Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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Actualités

Que deviennent les déchets des bateaux de plaisance ?

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Sur terre ou sur la mer, le tri est un réflexe pour les éco-citoyens. Dans le cadre de la semaine de réduction des déchets, nous nous sommes intéressés aux marins qui ont choisi de vivre à bord d’un voilier. Souvent pointés du doigt et accusés de polluer les lagons, ils se défendent : ces gens de la mer prônent un mode de vie écolo.

TNTV - Publié le 21/11/2019 à 12:10 - Mise à jour le 21/11/2019 à 12:10

Un écolabel pour changer les idées reçues sur le mode de vie des gens de la mer : l’association des voiliers en Polynésie a mis en place une charte de bonne conduite. Un guide pour informer sur le tri des déchets, le traitement des eaux, l’entretien du navire ou encore le respect des accès. Il est destiné tant aux plaisanciers qui arrivent en Polynésie qu’à ceux déjà amarrés dans les marinas.

“Aujourd’hui, il y a une incompréhension du mode de vie et des besoins des plaisanciers. L’association est là pour ça, et elle développe cet écolabel pour créer une interface de communication entre les plaisanciers et les professionnels, ou les marinas, tous les gens qui interviennent et sont impactés par la plaisance” explique Éric Pinel, vice-président de l’association des Voiliers en Polynésie.

La vie à bord d’un voilier se veut en soi écolo. L’autonomie énergétique est produite grâce à des panneaux solaires et des éoliennes. La consommation en eau est aussi réduite. Les systèmes de désalinisation permettent de produire de l’eau douce. Point plus sensible : les eaux noires, celles des sanitaires à bord. La cuve de stockage est obligatoire pour les navires de plaisance disposant de toilettes et construits après 2008.

Les voiliers amarrés au ponton la vident ponctuellement car ils utilisent souvent les commodités des marinas. Ce sont les bateaux au mouillage qui sont plus souvent pointés du doigt. À la marina Taina, sur les 136 bateaux amarrés aux corps morts, seuls 26 sont habités.

Vivre sur un bateau, c’est aussi un changement de mode de consommation : réduire les emballages plastique, penser aux produits en vrac… Ce plaisancier opte par exemple pour des produits ménagers plus sains au quotidien : “Ce sont des recettes de grand-mère toutes simples. Pour la lessive, on utilise du savoir noir traditionnel. On fait nous-même notre lessive. C’est relativement simple” nous dit Éric Pinel.

Et comme sur terre, le tri des déchets est possible. À la marina Taina, pavillon bleu pour la septième année consécutive, des infrastructures sont mises à disposition des plaisanciers : borne à verres et à huiles, mais aussi les bacs verts et gris. Cependant, il y a encore des efforts à faire dans le tri malgré les nombreuses consignés affichées.

“On reconnait qu’il y a certains plaisanciers qui n’ont pas une attitude correcte” admet Éric. “Mais souvent, c’est par manque d’informations, donc cet écolabel et cette charte sont là pour ça.”

Le tri, c’est également le cheval de bataille de la direction du Yacht Club de Tahiti. On y développe avant tout l’apprentissage de la voile avec la jeune génération. Le site accueille seulement une quinzaine de résidents permanents. Là encore, les consignes ne manquent pas pour bien trier. “On a fait l’effort de présenter sur un tableau tout le tri sélectif sur la commune de Arue, pour savoir exactement comment cela se passe, avec le détail des ramassages des poubelles etc.” précise Jessee Besson, le directeur du Yacht Club.

Un espace poubelle est à disposition, mais il doit être rénové. Malgré cela, le Yacht Club remarque qu’une minorité ternit l’image des gens de la mer. La surveillance vidéo installée pour des raisons de sécurité a permis d’identifier des plaisanciers non inscrits au club en train de déposer en pleine nuit leur déchets sur le ponton. Et pour le tri des bidons d’huile, là aussi il y a des efforts à faire, déplore Jessee qui dénonce de mauvais comportements de certaines personnes.

À la marina de Papeete, seuls 4 voiliers sont habités en permanence. Le site accueille principalement des bateaux en transit. Pour les équipages étrangers soucieux de respecter l’environnement, la gestion des déchets une fois à terre est une problématique. La marina de la capitale n’est pas équipée de points d’apports volontaires. C’est aux marins de les trouver dans la ville.

