Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...
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Le 15 juillet dernier, le corps-mort U16 sur la zone du "Motu artificiel", géré et loué par le Port Autonome, a lâché.
Le propriétaire a été contacté et emmené sur zone par le Capitaine du Port de Uturoa. Pas de gros dégâts au premier abord, une expertise sera certainement effectuée, le voilier est sécurisé.
Cet incident amène plusieurs questions.
Comme il est dit dans le rapport de mer du propriétaire, "L’amarre, le flotteur, et la bouée U16 sont solidement fixés à l’étrave du voilier comme peuvent en attester les photos prises par le capitaine du Port". Il ne semble pas alors que l'incident provienne d'une mauvaise manipulation du propriétaire. Ce corps-mort faisant partie de ceux installés récemment dans la zone du "Motu Artificiel" du lagon de Raiatea par le Port Autonome de Tahiti, il est donc sur le même modèle que tous les autres. Qu'en est-il alors de tous les autres corps-mort ? Les usagers en place dessus ont forcément le droit de se poser la question.
Par ailleurs, le Port Autonome interdit tout mouillage sur ancre dans cette zone (sur la grande partie de sable entre le chenal et la barrière) et force les voiliers à prendre un de leurs corps-morts. Or dans cette zone, il n'y a pas de résidents à proximité, il n'y a que du sable, donc à priori cela ne dérangerait pas et ne ferait pas de dégât. Le questionnement est simple : quelles sont les raisons objectives de cette interdiction ?
Il y a possibilité d'accoster au port d' Uturoa avec une annexe, mais cela ne dépend pas du Port Autonome ! Par conséquent, comment envisager une location de corps-morts sans ponton et sans dépôts d'ordures ?
La question récurrente se pose alors : pourquoi cette zone est-elle sous le contrôle du Port Autonome et non pas de la municipalité d'Uturoa, comme cette dernière le demande depuis des mois ?
En conclusion, la majorité des plaisanciers sont tout à fait prêt à payer pour des corps-morts dans des zones adaptées mais est-il utopique d'exiger des corps-morts sécurisés, assurés et offrant un accostage possible pour annexe avec dépôt pour les déchets ? Qui dit paiement, dit service. Rien de tout cela ne ressemble à des exigences particulières, c'est ce qui se pratique un peu partout dans le monde ...
Et encore une de plus ! Cela tombe de partout en ce moment !
Après la très récente mise en place d'une réglementation du lagon pour la commune de Taiarapu-Ouest, voici maintenant Raivavae ! Cet article de tntv.pf précise donc que le lagon de Raivavae est maintenant limité aux unités de moins de 20 m. Certes, cela ne concernera pas forcément le gros du milieu de la plaisance mais tout de même, là encore, l'esprit est là !
L'article ne fait qu'un copier-coller du compte-rendu effectué dans le Communiqué du Conseil des Ministres du 20 avril 2022.
Toutefois, dans l'article, il manque le premier paragraphe du Communiqué ... qui, pourtant, présente un certain intérêt.
En effet, il est écrit :
Comme il est bon (sic) de lire, dans un document du Gouvernement de la Polynésie française, que cela fait très longtemps (plusieurs années !) que les décisions sont prises EN CONCERTATION avec ceux qui ont une activité sur les lagons ! À notre connaissance, le monde de la plaisance n'a JAMAIS été concerté pour tenter d'expliquer son fonctionnement, ses problématiques, ses droits, etc etc ...
C'est bien là le problème : vu que c'est écrit dans les textes officiels, les médias reprennent les termes et le simple lecteur croient donc que tout le monde était d'accord pour ces réglementations, les plaisanciers y compris !
Normal qu'il y ait incompréhension et énervement quand l'AVP veut tenter de se faire entendre.
Quel sera donc le prochain lagon réglementé ?
Et dans combien de temps ?
Le souci de ce côté de l'île de Tahiti est bien connu, puisque plusieurs plaisanciers ont écourté leurs séjours dans cette zone dernièrement, "fatigués" de se prendre des remarques et des injonctions de "dégager" tous les jours par des personnes en jet-ski.
Le problème soulevé vers la côte Ouest de la Presqu'île n'est pas spécifique qu'à la plaisance. Dans cet article, il est bien précisé qu'il y a trop "d'embarcations sur le lagon", avec images de gros yachts en illustration..
