tahiti, à Teva i Uta et Taiarapu-Ouest, pour permettre "aux plaisanciers d’y stationner en toute légalité et en toute sécurité".
En outre, une loi du Pays visant à donner pouvoir de verbalisation aux agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) en projet est actuellement transmise pour avis au ministère des Outremers à Paris.

Au-delà de ces aménagements réglementaires, "notre syndicat souhaite que les aménagements nautiques puissent se multiplier, dans toute la Polynésie, et notamment dans ces îles à fort flux", assure le communiqué en évoquant l’installation de corps morts écologiques, la création de nouvelles marinas, la multiplication des services aux navires. "Certains ont été réalisés, d’autres le seront dans les prochaines années. Il nous semble important d’encourager la création de micro-services aux yachts dans les autres îles, afin de limiter le temps de séjour de ces bateaux sur Tahiti."

En somme, assurent le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques Tai Moana à la faveur de cette mise au point, en Polynésie française "les secteurs de plaisance et du nautisme [ne] sont pas en danger, mais se structurent".

 

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 30 Juin 2020 à 13:45 | Tahiti-Infos

Jean-Christophe Bouissou : « Je voudrais dire aux plaisanciers qu’ils sont tous les bienvenus »

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Vendredi 26 Juin 2020 - écrit par Dominique SCHMITT - Tahiti Pacifique

Alors que l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) s’interroge sur l’avenir de la plaisance au fenua, suite aux tensions exacerbées avec certains riverains pendant le confinement, Jean-Christophe Bouissou, a accepté de répondre en exclusivité aux questions de Tahiti Pacifique. Le ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens se veut rassurant : "Non, il n’y a pas de problèmes avec les plaisanciers en Polynésie française" et la polémique "n’a pas lieu d’être".

 

Jean-Christophe Bouissou, ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt
L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) regrette le manque de réglementation concernant les mouillages en Polynésie. Vous avez déclaré en effet : "Le mouillage est interdit partout, sauf là où il est autorisé." Qu’est-ce que cela signifie exactement ?
"Comme partout dans le monde, et en particulier dans les zones touristiques très fréquentées, le mouillage des navires de plaisance est possible partout où il est autorisé, et par conséquent interdit partout où il n’est pas autorisé, c’est presque une lapalissade. Il n’y a rien d’anormal dans ce principe, et rien qui permette de dire que les voiliers et les plaisanciers ne seraient plus les bienvenus en Polynésie française. Rien de fondamental n’a changé dans la législation actuelle qui existe depuis 1987, elle a simplement un peu évolué pour s’adapter aux enjeux économiques et à la croissance du trafic.
À la faveur de la crise de la Covid-19 et du recensement des voiliers qui a été effectué à cette occasion, certains ont peut-être découvert qu’une législation existait. Je les invite simplement à la respecter. La réglementation applicable aujourd’hui est la même depuis des années et les ajustements apportés n’ont pas d’autre objectif que de permettre une meilleure cohabitation entre les différents usagers du lagon."Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 435 en cliquant ICI

Polynésie – Du paradis à l’enfer pour les plaisanciers ?

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L’archipel polynésien, de par sa situation dans le Pacifique sud, sa tradition d’accueil et ses lagons sublimes, a toujours été une escale incontournable pour les circumnavigateurs. Pour certains plaisanciers, mouiller à Bora-Bora était peut-être même le moment le plus fort du voyage – une émotion, un objectif qui justifiaient à eux seuls de grand départ…

Mais voilà, depuis quelques années, les mouillages sont devenus de plus en plus réglementés. L’ambiance est parfois même devenue délétère, les plaisanciers étant régulièrement accusés de polluer les sites. Depuis mars dernier, la crise sanitaire a clairement attisé ce rejet des marins, cette fois suspectés d’être porteurs du virus. L’Association des Voiliers en Polynésie tente d’alerter les plaisanciers comme les médias sur l’absence de cadre juridique concernant les interdictions de mouillage qui fleurissent sur l’archipel. Et constate que les autorités locales ont bien prévu des zones de corps-morts… qui ne sont pas équipées. Espérons que Tahiti redevienne rapidement une exceptionnelle terre d’accueil et d’escale. Et que ses sites et ses habitants soient respectés, bien évidemment.