Outumaoro : cachez ces indésirables voiliers…

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Outumaoro : cachez ces indésirables voiliers…
Tahiti Pacifique du 15/11/19 par Dominique Schmitt
Après la suppression de zones de mouillage sur l’île de Moorea, notamment au niveau de la plage Tahiamanu, c’est au tour de Tahiti de s’attaquer aux voiliers. Ainsi, la baie de Outumaoro (notre photo) cristallise toutes les tensions, puisqu’un arrêté y réglementant le mouillage devrait "reconsidérer l’occupation lagonaire”, a indiqué le ministre de l’Aménagement du Territoire, Jean-Christophe Bouissou, qui souhaite interdire les bateaux sur ancre et, surtout, dégager la zone en prévision du projet de Village tahitien… Bien qu’à notre connaissance celui-ci n’a toujours pas trouvé d’investisseurs, ce sont ainsi au moins une cinquantaine de voiliers qui doivent être relogés. Problème : "Nous sommes tous victimes de notre succès. (…) Il faut maintenant avancer et anticiper pour parvenir à une gestion raisonnée de l’occupation de nos lagons", a expliqué René Temeharo, ministre de l’Équipement et des Transports terrestres. En clair, le Pays travaille pour "offrir des alternatives adéquates, qui seront proposées par le Port autonome de Papeete pour ce qui le concerne", avec, par exemple, "la mise en place de dispositifs de mouillages dans la baie de Vaitupa", ou encore le long de la piste de l’aéroport à Faa’a.
Cependant, seuls 60 % des voiliers concernés trouveront une place, a annoncé
M. Bouissou, ce qui inquiète les plaisanciers. D’autres lieux possibles ont été avancés comme la baie de Phaëton, à Papeari, mais cette option n’est pas envisageable pour tous en raison de l’éloignement : aussi, elle s’est déjà attiré les foudres de Valentina Cross, qui craint que ces voiliers "viennent pulluler dans le lagon de Papeari, Mataiea ou Atimaono". L’élue souverainiste de la commune de Teva i Uta a même estimé que ce sont des "squatteurs de lagon" ou des "pollueurs". C’est pourtant bien mal connaître les gens de la mer, justement réputés pour être très respectueux de l’environnement ! Et puis, en passant, rappelons que le Pays fait venir des paquebots de croisière géants et ultra-polluants en plein centre-ville de Papeete…
Dans un communiqué, l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) propose au gouvernement "une étude dans le but de mieux connaître les voiliers réellement présents sur les lieux, en faisant une liste des situations et des attentes actuelles de chacun des usagers" afin de "faciliter la relocalisation des voiliers au mieux des situations". L’AVP rappelle également que le tourisme nautique rapporte chaque année pas moins de 16,6 milliards de Fcfp à l’économie polynésienne.(D.S.)

ECONAV2

Quelle fin de vie pour les bateaux de plaisance en Polynésie ?

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Florent Gachod, secrétaire de l’AVP - Novembre 2019

 

90% des coques de bateaux sont en polyester, la production a commencé dans les années 70 en s’intensifiant jusque dans les années 80, et la durée de vie d’un bateau en composite est estimée à 40 ans : le recyclage c’est maintenant, on y est !
Il est urgent de créer une filière pour ces bateaux, elle existe déjà en France, reste à la créer en Polynésie, cela permettra de faire le ménage dans les bateaux abandonnés, de libérer de la place en marina au profit d’autres plaisanciers et de donner une image positive de notre plaisance. Tout le monde va y gagner !

 

1. L’abandon d’un bateau :

Mais pourquoi abandonne t’on son navire ? Il y a autant de raisons que d’histoires de bateaux ! Mais ce sont souvent des raisons ::

  • Financières
  • Familiales
  • Médicales
  • Manque de temps
  • Perte d'intérêt

“Pour un plaisancier il est parfois plus facile d’abandonner son navire que de s’en occuper…”
Le propriétaire est responsable de son bateau, son abandon peut faire l'objet de poursuites pénales
Il faut anticiper cet abandon et accompagner le plaisancier dans une démarche volontaire.

 

2. La démarche volontaire :

‘Abandonner’, c’est parfois la solution de la dernière chance, il faut encadrer les fins de vies des bateaux, il faut rendre accessible les démarches administratives de recyclage et le tout gratuitement ! C’est déjà le cas en France depuis le 1er janvier 2019 (Article L541-10-10) - la seule contrainte du plaisancier est d’amener son bateau à un centre de déconstruction agréé.

La démarche volontaire est la solution car elle permet d’accompagner le plaisancier dans la déconstruction de son navire, elle permet surtout de limiter fortement le risque d’abandon.

