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Actualités

Plaisance : l’admission temporaire des navires étrangers réduite de 36 à 24 mois

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Le Vice-président de la Polynésie française a présenté au Conseil des ministres une restriction du régime d’admission temporaire des navires de plaisance étrangers stationnant en Polynésie française. Le séjour autorisé est raccourci d’un an, passant désormais à 24 mois au lieu de 36.

Dans le cadre de la stratégie de développement du tourisme 2015-2020, le gouvernement avait mis en place en 2018 le dispositif dit de la « Route des 36 mois ». Ce dispositif d’admission temporaire permet aux plaisanciers d’origine étrangère de naviguer dans les eaux polynésiennes en exonération totale de tous droits et taxes, et ceci pour une durée maximale de trois ans, renouvelable sans limite.

Il est cependant constaté que ce dispositif, détourné de sa vocation initiale par certains plaisanciers, engendre aujourd’hui de nombreux effets néfastes. En effet, la présence permanente de certains de ces navires sur les différents lagons génère de multiples plaintes, issues de riverains, de touristes ou d’entreprises locales, tant elle détériore la beauté naturelle des paysages polynésiens.

Afin d’encadrer de façon plus appropriée le régime d’admission de ces navires étrangers, il a donc été proposé au Conseil des ministres un ensemble de modifications qui, sans revenir sur le droit accordé aux navires étrangers de visiter les îles polynésiennes, permettent d’en restreindre certaines conditions.

Dorénavant, la durée maximale d’admission en exonération de droits et taxes sera de 24 mois, et ne sera renouvelable qu’après avoir passé une période de 6 mois minimum en dehors des eaux polynésiennes. Si les propriétaires des navires souhaitent prolonger leur séjour, ils pourront s’acquitter des droits et taxes afférents.

Le service des douanes est chargé de s’assurer du respect de la réglementation par l’ensemble des plaisanciers étrangers en voyage en Polynésie française. A ce titre, l’exercice sur le territoire d’une activité lucrative par des étrangers sous le régime de l’admission temporaire, est passible de poursuites.

« Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », se désole l’Association des voiliers de Polynésie

« Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le tourisme. Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », dit Arnaud Jordan, le président de l’Association des voiliers de Polynésie, qui reconnaît cependant que le « charter au black, pour alimenter la caisse de bord » est bien l’un des « effets néfastes » mentionné au conseil des ministres. Mais il s’inquiète surtout de savoir à partir de quand seront décomptés les deux ans, et où les plaisanciers en fin de séjour vont pouvoir aller, alors que de nombreux pays ont fermé leurs frontières pour cause de covid-19. La Nouvelle-Zélande par exemple, l’une des escales incontournables pour les navigateurs dans le Pacifique, est fermée et pourrait le rester jusqu’au début 2021.

 

Bouissou : « Pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde »

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PLAISANCE - Le ministre des transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou répond à nos questions.

Pour le ministre, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ». Il estime que la manifestation dans le lagon de Faa’a est aussi une instrumentalisation politique.
Pour le ministre, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ». Il estime que la manifestation dans le lagon de Faa’a est aussi une instrumentalisation politique. (©archives LDT)

Le week-end dernier, le collectif Tearai réunissait une nouvelle fois la population à Vaitupa pour se plaindre de la nouvelle réglementation des mouillages de voiliers dans la zone. Quelques jours plus tôt, le ministre en charge des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, nous recevait pour faire le point sur ses questions. Pour lui, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ».

Cette histoire de mouillage dans les lagons commence à prendre des proportions importantes. Les voiliers dans le lagon de Faa’a étaient ceux bloqués pendant le confinement et la population est venue se plaindre. Les pêcheurs aussi. Il y a un vrai problème. Ailleurs, les voiliers sont accueillis à bras ouverts car ils sont générateurs de ressources pour les communes.

Il y a deux attitudes très différentes que je constate au niveau des voiliers. Il y a l’attitude des populations dans les îles et celle à Tahiti. Dans les îles, ils veulent de la plaisance. Aux Marquises et aux Tuamotu, ils veulent qu’on aménage des marinas, des corps-morts. La route des 36 mois est quelque chose qui est totalement assimilé, alors qu’à Faa’a et Punaauia, il y a la crispation d’une certaine frange de la population.

La volonté du gouvernement est de sortir du bourbier à Outoumaoro et dans la baie du Maeva Beach. Prévoir des zones de mouillage à Faa’a et Punaauia a provoqué l’insatisfaction de la population, surtout dans un contexte où arrivaient les élections municipales. Les gens qui ont réagi au travers de cette association sont des gens très impliqués politiquement.

