Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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Comment adhérer à l'Association ?
1 - Chez nos représentants :
TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval)
FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village)
FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
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- Accès privilégié à des bons plans partagés
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- Des informations actualisées au quotidien
- Des forums pour s'exprimer et échanger
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L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
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Actualités

Plastique fantastique ?

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Des nuages foncés s'accumulent au dessus des hauteurs, puis le vent s'intensifie les nuages se déplacent au dessus de nous ; c'est le signe d'un grain, le temps de fermer les hublots, et de rentrer le linge et voici que la pluie s'abat, drue, grosse, crépitante, abondante.

Le bon marin est toujours attentif aux signes de la météo.

La pluie ne s'éternise pas mais remplit les seaux et les récupérateurs d'eau afin de nourrir les réservoirs et à terre de nourrir la végétation gourmande. La pluie est un bienfait.

C'est alors que la pluie a cessé, que le spectacle commence, à chaque averse le scénario est le même, désolant. C'est la danse du plastique accumulé dans les déversoirs, dans les caniveaux, n'importe où et qui poussé par le vent et la pluie vient s'accumuler dans les eaux du lagon. C'est tout d'abord quelques bouteilles, puis de plus en plus et bientôt tout ce qui peu ou prou arrive à flotter, les papiers, les sacs, les boites de jus de fruits, les couches culotte … tout cela est emporté par le courant et se dirige vers le récif pour entamer un voyage plus ou moins long dans le bel océan.

Les mains des hommes et des femmes ont fabriqué cette pollution et nul ne semble plus capable de l'arrêter ni de l'endiguer. Partout, sur toutes les plages, toutes les îles, toutes les côtes du monde entier le même fléau se répand.

Les plus courageux et aussi les plus désespérés collectent, trient, entassent, ramassent, récupèrent cette peste espérant un recyclage incertain. Trop de plastiques différents, trop de matières, trop de molécules incompatibles, trop de plastiques souillés, les solutions de recyclage sont quasi inopérantes.

Virginie de Hent Eon ramasse les bouteilles

Utopie de retrouver une planète non souillée, nos enfants n'ont pas connu les chemins de promenade, les lieux de picnic, les parcs et jardins, les plages, les sentiers de randonnée, les rivages sans papiers gras, sans déchets plastiques et vraisemblablement ne les connaîtront jamais.

Tant que nous laisseront les industriels fabriquer des contenants non recyclables, tant que les lois n'interdiront pas la mise sur le marché de ces produits, le monde sera envahi par cette merde.

 

Pourtant, les discours sont toujours les mêmes : culpabilisants, ce sont les utilisateurs les coupables, c'est à eux de faire attention, de trier, de consommer autrement, de s'astreindre à produire zéro déchets, de recycler, de trouver des solutions, de ramasser, de collecter, de nettoyer, etc... mais pendant ce temps les industriels continuent à se gaver, à produire toujours plus, à ne pas prendre à leur charge la fin de vie de leur produits. Ce sont eux qui sont à la base de toute cette pollution, les fabricants de sacs plastiques, de verres en plastique, de fourchettes, de cuillères, de pailles, de brosses à dents, d'emballages souvent inutiles de toutes sortes.

En attendant ce jour béni où les politiques prendront leurs responsabilités dans ce domaine, effectivement nous devons tenter chacun à notre niveau de faire un geste, aussi petit soit il, pour la planète.

R2

Bora Bora : un corps-mort lâche

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L'association des voiliers en Polynésie suit avec attention l'accident survenu au voilier "Archer" à Bora Bora le 2 juillet 2019.

D'après le propriétaire, le corps-mort s'est rompu. On lui avait assuré que le corps-mort était neuf ce qui n'a pas l'air d'être la cas !

M. Seth Hynes (américain qui avait quitté Boston il y a 9 mois avec sa femme et leurs filles) et qui, en arrivant à Bora Bora, a pris un corps-mort devant le Yacht Club en s'acquittant de la redevance réclamé par le gestionnaire de la zone. En revenant de dîner du Bloody Mary, leur bateau avait disparu.

Le corps-mort s'est rompu et le bateau est parti à la dérive jusqu'à rencontrer un bungalow de l'hôtel Pearl Beach de Bora à qui il a occasionné des dégâts.

Le catamaran, un OUTREMER dernière génération a subit de graves dommages et le contact répété contre le

bungalow a ouvert un trou béant de plus d'un mètre au niveau du pont et du liston.

Le gestionaire des bouées se serait déchargé de toute responsabilité en invoquant le fait que le plaisancier aurait dû être à bord pendant l'incident car il y avait du vent fort...

 

Le CATAMARAN ARCHEY est endommagé à Bora Bora

Séjours gâchés pour une famille américaine qui avait prévu de passer 4 jours de rêve.Des le 1er jour juste de constater les dégâts...D'après le propriétaire c'est la corde du mouillage qui est vétusteheureusement pas de victime mais des dégâts au niveau du catamaranet aussi de 2 bungalows appartenant à un hotel. La femme et ses 3 enfants seront pris en charge par un couple de Bora Bora, le catamaran est actuellement au quai de Farepiti.....Stranded stays for an American family who had planned to spend 4 dream days.From the first day just to see the damage that could exceed 40 million peaceful.According to the owner, it is the mooring rope that is obsoletefortunately no casualties but damage to the catamaranand also 2 bungalows belonging to a hotel. The woman and her 3 children will be cared for by a couple of Bora Bora

Posted by BORA BORA PARAU API-News. on Wednesday, July 3, 2019

On peut suivre les aventures de la famille sur facebook : https://www.facebook.com/the.sailing.family.voyage

Il nous semble que la responsabilité des communes et des délégataires de l'espace public est engagée lorsqu'on oblige les plaisanciers à utiliser des infrastructures dont la sécurité laisse à désirer.
Il semblerait que c'est également l'avis de l'assureur du catamaran qui devrait se retourner naturellement contre le gestionnaire des bouées.
Les corps-morts doivent être révisés et correctement dimensionnés pour résister à des coups de mara'amu, loin d'être exceptionnels pendant la saison touristique.

Le gestionnaire doit donc naturellement engager sa responsabilité à partir du moment où il fait payer le séjour sur ses bouées et doit évidemment être assuré pour tous les dommages qui surviendraient en cas de rupture d'un corps mort.

Cet incident doit définitivement faire jurisprudence auprès de tous ceux qui pensent qu'il suffit de contraindre les voiliers à se mettre sur un parc de corps morts pour réaliser une excellente opération financière...