Par Emmanuel van Deth - multicoques-mag

La plaisance, une activité en péril ?

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voiliers

©Polynésie la 1ère

La crise sanitaire a augmenté la tension autour des voiliers amarrés dans les lagons des îles et de Tahiti. D'un côté, la grogne des riverains et des utilisateurs du lagon, et de l'autre des adeptes de la plaisance qui se posent la question de l'avenir de leur activité dans un tel climat.

La COVID-19 a eu des conséquences dans à peu près tous les domaines. Elle a aussi augmenté la tension autour des voiliers amarrés dans les lagons des îles et de Tahiti. Au-delà de la grogne des riverains et des utilisateurs du lagon, il ya les autorités qui tentent de répondre à ce mécontentement, et les adeptes de la plaisance, résidents ou navigateurs de passage qui se posent la question de l'avenir de leur activité dans un tel climat...

Chaque année, 500 à 800 voiliers pénètrent dans l'espace maritime polynésien au bout d'une longue traversée où les pièces ont souvent souffert. Des réparations sont indispensables. "Le souci majeur est qu'un bateau a besoin d'entretien, quand les gens ont traversé le Pacifique et qu'ils arrivent aux Marquises, ils ont besoin d'entretien. Là, en l'occurence, ces bateaux ont été déroutés sur Tahiti donc les bateaux se trouvent coller à Tahiti en attendant des pièces qui n'arrivent pas puisqu'il n'y a pas de fret", explique Eric Pinel-Peschardiere, sécrétaire association des voiliers en Polynésie.

Pour les navigateurs, les difficultés d'amarrage sont croissantes. Les marina sont pleines et honéreuses. "Si on dit que tous les bateaux doivent rester dans les marina, on tue la plaisance, ce n'est pas intéressant", confie Jordan Arnaud président association des voiliers en Polynésie. Du côté des affaires maritimes, on parle d'occupation du domaine publique et on affirme que la réglementation a besoin d'être précisée après un flou qui a longtemps persisté. "Il est interdit de mouiller partout sauf là où c'est autorisé, il y a des zones définies (...) Mais c'est vrai qu'avec l'afflux de bateaux hors crise, il faut repenser l'ogranisation de l'espace et réguler", explique Cathy Rocheteau, chef de service de la direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM).

La plaisance, une activité en péril ?

 

Un fichier pour « aider à lutter contre la diffusion de fausses informations qui viseraient à stigmatiser les plaisanciers »

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Le conseil des ministres détaille les mesures de relance du tourisme nautique et la création d'un fichier de la plaisance

Publié le 27/05/2020 à 15:53 - Mise à jour le 27/05/2020 à 15:53 - TNTV.PF

À l’annonce de la pandémie mondiale déclarée officiellement le 11 mars dernier, le haut-commissaire de la République en Polynésie française a pris des mesures concernant la navigation maritime et notamment des mesures d’interdiction de la navigation ainsi que des restrictions pour le déplacement des personnes par voie maritime. Ces mesures ont eu pour effet l’arrêt immédiat et brutal des activités professionnelles du tourisme nautique.

Le déconfinement est entré en vigueur le 21 mai dernier. La levée des interdictions ne concerne que la navigation dans les eaux polynésiennes. La circulation maritime internationale reste interdite. Toute sortie des eaux polynésiennes doit faire l’objet d’une demande dérogatoire. Ce document de sortie sera exigé par le pays d’accueil.

Lire aussi – Covid 19 : gestion et mise en place d’un fichier de suivi des navires de plaisance

Toute nouvelle entrée dans les eaux de la Polynésie française doit faire de même l’objet d’une demande spécifique de dérogation d’escale, limitée à Papeete, Nuku Hiva, ou Rikitea. Elle ne sera accordée que pour les navires de plaisance en situation de nécessité technique ou d’approvisionnement ou assistance médicale et ce en application des engagements internationaux.

