Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

Diapositive 1- Copie
Comment adhérer à l'Association ?
1 - Chez nos représentants :
TAHITI : Tahiti Yacht Accessoire à la marina Taina (Michel Baltzer)
HIVA OA : Maintenance Marquises Service (Chantier naval)
FAKARAVA : Fakarava Yacht Services (au village)
FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
Diapositive 1- Copie- Copie- Copie
Diapositive 1- Copie- Copie
Un espace membre réservé
- Accès privilégié à des bons plans partagés
- Participation aux commandes groupées
- Des informations actualisées au quotidien
- Des forums pour s'exprimer et échanger
Diapositive 1- Copie- Copie- Copie- Copie- Copie
L'Association des Voiliers en Polynésie c'est avant tout un réseau de :
317 adhérents et 293 voiliers
606 abonnés Newsletter
6 antennes dans les iles
3347 abonnés sur Facebook
previous arrowprevious arrow
next arrownext arrow

Home Posts Categorized as “Actualités” (Page 9)

Actualités

Droit de réponse à Tahiti Infos (12/03/21)

No Comments

Dans l'article "Fin de travaux pour la CLEM de Moorea" paru sur Tahiti Infos le 12 mars 2021, il était dit, dans une parenthèse pour lister les acteurs locaux, que les plaisanciers participaient aux réunions de la CLEM !

Je leur ai donc écrit un mail pour signaler cette fausse information. Je n'ai pas eu de réponse de leur part mais lorsque ma femme a voulu lire l'article, 3 jours plus tard, elle m'a pris pour un fou et un menteur ! J'ai retrouvé le mail avec l'extrait copié-collé et ai donc pu comprendre que Tahiti Infos avait supprimé la fameuse parenthèse.
Comme quoi ...

Depuis, j'ai perdu ce mail, mais surtout maintenant, je fais des captures d'écran pour conserver ce genre d'informations ... et ne plus passer pour un fou.

le p'tit Colibri de l'AVP

Moorea – Le PGEM révisé n’attend plus que la validation du conseil des ministres

2 Comments

Après plus de dix ans d’existence, la commune de Moorea-Maiao a entamé un processus de révision de son Plan de gestion de l’espace maritime en 2015.

La nouvelle carte du PGEM révisée, avec ses zones de pêche d’activités, de mouillages, etc.
La nouvelle carte du PGEM révisée, avec ses zones de pêche d’activités, de mouillages, etc. (©DR)

C’était une journée importante hier pour la commune de Moorea-Maiao et sa population puisqu’il s’agissait de valider la nouvelle réglementation du Plan de gestion de l’espace maritime de Moorea. Un document volumineux qui reprend point par point tout ce qui touche à la gestion du patrimoine lagonaire. Cette réglementation, mise en application en 2004 et unique en Polynésie française, avait été décidée suite au développement incontrôlé des activités en tout genre sur le lagon de Moorea. Ainsi des premières règles de « bonne conduite » à l’intérieur du périmètre lagonaire de l’île avait été instaurées. On parle ici de la pratique de la pêche, des activités nautiques, des zones de mouillage des paquebots et des voiliers, des différentes zones d’observations (raies et requins), des zones d’activités motorisées et non motorisées, d’activités nautiques à vocation sportive, mais aussi des limitations de vitesse, des remblais côtiers et des zones de repos des cétacés.

Statut des pêcheurs modifié

La grande innovation que l’on trouvait dans l’ancien PGEM a été la mise en place des premières aires marines protégées (AMP) et de zones de pêche réglementées. Règles qui étaient parfois très contestées par les pêcheurs mais qui aujourd’hui devraient se retrouver dans les nouvelles propositions.

Dans cette nouvelle réglementation, le plus grand changement par rapport au précédent document, c’est le statut des pêcheurs. « Auparavant, les pêcheurs étaient encadrés par une réglementation fixe dont ils ne pouvaient pas déroger. Aujourd’hui c’est différent. En lien avec la DRMM (direction des ressources maritimes et minières, NDLR), les pêcheurs se sont mis en comité de pêche par commune associée. Chaque comité a établi ses propres règles de gestion de son espace marine communal » explique Lee Rurua, présidente de l’association du PGEM.