Nous nous interrogeons, d'autre part, sur les conditions d'attribution du marché par la commune : pas d'appel d'offre à notre connaissance et aucune des conditions de gestion des mouillages parues sur le journal officiel respectée (affichage des tarifs , assurance, etc.).

Affaire à suivre donc de très près ! Ce que nous allons faire et ne manquerons pas de vous tenir au courant.

Charte de bonne conduite du plaisancier en Polynésie

3 Comments

Cette charte est crée par l'AVP. Elle a pour but de définir des règles de bonne conduite pour les voiliers qui naviguent en Polynésie. Elle informe sur les pratiques et réglementations locales et améliore l'image des voiliers auprès des résidents "terriens". Enfin elle ambitionne d'harmoniser les comportements afin d'obtenir une vraie reconnaissance et acceptation auprès des autorités et de la population.

Je m'engage et je reçois un pavillon ! (1500 CFP)

L'idée étant de prendre à contre-pied le train de restrictions qui est en marche contre la plaisance en Polynésie, en montrant notre engagement à la "réguler" par nous même et montrer patte blanche afin d’obtenir une souplesse dans les restrictions à venir et devenir le premier acteur de sa propre expansion et ne plus être le simple spectateur de la dégradation d'une plaisance que l'on ne souhaite pas.
Elle s'appuie sur une documentation et une information détaillée qui est développée en annexe afin d'expliquer pourquoi les points abordés sont essentiels et comment il est possible de les mettre en œuvre.
Nous nous attacherons à apporter des réponses et des solutions simples et bon marché pour équiper son bateau le cas échéant pour s'y conformer.

Chacun des membres de l'AVP est libre d'y souscrire, ou pas.

Chaque souscription sera accompagnée d'un pavillon permettant d'afficher son engagement et sa volonté de mettre tout en œuvre pour la respecter.

Cette charte est évolutive et développée conjointement avec la participation de partenaires impliqués dans la plaisance en Polynésie.

Au fil du temps, elle évoluera par les préconisations de tous les acteurs qui jugeront bon d'apporter de l'information sur une conduite à tenir afin de limiter l'impact de la plaisance sur le domaine qui le concerne. Les partenaires pourront être aussi bien des associations de protection de l'environnement de manière générale, que des organismes issus de l'administration ou du gouvernement, pourvu qu'ils soient impliqués dans notre démarche et que leurs préconisations soient cohérentes et non liberticides.

CHARTE DE BONNE CONDUITE DES PLAISANCIERS EN POLYNÉSIE

AVANT TOUT, UN ENGAGEMENT :

En adhérant à cette charte, j’affiche mon engagement à avoir une attitude éco-responsable, à respecter la terre et sa population, les réglementations et usages en vigueur, et à protéger la faune et la flore de Polynésie.

UN PAVILLON POUR AFFICHER SON ENGAGEMENT :

En arborant le pavillon lié à cette charte, je montre aux autres plaisanciers et à la population que je me suis engagé à la respecter.

Je m'engage à la respecter et je commande un pavillon (1500 CFP)


1 - Aucun rejet polluant en mer et tri des déchets (cliquez ici)

- Je conserve tous mes déchets à bord et je les trie pour les recycler selon les infrastructures disponibles prévues dans chaque île.
- Je privilégie une attitude éco-responsable active :
--> en ramassant les déchets trouvés en mer,
--> en limitant l’utilisation de plastique à usage unique,
--> en utilisant des produits sans effet sur l'environnement.

2 - Traitement des eaux noires (toilettes) (cliquez ici)

- J’utilise mon dispositif de rétention et/ou les infrastructures prévues à terre, conformément aux prescriptions en vigueur pour éviter les rejets dans le lagon.

3 - Respect de la faune et la flore sous-marine (cliquez ici)

- Je pose mon ancre exclusivement sur fond de sable ou de vase afin de préserver le corail,
- Je respecte les règlements de pêche (poissons, coquillages, crustacés, …),
- Je respecte les distances et règles d’observation des mammifères marins.

4 - Circulation dans le lagon (cliquez ici)

- Je navigue avec prudence dans le lagon et à l’approche des plages et des nageurs,
- Je réduis ma vitesse dans les mouillages et à proximité d’autres bateaux.

5 - Respect de la population et accès à terre

- Je privilégie les accès à terre publics à proximité du mouillage quand ils existent,
- La plupart des terres étant privées (motu - îlots - compris), l’accès au rivage, la cueillette des fruits, quelquefois le simple passage sont soumis à autorisation des habitants,
- J’ancre à une distance raisonnable des habitations en respectant la quiétude des lieux,
- Je me présente, je communique, et je m’informe auprès des habitants des spécificités du lieu visité,
- Je conserve une tenue décente à proximité du rivage, des embarcations et au contact des populations en général.

6 - Entretien de son navire (cliquez ici)

- Je mets tout en œuvre pour maintenir mon bateau en état de navigation et de manœuvrabilité,
- Je privilégie les aires de carénage équipées pour effectuer l’entretien de ma coque.

7 - Solidarité, partage et communication (cliquez ici)

- Je défends les valeurs de solidarité et d’entraide entre gens de mer,
- Je sensibilise mon entourage (et notamment les enfants) sur la protection et la sauvegarde de notre environnement et sur le respect de cette charte.


ANNEXES DE LA CHARTE ÉCOCÉAN POLYNÉSIE :
ALTERNATIVES / SOLUTIONS / INFORMATIONS / PRÉCONISATIONS

Dans la charte, vous trouverez des liens vers ces annexes : elles ont pour but de fournir de l'information, apporter des solutions pratiques à ceux qui ne seraient pas en mesure de l'appliquer, et recensera toutes les préconisations des partenaires qui voudraient se joindre et participer activement à la charte en s'en servant comme canal de communication pour exposer au plaisanciers leurs problématiques.
Elle est TOTALEMENT ÉVOLUTIVE !

