Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

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Home Posts by “Florent” (Page 4)

« Faire croire que les voiliers ne sont pas les bienvenus est mensonger »

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La réponse du gouvernement concernant les voiliers suite à un dossier rédigé par Voiles et voiliers, dressant un tableau peu reluisant de la situation des voiliers au fenua.

« Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens »,explique le ministre Jean-Christophe Bouissou.
« Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens »,explique le ministre Jean-Christophe Bouissou. (©présidence)

La semaine dernière, La Dépêche a relayé une partie d’un dossier rédigé par nos confrères de Voiles et voiliers, dressant un tableau peu reluisant de la situation des voiliers et des amateurs de bateaux en tout genre dans nos eaux.

Le ministre de l’Aménagement du territoire, en charge des transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, a souhaité réagir à la publication de nos confrères sur une situation polynésienne qui n’est pas aussi catastrophique que le magazine métropolitain a bien voulu le dépeindre, d’autant que seul l’article pointant les aspects négatifs du problème reste consultable gratuitement sur le site du magazine. Les réponses apportées par les autorités, sont, elles, payantes.

« Par souci d’équilibrer les points de vue, nous avons demandé au magazine Voiles et voiliers de rendre l’intégralité de l’article accessible sur son site internet, mais celui-ci n’a pas estimé utile de faire suite à notre demande. C’est donc un nouvel article à charge que nous devons essayer de rectifier et c’est bien regrettable », explique le ministre.

« Jamais cette association (l’Association des voiliers de Polynésie, citée dans l’article de Voiles et voiliers, NDLR), qui a brusquement fait parler d’elle durant le confinement, n’a jugé utile de solliciter un rendez-vous, ni auprès de moi, ni auprès de la DPAM (direction polynésienne des affaires maritimes, NDLR), pour se présenter, se faire expliquer la réglementation qui existe et qui n’est pas floue contrairement à ce qui est colporté. On ne peut pas d’un côté affirmer ne pas être entendu par les autorités et dans le même temps les ignorer et ne pas chercher à les rencontrer. Je m’interroge donc sur les réelles intentions du responsable de l’association dont l’agitation partisane ne sert pas la cause des voiliers en Polynésie française. »

Le ministre poursuit : « Faire croire que les voiliers ne sont pas les bienvenus et que les autorités les ignorent est mensonger. Je l’ai dit et redit maintes fois lors d’entretiens dans la presse locale, que ce soit à La Dépêche de Tahiti ou à Tahiti Pacifique Magazine, les voiliers sont les bienvenus. Le président du Pays dans deux courriers, ainsi que moi-même, avons même pris la défense des plaisanciers auprès des associations de riverains, et nous les avons tous accueillis en toute sécurité durant la période de confinement, mettant en pratique la tradition d’accueil polynésienne. Je ne vois pas en quoi nous aurions tenu des propos qui exacerberaient les tensions, comme le journal l’affirme. Les seuls propos qui exacerbent les tensions et qui stigmatisent de surcroit les Polynésiens sont ceux de cette association. »

Des propos « inexacts, excessifs, voire méprisants »

« Il ne faut pas mélanger les problèmes comme cela est le cas. Nous avons été confrontés à une situation difficile, comme partout dans le monde, lorsque les frontières se sont fermées et que les navires ont dû regagner leur port d’attache ou le port le plus proche. Cela a eu pour effet en Polynésie française de concentrer les voiliers dans des zones adaptées près des services, comme ce fut le cas dans le lagon de Faa’a et de Punaauia, ou vers des zones de mouillage dédiées et protégées. Mais cette situation était transitoire. À l’occasion du confinement, cette concentration a eu pour effet d’occasionner ici ou là quelques tensions avec des riverains ou d’autres utilisateurs du lagon, excédés par cette présence soudaine de voiliers que certains ont pu juger envahissante. Nous le regrettons, et nous nous sommes employés à apaiser les relations avec les associations de riverains, en particulier pour rappeler que le lagon est un bien commun qu’il convient de partager dans le respect des règles existantes et de notre tradition d’accueil. Ce n’est pas toujours facile à faire accepter, de part et d’autre d’ailleurs. Les problèmes de voisinage existent aussi sur l’eau ! Certains dérapages regrettables se sont aussi produits dans certaines îles, probablement consécutifs à la peur que cette pandémie mondiale a pu susciter, mais ils sont très minoritaires et il n’y a pas lieu d’en faire une règle générale. Dans l’ensemble, les plaisanciers ont été bien accueillis dans la plupart des îles. Des initiatives d’accueil et des dons en produits frais offerts aux plaisanciers ont même été prises par la population. De tout ceci, l’association ne dit mot. Je trouve donc les propos du responsable de l’association inexacts, excessifs, voire méprisants pour les Polynésiens. »