Les plaisanciers sont-ils responsables de la détérioration des lagons ?

Pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde. J’ai dénoncé le déversement depuis la décharge de Mumuvai directement dans la Piafau, et ensuite tout cela se retrouve dans le lagon. On retrouve les pneus dans le lagon. Ce sont les voiliers qui les ont amenés ? La même association, chaque année, fait des plongées pour nettoyer le lagon et sait pertinemment que la pollution vient de là-haut. Il faut arrêter de dire que ce sont les plaisanciers. Ce sont au contraire des gens très respectueux de leur environnement.

La crise de la Covid-19 a-telle cristallisé les choses ?

Cette crise a provoqué une arrivée massive de bateaux. Mais pour quelle raison ? C’est parce qu’on leur a donné l’ordre de venir. L’arrêté du haut-commissaire leur ordonnait de venir directement à Tahiti et de s’y mettre en confinement. Voilà comment nous nous sommes retrouvés avec tous ces voiliers, même s’il n’y avait pas de réglementation précise pour cela dans le lagon de Faa’a.

La question est peut-être naïve, mais en quoi ces voiliers dérangent ?

Le lagon de Faa’a n’est pas une zone de pêche. Je suis riverain de cette zone. La commune de Faa’a a créé une zone d’interdiction de pêche. Les pêcheurs n’ont rien à voir avec la problématique de mouillage. Moi-même, quand j’allais ramer sur le lagon, je passais à côté des voiliers, c’est très bien, on peut faire des rencontres. Je dis qu’il y a un prétexte utilisé pour disséminer un sentiment de méfiance envers les étrangers au sein de la population de Faa’a.

Une question qui n’a jamais été réellement posée parce qu’elle dérange, mais le problème n’est-il pas simplement que, sur ces voiliers, ce sont des étrangers et des popa’a ?

Je pense.

Comment essayer d’harmoniser le tout ?

Le rôle du Pays est de réglementer l’usage du domaine public. Nous l’avons fait. Le chenal, depuis Papeete jusqu’à Taapuna, est sous l’égide du Port autonome. Autant sur la réglementation, c’est moi qui fixe les règles, autant sur la surveillance et sur la perception de redevances, c’est au Port autonome d’agir. Il y a une police portuaire qui doit faire en sorte que le bateau ne reste pas trop longtemps à la même place. Certains voiliers n’ont pas bougé depuis 30 ans. Là, il y a quelque chose à faire.

Il faut légiférer sur ces bateaux qui ne bougent pas et laisser la plaisance se faire ?

Exactement. Il faut que le Port autonome sorte un règlement intérieur sur l’occupation de ses zones. Par exemple, un plaisancier pourrait rester un mois sur une zone, éventuellement renouveler sa demande, mais pas plus. S’ils ont des besoins de mouiller plus longtemps, il faut les diriger sur les zones adéquates, les marinas. On y travaille. On va prévoir d’autres infrastructures dans la zone de la baie de Phaëton. On veut reprendre le projet à Moorea. L’annonce est déjà parue au Journal officiel. Avec Evans Haumani, nous sommes enfin d’accord sur l’extension de la marina de Vaiare. Il y a aussi le projet d’extension de la marina Taina, en lien avec le projet de Village tahitien. Cela laisse tout de même peu de possibilités, sinon il y a la baie de Phaëton. Dans le projet de parc à Vaitupa, il y a aussi une marina qui est souhaitée.

Sur la côte est aussi le mouillage se fait. La baie de Matavai a souvent des voiliers qui restent plusieurs jours.

On va interdire ces mouillages. Comment se font ces mouillages puisqu’il n’y a pas d’ancrage ? Ils balancent leurs ancres et s’accrochent comme ils peuvent. Ce n’est pas possible et il va falloir réglementer. La vraie question est de savoir à quel niveau d’accueil sommes-nous prêts à faire face ? Il ne faut pas aller au-delà d’une certaine limite. Ces plaisanciers, il faut qu’ils aillent aussi dans les îles.

La route des 36 mois est-elle toujours souhaitable ?

Nous y réfléchissons. Trois ans dans nos eaux, c’est long. Cela était justifié pour les super-yachts. Est-ce que pour la plaisance, il faut laisser la possibilité aux gens de rester pendant 36 mois ? C’est une vraie question. C’est un sujet d’actualité au sein du gouvernement.

