Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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FAKARAVA : Pakokota Yacht Services (Pension Pakokota)
2 - Ou en ligne sur ce site
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Actualités

Dixième année de pavillon bleu pour la marina Taina

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La marina de Punaauia, comme les plages de Bora Bora, ont conservé leur pavillon bleu, témoin d’excellentes prestations environnementales. Les responsables de Taina comptent bien continuer le travail, et veulent développer des services aux plaisanciers au mouillage pour les aider à réduire leur impact sur les écosystèmes marins.

« Fierté » et « envie de faire plus » à la marina de Taina, qui fait partie des deux seuls ports d’Outre-mer à arborer un pavillon bleu. Un label environnemental créé en 1985 comme un programme de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe, et qui est aujourd’hui présent dans une quarantaine de pays tout autour du monde. Accordé à plus de 700 ports dans le monde dont une centaine en France, le pavillon bleu témoigne des efforts de développement durable de ces infrastructures. Mais ne hisse pas le pavillon qui veut : « il faut se battre chaque année pour le conserver » explique le directeur d’exploitation de la marina, le capitaine Philippe Olité :

Marina Services, gestionnaire de Taina, travaille en étroite collaboration avec le port autonome et la mairie de Punaauia sur l’amélioration des services environnementaux la marina. Et l’un des objectifs, c’est de faire rayonner ces services vers les bateaux au mouillage dans la zone, en s’équipant notamment d’un bateau qui permettra de vider leur bacs à eaux usées :

Le projet représente une avancée particulière quant on connait les tensions qu’impliquent la multiplication des bateaux au mouillage et les accusations dont ils font l’objet. Des accusations injustes pour le capitaine Philippe Olité, qui estime que les plaisanciers, « des personnes particulièrement respectueuses de l’environnement »,  sont trop souvent stigmatisés en Polynésie. L’important pour le professionnel est de développer de nouveaux corps-morts qui donnent aux plaisanciers accès aux sanitaires, aux services des marinas, et les aident à réduire leur empreinte écologique.

À noter que du côté des plages, 12 sites de Bora Bora, depuis la plage de Matira jusqu’à celles de plusieurs complexes hôteliers sur les motu, ont aussi gardé leur pavillon bleu. Une réussite, quand on sait que sur les 400 plages labelisées en France, seuls quatre autres se trouvent en outre-mer.

RADIO 1 - 08/06/2021 -

Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

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Un afflux de voiliers attendu sur la zone de mouillage de l’aéroport

L’Association des voiliers en Polynésie a envoyé un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. Une situation exceptionnelle, temporaire, due notamment aux restrictions sanitaires.

L’ambiance risque-t-elle de se tendre encore un peu plus ? C’est visiblement la crainte de l’Association des voiliers en Polynésie (AVP) qui a publié un communiqué prévenant d’un afflux de bateaux à venir dans la zone du mouillage de l’aéroport de Tahiti-Faa’a. L’association estime mais de manière large qu’environ 2 000 voiliers circulent actuellement en Polynésie française, en comptant les plaisanciers locaux et les voyageurs internationaux. Difficile de faire la comparaison avec une année classique dont on n’a pas les chiffres, mais il suffit de diriger son regard vers l’horizon pour constater que les voiliers sont plus nombreux que d’habitude. L’Association des voiliers en Polynésie assure que la situation est temporaire : « La plupart des voiliers ne peuvent pas continuer leur route vers l’ouest. Les frontières maritimes du Pacifique sont toujours fermées, contrairement aux frontières aériennes », explique Arnaud Jordan, président de l’AVP. Cook, Tonga, Nouvelle-Zélande, Australie et même Fidji qui avait ouvert un moment mais a finalement durci ses conditions d’entrée, sont fermés. Les bateaux sont bloqués à Tahiti et pour certains c’est un véritable « casse-tête ».

Les voiliers continuent d’arriver, notamment du Panama, profitant d’une dérogation qui leur permet de faire escale en Polynésie française, et espérant que la situation se débloquepour pouvoir continuer leur route. De son côté, le Cluster maritime de la Polynésie française discute toujours avec les autorités pour une réouverture des frontières maritimes et a même fait des propositions de reprise séquencée des secteurs plaisance, superyachts et croisière au Pays et à l’État. Le président Édouard Fritch a répondu au Cluster, confirmant la prise en compte de ces propositions.

Certains voiliers sont ici depuis plusieurs mois et après avoir stationné aux Marquises, aux Gambier ou aux Tuamotu pendant la saison cyclonique (une obligation de leur assurance), ils doivent se rendre sur Tahiti s’occuper de leurs papiers administratifs, des problèmes mécaniques de leur bateau et de leurs propres problèmes de santé. Un autre problème s’ajoute : la zone de mouillage de Taina soit être évacuée, à cause des travaux du futur village tahitien. Où vont aller ces 54 navires ? La zone de l’aéroport compte déjà 36 bateaux, selon l’Association des voiliers en Polynésie, additionnés aux 54 de Taina qui rejoindraient Faa’a, c’est une centaine de voiliers qui vont se retrouver à cet endroit. « C’est du jamais vu et une grande première ! De quoi impressionner les habitués du lagon et ‘déchainer les passions’ dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mais tous ces propriétaires de voiliers n’ont aucune autre option. Cette situation n’est pas du choix de la communauté des plaisanciers mais plutôt due à l’absence de toute autre alternative », explique Arnaud Jordan. Selon l’association, une cinquantaine de corps-morts sont en préparation à l’aéroport mais cela restera insuffisant, les capacités des marinas et celles des corps-morts restent sous-dimensionnées.