« Les voiliers sont les bienvenus »

« S’agissant de la réglementation, naturellement elle existe et elle n’a pas changé depuis des années. Les voiliers sont les bienvenus en Polynésie, des marinas sont disponibles pour cela. Celle de Taina est saturée, c’est exact, mais celle de Papeete a été refaite, celle de Vaiare à Moorea est en cours de rénovation, et d’autres projets existent. Des zones de mouillage dédiées sont créées pour permettre aux voiliers de jeter l’ancre légalement là où il n’y a pas de marina, et des corps morts sont même installés dans certaines de ces zones pour faciliter le mouillage. Des communes comme Bora Bora, Huahine, Hitia’a par exemple, sollicitent les autorités pour définir des zones dédiées parce qu’elles n’ont pas de marina. On le voit, chacun s’organise pour accueillir le mieux possible les plaisanciers de passage chez nous dans le respect des contraintes environnementales. La plaisance et le tourisme nautique sont essentiels au développement de notre pays et laisser croire que les autorités y seraient opposées est simplement mensonger et malveillant. Tout s’est toujours bien passé pour les voiliers jusqu’à présent et il n’y pas de raison que cela change à condition que chacun fasse preuve de bonne volonté et le gouvernement s’inscrit bien évidemment dans cette démarche. Comme toute législation, elle existe et elle consultable auprès des autorités concernées ou sur leurs sites internet, en l’occurrence celui de la DPAM. Pour qui veut la trouver, elle est disponible. Et si le président de l’association s’était donné la peine de venir à la rencontre des autorités pour échanger, faire part de ses observations, comprendre ce qui existe, nous n’en serions pas à communiquer par articles de presse interposés. Ce n’est pas en jetant le discrédit sur les autorités et en faisant une publicité injuste et déplorable à la Polynésie française que les choses avanceront. Je jugerai la bonne foi du responsable de l’association à sa volonté de solliciter une rencontre avec les autorités. Le reste n’est que de l’affichage et du brassage polémique qui n’est ni justifié, ni constructif. »

Moorea – Vers une interdiction de mouillage à Ta’ahiamanu

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Le président Édouard Fritch et une partie de son gouvernement et collaborateurs techniques ont passé la journée d'hier à Moorea.

Les voiliers ne pourront plus mouiller à Ta’ahiamanu. Le gouvernement en a décidé ainsi à la demande du maire. (©J. Rey/LDT)

 

Le président du Pays, Édouard Fritch, sa suite ministérielle et ses collaborateurs techniques sont arrivés à Moorea par le bateau de 8 heures. Accueilli par Evans Haumani, maire de Moorea-Maiao, et quelques membres de son conseil municipal, le groupe a rapidement pris la direction de Maatea pour établir un premier point sur les projets de la commune, les modes de financements possibles ainsi que sur les grands projets de la commune comme la transition énergétique que Moorea-Maiao compte bien lancer rapidement.

Ainsi, après les présentations d’usage, Tiare Derock, gestionnaire des marchés publics en charge du suivi des financements auprès du Pays, a présenté différents projets qui comptent sur un partenariat financier avec le Pays et par le FIP. C’est le cas pour une BOM (benne à ordures ménagères) de 16 m3 pour un coût de 35 millions de francs. Le Pays qui est favorable aura à sa charge 60 % et la commune 40 %.

Deux autres projets attendent un financement FIP : des équipements de protection individuel pour jeunes sapeurs-pompiers, soit un coût de 625 450 francs répartis à raison de 50 % FIP, 50 % commune, et l’acquisition d’un camion-citerne rural pour un montant total de 46 millions. Cette intervention a été suivie de celle de Frédéric Metayer, directeur des services publiques environnementaux. Le technicien de la commune a fait un point sur les enjeux du service public de l’électricité à Moorea au travers d’une démarche qu’elle s’est fixée et qui consiste à obtenir 30 % de la ressource en provenance des énergies renouvelables et en particulier du solaire (lire La Dépêche de Tahiti du 31 juillet).

Pour atteindre l’objectif d’un mixe énergétique, la commune mise sur des supports existants pour installer ses panneaux solaires. Les grandes toitures de Moorea ont déjà été identifiées, bâtiments publics, établissements scolaires ; elles devraient toutes être recouvertes de cellules photovoltaïques. Une première démarche cadastro-solaire a permis une quantification des surfaces mobilisables pour évaluer la « puissance installée » et son impact sur le réseau.