Réponses à l’enquête d’utilité publique (version courte)

2 Comments

Voici les arguments développés lors d'une réunion de travail le mardi 12 mars 2019 à partir de 18H00 dans la salle du Yacht Club de Tahiti à Arue [Plan] en réponse à l'enquête d'utilité publique sur le projet de modification du PGEM de Moorea. Ces arguments sont repris et complétés et détaillés sur le document : Réponses à l’enquête d'utilité publique (version longue)

Arguments des Voiliers

en réponse à l’enquête d'Utilité Publique sur le Plan de Gestion de l’Espace Maritime de Moorea

Sources : Le texte complet de l'enquête PGEM | Carte Pêche | Carte Activités | Carte Espaces | Plan | Le PGEM actuel

Tronc commun

SÉCURITÉ

  • La notion d'Abri Côtier disparaît avec une application stricte du PGEM
  • Information préalable impossible. Un voilier met au mieux quelques heures (sinon plusieurs jours) pour atteindre un mouillage. Doit-il se mettre en danger lorsqu'il constate qu'il n'y a plus de place (retourner à Tahiti de nuit, avec un équipage fatigué...) ?
  • Les mouillages dans plus de 15 m. d'eau sont des mouillages dangereux et impraticables pour des voiliers
  • Les zones de mouillage libre sur fond de sable sont indispensables et doivent être autorisés
  • Déséquilibre des zones est / nord (13 mouillages vs 60 mouillages) qui désavantage l'accès depuis Tahiti

LÉGISLATIF

  • Absence des voiliers (dont certains vivent dans le lagon) au processus de révision du PGEM
  • Le processus de révision des quota est inique : ne vise que les voiliers, aucune autre activité. Les voiliers n'ont même pas de voix délibérative, au mieux une voix consultative dans la commission de révision
  • Nous voudrions pouvoir identifier une autorité compétente unique et non plusieurs délégataires
  • Les mentions "navires de plaisance [...] à des fins non commerciales" mettent en danger l'activité de charter et suppose une distinction entre les navires

PROPOSITIONS

  • Nous ne sommes pas hostile au paiement s'il est proportionnel au service et négocié pour l'ensemble des mouillages de Polynésie française ou au moins par zones de navigation et non par corps-mort ce qui rend sa collecte irréaliste.
  • Aucune mention d'accès à la terre (des pontons aménagés) dans le PGEM ce qui est pourtant indispensable pour organiser un mouillage et source de difficultés potentielles avec les habitants à terre
  • Nous voudrions que soit rédigé et mise en place une charte de bonne conduite afin qu'elle soit connue et respectée de tous

Autres remarques

Il me semble important de mettre en avant dans nos arguments le fait, que nous voulons être associés réellement à l'élaboration de ce PGEM, que nous ne voulons pas seulement contester tout en bloc mais être des parties prenantes dans les discussions au même titre que les pêcheurs et les autres utilisateurs du lagon.

Imposer des mouillages dans des zones de 25 à 30m de fond prouve la non consultation des plaisanciers par son côté irréaliste.

Il y a une volonté de la mairie de mettre de côté le seul tourisme qui a un bilan carbone acceptable. En effet, se déplacer au gré du vent n’est pas (trop) polluant alors que les autres touristes prennent l’avion ou les navettes rapides. Les autres activités lagonaires sont elles aussi très carbonées, on pense notamment au jet ski...

observations en version pdf

Et pour les plus motivés:

Liste exhaustive ( ou presque) d'observations 

Une liste beaucoup plus détaillée d'observations susceptibles d'être retranscrites dans le registre d'enquête publique, et complétant le tronc commun ci-dessus, vous est proposée ici : https://voiliers.asso.pf/2019/04/06/reponses-a-lenquete-dutilite-publique-version-longue/

Réponses à l’enquête d’utilité publique (version longue)

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A link to a human translation in english

PGEM Moorea 2019

Liste d’observations à retranscrire dans le registre d’enquête publique

Le tableau ci-dessous récapitule un ensemble d’observations susceptibles d’être transmises au commissaire-enquêteur pour inscription dans le registre d’observations du public pour le projet de révision du PGEM de Moorea.

Il comprend 3 parties :

  • d’abord, les observations concernant essentiellement la plaisance,
  • puis les observations ayant trait au déroulement de l’enquête elle-même (horaires d’accès au registre d’observations, incomplétude du dossier soumis à enquête, etc) ;
  • et enfin des observations sur le contenu du dossier, qui ne concernent pas directement la plaisance .

Il n’est pas nécessaire que vous repreniez toutes les observations : il vous suffit d’en sélectionner quelques unes, qui vous paraissent les plus pertinentes à votre point de vue.

Il n’est pas nécessaire non plus de les recopier in extenso : une version abrégée, mais compréhensible est bien suffisante.

Vous pouvez bien sûr ajouter d’autres éléments qui ne figurent pas dans le tableau : dans ce cas, évitez totalement les attaques personnelles ou contre les habitants de Moorea, ainsi que contre les autres activités lagonaires.

Vous pouvez les mettre directement par écrit sur le registre de l’enquêteur : dans ce cas, il vous faudra vous déplacer aux jours et heures prévues pour cela (à Papeete par exemple, c’est les 15 et 16 avril, au service de l’Urbanisme ; à Moorea, c’est entre le 17 et le 27 avril, dans les différentes mairies).

Vous pouvez également les adresser directement par courrier au commissaire-enquêteur à l’adresse suivante :

M. Gaspard PONIA

Ccommissaire-enquêteur PGEM Moorea

Service de l’urbanisme, bat. A1

11, rue du commandant Destremau

BP 866 Papeete 98713 Tahiti

Vous pouvez enfin les remettre à l’AVP, par courrier (BP 3691, 98713 Papeete) ou à un membre du Bureau, qui les remettra elle-même au commissaire-enquêteur lors d’une entrevue avec lui.

Il est IMPORTANT d’avoir un maximum de participations individuelles : l’effet de masse et de mobilisation, de connaissance des imperfections du dossier, de propositions, … sont les plus sûres chances de faire bouger les choses dans un sens favorable et d’obtenir une concertation de dernière minute.

Texte incriminé

Observations

Observations spécifiques plaisance

Annexe 2 : Quotas de mouillages :

Il n’est fourni aucune justification quant à la méthode de détermination des chiffres des quotas de mouillages. Il n’est fourni aucune étude scientifique déterminant ces chiffres. Aucune association reconnue de plaisanciers n’a été associée à la détermination de ces chiffres.

Ils sont donc arbitraires ou plus probablement de la seule volonté déclarée de l’équipe municipale.

Les justifications, méthodes et études doivent, s'ils existent, être rendus publics.

Article 50-II-1° : Mouillages dangereux en milieu des deux baies :

Ces mouillages s’effectueraient par 30 à 40 mètres de profondeur, sur un fond de tenue médiocre.