 

3. Comment évacuer légalement un bateau abandonné ?

Tout comme une voiture un bateau est une propriété privée. On ne peut le déplacer, le modifier ou le détruire sans autorisation expresse du propriétaire, il existe cependant une procédure administrative permettant le retirement des épaves. En France le droit de propriété est relativement bien protégé, il faut donc que cette procédure soit bien respectée, cela peut se résumer à ça :

  • L’autorité portuaire doit faire un constat de l’abandon ou de l’entrave
  • Elle adresse au propriétaire une mise en demeure au propriétaire de mettre fin à l’abandon ou à l’entrave dans un délai de 1 à 3 mois (avec publicité)
  • En cas de non réponse du propriétaire, l’autorité portuaire demande au préfet de département de prononcer la déchéance de propriété. Le préfet doit se prononcer dans un délai de 2 mois
  • Si le préfet prononce la déchéance, l’autorité portuaire doit attendre 2 mois avant de procéder à la vente du navire (nécessité de publicité de la déchéance)

En théorie cette procédure peut durer 4 à 7 mois mais dans la pratique ce sera certainement plus long. Ref. :

Certains ports utilisent une procédure simplifiée différente qui permet de retirer ces bateaux plus rapidement :

  • Etape 1 : Envoi au propriétaire d’un courrier de mise en garde
  • Etape 2 : Si pas de réponse, envoi d’un courrier de mise en demeure
  • Etape 3 : Si pas de réponse, le port met le bateau à terre, à la charge du propriétaire et à ses risques et périls.
  • Etape 4 : Au bout d’un an et un jour il y a déchéance de propriété et le bateau peut être déconstruit.

 

 

4. Les étapes de déconstruction d’un bateau de plaisance :

Exemple d’une déconstruction en 9 étapes :

  • 1. AUDIT : diagnostique environnementale comprenant une étude du site de stockage et du bateau
  • 2. LA DÉSIMMATRICULATION du bateau, qui s’effectue auprès du bureau des Affaires Maritimes, puis sa RADIATION du registre de francisation à effectuer auprès des Douanes.
  • 3. TRANSPORT : transfert du bateau vers le centre de déconstruction
  • 4. DÉSARMEMENT : enlèvement du matériel et des équipements de navigation
  • 5. DÉPOLLUTION : récupération des différents fluides (hydrocarbures, huile), batteries, …
  • 6. ELIMINATION DES DÉCHETS DANGEREUX : traitement dans des installations spécifiques avec stockage ou incinération
  • 7. DÉCONSTRUCTION SÉLECTIVE : déconstruction des différents éléments du bateau
  • 8. LE DÉCHIQUETAGE et le broyage de la coque et du pont, c’est le tri des déchets et envoi vers les filières adaptées
  • 9. LA VALORISATION DES DÉCHETS : dans les filières adaptées avec traçabilité.

 

plus d’info sur https://www.recyclermonbateau.fr/

 

5. Les différentes façon de recycler un bateau :

Le recyclage d’un bateau est complexe, il doit être encadré et organisé pour limiter l'impact sur l’environnement :

  • Le broyage et l’enfouissement : c’est le plus répandu et c’est la solution la plus simple à mettre en place
  • L’incinération :
    • Brute (donc sans optimisation des matériaux)
    • Sous forme de CSR (Combustible Solide de Réparation), c’est un ensemble de déchets non récupérables sous forme de granulés qui va servir à alimenter les cimenteries (par exemple), une très bonne alternative à l’énergie fossile !
  • La valorisation : réemploi de la matière, la fibre/résine est intégrée à hauteur de 40% dans des produits assez divers (exemple : les soubassements de clôtures)
  • Les bateaux en acier ou aluminium seront facilement valorisés
  • Les bateaux en contreplaqué stratifié, les vernis, les colles, … sont difficilement recyclables, une incinération est souvent la seule solution.
  • La réutilisation : donner une deuxième vie à un objet/matériau

 

 

6. S’organiser en créant une filière :

En Polynésie il faut créer un réseau du recyclage pour gérer efficacement la fin de vie des bateaux de plaisance. Ce réseau devra regrouper tous les acteurs pouvant aider à la déconstruction, depuis le retirement jusqu'au recyclage final du navire : administration, port de plaisance, chantier naval, association d’usagers, centre de traitement, etc …

Concrètement cela pourrait se résumer à :

  • La DPAM et les Douanes
  • Le Port autonome
  • Les associations : le Cluster Maritime, l’AVP, la FEPSM,
  • Les marinas : Taina, Papeete, YCT, Vaiare, Taravao, Apooiti,
  • Les chantiers : Technimarine, TNC, Raiatea Carénage, CNISLV, MMS, Apataki Carénage
  • Les entreprises de travaux sous-marins (renflouage et récupération)
  • Le grutage, le transport
  • Les centres de traitement : Fenua Ma, Technival et Enviropol
  • Le CET (Centre d’Enfouissement Technique) de Paihoro
  • Le CRT (Centre de Recyclage et de Transfert) de Motu Uta
  • ...