Même Raimana Van Bastolaere en parle dans une interview à lequipe.fr, où son rôle pour les JO sera de faire le diplomate entre les riverains et les bateaux ! Certes, ce sont les yachts qui sont visés mais l'esprit, l'idée est bien là.
"En Polynésie, vous êtes incontournable. Allez-vous jouer un rôle dans l'organisation de ces JO ? Pour l'instant, on ne m'a rien demandé. Et c'est très bien comme ça. Je serai de toute façon occupé à gérer les yachts qui doivent arriver du côté de Vairao. Car il est possible qu'on les embête ces bateaux. J'ai donc un rôle de diplomate à jouer."
Il est encore utile de préciser que l'AVP n'est absolument pas contre toutes ces réglementations si elles sont faîtes dans un esprit de concertation globale, où tous les protagonistes du lagon et les autorités réfléchissent ensemble pour trouver le juste milieu pour tous.
Car là encore, ce n'est pas l'impression que cela donne : "il s'agit d'un projet de la commune, en consultation avec les administrés, visant à revoir les zones de mouillage et réglementer le lagon pour limiter la présence de navires et ainsi préserver l'environnement et la tranquillité des riverains."
Que les riverains (= administrés) soient consultés, bien évidemment ... mais cela ne doit pas être les seuls !
Les prestataires lagonaires, les propriétaires des gros yachts, les plaisanciers, les embarcations à moteur individuelles, les scientifiques, ... doivent l'être aussi afin de trouver un consensus logique où, on l'espère, le bon sens pourrait ENFIN triompher.
Le nouveau visage de la marina de Tehoro a été dévoilé ce matin. Les aménagements, qui faciliteront la vie des nombreux usagers du quai, représentent un investissement de 280 millions de francs du Pays, de l’État et de la commune. Ce projet date du premier mandat de Tearii Alpha en 2014, lorsque la commune a repris en main la gestion de la marina.
La nouvelle marina de Tehoro a été inaugurée par le président du Pays ainsi que six de ses ministres ce mardi matin. Cet ensemble d’aménagements était programmé de longue date par le conseil municipal dès 2014 et c’est l’État qui a assuré la majeure partie du financement avec un apport de 210 millions de francs, complété par le Pays pour 90 millions de francs. Le ministère des Grands travaux était chargé du chantier, commencé en août 2020.
Deux espaces : un pour les professionnels et un pour les familles
De nouveaux pontons flottants sont disponibles, choisis par le ministère des grands travaux en charge du chantier. L’un d’eux est destiné aux usagers privés et prestataires d’activités nautiques. La marina est le théâtre de courses de pirogues très populaires au mois de juillet mais aussi de pique-niques familiaux fréquents. Des sanitaires flambant neuves et une laverie automatique, à côté du point de ravitaillement en carburant permettent désormais une escale confortable aux voiliers et autres navires privés.
Plus imposants, deux autres pontons sont destinés aux pêcheurs professionnels. Ils disposent d’une carte magnétique pour y accéder. Comme l’explique le tavana de Teva i Uta, Tearii Alpha, ils sont originaires pour 50% de la commune voisine de Papara, car eux, n’ont pas encore de marina dédiée. Un partenariat « pratique », puisque les pêcheurs empruntent des passes à la limite des deux communes pour sortir en mer. Toutes ces idées émanent aussi de la coopérative des pêcheurs, consultée pour connaître les besoins réels des usagers. En plus des pontons et des sanitaires, un canal d’avivement a été créé pour faire circuler l’eau dans la marina qui est protégée par la pointe Tehoro.
L’ensemble aura coûté 280 millions de francs et doit permettre un développement de la pêche et des activités nautiques. Les jeux olympiques de surf laissent également présager la présence de nombreux bateaux dans les eaux de la presqu’île en 2024.
Un arrêté du conseil des ministres encadre la circulation et le mouillage des navires dans le lagon de Huahine. Un texte basé sur le même principe que la réglementation de Moorea, qui est fortement contestée.