C’est totalement ignorer comment il faut ancrer un bateau et bien la preuve que les plaisanciers n’ont pas été consultés : les bonnes pratiques de mouillage sont les suivantes :

- beau temps, bon fond, une personne à bord : 3 fois la hauteur d’eau

- idem, équipage à terre : 5 fois la hauteur d’eau

- mauvais temps : 7 fois la hauteur d’eau

Les voiliers embarquent 30 à 80 mètres de chaîne en moyenne (limitation due au poids), soit une capacité de mouillage sécuritaire par 15 m de profondeur environ.

Les mouillages en milieu des deux baies de Cook et d’Oponohu sont donc impossibles, sauf aux très grosses unités (25 m ou plus) ou dans des calmes plats totaux. Une obligation de les utiliser relèverait de la mise en danger de la vie d’autrui …

Les mouillages doivent choisis dans d’autres zones moins profondes.

Annexe 2 Répartition nord-sud des mouillages (60/13):

La grande majorité des activités lagonaires se situe au nord de Moorea.

Et la majorités des zones de mouillage imposées se situent aussi au nord de Moorea…

Pourquoi le PGEM n’équilibre pas les quotas de mouillages nord et sud ?

De plus, la répartition actuelle défavorise les voiliers venant de Tahiti, où se trouvent la plupart des voiliers locaux.

Information préalable sur l’occupation des mouillages :

Rien n’est prévu par le PGEM quant à l’information préalable des plaisanciers sur l’occupation réelle des mouillages.

Comment les voiliers sauront-ils que le(s) mouillage(s) envisagé(s) est(sont) déjà complet(s) ?

Impossibilité pratique du respect et du contrôle de ces quotas :

- des voiliers arrivant à la tombée de la nuit mouilleront là même si le quota est déjà atteint

- un éventuel contrôleur sera dans l’impossibilité de déterminer quels bateaux sont arrivés en derniers, en cas d’infraction au quota

Discrimination générale :

La loi autorise évidemment des différences de règles pour des situations différentes ; encore faut-il ne pas exagérer :

- La plaisance, qui ne fait l’objet d’aucune remarque négative dans le rapport portant sur le vécu du PGEM pour la période 2004-2013 « ÉLÉMENTS POUR UN DOCUMENT D'OBJECTIFS ET ACTIONS PRIORITAIRES, Association du PGEM, 2013 » se voit appliquer des mesures drastiques, non-concertées et injustifiées.

- L’activité de pêche, dont le préambule du texte du PGEM indique explicitement que le lagon est en état de sur-pêche, se voit après 5 années de concertation simplement imposée de mettre en place un comité chargé de proposer des mesures, et ce sans la moindre indication de délai.

Cette différence de traitement n’est pas acceptable.

A minima, la plaisance demande à être traitée comme l’activité de pêche, avec la mise en place d’un comité chargé de faire des propositions réalistes en termes de quotas, de charte de bonne conduite, d'équipements, dans un délai de quelques mois.

Article 50-1, alinéa 2 : Révision systématique des quotas tous les ans :

Cette mesure spécifique à la plaisance est manifestement discriminatoire : les autres activités lagonaires ne sont pas astreintes à cette exigence, et ce sans aucune justification apportée. Ceci, ajouté à la volonté déclarée publiquement de la municipalité de supprimer les voiliers du lagon, démontre le manque d’impartialité qui a prévalu à la rédaction du texte du PGEM.

Cette mesure doit être supprimée.

Préambule, avant-avant dernier alinéa : Concertation (absence de) :

« Afin de garantir une révision basée sur la concertation efficiente, la Commune (avec l’aide des projets RESCUE et INTEGRE) a défini une méthodologie pour identifier les cibles et les acteurs de cette révision ». Manifestement, cette méthodologie (pour laquelle aucune information pratique n’est donnée) a été un échec, car elle n’a pas permis de repérer l’AVP (seule association de représentation des plaisanciers de Polynésie française depuis 1981), ni d'ailleurs le Yacht Club de Tahiti ou la fédération tahitienne de voile, impactés eux aussi par le PGEM.

On peut en conclure que les mesures concernant les plaisanciers ont été « étudiées » sans eux : la concertation sur ce plan n’a donc pas été efficiente, voire inexistante.

La municipalité a accepté de participer enfin à une réunion d'information informelle organisée par l'AVP le 16 juin 2017, le rapport de final du PGEM est daté du 22 juin 2017.

L’AVP demande à être associé à la révision du PGEM.

Politique du tourisme :

L’avis favorable sous réserves de la mairie de Moorea-Maiao a été émis le 13 septembre 2018 : selon la presse, le maire y expose une position totalement opposée à la présence de voiliers dans le lagon de Moorea.

La politique déclarée du Gouvernement [« Objectif n° 2 : développer les activités nautiques et de croisière (actions n°29 et 30). De même, les segments du tourisme nautique (plaisance, charter, yachting et croisière), malgré un développement notable ces 5 dernières années, disposent encore d’un potentiel de croissance très important.... (DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE PREALABLE AU VOTE DU BUDGET PRIMITIF POUR L’EXERCICE 2018, RAPPORT DU GOUVERNEMENT, 11 octobre 2017) est d’augmenter encore la présence de voiliers dans les eaux polynésienne. Les Iles du Vent (donc nécessairement Tahiti et Moorea) vont donc voir encore plus de voiliers si les souhaits du Gouvernement se réalisent.

Comment est-il prévu par le PGEM de faire coïncider ces deux positions manifestement irréconciliables ?

Mouillages forains :

La version 2004 du PGEM autorisait le mouillage forain sur fonds de sable, à juste titre puisqu’il est partout reconnu que les ancres ne font pas de dégâts sur les fonds de sable. Cette possibilité n'existe plus dans cette version du PGEM révisée, sans qu'il n'y ait une seule justification étayée de cette décision.

Cette possibilité de mouillage forain, dans des zones raisonnables, doit être rétablie.

Accès à terre :

De même que le PGEM prévoit à juste titre de préserver les accès à la mer, il faut également qu’il prévoit des accès à la terre dans les zones de mouillage : pour des raisons de sécurité (approche des annexes motorisées à proximité des éventuelles zones de baignade), pour des raisons simplement économiques (accès des équipages aux magasins, bars et restaurants, prestataires touristiques terrestres, services payants terrestres (poubelles, eau, sanitaires, …).

Ceci doit être inclus dans le texte du PGEM.

Article 6-I-A Membres du comité permanent :

Alors que la plaisance fait l’objet de plusieurs pages à elle seule dans le texte du PGEM, elle n’a pas droit à un seul représentant avec voix délibérative :

Les plaisanciers demandent d’avoir un représentant au comité permanent, avec voix délibérative.