 

L’ensemble de ce réseau sera géré par un éco-organisme qui structurera et coordonnera toute la filière. Elle aura pour but de :

  • Sensibiliser et informer les plaisanciers
  • Accompagner les chantiers navals et les ports dans les démarches administratives
  • S’assurer du paiement de la déconstruction auprès des partenaires
  • Réduire les coûts de déconstruction en proposant des partenariats et en globalisant les actions

 

7. Quel financement pour le recyclage ?

Le coût d’un recyclage complet d’un navire est onéreux, en France il faut compter en moyenne 200 euros par mètre (livraison sur site non comprise), mais certaines entreprises arrivent à faire baisser considérablement la facture en valorisant et en ré-utilisant les matériaux.

En France le financement du recyclage des bateaux se fait sur plusieurs niveaux :

  • en demandant une éco-contribution aux fabricants du secteur nautique
  • Dotation de l’état
  • Taxe de navigation (DAFN), de 2% jusqu’au plafond de 5% en 2022

En Polynésie il faut adapter les financements à notre fenua :

  • Taxe à l’entrée sur la zone de navigation de la Polynésie
  • Dotation de l’état
  • Subventions privées

Il est donc impératif d’organiser une filière de recyclage des bateaux avec valorisation des déchets en tout genre pour réduire les coûts de déconstruction des navires de plaisance. Cette filière servira aussi aux autres types de déchets, ménagers et surtout industriels.

L’enjeu est énorme, la tâche est colossale ! mais il faut agir maintenant car c’est l’avenir de notre fenua qui est en jeu.

 

LE RECYCLAGE C'EST L'AFFAIRE DE TOUS
Protégeons notre fenua pour nous et pour les générations futures.

 

L’Association des voiliers de Polynésie s’interroge sur l’avenir

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L’Association des voiliers de Polynésie compte obtenir une réunion avec le ministre Bouissou pour discuter des solutions de redéploiement des voiliers de Outumaoro.

Les voiliers de Outumaoro devront partir.
Les voiliers de Outumaoro devront partir. (©DR)

Quelle solution de repli réaliste et viable pour les propriétaires de voiliers de la zone de Outumaoro ? Mardi dernier, le gouvernement annonçait, lors d’une réunion avec le public concerné, que les voiliers du mouillage de Outumaoro devront partir prochainement.

Un arrêté réglementant le mouillage a en effet été préparé. “Nous sommes amenés à reconsidérer l’occupation lagonaire”, a alors indiqué le ministre de l’Aménagement du territoire, Jean-Christophe Bouissou.

Trop de voiliers à l’ancre, besoin de dégager la zone en prévision du projet de Village tahitien… L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) a pris note. Mais si elle saluait dimanche, par communiqué, la “volonté de dialogue” du gouvernement, qui a pris la peine d’inviter le public concerné à une réunion d’information, elle s’interroge aussi sur ce que sera l’après, pour les voiliers concernés.

Car le déficit de zones de mouillage ou places de ponton est une réalité depuis des années au fenua. Dans son communiqué, l’AVP fait remarquer que la zone de mouillage de Outumaoro est occupée par des usagers aux profils “très divers” qui supposent des solutions diverses aussi. Certains y sont pour des durées courtes, quelques jours ou semaines, pour des raisons techniques et pratiques.

Selon l’association, “cet usage devrait être préservé et sécurisé par des corps morts pour des voiliers de passage”. Dans la zone, se trouvent également des voiliers occupés par des familles. Des résidents flottants, en quelque sorte, avec des parents qui travaillent et des enfants scolarisés. D’autres sont en attente de trouver “une meilleure solution”, préférant obtenir une place à un ponton que de rester à l’ancre à l’année.

Étudier chaque cas

L’AVP propose donc une étude au cas par cas afin de “faciliter la relocalisation des voiliers au mieux des situations”. Lors de la réunion, la semaine passée, le ministre a dit que 60 % des voiliers concernés devraient pouvoir trouver une autre place que celle occupée jusqu’alors à Outumaoro. Et les autres ?, s’interroge l’association. “Il doit être possible de proposer une surface similaire autour de l’agglomération urbaine de Papeete, où tous les voiliers de Outumaoro trouveront une place, bien que moins pratique. La Polynésie n’a pas encore pris toute la mesure de l’affluence qu’a créée l’exonération des droits et taxes à l’importation portée à 36 mois et a pris un retard sur les infrastructures que nécessitent l’ambition de développer une filière touristique de la plaisance.”

L’association compte obtenir une réunion avec le ministre. Elle alerte par ailleurs le gouvernement sur la nécessité de faire participer la population de Tahiti et de îles à l’intégration des voiliers et du tourisme nautique. Allusion non dissimulée à la stigmatisation à laquelle font face bon nombre de propriétaires de voiliers.