Pour que ces voiliers aillent dans les îles, il va falloir là-encore des infrastructures pour éviter les ancrages sauvages dans le corail.

Une marina est prévue à Bora Bora, par exemple. Une belle marina aussi grande que la marina Taina. Il y a énormément de demandes, il y aura des branchements pour l’assainissement, l’électricité, etc. Il y a aussi une redevance à percevoir.

Les devoirs des plaisanciers
– Respect des règles internationales de navigation
– Limitation de la vitesse de circulation à 5 nœuds
– Règles applicables aux navires abandonnés et aux épaves maritimes
– Interdiction de la pratique de toute activité autre que le mouillage des navires dans les zones dédiées
– Interdiction de rejeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux leurs ordures ménagères et déchets de toute sorte, les eaux souillées ou chargées d’hydrocarbures, d’huiles ou de produits toxiques.
– Obligation de disposer de tous les déchets dans des installations à terre prévues à cet effet
– Interdiction d’effectuer tous travaux de réparation, opérations de carénage, applications de produits ou peintures.

« Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger »

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"Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger"

Tahiti, le 30 juin 2020 - Un communiqué conjoint du cluster maritime de Polynésie française et du syndicat des activités nautiques Tai Moana défend le travail mené au fenua pour la réglementation et la structuration des secteurs de la plaisance et du nautisme.  "Les secteurs de plaisance et du nautisme n'y sont pas en danger, mais se structurent"

Dans un communiqué conjoint diffusé en fin de semaine dernière, le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques de Polynésie française tente de rassurer sur la situation du nautisme et de la plaisance en Polynésie française, suite aux "plaintes exprimées par certains plaisanciers ou clients du charter". Dernières doléances en date : celles, fin mai, de l’association des voiliers de Polynésie. Elle avait alerté sur le "mauvais accueil" réservé par les riverains de certaines îles aux plaisanciers coincés sur place pendant la crise du coronavirus, suite aux restrictions de la circulation maritime entre les îles de Polynésie.

Ce secteur de l’économie bleue génère annuellement près de 1,5 milliard de francs de chiffre d’affaires. Entre 600 et 800 navires de plaisance jettent l’ancre au fenua chaque année. Un travail est en cours pour "accueillir toujours mieux les usagers locaux et internationaux [des] lagons", rappelle ce communiqué conjoint diffusé jeudi dernier. "Le mouillage temporaire y est toujours autorisé. L’objectif aujourd’hui est de définir et structurer des espaces de mouillage de plus longue durée sur dans les zones à flux important."

Un arrêté gouvernemental vient de mettre à jour, le 2 juin dernier, une précédente réglementation datant de 1987. Ce texte précise les zones de mouillage et le cadre de leur utilisation à l’usage des plaisanciers dans les lagons de Faa’a et de Punaauia. Sept zones de mouillage sont par ailleurs établies dans le lagon de Bora Bora depuis fin 2018. Un travail préparatoire pour définir de tels espaces maritimes se poursuit à Huahine, Taha’a, Raiatea et à Tahiti, à Teva i Uta et Taiarapu-Ouest, pour permettre "aux plaisanciers d’y stationner en toute légalité et en toute sécurité".
En outre, une loi du Pays visant à donner pouvoir de verbalisation aux agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) en projet est actuellement transmise pour avis au ministère des Outremers à Paris.

Au-delà de ces aménagements réglementaires, "notre syndicat souhaite que les aménagements nautiques puissent se multiplier, dans toute la Polynésie, et notamment dans ces îles à fort flux", assure le communiqué en évoquant l’installation de corps morts écologiques, la création de nouvelles marinas, la multiplication des services aux navires. "Certains ont été réalisés, d’autres le seront dans les prochaines années. Il nous semble important d’encourager la création de micro-services aux yachts dans les autres îles, afin de limiter le temps de séjour de ces bateaux sur Tahiti."

En somme, assurent le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques Tai Moana à la faveur de cette mise au point, en Polynésie française "les secteurs de plaisance et du nautisme [ne] sont pas en danger, mais se structurent".

 

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 30 Juin 2020 à 13:45 | Tahiti-Infos

Jean-Christophe Bouissou : « Je voudrais dire aux plaisanciers qu’ils sont tous les bienvenus »

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Vendredi 26 Juin 2020 - écrit par Dominique SCHMITT - Tahiti Pacifique

Alors que l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) s’interroge sur l’avenir de la plaisance au fenua, suite aux tensions exacerbées avec certains riverains pendant le confinement, Jean-Christophe Bouissou, a accepté de répondre en exclusivité aux questions de Tahiti Pacifique. Le ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens se veut rassurant : "Non, il n’y a pas de problèmes avec les plaisanciers en Polynésie française" et la polémique "n’a pas lieu d’être".