Maiao a sa part de projets dont certains sont déjà avancés comme l’achat d’un nouveau navire (financé partiellement par le Pays) et la mise en place d’un schéma directeur pour l’eau potable. L’électrification est l’une des grandes priorités qui devrait se concrétiser par l’installation d’une centrale en mode hybride. Une enquête parcellaire a été lancée pour déterminer l’emplacement de la centrale.

Aménagements du quai de Vaiare

La délégation s’est rendue à Vaiare pour en savoir plus sur les projets d’aménagements du quai en vue de l’arrivée du Ferry Terevau, des aménagement de places de parkings et de la marina (La Dépêche de Tahiti du 5 août). Un projet de remise aux normes est actuellement en cours d’enquête publique. Un autre projet, celui de l’extension, n’est pas encore à l’ordre du jour, mais les plans sont là. Celui-ci avait été contesté il y a trois ans par la population de Teavaro, il devra être présenté à la population par la nouvelle équipe en place pour trouver un terrain d’entente.

Un petit tour vers Temae, plus précisément sur la servitude du golf qui deviendra une route territoriale réaménagée par le Pays donc ouverte à tout le monde. En attendant, cette servitude appartenant au golf est toujours fermée et en cours d’une procédure judiciaire lancée par l’association des résidents de Temae.

Après une halte au quai de Paopao où une darse est prévue pour les pêcheurs, la délégation s’est rendue à Ta’ahiamanu, la plage publique superbement aménagée. Le récent accident du jeune garçon d’origine anglaise fauché par un hors-bord alors qu’il effectuait du snorkling a été évoqué parallèlement à la problématique du mouillage des voiliers sur ce site très prisé mais qui ne dispose d’aucune réglementation précise sur qui peut faire quoi et où. Il a donc été décidé, à la demande du maire, d’interdire le mouillage des voiliers sur ce site. L’arrêté du Pays devrait être pris très prochainement.

Le pont de Opunohu, dont la reconstruction a été arrêtée depuis le confinement pour cause de dépassement budgétaire (La Dépêche de Tahiti du 4 août), a reçu la visite de la délégation. Ce chantier affiche aujourd’hui un retard de travaux de près de six mois. L’entreprise qui avait répondu à l’appel d’offre avait demandé un avenant de 25 millions pour un chantier d’un peu plus de 200 millions. Il a été décidé qu’il n’y aura pas d’avenant possible, et l’entreprise se doit de reprendre les travaux rapidement, ce qui sera fait dès la semaine prochaine. Trois mois seront encore nécessaires pour son terme.

Après un repas à la salle paroissiale de Maatea, la délégation a repris la direction de Tahiti par le bateau de 16 h 30.

Édouard Fritch a dit…

Cette visite était l’occasion pour la commune de présenter ses différents projets tels que son programme de transition énergétique, divers travaux d’aménagement comme le port de Paopao et des zones de mouillages. (©présidence)

Enquête. Plaisanciers accusés, parole publique floue, mouillages saturés : du rififi à Tahiti

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Des plaisanciers qui se font insulter alors qu’ils sont mouillés tout à fait légalement, des zones de mouillage bondées qui se réduisent comme peau de chagrin, une parole publique qui exacerbe les tensions… Mais que se passe-t-il dans ce coin de paradis qu’est la Polynésie ? Enquête et éléments de réponse dans le n° 594 de Voiles et Voiliers. Extraits.

Les trois marinas de Tahiti (ici celle de Taina à Punaauia), gérées par le Port autonome, sont saturées suite à l’augmentation des voiliers de passage et de charter, mais aussi à cause de la pandémie en cours qui y a confiné tous les bateaux sur zone.
Les trois marinas de Tahiti (ici celle de Taina à Punaauia), gérées par le Port autonome, sont saturées suite à l’augmentation des voiliers de passage et de charter, mais aussi à cause de la pandémie en cours qui y a confiné tous les bateaux sur zone. | D.R
Jean-Luc GOURMELEN. Publié le

 

 