Dans les faits, les gens qui ont renoncé à un mode de vie traditionnel à terre au profit d’une vie sur l’eau (sur un voilier) ont pleine conscience de la fragilité de l’environnement et limitent au maximum leur impact sur ce dernier. Cette volonté a trouvé sa traduction dans l’élaborationd’une charte de conduite du  plaisancier en Polynésie, à l’initiative de l’association.

Charte de bonne conduite du plaisancier : ce qu’elle dit
Cette charte a été crée par l’AVP et a pour but de définir des règles de bonne conduite pour les voiliers qui naviguent en Polynésie afin de les informer sur les pratiques et réglementations locales, d’améliorer leur image auprès des résidents “terriens”. Elle est réservée exclusivement aux membres de l’AVP.
En adhérant à cette charte, on s’engage “à avoir une attitude éco-responsable, à respecter la terre et sa population, les réglementations et usages en vigueur, et à protéger la faune et la flore de Polynésie”.
On s’engage aussi, notamment, à ne faire aucun rejet polluant en mer, à faire le tri sélectif, à respecter faune et flore en ne jetant l’ancre que sur des fonds de sable. “J’ancre à une distance raisonnable des habitations en respectant la quiétude des lieux”, précise aussi la charte.

 

Par : , la Dépêche de Tahiti

Expulsion prochaine des voiliers du mouillage d’Outumaoro

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Communiqué de presse de l'Association des Voiliers en Polynésie après la réunion d'information du 29 octobre au Parc Vairai à Outumaoro

Communiqué de presse

Papeete, le 03 novembre 2019

Lors d'une conférence tenue mardi 29 octobre au parc Vairai, le Ministre du logement et de l'aménagement du territoire Jean-Christophe Bouissou a annoncé l'expulsion prochaine en pleine saison cyclonique des voiliers du mouillage d'Outumaoro, commune de Punaauia.

 

L'Association des Voiliers en Polynésie (AVP) salue les efforts de concertation du ministre et la volonté de dialogue du gouvernement, des mairies et des services administratifs présents.

L’AVP entend la volonté ministérielle d’un déplacement des voiliers présents au mouillage d'Outumaoro. Cependant, ceci ne peut se faire sans qu’une solution de repli réaliste et viable soit proposée aux voiliers concernés.

À notre connaissance, la zone de mouillage est utilisée par des usagers très divers :

  • Elle est indispensable pour un usage temporaire : nombre de voiliers sont là pour des raisons techniques, pour quelques jours ou quelques semaines. Cet usage     devrait être préservé et sécurisé par des corps morts pour des voiliers de passage.
  • Des voiliers ont choisi cet emplacement pour y faire une escale au long, parfois très long cours. Des familles vivent là, des enfants sont scolarisés, des gens travaillent. Il faut tenir compte des ces réalités sociales et nous avons entendu que les responsables présents y étaient sensibles.
  • Compte tenu du manque de places en marina et sur les corps morts, quelques bateaux sont en attente de trouver une meilleure solution. Il n’est jamais plaisant de laisser son bateau à l’ancre longtemps sans surveillance, pendant la saison cyclonique. C’est une situation que tout plaisancier responsable cherchera à éviter. Quelques bateaux sont trop gros pour les corps morts (qui ne sont pas calibrés pour résister à des tonnages importants) ou au contraire, trop petits pour rapporter assez d’argent (les corps morts sont facturés suivant la taille des bateaux).
  • Enfin, des bateaux en très mauvais état y ont trouvé refuge. Les épaves sont un problème pour tous et le Pays doit se doter d’un appareil législatif et d’une filière de déconstruction afin de libérer des places pour des voiliers qui naviguent, éviter la désastreuse image de leur abandon, limiter le danger pour la navigation et la pollution potentielle que représenterait leur naufrage. Nous savons que le gouvernement et les acteurs de l’économie bleue y travaillent.

L’AVP propose au Ministre, à ses conseillers et ses services, un étude dans le but de mieux connaître les voiliers réellement présents sur les lieux, en faisant une liste des situations et des attentes actuelles de chacun des usagers. Elle permettra de faciliter la relocalisation des voiliers au mieux des situations.

Le Ministre annonce qu’il ne pourra pas offrir une zone de surface similaire autour de l'agglomération urbaine de Papeete, que ce soit à Vaitupa ou le long de la piste de l'aéroport de Faa’a. Seulement 60 % des voiliers trouveront une place. Il doit être possible de proposer une surface similaire autour de l'agglomération urbaine de Papeete, où tous les voiliers de Outamaoro trouveront une place, bien que moins pratique. La Polynésie n’a pas encore pris toute la mesure de l’affluence qu’a créée l’exonération des droits et taxes à l’importation portée à 36 mois et a pris un retard sur les infrastructures que nécessitent l’ambition de développer une filière touristique de la plaisance.