Concernant les règles de gestion autres que celle de la pêche, les rencontres se sont heurtées à des points sensibles tels que les zones de mouillage des bateaux, mais aussi la pratique des activités motorisées et en particulier sur les circuits des jet-skis.

La première réunion de concertation de PGEM révisée a eu lieu en juin 2016. Après des rencontres entre les différents partenaires, un projet de réglementation a été mis en enquête publique du 25 février au 27 avril 2019. Le projet a posé problème suite aux décisions de la Commission locale de l’espace maritime (Clem) à propos des zones de mouillage. Ont suivi les élections municipales et la Covid.

Ce n’est qu’au début de cette année que les premières réunions ont repris avec les comités de pêche puis avec les représentants des activités. Son aboutissement a donc été hier avec la dernière Clem avant le dépôt du document sur la table du conseil des ministres. Au total 26 dispositions prises en compte dans des zones à vocations générales dédiées à la pêche, aux protections environnementales, au développement des activités, etc. Sont dans ce nouveau PGEM. Ces dispositions ont été présentées aux 28 membres de la Clem hier à Afareaitu pour une ultime validation en présence des élus de l’île et de représentants de l’État et du Pays.

Raiatea : la plainte pour dégâts sur un voilier échoue au tribunal

No Comments

voiliers / raiatea
©Polynésie la 1ère

L'affaire remonte à août 2019, un habitant de l'île de Raiatea s'en prend à un voilier, coupe ses amarres afin de protester contre ce qu'il appelle les ancrages sauvages. Plainte du propriétaire. Vendredi dernier, le tribunal déboute le navigateur et inflige une simple amende au prévenu.

Une amende de 50 000 Fcfp et la relaxe pour Tehina Rota et son fils, dans le cadre d’une affaire survenue en août 2019 sur un voilier. Le père et le fils avaient coupé les amarres du voilier. Les faits jugés vendredi 19 février se sont déroulés à Raiatea.

Les deux hommes sont intervenus en tant que membres de l’association "Paruru i te tatahi e te tai roto". Selon eux, le plaisancier ne respectait pas la règlementation en cours. Au final, Tehina Rota, vice-président de l’association repart avec une amende de 50 000 Fcfp. Le plaisancier a, quant à lui, été débouté. "Le tribunal a bien compris le combat de cette associaiton et a considéré qu'une personne devait être relaxée et condamnée à une petite amende. Le combat donc continue", epxlique James Lau , avocat de Tehina Rota.

De son côté le président de l'associaiton, Tehina Rota, souligne que de nombreuses réunions ont été faites avec les autorités, les professionnels du tourisme et les communes. "Mais jusqu'à aujourd'hui, rien ne bouge. On ne voit rien de la part des autorités, du coup, on se met en association et on va sur site pour faire de l'information des réglements qui existent dans notre Pays." En clair, il faut empêcher l'occupation déraisonnée de l'espace lagunaire pour éviter des procès.

Les proriétaires des bateaux s'y soumettent bien volontier. "Je ne suis pas contre de payer des redevances pour avoir ensuite des services adaptés genre l'eau ou un accès à terre (...) Il faut s'asseoir autour d'une table et en discuter", souligne Ben Gatras, plaisancier et vice-président de l'association des plaisanciers de Apooiti.

 

Les plaisanciers sont « fiu » d’être pointés du doigt

No Comments

Le monde de la plaisance est encore au centre de multiples tensions suite à une nouvelle agression survenue la semaine dernière sur l’île de Huahine. Aujourd’hui, l’ensemble des protagonistes souhaite un retour au dialogue et une prise en compte des institutions pour que chacun puisse en toute quiétude exercer son activité.

TNTV - Publié le 09/02/2021 à 17:06 - Mise à jour le 09/02/2021

 

Le ciel s’assombri un peu plus sur le monde de la plaisance en Polynésie. Comme un vieux serpent de mer qui refait surface, la cohabitation entre les populations des îles et les usagers de la mer est toujours très fragile. Et l’agression d’une skipper la semaine dernière sur le quai de Fare, à Huahine, à remis de l’huile sur le feu.

Du côté des plaisanciers, la situation n’est pas encore critique, mais ils demandent aux institutions de prendre rapidement le problème en compte.