Article 50-I, alinéa 4 Redevance :

Les plaisanciers ne sont pas opposés au principe d’une redevance. Ils demandent simplement à être associés réellement lors de l’établissement de ses modalités, que ce soit sur une base locale (en fonction des prestations fournies), ou sur une base globale (permis de circuler …).

Article 49, 1° alinéa : Discrimination plaisance commerciale / plaisance amateur :

« Ces zones visent à organiser et gérer durablement les navires de plaisance à usage personnel, à savoir pour le loisir ou le sport et à des fins non commerciales ... ».

Compte tenu de l’imprécision de la rédaction, deux lectures peuvent en être faites :

- la plaisance commerciale (charters, locations AirBNB, etc) ne peut pas utiliser les zones organisées, et est de facto totalement exclue du lagon de Moorea puisqu’il n’y a aucun article traitant de son cas dans le reste du texte du PGEM ;

- la plaisance commerciale est libre de toutes contraintes, les limitations fixées dans le texte ne s’appliquant qu’à la plaisance amateur. De facto, les charters et autres AirBNB peuvent mouiller partout (ou presque) sur fonds de sable sans limitation de durée.

Il n’est donc pas possible de lire : la plaisance commerciale a les même contraintes que la plaisance amateur. Cette discrimination est contestable, ces deux formes de plaisance générant les mêmes problèmes vis-à-vis du lagon dans le cadre de ce PGEM ...

Procédure d’enquête publique

Arrêté ministériel 558 MLA du 21 janvier 2019

Accès au registre des observations :

Le registre d’observations n’est pas disponible au public en permanence, mais uniquement lors des rares et courtes présences physiques du commissaire-enquêteur dans chaque lieu.

Ceci est totalement inhabituel dans les enquêtes publiques. C’est contraire à une bonne participation du public à l’enquête.

Quelle sont les raisons ayant empêché la mise à disposition permanente du registre ?

Arrêté ministériel 558 MLA du 21 janvier 2019

Dématérialisation de l’enquête publique :

Alors que le Gouvernement veut une administration plus efficace et plus proche des citoyens, via l’utilisation d’Internet, l’enquête publique du PGEM de Moorea n’est pas disponible sur Internet, alors qu’il existe des outils « clés en main » pour ce faire.

Pour quelles raisons cette possibilité permettant un accès simple, complet et permanent au dossier et au registre, n’est-elle pas mise en œuvre, la législation ne semblant pas s’y opposer ?

Arrêté ministériel 558 MLA du 21 janvier 2019

et

article 1

Le dossier d’enquête publique n’est pas complet :

L’arrêté 558 MLA du 21/1/2019, article 2, indique la composition du dossier : « pièce n° 1, rapport de présentation (…) ». Le rapport de présentation, à son article 1, parle de cinq cartes pour définir entièrement le PGEM : il manque donc « la carte des vocations générales qui fixe les grandes orientations de l’espace lagonaire ». L’absence de cette carte ne permet pas au citoyen de juger si les 4 cartes fournies sont en accord avec la carte manquante.

Pourquoi avoir omis de joindre cette carte au dossier d’enquête ?

Le dossier d’enquête publique n’est pas complet :

L’avis favorable sous réserves de la mairie de Moorea-Maiao a été émis le 13 septembre 2018 : il devrait déjà figurer dans le dossier d’enquête (et/ou le registre) et être consultable par les citoyens: ce n’était toujours pas le cas à la date du (aujourd’hui). Il n’est également pas disponible via Internet.

Quelles sont les raisons juridiques (ou non) ayant empêché l’insertion de ce document, extrêmement important pour l’information complète du public sur l’avenir de certaines activités lagonaires susceptibles d’être remises en cause dès la publication finale du PGEM, dans le dossier d’enquête publique ?

Annexe 1

Le dossier d’enquête publique n’est pas complet :

L’annexe 1 renvoie à de nombreux documents via des « hyperliens », qui ne sont évidemment pas actifs dans un document … « papier ». Le dossier présenté à enquête publique devrait donc contenir également ces documents, dont la consultation a semblé suffisamment importante au rédacteur du dossier de présentation du PGEM pour qu’il prenne la peine de les lier informatiquement.

Pourquoi ces documents ne sont-ils pas joints au dossier ?

Article 4

Le dossier d’enquête publique n’est pas complet :

L’article 4 indique :« Dispositions transitoires : Les autorisations administratives délivrées avant l’entrée en vigueur du présent texte et qui ne lui sont pas conformes demeurent applicables jusqu’à la date du XXX. ».

L’absence de la date du XXX, surlignée en jaune dans le document, empêche le citoyen de porter un jugement éclairé sur l’application et les conséquences éventuelles de cette disposition (il y a une différence de fond essentielle dans le sens que prendrait l’article 4 selon que l’on retiendrait la date du 31/12/2019 ou celle du 31/12/2029 (équivalente à : aucune mise en conformité ne sera exigée), par exemple ...).

Comment le citoyen peut-il émettre un avis éclairé sur le document présenté à enquête sans cette information capitale ?

Copie du dossier :

Pour quelle raison objective et juridique (autre que celle de l’habitude) n’est-il pas permis d’obtenir une copie du dossier d’enquête (en version papier complète ou en version informatique) ?

Il est par contre autorisé d’en faire une photographie, mais pas une photocopie.

Arrêté ministériel 558 MLA du 21 janvier 2019 Adresse du commissaire-enquêteur :

Alors que dans d’autres dossiers d’enquête publique en Polynésie française l’adresse précise et complète du commissaire-enquêteur figure dans l’arrêté ministériel et dans les avis diffusés par voie de presse, ici il a fallu la demander expressément par mail.

Cette omission vient s’ajouter aux autres observations ci-dessus et ne facilitent  pas l’expression des opinions des citoyens.

Dossier de présentation – Éléments non spécifiquement plaisance

Autorités compétentes :

A de multiples reprises, le terme « autorités compétentes » est utilisé dans le texte du PGEM.

Il est indispensable de faire préciser dans un alinéa à rajouter que la Commune de Moorea n’est jamais incluse dans ce terme, qui ne concernera donc que des organismes du Pays .

Article 2 Limites géographiques du PGEM :

La définition de la limite du PGEM passe de la profondeur bathymétrique de 70 m à la distance de 250 mètres de la crête récifale. Il n’est indiqué nulle part les raisons, ni conséquences de ce changement de limites.

L’information du public est là encore incomplète.

Article 2 Limites du PGEM :

La bande côtière inaliénable des 3 mètres est-elle incluse dans la zone de responsabilité du PGEM ?