Après Moorea, au tour de Huahine de restreindre les mouillages pour les bateaux. Le mouillage et le stationnement des navires fréquentant le lagon de Huahine, qu’ils soient engagés dans des activités de plaisance ou de transport touristique, vont être encadrés, annonce le conseil des ministres. Les navires de moyens et gros gabarits devront s’amarrer dans des zones spécifiques, qui seront équipées de mouillages écologiques. Les navires de grandes tailles (plus de 90 m) et les paquebots disposeront de places dédiées, positionnées dans des zones spécifiques, notamment dans les baies des Bourayne et de Maroe, où la qualité des fonds permettra leur ancrage en toute sécurité pour l’environnement. Les navires ne pourront séjourner plus de 72 heures sur le même emplacement. Le communiqué du conseil de ministres ne donne pas d’indication sur le nombre de navires qui pourront stationner, ni sur l’organisation de l’occupation de ces mouillages. Les plus petits navires, dont la longueur est inférieure à 6 mètres, pourront continuer de stationner dans d’autres emplacements du lagon à l’exception des passes et des chenaux. Ils seront invités à stationner dans des endroits adaptés, à l’écart des récifs et massifs coralliens. La durée de leur mouillage sera limitée à 24 heures.
Tahiti, le 7 décembre 2021 - En mai 2020, le conseil des ministres avait pris un arrêté réglementant les zones de mouillage des navires sur Punaauia et Faa’a. Un arrêté contesté au tribunal administratif par une dizaine d’habitants de Faa’a. En séance ce mardi, le rapporteur public a conclu à l’annulation partielle du texte. La baie de Vaitupa ne devrait pas être considérée comme une zone dédiée au mouillage.
L’arrêté de mai 2020 interdit toutes activités nautiques, aquatiques et subaquatiques dans les différentes zones dédiées au mouillage de navires délimitées sur Punaauia et Faa’a. Des restrictions qu’une dizaine de particuliers ont contesté devant le tribunal administratif de Papeete invoquant de multiples arguments. Les dispositions du texte ne relèveraient pas de la compétence du conseil des ministres. Ces restrictions porteraient aussi notamment atteinte à la reconnaissance de l’identité culturelle polynésienne et de son attachement à la mer, à la reconnaissance des droits des peuples autochtones ou encore mettraient en lumière la gestion défaillante des épaves maritimes en Polynésie. Des arguments écartés un par un par le rapporteur public qui a rappelé que l’arrêté n’avait que pour objet la réglementation des zones de mouillages et que cette dernière concernait surtout des zones loin du rivage.
Vaitupa libérée
Mais le magistrat a cependant été sensible à l’effet de cette interdiction sur une zone à proximité immédiate du rivage, à savoir la zone P2 correspondant à la baie de Vaitupa. Sur cette zone, le rapporteur a considéré que le principe d’une interdiction générale et absolue des activités nautiques, aquatiques et subaquatiques apparait “excessif”. Il est en effet notamment constaté que l’activité de va’a y est très présente mais également que “la commune de Faa’a ne dispose que de très peu de points d’accès à la mer”, compte tenu de l’implantation de la piste de l’aéroport. Le magistrat a donc conclu à l’annulation partielle du texte attaqué avec la suppression dans l’arrêté de la mention de la baie de Vaitupa comme zone dédiée au mouillage et au stationnement autorisé des navires. Une suppression qui, si elle était actée par le Tribunal dans une semaine, permettrait à la population de bénéficier d’un accès facilité au lagon.
L’Association des voiliers en Polynésie a envoyé un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Une situation exceptionnelle, temporaire, due notamment aux restrictions sanitaires.
L’ambiance risque-t-elle de se tendre encore un peu plus ? C’est visiblement la crainte de l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) qui a publié un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. L’association estime mais de manière large qu’environ 2 000 voiliers circulent actuellement en Polynésie française, en comptant les plaisanciers locaux et les voyageurs internationaux. Difficile de faire la comparaison avec une année classique dont on n’a pas les chiffres, mais il suffit de diriger son regard vers l’horizon pour constater que les voiliers sont plus nombreux que d’habitude. L’Association des voiliers en Polynésie assure que la situation est temporaire : « La plupart des voiliers ne peuvent pas continuer leur route vers l’ouest. Les frontières maritimes du Pacifique sont toujours fermées, contrairement aux frontières aériennes », explique Arnaud Jordan, président de l’AVP. Cook, Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie et même Fidji qui avait ouvert un moment mais a finalement durci ses conditions d’entrée, sont fermés. Les bateaux sont bloqués à Tahiti et pour certains c’est un véritable « casse-tête ».