« Je pense que les pouvoirs publics pourraient nous aider à faire reculer ce sentiment d’intolérance vis-à-vis des voiliers, estime Arnaud Jordan, président de l’association des voiliers en Polynésie. Parce que les voiliers ne polluent pas, les voiliers ne gênent pas ou en tout cas s’ils gênent c’est parce qu’ils ne le savaient pas. Donc il y a de l’information à faire. Il y a vraiment des deux côtés, un pas les uns vers les autres. »

Même son de cloche du côté du collectif Tearai, créé en mai 2020. Il avait demandé aux autorités d’interdire aux bateaux de plaisance de mouiller sur certaines parties de l’île de Tahiti. Ce qui avait créé des tensions entre plaisanciers et riverains.

« Nous ne sommes pas contre ce tourisme-là, nous sommes pour le tourisme agréé, respectueux de l’environnement. C’est tout, indique Roland Barff, membre du collectif Tearai. La population en a marre de ces abus. Il n’y a pas de réglementation, il n’y a pas de contrôle. Que fait le gouvernement ? Ils sont à la manette de tout ça. Et nous, la population, on dit stop. »

Dénonçant un manque de législation et de dialogue, l’association des voiliers en Polynésie a parallèlement lancé il y a peu une charte de bonne conduite à destination des plaisanciers, afin de rassurer les riverains et les usagers des lagons.

« On veut que cette charte permette de montrer à tous que les plaisanciers sont des gens respectueux et que ce sont les derniers touristes qui sont en ce moment en Polynésie, confie le président de l’association des voiliers en Polynésie. C’est un tourisme résilient et non polluant. »

Les deux parties attendent maintenant que les autorités interviennent pour renouer le dialogue.

Une skipper agressée à Huahine

No Comments

Huahine

©Polynésie la 1ère

Une skipper s'est faite agresser, jeudi 4 février, au quai de Fare à Huahine par un jeune homme visiblement très remonté contre les voiliers. La victime a 3 jours d'ITT et a déposé une plainte à la gendarmerie.

Elle est skipper en Polynésie française depuis plus de 10 ans. Jeudi, comme elle a l'habitude de le faire à chaque fois, elle met les amarres au quai de Fare, à Huahine, pour refaire les pleins d'eau du catamaran. Le bateau est alors loué par des touristes américains. Mais, la présence du navire semble déranger un jeune homme sur le quai.

"Un jeune Polynésien m'a agressée, verbalement puis physiquementC'était violent et surtout consternant car le parking du super U était plein de monde qui ont vu la scène sans intervenir", confie la victime qui constate ces derniers temps une animosité contre les voiliers et des agressions qui se multiplient. Valérie a eu trois jours d'ITT et a déposé plainte à la gendarmerie. La skipper reste néanmoins choquée et surprise par cette agression et surtout l'inertie des gens.

 

 

 

Quelques détails en plus dans l'article

Huahine – Les agressions sur les voiliers s’accentuent

 

​Le PGEM2 se finalise à Moorea

No Comments

​Le PGEM2 se finalise à Moorea
Moorea, le 1er février 2021 - Les réunions des comités de pêches dans le cadre de la révision du PGEM, qui ont débuté mardi dernier à Haapiti, vont être organisées jusqu’à jeudi dans chaque commune associée. L’objectif est de valider définitivement toutes les règles qui ont été appliquées et proposées par les pécheurs depuis quelques mois. 

Depuis mardi dernier et jusqu’à jeudi, les comités de pêche de chaque commune associée de Moorea organisent leur dernière réunion de pêche dans le cadre de la révision du PGEM, en présence notamment de Gabriel Sao Chan Cheong, représentant de la direction des ressources marines  (DRM), Brother Damas, 4ème maire adjoint en charge du PGEM, de Hereiti Arapari,  agent communal en charge du PGEM ainsi que d’autres élus de l’île.  L’objectif de ces réunions est de permettre aux pécheurs de finaliser les règles de pêche sur lesquelles ils ont travaillé depuis quelques mois avant leurs validations définitives pour le PGEM2. Plusieurs réflexions ont ainsi été menées sur les différentes techniques à autoriser en fonction des poissons à pêcher, les zones de préservation ou réglementées (définitivement ou  périodiquement), les différentes espèces maritimes à préserver etc. Alors que beaucoup de pêcheurs se plaignaient de n’avoir pas été suffisamment pris en compte dans le PGEM1, l’un des grands objectifs a été cette fois-ci de tenter de  les mobiliser au maximum autour de l’île. « Il s’est avéré dans le PGEM1 que les pêcheurs n’étaient  pas forcément entendus ou ne se sont peut-être pas suffisamment fait entendre. Dans le cadre de la révision du PGEM, on s’est rendu compte qu’il fallait les mobiliser et les inclure dans cette gestion du lagon parce qu’ils sont les premiers concernés parmi les autres usagers. C’est leur garde-manger » explique Hereiti Arapari.