Article 8 Gestionnaire futur du PGEM

Après 14 ans d’existence, et 5 ans de révision, le texte du PGEM proposé est incapable de définir le système de gestion à venir : la commune de Moorea est seulement « identifiée » comme possible gestionnaire ! Alors qu’il existe potentiellement d’autres solutions envisageables (structure privée, structure associative, organisme du Pays, …), le dossier proposé à enquête publique laisse dans le flou le plus complet cette partie essentielle à la mise en œuvre efficace du PGEM.

Pire, la solution de la commune gestionnaire « sera discutée avec le gouvernement » : quid si le gouvernement refuse ? Aucune solution de repli, aucun délai n’est indiqué.

Il est donc difficile à la population de se prononcer sur un dossier aussi lacunaire.

Le texte du PGEM est donc notoirement incomplet, et doit être repris et finalisé.

Article 7, alinéa 1 Désignation des membres du comité permanent :

« En cas de désaccord sur la nomination d’un membre, il [le maire] procède à la désignation d’un membre ». Cette rédaction permettrait au maire de désigner tout le bureau en cas de désaccords multiples …

Pourquoi ne pas laisser le Comité trancher, et non le Maire ?

Article 10 Vitesse :

Les « zones fréquentées », où la vitesse est limitée à 5 nœuds, ne sont pas définies : le mot « fréquentées » n’est pas explicité sans la moindre ambiguïté, ce qui permet toutes les interprétations, et donc l’inapplicabilité de cette règle.

Elle doit être totalement claire, c’est un problème majeur de sécurité.

Article 12 Réseaux :

La zone de protection des réseaux sous-marins (interdiction d’ancrage) n’est pas définie en mètres dans le texte du PGEM, entraînant là encore des risques pour la sécurité de ces câbles.

Cette information doit figurer explicitement dans le texte du PGEM.

Article 43, alinéa 1 Pêche :

Alors que le PGEM a un vécu de 15 ans, et une période de révision de 5 ans, il n’a pas été possible de fixer les contraintes pour l’activité « pêche » dans ce PGEM : seule la mise en place d’un comité chargé de faire des propositions dans un délai non-défini est envisagée. C’est clairement là un chèque en blanc fait à cette activité, et un encouragement à la sur-pêche dénoncée dans l’introduction du document. C’est ce que dit en d’autres mots la Chambre Territoriale des Comptes dans son rapport 2017 sur la politique environnementale du Pays : « L’expérience a montré que les PGA et PGEM, tels qu’ils sont conçus, constituent davantage des outils d’organisation de l’espace et moins de protection du milieu naturel ».

Financement du PGEM :

Le dossier présenté à enquête publique n’aborde nulle part la question du financement : le public (contribuable) n’est absolument pas informé de combien le PGEM, va coûter, ni comment il sera financé ! L’incertitude totale sur le futur gestionnaire n’améliore pas les choses.

Par exemple, l’étude RESCUE (2016, non-jointe au dossier d’enquête publique) sur des mouillages payants conclut à une très grande difficulté à simplement équilibrer les comptes de la collecte de cette éventuelle recette…

Pourquoi n’y a-t-il aucun élément de chiffrage dans le dossier de présentation soumis à enquête publique ? Les habitants de Moorea seront-ils les seuls à payer pour ce PGEM ? Le dossier d’enquête est incomplet.

Révision :

L’article 8 du PGEM 2004 a disparu (il prévoyait la possibilité d’une révision exceptionnelle, autre celle décennale )

Nous demandons son rétablissement

Article 48-III Hydravions :

« Toute nouvelle autorisation d’amerrissage et de décollage sur le lagon des aéronefs est interdite. »

Sans être spécialiste de la chose, cette formulation paraît largement entachée d’illégalité...

Les observations en pdf

Mise aux normes : Cuve à EAUX NOIRES à bord, facile à installer…

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La loi interdit, dans de plus en plus d’endroits, le rejet des déchets organiques dans le lagon et près des côtes.
En Polynésie cet équipement est obligatoire dans la plupart des lagons ainsi que dans les marinas (le PGEM de Moorea l'a rendu obligatoire dans le lagon depuis 2004)

Les voiliers récents sont tous équipés de cuves à eaux noires. Le vôtre ne l'est pas encore ? Quelques conseils d'installation.

Vous n'avez pas la place d'installer une cuve à eaux noires ? Installez en une souple ! plus facile à loger, c'est une solution économique, discrète, respectueuse de l’environnement et des normes légales.

L'idée et d'interposer un réservoir souple et étanche entre votre WC et la vanne de coque.
• Vanne fermée, les matières passant par le WC sont retenues dans le réservoir.
• Vanne ouverte, elles partent à la mer (autorisé à plus de 12 milles des côtes). voir ci-dessous article IV de la convention Marpol 1973 [1]
• Au port, la vidange est faite par aspiration par un nable spécial monté dans le passavant.

Deux solutions préconisées :
• Réservoir au-dessus des WC, remplissage par la pompe des toilettes, évacuation en mer par gravité, au port par l'installation de la marina.
• Réservoir sous la flottaison, remplissage par la pompe des toilettes, évacuation en mer par pompe (électrique ou manuelle), au port par l'installation de la marina.

Selon comment sera utilisé le WC, des options peuvent être rajoutées : clapet anti-retour, évent, filtre à odeur, adaptateur pour diamètre tuyau, etc…

 

Caractéristiques techniques.

Cuve :
Dimensions : sur mesure, aux cotes du contenant (équipet, coffre) : pas de perte de place. Fabrication en PVC double peau de 2,4 mm d’épaisseur, souple, imputrescible, soudé à chaud.
Buses collées et boulonnées pour tuyau standard des toilettes (diam 38 mm intérieur, adaptateur si besoin).
Sangles de fixation soudées ceinturant la cuve (pas d’arrachage).
La cuve étant souple, le niveau de remplissage est tout de suite visible, sans possibilité de dysfonctionnement d’une jauge en milieu boueux. Pas de surprise à craindre.

Circuit :
Tuyau annelé anti odeur diam 38 mm.
Nable de pont marqué « WASTE ».
Double collier inox à chaque connexion du tuyau.

Options selon utilisation :
• Clapet anti-retour, si un retour de chasse est possible (selon la configuration).
• Mise à l’air par évent, filtre anti-odeur, si la cuve doit rester longtemps sans être vidée.
• Pompe électrique ou manuelle, si le réservoir est sous la flottaison, pour le vidange.