« Ce matin, un local est venu pagayer autour de mon bateau et s’est mis à me crier dessus en disant : “Vous n’êtes pas les bienvenus, il est interdit de mouiller ici et vous devez partir.” Nous sommes ancrés sans aucun autre bateau en vue, loin de la côte, sur du sable et sommes arrivés ce matin. En d’autres mots, nous avons suivi la loi et mouillé de la manière la plus respectueuse qu’il soit. Un peu plus tard dans la matinée, la police est arrivée dans un bateau pour nous dire qu’une femme qui habite sur la côte les avait appelés pour se plaindre et que nous n’avions pas le droit d’être ici. Cette femme a menti et leur a dit que nous étions ici depuis longtemps. La police nous a confirmé que nous pouvions rester pendant deux jours, comme la loi l’indique. Ils étaient d’ailleurs très sympathiques. Je suis souvent venu mouiller ici depuis cinq ans et j’ai toujours eu d’amicales relations avec les personnes qui y vivent. Cette récente hostilité est la conséquence des frustrations engendrées par la pandémie du Covid-19, mais aussi lorsque Cathy Rocheteau, directrice des Affaires maritimes, a annoncé à la télévision “qu’il est interdit de mouiller partout…” Je ne peux pas prouver qu’il s’agit d’une relation de cause à effet, mais les mots utilisés par l’homme en colère de ce matin étaient quasiment les mêmes que ceux qui ont été prononcés à la télévision. » Bien qu’atteint de dystrophie musculaire, Ryan navigue à bord de son catamaran (un Looping 48 baptisé Kiapa Nui) et se trouvait au mouillage de Haapiti (Moorea) lors de cet incident.

Que ce soit en marina ou comme ici au mouillage derrière un motu, les places sont chères pour les voiliers, au propre comme au figuré… | D.R

 

"Les voiliers sont en effet accusés de plein de choses"

Parmi les divers témoignages recueillis, citons celui de Pascal, qui navigue sur un modeste Dufour 29 (baptisé Kini, en hommage à Ella Maillart) et qui est arrivé en Polynésie après avoir réalisé le tour de l’Amérique du Sud par le cap Horn et les canaux de Patagonie. Soit une navigation forte et engagée qui rend humble et lui a permis d’apprécier à sa juste valeur l’accueil des populations rencontrées le long de sa route et d’analyser la situation polynésienne avec du recul : « Les voiliers sont en effet accusés de plein de choses (pollution, destruction du corail…) par les locaux qui, il faut le savoir, ont une pratique de la mer très différente. Les voiliers détestent logiquement coincer leurs mouillages dans les patates de corail, et n’ont aucune envie d’abîmer ce qu’ils viennent justement admirer. Accusation idiote. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que ça n’arrive pas. Et tout le monde préfère prendre un corps-mort que mouiller par 25 mètres de fond. Encore faut-il qu’il y en ait et qu’ils soient sûrs. Les eaux noires sont également un faux problème. La carte de pollution de l’eau récemment publiée par le pays montre que, justement, les zones de mouillage des voiliers sont nickel. Les zones polluées se trouvent au débouché des rivières qui drainent les ordures et les résidus de fosses septiques (dont 80 % sont non conformes !). Mais c’est plus facile de nous accuser…

De plus, le contenu des toilettes est immédiatement entraîné par le courant, car il n’y a pas d’eau stagnante dans les lagons. Et les rémoras qui vivent sous les bateaux sont stupéfiants d’efficacité, ils se régalent en cinq secondes… Mais c’est bien la pollution visuelle qui pose problème. C’est surtout le fait des riches propriétaires de bord de lagon qui ne veulent pas un seul mât interposé entre leur terrasse et l’horizon. Il faut bien voir que la loi locale n’est pas la loi littorale métropolitaine. Ici, la notion de littoral public existe peu. Il y a très peu de plages publiques, ni de cales pour embarcations. Les propriétaires d’une maison pied dans l’eau s’estiment aussi propriétaires de leur rivage et de leur morceau de lagon, c’est le concept traditionnel. Ici à Raiatea, il y a quelques années, ces riches propriétaires ont monté la tête de la population et organisé des expéditions d’intimidation musclées en toute illégalité : un directeur d’école, un fonctionnaire de la sécurité sociale, etc. se sont arrogé le droit de faire le ménage devant leurs villas. Et les pires sont les “demis”, qui en tant que métis se sentent obligés d’être plus royalistes que le roi. »

MOUILLAGES INTERDITS A TAHITI ?

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Grâce au nombre répété de nos alertes auprès des médias sur la situation en Polynésie ainsi que notre réseau qui s’étend, Tahiti fait la une des magazines nationaux et internationaux qui sont à présent à notre écoute et se font le relais de notre parole.
  1. Article VOILES ET VOILIERS,
  2. Article dans MULTICOQUES MAG

Il devient urgent que le gouvernement réagisse et lance des signes positifs vers la plaisance.