 

Jean-Christophe Bouissou, ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt
L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) regrette le manque de réglementation concernant les mouillages en Polynésie. Vous avez déclaré en effet : "Le mouillage est interdit partout, sauf là où il est autorisé." Qu’est-ce que cela signifie exactement ?
"Comme partout dans le monde, et en particulier dans les zones touristiques très fréquentées, le mouillage des navires de plaisance est possible partout où il est autorisé, et par conséquent interdit partout où il n’est pas autorisé, c’est presque une lapalissade. Il n’y a rien d’anormal dans ce principe, et rien qui permette de dire que les voiliers et les plaisanciers ne seraient plus les bienvenus en Polynésie française. Rien de fondamental n’a changé dans la législation actuelle qui existe depuis 1987, elle a simplement un peu évolué pour s’adapter aux enjeux économiques et à la croissance du trafic.
À la faveur de la crise de la Covid-19 et du recensement des voiliers qui a été effectué à cette occasion, certains ont peut-être découvert qu’une législation existait. Je les invite simplement à la respecter. La réglementation applicable aujourd’hui est la même depuis des années et les ajustements apportés n’ont pas d’autre objectif que de permettre une meilleure cohabitation entre les différents usagers du lagon."Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 435 en cliquant ICI

Les frontières maritimes de la Polynésie sont toujours fermées

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"Pour le moment, la réouverture des frontières maritimes n'est pas à l'ordre du jour. La navigation de plaisance à destination de la Polynésie est toujours interdite sauf dérogation. La quarantaine est maintenue et il n'y a que 3 portes d'entrée en Polynésie française, Nuku Hiva, Rikitea et Papeete.

À l'issue de la période d'urgence sanitaire, à savoir le 10 juillet 2020, les choses seront reconsidérées."

Source : Service des Affaires Maritimes du Haut Commissariat de la République en Polynésie française

 

Voir maintenant le CM 525

 

La plaisance, une activité en péril ?

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voiliers

©Polynésie la 1ère

La crise sanitaire a augmenté la tension autour des voiliers amarrés dans les lagons des îles et de Tahiti. D'un côté, la grogne des riverains et des utilisateurs du lagon, et de l'autre des adeptes de la plaisance qui se posent la question de l'avenir de leur activité dans un tel climat.

La COVID-19 a eu des conséquences dans à peu près tous les domaines. Elle a aussi augmenté la tension autour des voiliers amarrés dans les lagons des îles et de Tahiti. Au-delà de la grogne des riverains et des utilisateurs du lagon, il ya les autorités qui tentent de répondre à ce mécontentement, et les adeptes de la plaisance, résidents ou navigateurs de passage qui se posent la question de l'avenir de leur activité dans un tel climat...

Chaque année, 500 à 800 voiliers pénètrent dans l'espace maritime polynésien au bout d'une longue traversée où les pièces ont souvent souffert. Des réparations sont indispensables. "Le souci majeur est qu'un bateau a besoin d'entretien, quand les gens ont traversé le Pacifique et qu'ils arrivent aux Marquises, ils ont besoin d'entretien. Là, en l'occurence, ces bateaux ont été déroutés sur Tahiti donc les bateaux se trouvent coller à Tahiti en attendant des pièces qui n'arrivent pas puisqu'il n'y a pas de fret", explique Eric Pinel-Peschardiere, sécrétaire association des voiliers en Polynésie.

Pour les navigateurs, les difficultés d'amarrage sont croissantes. Les marina sont pleines et honéreuses. "Si on dit que tous les bateaux doivent rester dans les marina, on tue la plaisance, ce n'est pas intéressant", confie Jordan Arnaud président association des voiliers en Polynésie. Du côté des affaires maritimes, on parle d'occupation du domaine publique et on affirme que la réglementation a besoin d'être précisée après un flou qui a longtemps persisté. "Il est interdit de mouiller partout sauf là où c'est autorisé, il y a des zones définies (...) Mais c'est vrai qu'avec l'afflux de bateaux hors crise, il faut repenser l'ogranisation de l'espace et réguler", explique Cathy Rocheteau, chef de service de la direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM).