Note : le méthane, produit de la fermentation des eaux noires à terre, est inodore et deux fois plus léger que l’air. Contrairement au butane ou propane qui sont plus lourds et s’accumulent dans les fonds, cela n’est pas à craindre avec le méthane.
De plus, en eau salée, la fermentation est ralentie.

Conseils d’utilisation :
Comme avant, ne mettre dans les toilettes que les produits de digestion.
Idéalement, le papier aura une poubelle à part, comme cela se fait dans beaucoup de pays. Sinon, choisir de préférence un papier qui se délite bien à l’eau (mettre une feuille dans un verre d’eau, attendre et remuer pour voir s’il reste en feuille ou se disperse en particules).
Pour nettoyer et détartrer les tuyaux, continuez à utiliser du vinaigre mais évitez le chlore (Javel) même en solution dans l’eau de rinçage (cela n’affecte pas la cuve mais la faune et la flore).

 

[1] sur le site de l'Organisation Maritime Internationale

"Annexe IVRègles relatives à la prévention de la pollution par les eaux usées des navires (entrée en vigueur le 27 septembre 2003)

Cette annexe contient des prescriptions visant à prévenir la pollution des mers par les eaux usées; le rejet des eaux usées dans la mer est interdit, sauf lorsque le navire utilise une installation approuvée de traitement des eaux usées ou rejette les eaux usées, après broyage et désinfection à l'aide d'un dispositif approuvé, à une distance de plus de trois milles marins de la terre la plus proche; les eaux usées non broyées et non désinfectées doivent être rejetées à une distance de plus de 12 milles marins de la terre la plus proche."

Révision du PGEM de MOOREA

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Enquête publique en cours concernant le PGEM 2019 de MOOREA.

Restriction considérable du nombre de voiliers de passage autorisés sur l'ile de Moorea.

Ce qu'il faut retenir :

-> Interdiction de mouiller hors des zones définies dans le PGEM.
-> Interdiction de dépasser les quotas alloués sur chaque zones.
-> 83 bateaux maximum autorisés sur l'ensemble de Moorea.
-> 50% de ces mouillages autorisés sur Moorea se feront en fond de baie (COOK et OPUNOHU) sur des fonds de 25 à 35m.
-> Concentration des zones de mouillages au nord de l'île, là où la densité des fonds sableux qui permettent le mouillage sans risque de détériorer la faune et la flore est le plus faible et où la concentration de habitations et activités touristiques est la plus importante.
-> 48H de séjour maximum sur un mouillage.
-> Seulement 13 voiliers seront autorisés sur la façade EST de Moorea, la seule pouvant accueillir raisonnablement les plaisanciers venant de Tahiti pour séjour maximum autorisé de 48H (Alors que Moorea compte sur cette façade : 50 plaisanciers résidents  et Tahiti compte plus de 250 plaisanciers résidents)
-> Sachant que ces mouillages sur la façade EST sont naturellement et logiquement déjà occupés la plupart du temps par les plaisanciers de la marina de Vaiare pour le week-end du fait de leur proximité.
-> Quotas des mouillages révisables annuellement de façon unilatérale par la commission.

Le commissaire enquêteur se tiendra à la disposition du public pour recevoir les observations :
- A Papeete au service de l'urbanisme (1er étage bureau 127) le lundi 15 avril et le mardi 16 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30
- Mairie de Teavaro le 17 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30
- Mairie de PaoPao le 18 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30
- Mairie de Papetoai le 23 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30
- Mairie de Haapiti le 24 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30
- Mairie d'Afareitu le 25, 26 et 27 avril de 8h à 12h et 13h30 à 15h30

Vous pouvez également les adresser directement par courrier au commissaire-enquêteur à l’adresse suivante :

M. Gaspard PONIA

Commissaire-enquêteur PGEM Moorea

Service de l’urbanisme, bat. A1

11, rue du commandant Destremau

BP 866 Papeete 98713 Tahiti

 

Sources : Le texte complet du PGEM | Carte Pêche | Carte Activités | Carte Espaces | Plan

En réponse à ce texte, l'association a organisé une réunion de travail et publié des liste d'arguments et des propositions dont vous pouvez vous servir pour apporter votre contribution à l’enquête d’utilité publique :

Saisissez-vous de ces arguments et participez à l'enquête d’utilité publique !

L’ancrage libre de la marina Taina en danger

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Suite à cet article paru dans la presse le 11 septembre 2017 :

 

PAPEETE, le 11 septembre 2017 - Fin août, un représentant de TNAD accompagné d'un huissier ont réalisé un état de la situation à la marina Taina. Ils ont listé le nombre de bateaux installés à l'ancre sur la zone entre le chenal et la terre et entre la marina et les bungalows de l'hôtel Intercontinental. Ils ont demandé aux propriétaires de déplacer leur embarcation dans les plus brefs délais.

https://www.tahiti-infos.com/Marina-Taina-les-bateaux-a-l-ancre-pries-de-demenager_a164532.html

le port Autonome, délégataire de la zone, avait été contacté. Les bateaux peuvent mouiller à l'est du chenal "jusqu'à nouvel ordre"

Par voix de presse, TNTV cette fois, l'association apprend de la bouche du président du gouvernement que les voiliers ne sont plus les bienvenus dans cette zone. "Le port autonome, avec les moyens dont il dispose, va prendre des mesures drastiques pour l'évacuation, petit à petit, des voiliers de cette zone" nous dit Édouard FRITSCH.

 

Nous allons assister, comme ailleurs à une privatisation de l'espace public. Il est tout de même paradoxal de voir que cette zone sera, selon les projets de TNAD, partiellement remblayée, que la marina pourrait être étendue vers l'est ce qui dans les deux cas signifie la mort totale des coraux et de la vie marine actuelle alors que le gouvernement reproche aux bateaux leur pollution, de ne pas rejeter leurs eaux noires et grises hors du lagon ? Quand on voit ce que charrie une rivière, les quantités de boue qui se déversent chaque jour sur les coraux, les remblais sauvages ou autorisés, il faut rappeler que la pollution de la mer, et du lagon en particulier, est très largement causée par la vie à terre.

Il est bien triste de voir que ces zones de mouillage libres ne sont pas préservés par les pouvoirs publics. Cette zone tampon, tolérée par la Marina Taina et le port autonome, permettait de trouver un abri pour quelques jours. Par ailleurs, aucun marin responsable ne resterait trop longtemps au mouillage car cela nécessite une surveillance de chaque jour : un mouillage ne résiste pas à une renverse de vent, contrairement à un corps-mort, beaucoup plus sûr.