Dans son intervention, le Ministre a rappelé sa volonté de réelle concertation, s'opposant ainsi aux anciennes pratiques. Hors de toute polémique, l'AVP souhaite obtenir un rendez-vous auprès du Ministre pour étudier techniquement des solutions pragmatiques à des problèmes qui concernent tous les usagers de l’espace public maritime.

Mais plus largement, l’Association des Voiliers en Polynésie alerte le gouvernement sur la nécessité de faire participer la population de Tahiti et de îles à l’intégration des voiliers et du tourisme nautique. La stigmatisation actuelle ne mènera à rien de souhaitable. Toutes les études montrent que la voile est l'un des modes de vie touristique les plus écologiques et que la qualité des eaux de baignade du lagon de Punaauia s'est améliorée régulièrement pendant que le nombre de voiliers augmentait.

Stéphane Renard, le coordinateur du Cluster Maritime de Polynésie française, a présenté il y a quelques jours les chiffres du tourisme nautique :

Le tourisme nautique est indéniablement un vecteur de croissance. Dans son article Tourisme nautique et maritime en Polynésie: crucial pour le développement économique, il écrivait en juin 2017, il y a deux ans et demi déjà : « Néanmoins, la croissance de ces segments ne peut être envisagée sans une nouvelle phase de réflexion et de structuration majeure, au regard des difficultés opérationnelles, de l’acceptation sociale, ou de la préservation de l’environnement que des flux supplémentaires ne manqueraient pas de poser. »

Les voiliers sont tout à fait prêts à consentir à bien des efforts pour préserver l’environnement qui leur est cher. Ils sont très conscients, peut-être plus que les gens qui habitent sur terre, de leur impact sur la nature. Leur mode de vie est souvent sobre, exigeant et les gens qui voyagent sont souvent ouvert aux autres, curieux de rencontrer d’autres cultures. C’est dans cet esprit que l’Association des Voiliers en Polynésie s’est dotée d’une charte de bonne conduite du plaisancier en Polynésie. Elle promeut des règles et des usages pour que le” vivre ensemble” ne soit pas simplement un vain mot mais un mode de vie partagé par tous.

Puces Nautiques Marina Taina 6/10/2019 : 6h30-11h00

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Les 4èmes Puces Nautiques 2019 se tiendront à Taina devant la Casa Bianca.

Nouveauté cette année : Une animation déclenchement de radeau de survie dans la marina Taina.
Le JRCC viendra assurer une information sur la sécurité, donnera des conseils sur les bons gestes.
N'oubliez pas votre costume de bain si vous souhaitez faire un essai pour retourner le radeau et monter à bord.

Les réservations pour tenir un stand se font auprès de Régine au 87 72 80 71.

 

La gestion des déchets à bord –

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Chaque année en France un habitant produit 354kg de déchets, soit 1kg par jour !
>>> Et la moitié des déchets correspond à de l'emballage !
Sur un voilier il est possible de diviser cette quantité par 4, soit 250gr par jour et par personne.

A bord d'un voilier la gestion des déchets est primordiale pour ne pas se laisser dépasser. Le principe appliqué par la majorité d'entre nous est simple : ce qui vient de la mer retourne à la mer, tout le reste doit retourner à terre.
Comme dans une maison il faut avoir 2 poubelles : la verte pour le recyclage et la noire pour le général (et le verre à part).

 

Le recyclable :
Déjà on peut considérablement réduire le volume à bord en ôtant le sur-emballage (souvent exagéré) et/ou en privilégiant le vrac lors de l'achat .
Un emballage, c'est volumineux, il existe des compacteurs de bouteille plastique ou de cannette. A défaut de cet outil on peut aussi découper les bouteilles en lamelles, cela occupe l'homme de quart ou cela peut aussi faire une activité pour les enfants !
Les boites de conserves sont nettoyées à l'eau de mer (la seule eau en quantité illimitée...) et sont relativement facile à écraser si on ouvre l'autre coté.
Le verre, même si c'est de la silice (et donc du sable), sera mis de coté, car ce serait dommage de ne pas le recycler !

1Kg d'emballage c'est 40 canettes ou 20 bouteilles 1,5L d'eau !