La plaisance, une activité en péril ?

 

Le tourisme nautique, pilier économique de Nuku Hiva

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​NUKU HIVA, le 01 juin 2020 – Privées de touristes internationaux, les îles marquisiennes s'en remettent à leurs eaux pour maintenir l'économie touristique à flot. En attendant une quinzaine de paquebots, d'ici la fin de l'année, ce sont les plaisanciers qui permettent de sauver les meubles.

À l'opposé des autres archipels, et en raison de sa position géographique, l’archipel des Marquises a toujours bénéficié d'un tourisme nautique supérieur à l'aérien. Il est bon de rappeler qu'à Nuku Hiva sont accueillis 21 000 touristes maritimes, dont 17 000 croisiéristes, contre 6 000 pour l'aérien (ils sont 8 000 à Hiva Oa pour Brel et Gauguin).
Sans la pandémie du Covid-19, l'archipel marquisien devait accueillir plus de 20 000 touristes entre mars et décembre ; une grande partie des escales de ces visiteurs ont été annulées ces dernières semaines. Les espoirs reposent sur une reprise des rotations de l'Aranui ainsi que sur le retour des paquebots de croisière, une quinzaine étant encore possibles d'ici la fin de l'année, dont dix entre septembre et décembre.
« Pour l’instant, nous n’avons aucune annulation pour ces paquebots de croisières, indique Colette Teikitohe, secrétaire du comité du tourisme de Nuku Hiva. En revanche, nous avons quelques inquiétudes car, pour l’escale de ces navires, nous travaillons principalement avec l’agence Tahiti Nui Travel qui est en grande difficulté en ce moment. Cela nous fait craindre le pire, mais nous restons optimistes et espérons que ces visiteurs, si importants pour notre économie locale, pourront faire escale chez nous. ».
Par ailleurs, comme c’est le cas dans toutes les îles du Pays, l’absence de vols internationaux pénalise tous les professionnels du tourisme marquisien.
Ainsi, actuellement, l’unique lueur d’espoir pour l’économie de la Terre des Hommes, et en particulier pour celle de la capitale, Nuku Hiva, vient des yachts privés qui sont chaque année de plus en plus nombreux à séjourner aux Marquises (600 l’an passé), notamment en raison des mouillages confortables qu’offre l’archipel.
Un archipel qui constitue, par ailleurs, leur première escale en Polynésie française, après la traversée du canal de Panama. Celle-ci s’effectuant en moyenne en trois semaines de navigation.
C’est donc à bras ouverts que les prestataires de service, les artisans, les commerçants, les restaurateurs ou encore les maraichers de l’île accueillent ces touristes qui séjournent en moyenne trois semaines dans leurs îles.

 

Réactions :
1 : Kevin Ellis, cogérant du yacht service de Nuku Hiva
" Ce sont des touristes qui consomment "
« Il y a actuellement une centaine de voiliers dans la baie de Taiohae. Ils sont là pour passer du bon temps en long séjour. Il faut bien comprendre que ce sont des touristes qui consomment ; ils prennent les taxis, ils font des excursions, ils se font tatouer, ils font leurs courses dans les magasins d’alimentation, etc. En plus, ils engagent régulièrement des locaux pour faire des petits travaux de réparations sur leurs bateaux, et tout ça représente beaucoup d’argent.
Il faut dire aussi qu’ils restent en moyenne trois semaines dans l’archipel, ce qui est bien plus que la moyenne des touristes, surtout aux Marquises.
Quand je vois qu’à Tahiti ou à Moorea, ils sont rejetés, je me dis que c’est dommage. Je pense aussi que les médias amplifient les choses et rendent parfois les situations inextricables.
Et pour ce qui est des déchets, il faut savoir que tous les voiliers construits depuis 2015 disposent d’une cuve de rétention qui fait office de fosse septique. D’ailleurs, les eaux de baignade de Nuku Hiva viennent d’être déclarées propres, et ce malgré tous ces plaisanciers. ».2 : Marcelline Kautai Santos, agricultrice
"Ce sont nos résidents et les voiliers qui nous font vivre"
Comme beaucoup de maraichers et d’agriculteurs en général, j’expose mes produits au marché de Taiohae.
Depuis le début du Covid-19 en Polynésie, nous ne fournissons plus les cantines scolaires et nous avons aussi perdu les commandes de l’Aranui, puisqu’il n’a plus de touristes à son bord. Du coup, ce sont nos résidents et les voiliers qui nous font vivre. Les voiliers achètent beaucoup de fruits, de légumes, des confitures aussi ; ils sont là tous les jours, fort heureusement pour nous. Nous ne nous plaignons pas de cela, bien au contraire. ».3 : Célina Bonet, restauratrice
"Très contente que les voiliers aient été là"
« Pendant le confinement, on avait comme clients nos locaux et aussi les voiliers qui étaient confinés dans la baie, à qui on préparait des plats à emporter.
Après le confinement, nos clients de l’île sont revenus et les voiliers aussi.
En ce moment, ces derniers sont là dès le petit déjeuner, ils reviennent à midi puis le soir également. Et comme nous proposons le wifi gratuit, les yachtmen viennent se connecter régulièrement tout en consommant.
Je dois dire que je suis très contente que les voiliers aient été là pendant la période que nous venons de traverser, ils ont vraiment contribué à faire que notre snack soit toujours debout. ».