Grâce au nombre répété de nos alertes auprès des médias sur la situation en Polynésie ainsi que notre réseau qui s’étend, Tahiti fait la une des magazines nationaux et internationaux qui sont à présent à notre écoute et se font le relais de notre parole.
Il devient urgent que le gouvernement réagisse et lance des signes positifs et constructifs vis à vis de la communauté des plaisanciers si la Polynésie ne veut pas souffrir des conséquences à terme d’une image qui se détériore gravement à l’international.

Plaisance : l’admission temporaire des navires étrangers réduite de 36 à 24 mois

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Le Vice-président de la Polynésie française a présenté au Conseil des ministres une restriction du régime d’admission temporaire des navires de plaisance étrangers stationnant en Polynésie française. Le séjour autorisé est raccourci d’un an, passant désormais à 24 mois au lieu de 36.

Dans le cadre de la stratégie de développement du tourisme 2015-2020, le gouvernement avait mis en place en 2018 le dispositif dit de la « Route des 36 mois ». Ce dispositif d’admission temporaire permet aux plaisanciers d’origine étrangère de naviguer dans les eaux polynésiennes en exonération totale de tous droits et taxes, et ceci pour une durée maximale de trois ans, renouvelable sans limite.

Il est cependant constaté que ce dispositif, détourné de sa vocation initiale par certains plaisanciers, engendre aujourd’hui de nombreux effets néfastes. En effet, la présence permanente de certains de ces navires sur les différents lagons génère de multiples plaintes, issues de riverains, de touristes ou d’entreprises locales, tant elle détériore la beauté naturelle des paysages polynésiens.

Afin d’encadrer de façon plus appropriée le régime d’admission de ces navires étrangers, il a donc été proposé au Conseil des ministres un ensemble de modifications qui, sans revenir sur le droit accordé aux navires étrangers de visiter les îles polynésiennes, permettent d’en restreindre certaines conditions.

Dorénavant, la durée maximale d’admission en exonération de droits et taxes sera de 24 mois, et ne sera renouvelable qu’après avoir passé une période de 6 mois minimum en dehors des eaux polynésiennes. Si les propriétaires des navires souhaitent prolonger leur séjour, ils pourront s’acquitter des droits et taxes afférents.

Le service des douanes est chargé de s’assurer du respect de la réglementation par l’ensemble des plaisanciers étrangers en voyage en Polynésie française. A ce titre, l’exercice sur le territoire d’une activité lucrative par des étrangers sous le régime de l’admission temporaire, est passible de poursuites.

« Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », se désole l’Association des voiliers de Polynésie

« Ce n’est pas une bonne nouvelle pour le tourisme. Le gouvernement semble avoir intégré le délit de sale gueule », dit Arnaud Jordan, le président de l’Association des voiliers de Polynésie, qui reconnaît cependant que le « charter au black, pour alimenter la caisse de bord » est bien l’un des « effets néfastes » mentionné au conseil des ministres. Mais il s’inquiète surtout de savoir à partir de quand seront décomptés les deux ans, et où les plaisanciers en fin de séjour vont pouvoir aller, alors que de nombreux pays ont fermé leurs frontières pour cause de covid-19. La Nouvelle-Zélande par exemple, l’une des escales incontournables pour les navigateurs dans le Pacifique, est fermée et pourrait le rester jusqu’au début 2021.

 

Bouissou : « Pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde »

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PLAISANCE - Le ministre des transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou répond à nos questions.

Pour le ministre, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ». Il estime que la manifestation dans le lagon de Faa’a est aussi une instrumentalisation politique.
Pour le ministre, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ». Il estime que la manifestation dans le lagon de Faa’a est aussi une instrumentalisation politique. (©archives LDT)

Le week-end dernier, le collectif Tearai réunissait une nouvelle fois la population à Vaitupa pour se plaindre de la nouvelle réglementation des mouillages de voiliers dans la zone. Quelques jours plus tôt, le ministre en charge des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, nous recevait pour faire le point sur ses questions. Pour lui, « pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde ».

Cette histoire de mouillage dans les lagons commence à prendre des proportions importantes. Les voiliers dans le lagon de Faa’a étaient ceux bloqués pendant le confinement et la population est venue se plaindre. Les pêcheurs aussi. Il y a un vrai problème. Ailleurs, les voiliers sont accueillis à bras ouverts car ils sont générateurs de ressources pour les communes.

Il y a deux attitudes très différentes que je constate au niveau des voiliers. Il y a l’attitude des populations dans les îles et celle à Tahiti. Dans les îles, ils veulent de la plaisance. Aux Marquises et aux Tuamotu, ils veulent qu’on aménage des marinas, des corps-morts. La route des 36 mois est quelque chose qui est totalement assimilé, alors qu’à Faa’a et Punaauia, il y a la crispation d’une certaine frange de la population.