Les voiliers continuent d’arriver, notamment du Panama, profitant d’une dérogation qui leur permet de faire escale en Polynésie française, et espérant que la situation se débloquepour pouvoir continuer leur route. De son côté, le Cluster maritime de la Polynésie française discute toujours avec les autorités pour une réouverture des frontières maritimes et a même fait des propositions de reprise séquencée des secteurs plaisance, superyachts et croisière au Pays et à l’État. Le président Édouard Fritch a répondu au Cluster, confirmant la prise en compte de ces propositions.
Certains voiliers sont ici depuis plusieurs mois et après avoir stationné aux Marquises, aux Gambier ou aux Tuamotu pendant la saison cyclonique (une obligation de leur assurance), ils doivent se rendre sur Tahiti s’occuper de leurs papiers administratifs, des problèmes mécaniques de leur bateau et de leurs propres problèmes de santé. Un autre problème s’ajoute : la zone de mouillage de Taina soit être évacuée, à cause des travaux du futur village tahitien. Où vont aller ces 54 navires ? La zone de l’aéroport compte déjà 36 bateaux, selon l’Association des voiliers en Polynésie, additionnés aux 54 de Taina qui rejoindraient Faa’a, c’est une centaine de voiliers qui vont se retrouver à cet endroit. « C’est du jamais vu et une grande première ! De quoi impressionner les habitués du lagon et ‘déchainer les passions’ dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais tous ces propriétaires de voiliers n’ont aucune autre option. Cette situation n’est pas du choix de la communauté des plaisanciers mais plutôt due à l’absence de toute autre alternative », explique Arnaud Jordan. Selon l’association, une cinquantaine de corps-morts sont en préparation à l’aéroport mais cela restera insuffisant, les capacités des marinas et celles des corps-morts restent sous-dimensionnées.
Mais tous ces voiliers présents en Polynésie française, ce sont aussi des taxes qui rentrent dans les caisses du Pays, des touristes qui consomment, achètent et profitent des loisirs et autres sorties culturelles sur la Polynésie française. Et enfin, sans vouloir faire de généralités, Arnaud Jordan affirme que ces « bateaux grand voyage » possèdent des caisses à eaux grises et à eaux noires et que les propriétaires sont plutôt des gens aisés, sensibilisés à l’environnement. Mais surtout, ils n’ont aucune autre solution et il est impossible de savoir combien de temps cette situation va durer.
Une réunion orchestrée par le Secrétariat général de la mer est prévue ce mardi 8 mai à Paris avec les acteurs du secteur touristique maritime, pour la fixation de la date – il est question du 30 juin – et des protocoles de reprise au niveau national.
C'est une innovation : la commune de Bora Bora va mettre en place des bouées connectées. Un dispositif qui utilise l'internet des objets et qui a des avantages à la fois pour les gestionnaires de l'espace maritime, et pour les plaisanciers.
Le nombre de plaisanciers en Polynésie est en augmentation. Une situation qui crée des tensions des deux côtés : la population craignant une pollution visuelle et du lagon, les occupants de bateaux se faisant parfois violemment prendre à partie.
Mais les autorités le rappellent régulièrement, les plaisanciers représentent une niche touristique. Au fenua, de passage, ils consomment du carburant, louent des voitures, font parfois du tourisme. Ceux qui s’installent ou les résidents du fenua qui vivent sur des bateaux, travaillent à terre, consomment…
Stéphane Poulain, ancien juriste et installé au fenua depuis de nombreuses années, a toujours beaucoup navigué. Le sujet lui tenait donc à coeur. Il a ainsi proposé la mise en place de bouées connectées. Un projet aperçu lors du concours Tech4islands dont le but et de faire émerger des solutions innovantes pour les îles.
L’idée a séduit le maire de Bora Bora Gaston Tong Sang. La commune n’a pas de PGEM. Au lieu de ça, Bora Bora a demandé à la DPAM de mettre en place une règlementation adaptée à son lagon, a défini des espaces maritimes et les a mis sous concession en contrepartie d’une redevance. Une solution qui permet à la commune d’éviter de gérer directement les corps-morts et les arrivées et départs de bateaux au mouillage.