4 : Mau Huukena Ségur, artisane
"Les artisans se retrouvent en grande difficulté"
« Contrairement à beaucoup d’îles, à Nuku Hiva, nous sommes bien contents d’avoir des voiliers dans la baie, parce que c’est bien la seule clientèle qu’on a en ce moment.
Au niveau des ressources, avec l’annulation des paquebots, des vols internationaux et du salon des Marquises à Tahiti, les artisans se retrouvent en grande difficulté.
Et ce n’est pas avec trois avions par semaine, avec des tarifs très élevés pour les Marquises, qu’on fera venir la clientèle de Tahiti, il ne faut pas rêver.
Donc, on se satisfait de ce qu’on a et pour l’instant ce sont les voiliers. Donc on les accueille du mieux possible, on fait tout pour les garder et on fait même des efforts en discutant avec eux du prix des objets afin qu’il soit le plus satisfaisant pour eux comme pour nous. ».

 

Rédigé par Marie Laure le Lundi 1 Juin 2020 - Tahiti Infos

Nouvelle réglementation des zones de mouillage de Tahiti et Bora Bora

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Le conseil des ministres a présenté ce mercredi les dispositions et réglementations des zones de mouillage dans le lagon de Faa'a et Punaauia à Tahiti, mais aussi de Bora Bora.

Publié le 27/05/2020 à 17:04 - Mise à jour le 27/05/2020 à 17:14 - tntv.pf

Le lagon de la zone de Punaauia et Faa’a est confronté à un accroissement exponentiel des mouillages et du stationnement des navires, en raison de la saturation des marinas de la zone urbaine. Il doit aussi faire face à une forte croissance des activités nautiques (aquatiques, subaquatiques, de plaisance, de loisirs, de sports et de pêche). L’intensification de l’activité nécessite d’adapter la réglementation et les zones de mouillage, pour mieux réguler leur concentration, éviter les conflits entre les différents utilisateurs, et préserver l’environnement.

Le dispositif intègre plusieurs impératifs : la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures à fort trafic, l’utilisation raisonnée du domaine public maritime et la préservation des intérêts économiques des différents utilisateurs notamment les riverains les plaisanciers de passage. Cette réglementation s’est faite en concertation avec l’autorité portuaire qui gère cette zone, et en s’appuyant sur l’expérience et les constats effectués par les nombreux acteurs de cet espace maritime.

L’arrêté adopté par le conseil des ministres comprend deux parties : l’une consacrée aux règles générales applicables dans les eaux intérieures et l’autre consacrée aux règles applicables dans les zones dédiées. Ces zones dédiées sont de deux types : celle consacrée au mouillage et au stationnement autorisé, et celle qui fait l’objet d’une interdiction permanente de mouillage et de stationnement.

Tous les navires dont la longueur hors tout excède 6 mètres et dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24 heures, et tous les navires de grande taille ou dont la durée de mouillage excède 24 heures auront obligation de relâcher dans l’une des cinq zones dédiées. Cette distinction vise à éviter une interdiction trop stricte qui pénaliserait les utilisateurs occasionnels du lagon, qu’ils soient résidents ou plaisanciers de passage.

