L'association des voiliers en Polynésie suit avec attention l'accident survenu au voilier "Archer" à Bora Bora le 2 juillet 2019.
D'après le propriétaire, le corps-mort s'est rompu. On lui avait assuré que le corps-mort était neuf ce qui n'a pas l'air d'être la cas !
M. Seth Hynes (américain qui avait quitté Boston il y a 9 mois avec sa femme et leurs filles) et qui, en arrivant à Bora Bora, a pris un corps-mort devant le Yacht Club en s'acquittant de la redevance réclamé par le gestionnaire de la zone. En revenant de dîner du Bloody Mary, leur bateau avait disparu.
Le corps-mort s'est rompu et le bateau est parti à la dérive jusqu'à rencontrer un bungalow de l'hôtel Pearl Beach de Bora à qui il a occasionné des dégâts.
Le catamaran, un OUTREMER dernière génération a subit de graves dommages et le contact répété contre le
bungalow a ouvert un trou béant de plus d'un mètre au niveau du pont et du liston.
Le gestionaire des bouées se serait déchargé de toute responsabilité en invoquant le fait que le plaisancier aurait dû être à bord pendant l'incident car il y avait du vent fort...
Le CATAMARAN ARCHEY est endommagé à Bora Bora
Séjours gâchés pour une famille américaine qui avait prévu de passer 4 jours de rêve.Des le 1er jour juste de constater les dégâts...D'après le propriétaire c'est la corde du mouillage qui est vétusteheureusement pas de victime mais des dégâts au niveau du catamaranet aussi de 2 bungalows appartenant à un hotel. La femme et ses 3 enfants seront pris en charge par un couple de Bora Bora, le catamaran est actuellement au quai de Farepiti.....Stranded stays for an American family who had planned to spend 4 dream days.From the first day just to see the damage that could exceed 40 million peaceful.According to the owner, it is the mooring rope that is obsoletefortunately no casualties but damage to the catamaranand also 2 bungalows belonging to a hotel. The woman and her 3 children will be cared for by a couple of Bora Bora
Posted by BORA BORA PARAU API-News. on Wednesday, July 3, 2019
On peut suivre les aventures de la famille sur facebook : https://www.facebook.com/the.sailing.family.voyage
Il nous semble que la responsabilité des communes et des délégataires de l'espace public est engagée lorsqu'on oblige les plaisanciers à utiliser des infrastructures dont la sécurité laisse à désirer.
Il semblerait que c'est également l'avis de l'assureur du catamaran qui devrait se retourner naturellement contre le gestionnaire des bouées.
Les corps-morts doivent être révisés et correctement dimensionnés pour résister à des coups de mara'amu, loin d'être exceptionnels pendant la saison touristique.
Le gestionnaire doit donc naturellement engager sa responsabilité à partir du moment où il fait payer le séjour sur ses bouées et doit évidemment être assuré pour tous les dommages qui surviendraient en cas de rupture d'un corps mort.
Cet incident doit définitivement faire jurisprudence auprès de tous ceux qui pensent qu'il suffit de contraindre les voiliers à se mettre sur un parc de corps morts pour réaliser une excellente opération financière...
Nous nous interrogeons, d'autre part, sur les conditions d'attribution du marché par la commune : pas d'appel d'offre à notre connaissance et aucune des conditions de gestion des mouillages parues sur le journal officiel respectée (affichage des tarifs , assurance, etc.).
Affaire à suivre donc de très près ! Ce que nous allons faire et ne manquerons pas de vous tenir au courant.