C’est dans ce contexte que seront installées les premières bouées connectées à Bora Bora. Une lettre d’engagement a été signée entre la commune, le concessionnaire BBMS (Bora Bora Mooring & Services), et les entreprises qui développent les bouées. Une innovation locale mais aussi nationale. Ces bouées fabriquées aujourd’hui par plusieurs entreprises, utilisent l’internet des objets. Dès l’amarrage d’un bateau, la bouée enverra un signal au concessionnaire. Un plan s’affichera sur une interface, mentionnant les mouillages occupés et ceux, disponibles. Un gain de temps et d’argent pour le concessionnaire. Mais pas seulement.
Le plaisancier aura lui aussi accès à une interface. Il saura où il se trouve exactement, aura des informations sur sa zone (s’il y a des restaurants aux alentours, un loueur de voiture etc.). Il pourra entrer son identité et celle de son bateau et payer son emplacement en fonction de son temps de séjour, tout cela en ligne, sans quitter son bateau. La tarification sera étudiée en fonction de l’usage, certains plaisanciers étant des touristes de passage et d’autres des locaux. Des services qui sont encore en train de se mettre en place.
D’autres types de bouées sont également en développement. Elles devraient permettre de réaliser des mesures physico-chimiques de l’eau, à l’endroit du mouillage.
Bora Bora sert en quelque sorte de test à la mise en place du projet. L’objectif étant bien sûr pour Stéphane Poulain, de convaincre d’autres communes d’adhérer. Pour cela, il compte sur l’aide de Matairii Maire, ingénieur et consultant, amoureux de la mer.
L’installation des bouées à Bora Bora devrait débuter en juillet et être finalisée en septembre. La mairie observe avec attention l’avancée du projet. Le tavana a toujours été intéressé par les « smart technologies », nous précise-t-on du côté de Bora Bora.
Le projet pourrait également s’implanter à Fakarava.
La police municipale de Mahina est intervenue hier, à la pointe Vénus, pour signaler à neuf voiliers que la baie de Matavai n’était pas une zone de mouillage de longue durée.
Usant de son pouvoir de maire sur la bande des 300 mètres du littoral, le tavana de Mahina a dépêché, hier après-midi, la police municipale afin d’inviter les voiliers ancrés dans la baie de Matavai à quitter les lieux dans les 24 heures.
Depuis quinze jours, ce ne sont pas moins de neuf voiliers qui se sont installés devant la plage de la pointe Vénus. Il n’y en avait jamais eu autant à la fois.
Cela a particulièrement exaspéré les habitants de la zone qui, sur Facebook, ont manifesté leur crainte de voir leur site pollué ou que la baie soit un jour saturée de bateaux, comme à Faa’a et Punaauia.
Avec le zodiac des pompiers, deux mutoi sont allés informer les propriétaires de voiliers que la baie n’était pas une zone de mouillage dédiée (comme Faa’a et Punaauia) et qu’un récent arrêté du maire interdisait le stationnement dans la baie au-delà de 24 heures.
Les propriétaires interpellés hier, originaires d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique et de France, ont regretté cette situation, se disant stigmatisés partout où ils passaient. Tous souhaitaient savoir comment s’informer sur la réglementation. Une navigatrice a même montré, sur son téléphone, une application (non institutionnelle) qui signalait la possibilité de mouillage dans la baie.
À l’issue de l’intervention, le chef adjoint de la PM, Aa Oopa a constaté que les navigateurs n’étaient pas tous au courant de la réglementation. « Ils cherchent un moyen de mouiller gratuitement pour de ne pas être obligés d’aller dans une marina. Mais à Mahina, il n’y a aucune structure pour accueillir leurs déchets. Des gens ont constaté que certains propriétaires de voiliers emmenaient leurs déchets dans les quartiers pour les abandonner sur place. Je ne sais pas non plus où ils vont faire leurs besoins. »
Les voiliers qui n’auraient pas quitté les lieux pourraient avoir la visite de la gendarmerie maritime avec la menace d’une amende.
Le président Édouard Fritch et une partie de son gouvernement et collaborateurs techniques ont passé la journée d'hier à Moorea.
Le président du Pays, Édouard Fritch, sa suite ministérielle et ses collaborateurs techniques sont arrivés à Moorea par le bateau de 8 heures. Accueilli par Evans Haumani, maire de Moorea-Maiao, et quelques membres de son conseil municipal, le groupe a rapidement pris la direction de Maatea pour établir un premier point sur les projets de la commune, les modes de financements possibles ainsi que sur les grands projets de la commune comme la transition énergétique que Moorea-Maiao compte bien lancer rapidement.