​Mieux respecter les règles

L’une des grandes difficultés du PGEM depuis sa mise en place en 2004  a été de faire respecter la règlementation sur la pêche, pourtant réfléchie par quelques pécheurs de cette époque. L’idée pour cette révision est justement d’encourager le maximum de pêcheurs à participer à la mise en place de leurs propres règles de manière à ce que  celles-ci soient mieux respectées. Les comités de pêche de chaque commune associée, en plus de la brigade nautique, seront aussi  très vigilants quant à l’application de la nouvelle règlementation par la population.  « Le fait que les pêcheurs mettent eux-mêmes en place leurs propres règles de pêche sera plus facile à les faire respecter. C’est mieux que de leur imposer une règlementation qu’ils vont ignorer. Ils seront aussi là pour faire respecter cette règlementation auprès des autres » ajoute Hereiti.
Outre une plus grande implication dans la règlementation, les pêcheurs auront plus de représentants  dans le comité permanent du PGEM. Pour rappel, ce comité,  dont font partie les représentants des secteurs professionnels et des services publiques, est notamment chargé de donner un avis consultatif sur la création des différents projets  (touristiques ou autres) qui impactent plus ou moins gravement le lagon de Moorea (la décision finale étant prise par le gouvernement). « Dans le PGEM1, ils n'avaient qu’un seul représentant tandis que dans le PGEM2, ils en auront cinq. On leur donne en fait plus d’importance dans la prise de décision concernant la gestion du lagon » précise Hereiti avant d’ajouter que « lorsque des projets  seront proposés, les pêcheurs pourront, grâce à leurs connaissances, nous dire par exemple qu’une activité touristique ne  peut pas être lancée sur telle zone en raison de la présence d’une espèce de  poisson spécifique ».
Les dernières réunions pour cette semaine se dérouleront mercredi à Teavaro et jeudi à Papetoai.

 

TAHITI INFOS - Rédigé par Toatane Rurua le Lundi 1 Février 2021 à 09:28

Délai exceptionnel de séjour pour les navires de plaisance

2 Comments

Délai exceptionnel de séjour pour les navires de plaisance

Tahiti, le 20 janvier 2021 - Les navires de plaisance étrangers vont pouvoir bénéficier d'un délai exceptionnel de 3 mois maximum en cas de force majeure. Une mesure adoptée en conseil des ministres aujourd'hui. 

Immatriculés hors du territoire, les navires de plaisance sont placés, lors de leur entrée en Polynésie, sous le régime de l’admission temporaire pour une durée de 24 ou 36 mois consécutifs.

Un délai qui peut désormais être prorogé exceptionnellement de 3 mois maximum en cas de force majeure. A l'instar de la fermeture des frontières et des ports internationaux. Les plaisanciers qui arrivent au terme de la prolongation exceptionnelle de séjour de 3 mois se retrouvent ainsi dans l’impossibilité de rester en Polynésie française et de se rendre dans un autre port international.

Afin de permettre à ces derniers de rester en attendant la réouverture des frontières internationales, un arrêté autorise également la prolongation de 6 mois du séjour des navires de plaisance placés sous le régime de l'admission temporaire. Cette mesure n’est applicable que pour l’année 2021.

http://lexpol.cloud.pf/LexpolAfficheTexte.php?texte=394979

Moorea : une zone d’interdiction de mouillage pour protéger une installation du Criobe

No Comments

Le Conseil des ministres a approuvé la création d’une zone d’interdiction de mouillage dans les eaux intérieures de la commune associée de Papetoai, dans la commune de Moorea-Maiao.