Les pêcheurs seront peu affectés par ces contraintes, puisqu’ils exercent leur activité hors du lagon, dans les eaux extérieures et non dans ces zones intérieures interdites au mouillage. Les prestataires d’activités nautiques ou de location charter pourront mouiller temporairement dans ces zones ou plus longuement dans les zones dédiées au mouillage de plus longue durée. Une seule zone est strictement interdite au mouillage. Elle est située le long de la côte incluant la baie de Vairai, et se prolongeant jusqu’à la marina Taina. Les zones où sont autorisées les mouillages permanents sont au nombre de cinq. Trois sont situées à Faa’a : deux côté récif en face de la piste de l’aéroport, et l’autre, dans la baie qui prolonge le Motu Ovini. Deux sont situées à Punaauia : la plus grande longe la zone côté récif en face de Vairai jusqu’en face de la marina Taina, et prolongée par une plus petite située en face de la marina du Lotus.

Amélioration du cadre réglementaire et des zones de mouillage de Bora Bora

Le Pays s’est engagé en 2018 à encadrer le mouillage des navires dans les eaux intérieures de l’île de Bora Bora. Un an après l’entrée en application du dispositif et sur la base d’un retour d’expérience, il a été décidé d’apporter quelques adaptations au dispositif existant. La Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM), qui pilote cette opération, a maintenu un contact fréquent avec les interlocuteurs concernés et s’est rendue sur site pour évaluer l’application effective du cadre règlementaire.

Il ressort que le dispositif est reçu favorablement autant par les professionnels que par la population. Les professionnels de la plaisance ne perçoivent pas ce dispositif comme mettant en péril leurs entreprises et le nombre de mouillages prévus ne constitue pas une restriction excessive. De nombreux plaisanciers considèrent cet encadrement du mouillage comme normal car il est fréquent et répandu dans le monde.

Les adaptations qui vont être mises en oeuvre consistent à mieux préciser les restrictions au mouillage afin d’éviter les divergences d’interprétation, et de revoir certaines zones de mouillage qui se sont révélées inappropriées.

S’agissant de la partie réglementaire, il est clairement établi que sont concernés par l’interdiction de mouillage, hors des zones de mouillage autorisé :
– tous les navires non pontés d’une longueur hors tout inférieure ou égale à 10 mètres dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24 heures ;
– tous les navires non pontés d’une longueur hors tout supérieure à 10 mètres ;
– tous les navires pontés quelles que soient la longueur du navire et la durée de séjour au mouillage.

S’agissant de la création et de la délimitation des zones dédiées, il convient de distinguer celles réservées aux navires d’une longueur supérieure ou égale à 20 mètres et celles dédiées aux navires d’une longueur inférieure à 20 mètres. Leurs délimitations ont été réalisées en collaboration avec la commune qui est plus à même d’identifier les zones adaptées et pertinentes. Les changements sont les suivants :

  • la suppression de la zone Ahuna 1 est remplacée par la zone Yacht-club 1 ;
  • une nouvelle zone est créée, dite du Bloody Mary’s 1 ;
  • la zone Hitiaa est supprimée et remplacée par la zone Taimoo.

Il est important de souligner qu’une régulation pertinente du mouillage nécessite la conciliation, mais aussi la préservation de l’ensemble des intérêts en présence, qu’ils soient ceux des professionnels de la mer, de la population de l’île et des plaisanciers de passage. Le maire de la commune de Bora Bora a été consulté et a donné un avis favorable au projet.

Un fichier pour « aider à lutter contre la diffusion de fausses informations qui viseraient à stigmatiser les plaisanciers »

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Le conseil des ministres détaille les mesures de relance du tourisme nautique et la création d'un fichier de la plaisance

Publié le 27/05/2020 à 15:53 - Mise à jour le 27/05/2020 à 15:53 - TNTV.PF

À l’annonce de la pandémie mondiale déclarée officiellement le 11 mars dernier, le haut-commissaire de la République en Polynésie française a pris des mesures concernant la navigation maritime et notamment des mesures d’interdiction de la navigation ainsi que des restrictions pour le déplacement des personnes par voie maritime. Ces mesures ont eu pour effet l’arrêt immédiat et brutal des activités professionnelles du tourisme nautique.

Le déconfinement est entré en vigueur le 21 mai dernier. La levée des interdictions ne concerne que la navigation dans les eaux polynésiennes. La circulation maritime internationale reste interdite. Toute sortie des eaux polynésiennes doit faire l’objet d’une demande dérogatoire. Ce document de sortie sera exigé par le pays d’accueil.

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Toute nouvelle entrée dans les eaux de la Polynésie française doit faire de même l’objet d’une demande spécifique de dérogation d’escale, limitée à Papeete, Nuku Hiva, ou Rikitea. Elle ne sera accordée que pour les navires de plaisance en situation de nécessité technique ou d’approvisionnement ou assistance médicale et ce en application des engagements internationaux.