 

Les déchets organiques :
La règle d'or : dans le lagon ou près des côtes : aucun déchet organique à la mer.
Une épluchure de légume ou de fruit sera bien plus heureuse de terminer sa vie dans la terre que sur la mer, et puis la terre n'est jamais très loin !
Cependant, ces déchets peuvent être rejetés au-delà des 12 milles des côtes, ou 3 milles s’ils sont broyés ou concassés et passés dans un tamis dont les ouvertures ne dépassent pas 25 millimètres (selon les règles de la Convention Marpol, annexe V).

= à plus de 12 milles des côtes !

 

Le non-recyclable :
Barquette de viande, pot de yaourt, poche plastique, polystyrène, les films plastique, les couches culottes, etc ... à mettre dans la poubelle noire avec les déchets organiques, une fois nettoyés à l'eau de mer pour limiter l'apparition d'odeur de 'charogne'...

trop de plastiques sont rejetés dans les rivières et atterrissent dans la mer

 

Les spécifiques :
Huiles, batteries, piles : le pire des polluants ménager !
> 1 Litre d’huile de vidange pollue 1 km² d’eau, ou 1 m³ de terre, ou 1 000 000 L d’eau potable ! L'huile ça pollue énormément... et pour longtemps !
> 70% des piles sont rejetées dans la poubelle, ces piles contiennent des métaux lourd qui sont toxiques pour l'homme. La pire des piles étant la pile bouton au mercure, une seule de ces piles pollue 1 m³ de terre pendant 50 ans.
Donc on garde tout à bord jusqu'à trouver des bacs spécifiques pour le recyclage, rien ne se perd, tout se transforme, la valorisation de nos déchets est l'avenir.

A lire aussi : LES ESPÈCES LES PLUS DANGEREUSES DE NOS CÔTES ET NOS LAGONS

 

 

LE RECYCLAGE C'EST L'AFFAIRE DE TOUS
Protégeons notre planète pour nous et pour les générations futures.

 

 

FORTUNES OF MER

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"Wreck" looting

Following recent events in French Polynesia, and according to an all-too-widespread idea, a boat stranded on the coast does not belong to the person or those who find it. In France, according to Decree 61-1547 of 26 December 1961 setting the regime for sea wrecks, anyone who discovers a wreck is obliged, to the extent possible, to bring it to safety, including to place it out of the sea. Within 48 hours of the discovery or arrival at the first port if the wreck age has been found at sea, it must report it to the Maritime Affairs Administrator or his representative. The owner then has 3 months from the notification of the discovery or rescue of the wreckto claim his property. The time after which the wreck can be sold, for the benefit of the state.

This implies, therefore, that anyone who engages in the plundering of an object washed up on the coast is liable to be subject to criminal prosecution, because it is theft no more and no less.

The "right to break" has not been short since 1682, but the conventional wisdom is hard-skinned.

Based on an article by Delphine Fleury published in Sailing and Sailing No. 02893

Plastique fantastique ?

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Des nuages foncés s'accumulent au dessus des hauteurs, puis le vent s'intensifie les nuages se déplacent au dessus de nous ; c'est le signe d'un grain, le temps de fermer les hublots, et de rentrer le linge et voici que la pluie s'abat, drue, grosse, crépitante, abondante.

Le bon marin est toujours attentif aux signes de la météo.

La pluie ne s'éternise pas mais remplit les seaux et les récupérateurs d'eau afin de nourrir les réservoirs et à terre de nourrir la végétation gourmande. La pluie est un bienfait.

C'est alors que la pluie a cessé, que le spectacle commence, à chaque averse le scénario est le même, désolant. C'est la danse du plastique accumulé dans les déversoirs, dans les caniveaux, n'importe où et qui poussé par le vent et la pluie vient s'accumuler dans les eaux du lagon. C'est tout d'abord quelques bouteilles, puis de plus en plus et bientôt tout ce qui peu ou prou arrive à flotter, les papiers, les sacs, les boites de jus de fruits, les couches culotte … tout cela est emporté par le courant et se dirige vers le récif pour entamer un voyage plus ou moins long dans le bel océan.

Les mains des hommes et des femmes ont fabriqué cette pollution et nul ne semble plus capable de l'arrêter ni de l'endiguer. Partout, sur toutes les plages, toutes les îles, toutes les côtes du monde entier le même fléau se répand.

Les plus courageux et aussi les plus désespérés collectent, trient, entassent, ramassent, récupèrent cette peste espérant un recyclage incertain. Trop de plastiques différents, trop de matières, trop de molécules incompatibles, trop de plastiques souillés, les solutions de recyclage sont quasi inopérantes.

Virginie de Hent Eon ramasse les bouteilles

Utopie de retrouver une planète non souillée, nos enfants n'ont pas connu les chemins de promenade, les lieux de picnic, les parcs et jardins, les plages, les sentiers de randonnée, les rivages sans papiers gras, sans déchets plastiques et vraisemblablement ne les connaîtront jamais.