Publié le 02/12/2020 à 15:17 - TNTV.PF

« La Polynésie française s’est engagée dans une démarche de réglementation du mouillage et de protection des réseaux sous-marins dans l’ensemble de ses eaux, rappelle le conseil des ministres dans son compte-rendu. Les restrictions à la navigation arrêtées par le Conseil des ministres ont été élaborées par la direction polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) en coordination avec le Criobe et le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, avec pour objectif d’assurer la protection d’un tube sous-marin permettant le pompage d’eau de mer pour le compte du Criobe, posé sur le sol de la mer dans les eaux intérieures de la commune associée de Papetoai.

Il est en effet essentiel d’assurer l’intégrité d’installations indispensables qui pourraient être détériorées par les ancres des navires au mouillage. L’élaboration d’un cadre réglementaire portant interdiction du mouillage des navires dans ces espaces maritimes a pris en considération la nécessité de garantir la sécurité de la navigation dans les eaux intérieures, l’utilisation raisonnée du domaine public maritime ainsi que la préservation des intérêts de l’ensemble des usagers de la mer.

Dans l’espace maritime précité, il est désormais interdit de mouiller sur ancre dans une zone de protection autour du tube afin d’éviter que les ancres des navires n’accrochent et ne détériorent ce tube. La zone d’interdiction est délimitée de manière à constituer un périmètre s’étendant sur 100 mètres à l’ouest et 50 mètres à l’est du tube.

Pour des raisons de sécurité, il est tout de même prévu que l’interdiction de mouillage dans la zone de protection ne s’applique pas aux navires en charge de l’entretien de l’installation immergée ou à ceux engagés dans une mission de secours de personnes ou de sauvegarde des biens. Elle ne s’applique pas non plus au mouillage des navires dans des circonstances de force majeure. Il est également instauré un régime de peines contraventionnelles de la 5ème classe pour sanctionner toute infraction à l’interdiction prévue par cet arrêté. »

Un touriste se fait agresser par quatre individus à Huahine

No Comments

Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine.

Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s'est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l'œil droit, il ne retrouvera plus totalement l'usage de son œil.
Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s’est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l’œil droit, il ne retrouvera plus totalement l’usage de son œil. (©DR)

Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine. Vendredi dernier, aux alentours de 23 h 30, devant le Yacht Club situé dans la commune de Fare, Jean-Denis, un plaisancier sexagénaire, est déposé aux abords de l’établissement, après une soirée à terre avec un ami. « J’avais à peu près 50 mètres à faire pour rejoindre le ponton et récupérer mon annexe », se remémore-t-il.

Sur le chemin le menant à son embarcation, le touriste remarque quatre hommes dans un coin, qui le suivent jusqu’au ponton. « Il n’y a pas eu d’échanges de mots. Ils m’ont juste demandé d’où j’étais et je leur ai rapidement répondu. Je sentais que j’étais en danger. » À bord de son annexe, il tente de déguerpir mais oublie de détacher son cadenas. Dès lors, il ne faut pas plus de temps aux quatre individus pour encercler le visiteur (deux devant et deux derrière), qui reçoit un premier coup douloureux à la tête. Sonné, l’homme crie à l’aide et par chance, interpelle des jeunes filles présentes non loin du lieu d’agression. Ces dernières interviennent immédiatement et le sortent de sa petite embarcation. Ses agresseurs, eux, prennent la fuite. L’un d’eux aurait toutefois été reconnu par les filles, il s’agirait d’un jeune réputé sur l’île pour son comportement turbulent.

Climat tendu sur l’eau

Les forces de l’ordre et pompiers prévenus, Jean-Denis est transporté au dispensaire de l’île. Il est touché à l’œil droit et souffre d’une double fracture du nez. Le lendemain, il décide de se rendre à Tahiti et de voir un spécialiste à la clinique Cardella. « Le chirurgien ophtalmologue craignait que je perde la vue, je suis donc resté trois jours à Papeete », se souvient le sexagénaire, qui poursuit : « Les séquelles vont être lourdes, je ne retrouverai pas totalement l’usage de mon œil. »

Il a profité de son séjour dans la capitale pour déposer plainte. « Les gendarmes de Papeete doivent transmettre la plainte à Huahine, pour qu’une enquête soit ouverte. Je dois encore identifier mon agresseur par reconnaissance photos. »