Dans cette situation, il sera appliqué les mesures sanitaires suivantes :

  • 48 H avant leur arrivée, se faire recenser, présenter une déclaration maritime sanitaire et signer l’attestation d’engagement relative aux conditions d’entrée en Polynésie française par voie maritime ;
  • Effectuer un test pour les personnes à bord à leur arrivée, lorsque le navire arrive à Papeete, et rester à bord jusqu’à l’obtention de l’attestation du bureau de veille sanitaire de la direction de la santé ;
  • En cas de résultat positif au test de dépistage, ou d’impossibilité d’effectuer le test de dépistage, rester à bord, dès l’arrivée, en application de la mesure de quarantaine de 14 jours, en arborant le pavillon de la quarantaine ;
  • Une procédure d’accueil et de surveillance de ces navires de plaisance, dans un lieu dédié, sera mise en place en collaboration avec la direction de la santé et les services concernés (Port autonome, Affaires maritimes, etc.) ;
  • Toute arrivée en provenance de l’extérieur de la Polynésie par voie maritime reste soumise à une mesure de quarantaine ou d’isolement en considération de la mise en œuvre du test de dépistage du covid-19.

Le déconfinement annoncé à compter du 21 mai dernier, n’autorise la relance du tourisme nautique que pour les sociétés basées en Polynésie, comme pour les plaisanciers déjà présents en Polynésie, pour des déplacements uniquement à l’intérieur des archipels de Polynésie française. À ce stade, les perspectives du tourisme nautique ne sont envisageables qu’avec une commercialisation sur le marché local, et à condition de respecter les modalités suivantes :

  • Proposer des protocoles de mesures sanitaires applicables à bord des navires utilisés pour les différentes prestations  (navigation inter-îles, inter-archipels, charter à la journée, sortie en mer au coucher de soleil, etc). Le ministère  du Tourisme et du travail vient d’éditer, à destination des professionnels, un guide des mesures et gestes barrières et des protocoles sanitaires à respecter avec pour objectif de relancer l’activité en toute sécurité.
  • Accompagner et garantir l’acceptabilité des navires à leur arrivée dans une île ou dans un espace maritime fréquenté. Cette condition d’acceptabilité est un volet essentiel de la reprise de l’activité.

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Le gouvernement insiste sur le fait que la relance économique doit s’appuyer sur toutes les niches potentielles de ressources pour la population. Aucune dépense, des navigateurs, des plaisanciers ou des touristes locaux, lors de leur périple maritime, ne doit être négligée ou sous-estimée dans ce contexte de reprise économique progressive et longue.

Pour aider à lutter contre la diffusion de fausses informations qui viseraient à stigmatiser les plaisanciers en particulier, un fichier a été élaboré. Il est destiné aux maires, aux capitaineries, au Port de Papeete, et à tout référent concerné. Il recense l’ensemble des navires de plaisances, ou professionnels déjà enregistrés dans les eaux polynésiennes et recensés depuis le début de cette crise. Ce ficher a pour objectif de sécuriser la reprise de la navigation de plaisance, en s’assurant qu’un navire venant mouiller près d’une île est déjà présent dans les eaux polynésiennes depuis le confinement, et qu’il n’est pas un voilier entré récemment ou clandestinement et en violation des déclarations obligatoires.

Ce suivi de l’ensemble des navires de plaisance est mis en place et géré par la DPAM, et peut constituer la base de référence permettant d’identifier les navires déjà présents en Polynésie française. Cette base de données est mise en ligne sur le site de la DPAM et librement consultable (nom du navire, pavillon, immatriculation, nombre de personnes à bord, date d’arrivée en Polynésie). Elle est mise à jour quotidiennement et amendée en fonction de demandes de professionnels non encore inscrits ou de demandes spécifiques et ce après vérification. Elle pourra aussi être amendée des informations provenant des polices municipales. À cet effet, le gouvernement invite les maires à recouper et, au besoin, à compléter les informations contenues sur cette liste en appelant directement la DPAM.

Rapidement, elle pourra être une référence pour les autorités de police et de contrôle tout en garantissant une information fiable sur la circulation des navires déjà présents dans les eaux polynésiennes. Cette gestion des navires de plaisance se poursuivra, au moins jusqu’à ce que la navigation maritime soit de nouveau autorisée et intégralement rétablie entre l’extérieur des frontières maritimes et les îles de Polynésie française.