Tant que nous laisseront les industriels fabriquer des contenants non recyclables, tant que les lois n'interdiront pas la mise sur le marché de ces produits, le monde sera envahi par cette merde.

 

Pourtant, les discours sont toujours les mêmes : culpabilisants, ce sont les utilisateurs les coupables, c'est à eux de faire attention, de trier, de consommer autrement, de s'astreindre à produire zéro déchets, de recycler, de trouver des solutions, de ramasser, de collecter, de nettoyer, etc... mais pendant ce temps les industriels continuent à se gaver, à produire toujours plus, à ne pas prendre à leur charge la fin de vie de leur produits. Ce sont eux qui sont à la base de toute cette pollution, les fabricants de sacs plastiques, de verres en plastique, de fourchettes, de cuillères, de pailles, de brosses à dents, d'emballages souvent inutiles de toutes sortes.

En attendant ce jour béni où les politiques prendront leurs responsabilités dans ce domaine, effectivement nous devons tenter chacun à notre niveau de faire un geste, aussi petit soit il, pour la planète.

R2

Bora Bora : un corps-mort lâche

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L'association des voiliers en Polynésie suit avec attention l'accident survenu au voilier "Archer" à Bora Bora le 2 juillet 2019.

D'après le propriétaire, le corps-mort s'est rompu. On lui avait assuré que le corps-mort était neuf ce qui n'a pas l'air d'être la cas !

M. Seth Hynes (américain qui avait quitté Boston il y a 9 mois avec sa femme et leurs filles) et qui, en arrivant à Bora Bora, a pris un corps-mort devant le Yacht Club en s'acquittant de la redevance réclamé par le gestionnaire de la zone. En revenant de dîner du Bloody Mary, leur bateau avait disparu.

Le corps-mort s'est rompu et le bateau est parti à la dérive jusqu'à rencontrer un bungalow de l'hôtel Pearl Beach de Bora à qui il a occasionné des dégâts.

Le catamaran, un OUTREMER dernière génération a subit de graves dommages et le contact répété contre le

bungalow a ouvert un trou béant de plus d'un mètre au niveau du pont et du liston.

Le gestionaire des bouées se serait déchargé de toute responsabilité en invoquant le fait que le plaisancier aurait dû être à bord pendant l'incident car il y avait du vent fort...

 

Le CATAMARAN ARCHEY est endommagé à Bora Bora

Séjours gâchés pour une famille américaine qui avait prévu de passer 4 jours de rêve.Des le 1er jour juste de constater les dégâts...D'après le propriétaire c'est la corde du mouillage qui est vétusteheureusement pas de victime mais des dégâts au niveau du catamaranet aussi de 2 bungalows appartenant à un hotel. La femme et ses 3 enfants seront pris en charge par un couple de Bora Bora, le catamaran est actuellement au quai de Farepiti.....Stranded stays for an American family who had planned to spend 4 dream days.From the first day just to see the damage that could exceed 40 million peaceful.According to the owner, it is the mooring rope that is obsoletefortunately no casualties but damage to the catamaranand also 2 bungalows belonging to a hotel. The woman and her 3 children will be cared for by a couple of Bora Bora

Posted by BORA BORA PARAU API-News. on Wednesday, July 3, 2019

On peut suivre les aventures de la famille sur facebook : https://www.facebook.com/the.sailing.family.voyage

Il nous semble que la responsabilité des communes et des délégataires de l'espace public est engagée lorsqu'on oblige les plaisanciers à utiliser des infrastructures dont la sécurité laisse à désirer.
Il semblerait que c'est également l'avis de l'assureur du catamaran qui devrait se retourner naturellement contre le gestionnaire des bouées.
Les corps-morts doivent être révisés et correctement dimensionnés pour résister à des coups de mara'amu, loin d'être exceptionnels pendant la saison touristique.

Le gestionnaire doit donc naturellement engager sa responsabilité à partir du moment où il fait payer le séjour sur ses bouées et doit évidemment être assuré pour tous les dommages qui surviendraient en cas de rupture d'un corps mort.

Cet incident doit définitivement faire jurisprudence auprès de tous ceux qui pensent qu'il suffit de contraindre les voiliers à se mettre sur un parc de corps morts pour réaliser une excellente opération financière...

Nous nous interrogeons, d'autre part, sur les conditions d'attribution du marché par la commune : pas d'appel d'offre à notre connaissance et aucune des conditions de gestion des mouillages parues sur le journal officiel respectée (affichage des tarifs , assurance, etc.).

Affaire à suivre donc de très près ! Ce que nous allons faire et ne manquerons pas de vous tenir au courant.