Choqué par la violence des actes dont il a été victime, Jean-Denis indique qu’une autre agression aurait eu lieu dans l’après-midi du 20 novembre. « Visiblement, c’étaient deux messieurs arrivés sur un monocoque blanc de Raiatea. Ils auraient pris beaucoup de coups, et la police serait intervenue. Les agresseurs étaient également au nombre de quatre, mais aucune plainte n’a été déposée. » Il évoque également un événement survenu une quinzaine de jours avant son agression, alors qu’il arrivait dans le lagon de l’île de la femme. « Un homme en pirogue est venu et m’a enjoint de quitter les lieux. Il m’a dit ‘On ne veut plus de vous (les plaisanciers, NDLR) ici. » Impossible cependant pour le visiteur de dire si les tensions – connues – entre certains locaux et les plaisanciers sont à l’origine de son agression, ou s’il s’agit simplement de la manifestation spontanée de violences délictuelles. Il reste néanmoins choqué et littéralement marqué à tout jamais.

Lettres aux autorités – sept/oct/nov. 2020

No Comments

Réponses (ou non) aux lettres envoyées aux autorités

_____________________________________________

Réponse à la lettre au Port Autonome concernant la zone de Punaauia (14/10/20) :

Monsieur, Par correspondance électronique du 27 août 2020, vous avez interrogé Mon Établissement public sur les modalités d’applications concrètes de l’arrêté n° 650/CM du 02 juin 2020. Merci de trouver ci-après les observations qu’appellent de ma part vos demandes.

  1. Sur le mouillage dans la zone VAIRAI

Le mouillage et le stationnement de tout navire étant strictement interdits, pour quelque durée et quelque navire que ce soient, dans la zone VAIRAI (article 3 de l’arrêté précité), mon Établissement public procèdera effectivement à l’expulsion de tous les navires en infraction.
Ces expulsions débuteront en principe dès que la zone de mouillage P6 aura été aménagée (pose de corps-morts), ce qui arrivera très vraisemblablement avant la fin de l’année.
J’attire votre attention sur le fait que les navires mouillant ou stationnant dans cette zone sont d’ores et déjà en infraction et donc passibles, dès aujourd’hui, de sanctions pénales. Il leur appartient de se rapprocher sans délais des marinas et/ou des autorités compétentes pour obtenir un poste d’amarrage ou une autorisation de mouillage sur corps-mort.

  1. Sur le ponton des annexes de la Marina Taina

Ce ponton a été définitivement démonté et ne sera pas réinstallé.
Concernant les usagers de ce dernier : les voiliers au mouillage dans les zones P0 et P1 bénéficient déjà des infrastructures et équipements de la marina Taina, ce ponton ne leur est donc pas nécessaire ; quant aux voiliers au mouillage dans la zone VAIRAI, ce sont des occupants sans droits ni titre du domaine public maritime, ils n’ont donc aucun droit au maintien dudit ponton.

3. Sur le mouillage dans la zone P6

Aucun mouillage sur ancre n’est autorisé, ni toléré, dans la zone P6 conformément aux dispositions de l’article 5 de l’arrêté précité.
Des corps-morts y seront installés et proposés à la location avant la fin de l’année et la zone de mouillage sera délimitée conformément aux plans annexés à l’arrêté susmentionné.
Espérant avoir répondu à vos interrogations.
Cordialement,
Pour le Directeur général du Port autonome de Papeete, Monsieur Jean-Paul LE CAILL.

____________________________________________________

Réponse à la lettre à la DPAM du 11/09/20 concernant la limitation de la vitesse sur l'île de Moorea :

Bonjour Monsieur,

En ce qui concerne la vitesse de circulation maritime, celle-ci est réglementée de manière générale par la délibération n°78-124 du 27 juillet 1978 portant règlementation de la circulation dans les lagons de la Polynésie française. Son article 2 précise que la vitesse doit être inférieure à 5 nœuds à moins de 70 mètres du rivage ou à moins de 70 mètres des installations de pêche fixes ou mobiles et des ouvrages portuaires (digues, quais, pontons, balisages, etc…). En dehors de ces limites, elle doit être telle que le pilote puisse garder le parfait contrôle de son navire quels que soient les circonstances et l’environnement, et telle qu’elle ne provoque pas des vagues pouvant occasionner des avaries aux embarcations à quai ou au mouillage.