Dans cette situation, il sera appliqué les mesures sanitaires suivantes :

  • 48 H avant leur arrivée, se faire recenser, présenter une déclaration maritime sanitaire et signer l’attestation d’engagement relative aux conditions d’entrée en Polynésie française par voie maritime ;
  • Effectuer un test pour les personnes à bord à leur arrivée, lorsque le navire arrive à Papeete, et rester à bord jusqu’à l’obtention de l’attestation du bureau de veille sanitaire de la direction de la santé ;
  • En cas de résultat positif au test de dépistage, ou d’impossibilité d’effectuer le test de dépistage, rester à bord, dès l’arrivée, en application de la mesure de quarantaine de 14 jours, en arborant le pavillon de la quarantaine ;
  • Une procédure d’accueil et de surveillance de ces navires de plaisance, dans un lieu dédié, sera mise en place en collaboration avec la direction de la santé et les services concernés (Port autonome, Affaires maritimes, etc.) ;
  • Toute arrivée en provenance de l’extérieur de la Polynésie par voie maritime reste soumise à une mesure de quarantaine ou d’isolement en considération de la mise en œuvre du test de dépistage du covid-19.

Le déconfinement annoncé à compter du 21 mai dernier, n’autorise la relance du tourisme nautique que pour les sociétés basées en Polynésie, comme pour les plaisanciers déjà présents en Polynésie, pour des déplacements uniquement à l’intérieur des archipels de Polynésie française. À ce stade, les perspectives du tourisme nautique ne sont envisageables qu’avec une commercialisation sur le marché local, et à condition de respecter les modalités suivantes :

  • Proposer des protocoles de mesures sanitaires applicables à bord des navires utilisés pour les différentes prestations  (navigation inter-îles, inter-archipels, charter à la journée, sortie en mer au coucher de soleil, etc). Le ministère  du Tourisme et du travail vient d’éditer, à destination des professionnels, un guide des mesures et gestes barrières et des protocoles sanitaires à respecter avec pour objectif de relancer l’activité en toute sécurité.
  • Accompagner et garantir l’acceptabilité des navires à leur arrivée dans une île ou dans un espace maritime fréquenté. Cette condition d’acceptabilité est un volet essentiel de la reprise de l’activité.

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Le gouvernement insiste sur le fait que la relance économique doit s’appuyer sur toutes les niches potentielles de ressources pour la population. Aucune dépense, des navigateurs, des plaisanciers ou des touristes locaux, lors de leur périple maritime, ne doit être négligée ou sous-estimée dans ce contexte de reprise économique progressive et longue.

Pour aider à lutter contre la diffusion de fausses informations qui viseraient à stigmatiser les plaisanciers en particulier, un fichier a été élaboré. Il est destiné aux maires, aux capitaineries, au Port de Papeete, et à tout référent concerné. Il recense l’ensemble des navires de plaisances, ou professionnels déjà enregistrés dans les eaux polynésiennes et recensés depuis le début de cette crise. Ce ficher a pour objectif de sécuriser la reprise de la navigation de plaisance, en s’assurant qu’un navire venant mouiller près d’une île est déjà présent dans les eaux polynésiennes depuis le confinement, et qu’il n’est pas un voilier entré récemment ou clandestinement et en violation des déclarations obligatoires.

Ce suivi de l’ensemble des navires de plaisance est mis en place et géré par la DPAM, et peut constituer la base de référence permettant d’identifier les navires déjà présents en Polynésie française. Cette base de données est mise en ligne sur le site de la DPAM et librement consultable (nom du navire, pavillon, immatriculation, nombre de personnes à bord, date d’arrivée en Polynésie). Elle est mise à jour quotidiennement et amendée en fonction de demandes de professionnels non encore inscrits ou de demandes spécifiques et ce après vérification. Elle pourra aussi être amendée des informations provenant des polices municipales. À cet effet, le gouvernement invite les maires à recouper et, au besoin, à compléter les informations contenues sur cette liste en appelant directement la DPAM.

Rapidement, elle pourra être une référence pour les autorités de police et de contrôle tout en garantissant une information fiable sur la circulation des navires déjà présents dans les eaux polynésiennes. Cette gestion des navires de plaisance se poursuivra, au moins jusqu’à ce que la navigation maritime soit de nouveau autorisée et intégralement rétablie entre l’extérieur des frontières maritimes et les îles de Polynésie française.

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