La volonté du gouvernement est de sortir du bourbier à Outoumaoro et dans la baie du Maeva Beach. Prévoir des zones de mouillage à Faa’a et Punaauia a provoqué l’insatisfaction de la population, surtout dans un contexte où arrivaient les élections municipales. Les gens qui ont réagi au travers de cette association sont des gens très impliqués politiquement.

Les plaisanciers sont-ils responsables de la détérioration des lagons ?

Pointer du doigt les plaisanciers qui salissent le lagon, c’est se moquer du monde. J’ai dénoncé le déversement depuis la décharge de Mumuvai directement dans la Piafau, et ensuite tout cela se retrouve dans le lagon. On retrouve les pneus dans le lagon. Ce sont les voiliers qui les ont amenés ? La même association, chaque année, fait des plongées pour nettoyer le lagon et sait pertinemment que la pollution vient de là-haut. Il faut arrêter de dire que ce sont les plaisanciers. Ce sont au contraire des gens très respectueux de leur environnement.

La crise de la Covid-19 a-telle cristallisé les choses ?

Cette crise a provoqué une arrivée massive de bateaux. Mais pour quelle raison ? C’est parce qu’on leur a donné l’ordre de venir. L’arrêté du haut-commissaire leur ordonnait de venir directement à Tahiti et de s’y mettre en confinement. Voilà comment nous nous sommes retrouvés avec tous ces voiliers, même s’il n’y avait pas de réglementation précise pour cela dans le lagon de Faa’a.

La question est peut-être naïve, mais en quoi ces voiliers dérangent ?

Le lagon de Faa’a n’est pas une zone de pêche. Je suis riverain de cette zone. La commune de Faa’a a créé une zone d’interdiction de pêche. Les pêcheurs n’ont rien à voir avec la problématique de mouillage. Moi-même, quand j’allais ramer sur le lagon, je passais à côté des voiliers, c’est très bien, on peut faire des rencontres. Je dis qu’il y a un prétexte utilisé pour disséminer un sentiment de méfiance envers les étrangers au sein de la population de Faa’a.

Une question qui n’a jamais été réellement posée parce qu’elle dérange, mais le problème n’est-il pas simplement que, sur ces voiliers, ce sont des étrangers et des popa’a ?

Je pense.

Comment essayer d’harmoniser le tout ?

Le rôle du Pays est de réglementer l’usage du domaine public. Nous l’avons fait. Le chenal, depuis Papeete jusqu’à Taapuna, est sous l’égide du Port autonome. Autant sur la réglementation, c’est moi qui fixe les règles, autant sur la surveillance et sur la perception de redevances, c’est au Port autonome d’agir. Il y a une police portuaire qui doit faire en sorte que le bateau ne reste pas trop longtemps à la même place. Certains voiliers n’ont pas bougé depuis 30 ans. Là, il y a quelque chose à faire.

Il faut légiférer sur ces bateaux qui ne bougent pas et laisser la plaisance se faire ?

Exactement. Il faut que le Port autonome sorte un règlement intérieur sur l’occupation de ses zones. Par exemple, un plaisancier pourrait rester un mois sur une zone, éventuellement renouveler sa demande, mais pas plus. S’ils ont des besoins de mouiller plus longtemps, il faut les diriger sur les zones adéquates, les marinas. On y travaille. On va prévoir d’autres infrastructures dans la zone de la baie de Phaëton. On veut reprendre le projet à Moorea. L’annonce est déjà parue au Journal officiel. Avec Evans Haumani, nous sommes enfin d’accord sur l’extension de la marina de Vaiare. Il y a aussi le projet d’extension de la marina Taina, en lien avec le projet de Village tahitien. Cela laisse tout de même peu de possibilités, sinon il y a la baie de Phaëton. Dans le projet de parc à Vaitupa, il y a aussi une marina qui est souhaitée.

Sur la côte est aussi le mouillage se fait. La baie de Matavai a souvent des voiliers qui restent plusieurs jours.

On va interdire ces mouillages. Comment se font ces mouillages puisqu’il n’y a pas d’ancrage ? Ils balancent leurs ancres et s’accrochent comme ils peuvent. Ce n’est pas possible et il va falloir réglementer. La vraie question est de savoir à quel niveau d’accueil sommes-nous prêts à faire face ? Il ne faut pas aller au-delà d’une certaine limite. Ces plaisanciers, il faut qu’ils aillent aussi dans les îles.

La route des 36 mois est-elle toujours souhaitable ?