Il y a trois type de bateaux sur ce mouillage :

  • Des épaves sur lesquelles il faut effectivement légiférer. C'est au gouvernement de trouver les moyens légaux d'agir et de travailler à une filière de déconstruction des épaves. Nous savons qu'ils y travaillent.
  • Des bateaux qui stationnent ici parce qu'ils n'arrivent pas à trouver des corps-morts car tout est saturé
  • Des bateaux en transit. C'est la fonction essentielle de cette zone : une zone tampon  qui accueille les bateaux en provenance des autres îles, qui vont s'approvisionner avant de repartir. Au niveau du droit maritime, il est indispensable que soit laissé des zones qui sont des abris, au sens de la loi. C'est le simple bon sens : qui construirait des autoroutes sans aires de repos ? (ou bande d'arrêt d'urgence).

Le gouvernement à ouvert les portes à l'économie de la plaisance : 1.5 Milliards injecté dans l'économie chaque année, en allongeant le droit de séjour à 36 mois au-lieu d'un an avant 2014.

Le gouvernement à baissé le montant de la taxe d'importation des bateaux (chaque personne qui veut laisser son bateau sur le territoire plus de 36 mois doit s'acquitter d'une taxe "Papeetisation" qui était d'environ 30% de la valeur du bateau avant 2014 et qui est de 7% aujourd'hui. Il n'est donc pas question d'exonération comme le mentionne TNTV.

Le gouvernement a donc accepté d'empocher les taxes des navigateurs, profite aujourd'hui de la manne financière générée par cette activité économique, mais n'a rien fait depuis 2014 pour développer des infrastructures pour accueillir tous ces navires. Aujourd'hui c'est près de 600 bateaux qui font escale en Polynésie et les 4/5eme qui repartent dans la même année. Le port autonome investi des milliards chaque année pour développer des infrastructures pour recevoir des bateaux de croisières qui sont une vraie source de pollution et qui eux ne payent aucune taxe au territoire (il faut le savoir) mais aucun projet concernant les plaisanciers. Aujourd'hui si le mouillage est saturé, c'est en grande partie parce qu'il n'y a plus de place disponible, ni de corps-morts dans la marina Taina.

Les voiliers n'ont pas d'autre choix que de se mettre au seul endroit disponible, est certains sont d'ailleurs résidents de Polynésie, travaillent et en plus d'avoir payé une lourde taxe d'importation ils contribuent comme tous les résidents terrestres en payant taxes et impôts.

Non seulement le gouvernement n'a développé aucune infrastructure pour accueillir mais bien au contraire, il ferme à la plaisance des îles, comme Bora Bora récemment et peut-être d'autres bientôt. On ne peut pas exiger de l'argent à la population et la chasser quand elle a payé...

La prétendue pollution générée par les voiliers est un leurre qui permet de stigmatiser cette population. C'est souvent par méconnaissance totale de la réalité de la vie des plaisanciers qui ont une réelle sensibilité écologique du milieu sur lequel ils vivent et qu'ils respectent plus que quiconque. Il n'y a aucune pollution et j'en ai pour preuve les prélèvements qui sont effectués régulièrement et qui ont permis à la Marina Taina d'obtenir un Pavillon bleu, tout comme les plages de Bora Bora ! Ça c'est la réalité des analyses faites dans une concentration de plus de 300 bateaux.
En Nouvelle-Calédonie ils sont en train d'investir dans une marina qui devra accueillir 900 bateaux ! Car ils ont compris l'intérêt économique que représente la plaisance.

Vous pouvez accéder à l' affiche qualite des eaux de baignade  et on peut constater que la zone de la marina qui englobe  les points "Papearia" et "Intercontinental" et qui concentre le plus grand nombre de bateaux sont respectivement BLEU et VERT.

Fusées de détresse périmées ?

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Comment s’en débarrasser ?

Impérativement dans un des points d’apport volontaire mis en place à Tahiti. Surtout PAS dans un bac vert ou gris !

Les tirer pendant un feu d'artifice n'est pas non plus un bon moyen de s'en débarrasser. Photo : Pascal Baudet, Pointe Vénus, 1 janvier 2019

La Dépêche et l’excellent Damien GRIVOIS nous informent :

Source : http://www.ladepeche.pf/points-dapport-volontaire-enfin-solution-fusees-de-detresse-perimees/

Les plaisanciers et les professionnels de la mer peuvent désormais se débarrasser, gratuitement et en toute sécurité depuis le 12 décembre, de leurs fusées de détresse périmées. En effet, le syndicat Fenua Ma, le Cluster maritime et le Pays ont décidé de la mise en place de neuf points publics à Papeete, Arue, Punaauia et Taravao pour la récupération de ces engins pyrotechniques dangereux. Aucun point d’apport n’est à ce jour prévu dans les îles, puisque le périmètre de compétence de Fenua Ma se limite aux îles du Vent.

« Si les fusées de détresse permettent de sauver des vies en mer, elles peuvent aussi, une fois périmées, s’avérer dangereuses pour le plaisancier et pour l’environnement » rappelait, ce jeudi matin sur le parking du partenaire Nautisport à Fare Ute, le directeur de Fenua Ma, Benoit Layrle. Et l’homme en sait quelque chose, puisque des fusées de détresse usagées ont déjà provoqué des incendies au Centre d’enfouissement technique (CET) de Paihoro ainsi qu’au centre de tri de Motu Uta, occasionnant des dégâts chiffrés à plusieurs dizaines de millions de francs.

Les engins pyrotechniques récupérés dans les points d’apport volontaire seront ensuite rapatriés par Fenua puis rendus inertes : le syndicat va les couler dans du béton à l’intérieur de drums de 200 litres. [note de l’AVP, on se demande ce que deviennent ces drums… aaah ils seront immergés avec les épaves de navires] Les engins concernés sont les fumigènes flottants, les fusées à parachute rouge, les « ocean signal flare », les jeux de trois feux à main rouges du coffret hauturier et enfin les jeux de trois feux à main rouges DNS.

Les lieux de dépôt sont Nautisport à Fare Ute, Sailtech, le port de pêche et le centre de retraitement et de tri de Motu Uta (Papeete), le Yacht club de Tahiti (Arue), la marina Taina (Punaauia), les magasins Ace et Nautisport Industrie-NSI (Taravao) et enfin le centre d’enfouissement technique de Paihoro.

https://www.tntv.pf/De-nouvelles-bornes-pour-les-fusees-de-detresse-perimees_a29555.html