D’autre part, la bande littorale des 300m s’applique aux zones de baignades. Ces dispositions relèvent du CGCT, le code général des collectivités territoriales, en son article L.2213-23, qui précise que le maire exerce la police des baignades et des activités nautiques à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés (comme les kayak, pirogue, paddle, pédalos, kite surf, etc…), jusqu’à une limite fixée à 300m à compter de la limite des eaux. Il faut donc comprendre cette limite de 300m comme la limite extérieure de la zone de baignade, son extension maximale, laquelle peut être plus petite, en fonction de la configuration de l’endroit. La zone de baignade doit être balisée, et de fait le chenal qui la borde le cas échéant. Cette police spéciale qui concerne la sécurité des personnes relève directement du maire.

Ces informations sont extraites du site internet de la DPAM : www.maritime.gov.pf

Vous trouverez en PJ les deux textes en référence, la délibération de 1978 et l'article L.2213-23 du CGCT extrait de légifrance.

Cordialement.

Yves HAUPERT, Direction Polynésienne des Affaires Maritimes

_____________________________________________________________

Lettre envoyée le 5 novembre 2020 au maire de Moorea, sans réponse à ce jour :

M. le maire,
 
L'association des Voiliers en Polynésie, forte de plus de 300 membres tant polynésiens qu'internationaux a suivi de près la révision du PGEM qui arrive bientôt à son terme.
 
Certains de nos membres sont résidents à Moorea et tous sont susceptibles d'être de passage dans le lagon de Moorea. Pourtant, nous n'avons malheureusement jamais été conviés aux travaux d'élaboration du PGEM. Nous vous avons adressé à ce sujet une lettre ouverte le 7 septembre 2017 et vos services ont pu lire les remarques que nous avons faites lors de l'enquête publique. Nous avons apprécié, de la part de vos services, la réunion d'information qui a été organisée le 16 juin 2018 dans les jardins de l'Assemblée à Papeete.
 
Cette année, un triste accident a endeuillé notre communauté et nous lisons avec stupeur l'article 19 du Chapitre 6 de l'arrêté qui rend exécutoire le plan de gestion de l'espace maritime de l'île de Moorea. :
 
"Chapitre 6 : CIRCULATION Art. 19.— Limitation de vitesse Sans préjudice de la réglementation en vigueur qui limite la vitesse des navires à 5 noeuds dans la bande de 70 mètres à partir du littoral, la vitesse des engins motorisés est limitée à 20 noeuds dans le lagon de Moorea, sauf dans les aires marines protégées où elle est limitée à 5 noeuds."
 
qui permet, semble-t-il, la vitesse autour des mouillages à vingt nœuds. Cette vitesse excessive met en danger de mort les baigneurs autour des bateaux ainsi que les baigneurs des plages publiques.
 
Nous attendons de votre part un signal fort à l'attention des usagers motorisés du lagon. Nous voudrions aussi que cesse le mépris qu'encourage l'attitude des autorités envers les voiliers qui sont, pour la plupart, respectueux des lois et des usages. Ces touristes au long cours représentent un fort potentiel économique que nous estimons à 4,5 milliard par an. Contrairement aux idées reçues, ils ont un très faible impact sur le lagon et sur l'environnement en général. La très grande majorité des voiliers respectent le PGEM actuel, notamment dans la durée de mouillage et l’utilisation de la cuve à eau noire qui est maintenant une norme sur les voiliers. Nous condamnons fermement la petite minorité qui ne respecte pas la réglementation en vigueur.
Nous nous sommes d'ailleurs doté d'une charte de bonne conduite que nous aurons plaisir à vous détailler. Elle est matérialisée par un pavillon que les plaisanciers peuvent mettre dans leur mâture.
 
image.png
Pour toutes ces raisons, je me permets, par la présente, de solliciter un rendez-vous selon vos disponibilités. Je me tiens à votre disposition pour plus d'informations complémentaires et vous prie d'agréer, M. le Maire, mes salutations distinguées.
 
Arnaud JORDAN
Président de l'Association des Voiliers en Polynésie