Nous y réfléchissons. Trois ans dans nos eaux, c’est long. Cela était justifié pour les super-yachts. Est-ce que pour la plaisance, il faut laisser la possibilité aux gens de rester pendant 36 mois ? C’est une vraie question. C’est un sujet d’actualité au sein du gouvernement.

Pour que ces voiliers aillent dans les îles, il va falloir là-encore des infrastructures pour éviter les ancrages sauvages dans le corail.

Une marina est prévue à Bora Bora, par exemple. Une belle marina aussi grande que la marina Taina. Il y a énormément de demandes, il y aura des branchements pour l’assainissement, l’électricité, etc. Il y a aussi une redevance à percevoir.

Les devoirs des plaisanciers
– Respect des règles internationales de navigation
– Limitation de la vitesse de circulation à 5 nœuds
– Règles applicables aux navires abandonnés et aux épaves maritimes
– Interdiction de la pratique de toute activité autre que le mouillage des navires dans les zones dédiées
– Interdiction de rejeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux leurs ordures ménagères et déchets de toute sorte, les eaux souillées ou chargées d’hydrocarbures, d’huiles ou de produits toxiques.
– Obligation de disposer de tous les déchets dans des installations à terre prévues à cet effet
– Interdiction d’effectuer tous travaux de réparation, opérations de carénage, applications de produits ou peintures.

“Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger”

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"Les secteurs de plaisance et du nautisme ne sont pas en danger"

Tahiti, le 30 juin 2020 - Un communiqué conjoint du cluster maritime de Polynésie française et du syndicat des activités nautiques Tai Moana défend le travail mené au fenua pour la réglementation et la structuration des secteurs de la plaisance et du nautisme.  "Les secteurs de plaisance et du nautisme n'y sont pas en danger, mais se structurent"

Dans un communiqué conjoint diffusé en fin de semaine dernière, le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques de Polynésie française tente de rassurer sur la situation du nautisme et de la plaisance en Polynésie française, suite aux "plaintes exprimées par certains plaisanciers ou clients du charter". Dernières doléances en date : celles, fin mai, de l’association des voiliers de Polynésie. Elle avait alerté sur le "mauvais accueil" réservé par les riverains de certaines îles aux plaisanciers coincés sur place pendant la crise du coronavirus, suite aux restrictions de la circulation maritime entre les îles de Polynésie.

Ce secteur de l’économie bleue génère annuellement près de 1,5 milliard de francs de chiffre d’affaires. Entre 600 et 800 navires de plaisance jettent l’ancre au fenua chaque année. Un travail est en cours pour "accueillir toujours mieux les usagers locaux et internationaux [des] lagons", rappelle ce communiqué conjoint diffusé jeudi dernier. "Le mouillage temporaire y est toujours autorisé. L’objectif aujourd’hui est de définir et structurer des espaces de mouillage de plus longue durée sur dans les zones à flux important."

Un arrêté gouvernemental vient de mettre à jour, le 2 juin dernier, une précédente réglementation datant de 1987. Ce texte précise les zones de mouillage et le cadre de leur utilisation à l’usage des plaisanciers dans les lagons de Faa’a et de Punaauia. Sept zones de mouillage sont par ailleurs établies dans le lagon de Bora Bora depuis fin 2018. Un travail préparatoire pour définir de tels espaces maritimes se poursuit à Huahine, Taha’a, Raiatea et à Tahiti, à Teva i Uta et Taiarapu-Ouest, pour permettre "aux plaisanciers d’y stationner en toute légalité et en toute sécurité".
En outre, une loi du Pays visant à donner pouvoir de verbalisation aux agents de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) en projet est actuellement transmise pour avis au ministère des Outremers à Paris.

Au-delà de ces aménagements réglementaires, "notre syndicat souhaite que les aménagements nautiques puissent se multiplier, dans toute la Polynésie, et notamment dans ces îles à fort flux", assure le communiqué en évoquant l’installation de corps morts écologiques, la création de nouvelles marinas, la multiplication des services aux navires. "Certains ont été réalisés, d’autres le seront dans les prochaines années. Il nous semble important d’encourager la création de micro-services aux yachts dans les autres îles, afin de limiter le temps de séjour de ces bateaux sur Tahiti."

En somme, assurent le cluster maritime et le syndicat des activités nautiques Tai Moana à la faveur de cette mise au point, en Polynésie française "les secteurs de plaisance et du nautisme [ne] sont pas en danger, mais se structurent".