Ainsi, après les présentations d’usage, Tiare Derock, gestionnaire des marchés publics en charge du suivi des financements auprès du Pays, a présenté différents projets qui comptent sur un partenariat financier avec le Pays et par le FIP. C’est le cas pour une BOM (benne à ordures ménagères) de 16 m3 pour un coût de 35 millions de francs. Le Pays qui est favorable aura à sa charge 60 % et la commune 40 %.
Deux autres projets attendent un financement FIP : des équipements de protection individuel pour jeunes sapeurs-pompiers, soit un coût de 625 450 francs répartis à raison de 50 % FIP, 50 % commune, et l’acquisition d’un camion-citerne rural pour un montant total de 46 millions. Cette intervention a été suivie de celle de Frédéric Metayer, directeur des services publiques environnementaux. Le technicien de la commune a fait un point sur les enjeux du service public de l’électricité à Moorea au travers d’une démarche qu’elle s’est fixée et qui consiste à obtenir 30 % de la ressource en provenance des énergies renouvelables et en particulier du solaire (lire La Dépêche de Tahiti du 31 juillet).
Pour atteindre l’objectif d’un mixe énergétique, la commune mise sur des supports existants pour installer ses panneaux solaires. Les grandes toitures de Moorea ont déjà été identifiées, bâtiments publics, établissements scolaires ; elles devraient toutes être recouvertes de cellules photovoltaïques. Une première démarche cadastro-solaire a permis une quantification des surfaces mobilisables pour évaluer la « puissance installée » et son impact sur le réseau.
Maiao a sa part de projets dont certains sont déjà avancés comme l’achat d’un nouveau navire (financé partiellement par le Pays) et la mise en place d’un schéma directeur pour l’eau potable. L’électrification est l’une des grandes priorités qui devrait se concrétiser par l’installation d’une centrale en mode hybride. Une enquête parcellaire a été lancée pour déterminer l’emplacement de la centrale.
Aménagements du quai de Vaiare
La délégation s’est rendue à Vaiare pour en savoir plus sur les projets d’aménagements du quai en vue de l’arrivée du Ferry Terevau, des aménagement de places de parkings et de la marina (La Dépêche de Tahiti du 5 août). Un projet de remise aux normes est actuellement en cours d’enquête publique. Un autre projet, celui de l’extension, n’est pas encore à l’ordre du jour, mais les plans sont là. Celui-ci avait été contesté il y a trois ans par la population de Teavaro, il devra être présenté à la population par la nouvelle équipe en place pour trouver un terrain d’entente.
Un petit tour vers Temae, plus précisément sur la servitude du golf qui deviendra une route territoriale réaménagée par le Pays donc ouverte à tout le monde. En attendant, cette servitude appartenant au golf est toujours fermée et en cours d’une procédure judiciaire lancée par l’association des résidents de Temae.
Après une halte au quai de Paopao où une darse est prévue pour les pêcheurs, la délégation s’est rendue à Ta’ahiamanu, la plage publique superbement aménagée. Le récent accident du jeune garçon d’origine anglaise fauché par un hors-bord alors qu’il effectuait du snorkling a été évoqué parallèlement à la problématique du mouillage des voiliers sur ce site très prisé mais qui ne dispose d’aucune réglementation précise sur qui peut faire quoi et où. Il a donc été décidé, à la demande du maire, d’interdire le mouillage des voiliers sur ce site. L’arrêté du Pays devrait être pris très prochainement.
Le pont de Opunohu, dont la reconstruction a été arrêtée depuis le confinement pour cause de dépassement budgétaire (La Dépêche de Tahiti du 4 août), a reçu la visite de la délégation. Ce chantier affiche aujourd’hui un retard de travaux de près de six mois. L’entreprise qui avait répondu à l’appel d’offre avait demandé un avenant de 25 millions pour un chantier d’un peu plus de 200 millions. Il a été décidé qu’il n’y aura pas d’avenant possible, et l’entreprise se doit de reprendre les travaux rapidement, ce qui sera fait dès la semaine prochaine. Trois mois seront encore nécessaires pour son terme.
Après un repas à la salle paroissiale de Maatea, la délégation a repris la direction de Tahiti par le bateau de 16 h 30.