 

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Mardi 30 Juin 2020 à 13:45 | Tahiti-Infos

Jean-Christophe Bouissou : “Je voudrais dire aux plaisanciers qu’ils sont tous les bienvenus”

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Vendredi 26 Juin 2020 - écrit par Dominique SCHMITT - Tahiti Pacifique

Alors que l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) s’interroge sur l’avenir de la plaisance au fenua, suite aux tensions exacerbées avec certains riverains pendant le confinement, Jean-Christophe Bouissou, a accepté de répondre en exclusivité aux questions de Tahiti Pacifique. Le ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens se veut rassurant : "Non, il n’y a pas de problèmes avec les plaisanciers en Polynésie française" et la polémique "n’a pas lieu d’être".

 

Jean-Christophe Bouissou, ministre chargé des Transports interinsulaires maritimes et aériens

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt

Comme la circulation maritime des navires de plaisance était interdite entre les îles de Polynésie française entre le 21 mars et le 20 mai 2020, les navires autorisés à arriver à Papeete, Nuku Hiva, Hiva Oa ou Rikitea sont restés plus longtemps sur place, générant un afflux de navires plus important par rapport aux années précédentes et donc des désagréments entre plaisanciers, et entre les plaisanciers et les riverains. Mais c’était une situation exceptionnelle et temporaire qui, depuis ce mois de juin 2020, n’existe plus et ne pose plus de problèmes. Crédit photo : Dominique Schmitt
L’Association des voiliers en Polynésie (AVP) regrette le manque de réglementation concernant les mouillages en Polynésie. Vous avez déclaré en effet : "Le mouillage est interdit partout, sauf là où il est autorisé." Qu’est-ce que cela signifie exactement ?
"Comme partout dans le monde, et en particulier dans les zones touristiques très fréquentées, le mouillage des navires de plaisance est possible partout où il est autorisé, et par conséquent interdit partout où il n’est pas autorisé, c’est presque une lapalissade. Il n’y a rien d’anormal dans ce principe, et rien qui permette de dire que les voiliers et les plaisanciers ne seraient plus les bienvenus en Polynésie française. Rien de fondamental n’a changé dans la législation actuelle qui existe depuis 1987, elle a simplement un peu évolué pour s’adapter aux enjeux économiques et à la croissance du trafic.
À la faveur de la crise de la Covid-19 et du recensement des voiliers qui a été effectué à cette occasion, certains ont peut-être découvert qu’une législation existait. Je les invite simplement à la respecter. La réglementation applicable aujourd’hui est la même depuis des années et les ajustements apportés n’ont pas d’autre objectif que de permettre une meilleure cohabitation entre les différents usagers du lagon."Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 435 en cliquant ICI

Polynésie – Du paradis à l’enfer pour les plaisanciers ?

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L’archipel polynésien, de par sa situation dans le Pacifique sud, sa tradition d’accueil et ses lagons sublimes, a toujours été une escale incontournable pour les circumnavigateurs. Pour certains plaisanciers, mouiller à Bora-Bora était peut-être même le moment le plus fort du voyage – une émotion, un objectif qui justifiaient à eux seuls de grand départ…

Mais voilà, depuis quelques années, les mouillages sont devenus de plus en plus réglementés. L’ambiance est parfois même devenue délétère, les plaisanciers étant régulièrement accusés de polluer les sites. Depuis mars dernier, la crise sanitaire a clairement attisé ce rejet des marins, cette fois suspectés d’être porteurs du virus. L’Association des Voiliers en Polynésie tente d’alerter les plaisanciers comme les médias sur l’absence de cadre juridique concernant les interdictions de mouillage qui fleurissent sur l’archipel. Et constate que les autorités locales ont bien prévu des zones de corps-morts… qui ne sont pas équipées. Espérons que Tahiti redevienne rapidement une exceptionnelle terre d’accueil et d’escale. Et que ses sites et ses habitants soient respectés, bien évidemment.

Par Emmanuel van Deth - multicoques-mag

French Polynesia – Boating heaven to boating hell?

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But in recent years, anchorages have become more and more regulated. The atmosphere has sometimes even become noxious, with boaters regularly accused of polluting some areas. Since March, the health crisis has clearly helped stir things up against sailors, now widely suspected of being carriers of the virus. The Association des Voiliers en Polynésie is trying to alert yachtsmen and the media to the lack of a legal framework concerning the anchoring bans which are flourishing across the archipelago. And notes that local authorities have made provision for some areas being for fixed moorings only... none of which have been installed. Let's hope that Tahiti and her islands will quickly become again an exceptional land of welcome and stopovers. And that her sites and inhabitants are respected, of course.

by Emmanuel van Deth - multihulls-world