Mais tous ces voiliers présents en Polynésie française, ce sont aussi des taxes qui rentrent dans les caisses du Pays, des touristes qui consomment, achètent et profitent des loisirs et autres sorties culturelles sur la Polynésie française. Et enfin, sans vouloir faire de généralités, Arnaud Jordan affirme que ces « bateaux grand voyage » possèdent des caisses à eaux grises et à eaux noires et que les propriétaires sont plutôt des gens aisés, sensibilisés à l’environnement. Mais surtout, ils n’ont aucune autre solution et il est impossible de savoir combien de temps cette situation va durer.

Une réunion orchestrée par le Secrétariat général de la mer est prévue ce mardi 8 mai à Paris avec les acteurs du secteur touristique maritime, pour la fixation de la date – il est question du 30 juin – et des protocoles de reprise au niveau national.

The problem of wrecked sailboats

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Reflection following the three publications on two wrecks of sailing ships in Taravao (Presqu'île de Tahiti) and Pao Pao (Moorea)
Articles from Polynésiela1ère, La Dépêche de Tahiti and Tahiti Infos.

 

WARNING: the AVP does not support in any way these wrecks of abandoned sailboats, on the contrary, and does not seek to exonerate their owners (most often residents and not "foreigners passing through" who abandon their boat); the fact of leaving one's sailboat abandoned and letting other people worry about it is an irresponsible and unacceptable act

 

At the AVP, the debate has been invited lately on whether or not to put these three articles online, which clearly do not make a good advertisement for yachting in Polynesia. And yet, it seems that we have to talk about it.

Not to defend this kind of indefensible, odious and intolerable act for any good citizen who respects himself, or even for any good eco-citizen who respects himself.
No ... unfortunately, the need to talk about it is once again insidiously linked to the generalization that is made of a subject and especially the lack of a systemic vision of this same subject.

As we know, currently, "bashing boaters" is a fashionable pastime. So yes, to be indignant about these two cases of wrecks is normal and everybody is obviously in agreement on the subject ... but why then "to shoot in the dark" on the whole of the yachting industry when it concerns only some very particular cases?

Oh yes ... of course ... these wrecks are visible to everyone!

But what about the numerous car wrecks in the valleys, sometimes even covered with vegetation because they have been there for so long?

We see them much less than the sailboats, it is true ... so it is so much easier to forget them. We don't see them, so everything is fine. So, from there to imagine that they can pollute ... impossible!

Yes, the wrecks of these two sailboats (and there are others) represent a big pollution concern, but why only talk about these sailboats? The various associations are getting up to arms, scandalized by these sailboats (and rightly so!), but not by the numerous car wrecks?

Don't tell me that there are no more batteries, no more oil, no more fuel, no more toxicity in these cars... I will snicker softly.

Do we have to explain again the possible pollution, far from being negligible, of these cars that will reach the ground, then the water table and then inevitably the lagoon?

"It pollutes the sea, and it's not a pretty sight! It pollutes the sea, and it's not a pretty sight," said one resident.

"We are afraid for the children, for the fishermen. [...]. There is oil, batteries. It sucks! "

"[...] has been threatening the surrounding marine biodiversity for three months. "

These excerpts from an article seem to me quite appropriate for the problem of car wrecks on the valley floor too, don't they? Whether the biodiversity is marine or terrestrial, we must protect it.

Obviously, we have to manage these wrecks, but please, take the problem as a whole: whether it is a "sailboat" or a "car" wreck, the root of the problem is ecological and affects all citizens. It is not the trial of boating that must be done, but the trial of individual incivilities. As this article from February 2018 reminds us, with in particular the interview of the President of the AVP on this subject at the bottom of the article.
In addition, it should also be remembered that the vast majority of sailboats are in good condition and are most often insured by their owners.

For the sake of completeness, it is necessary to point out the initiatives of some municipalities and even of the Territory, to tackle the problem of these carcasses, especially from 2014 to 2016. Nevertheless, there is still a lot of work to be done ... and not much is missing to make it possible for the wrecks of sailboats.
Article Polynésiela1ère - Articles Tahiti Infos 1 and 2 - Article LaDépêche

This is why projects such as "L'atelier'Ecup du Fenua", whose initiative is to remove wrecks on land and sea at a lower cost, must be supported and helped by the Territory, by associations such as the AVP, by the communes, ... It is up to each one to make their own eco-responsible decisions.

Already in 2019, the AVP had made a file on the possible management of these wrecks.

The AVP has been asking for years for the implementation of a "Cruising permit" (a tax), which would allow the financing of this "depollution" in part. It is time for the government to set up this tax in order to be able to activate the financial means ... as apparently the legal side is solved because they seem to be able to deprive the ownership of a ship in one month.

 

the little hummingbird of the AVP

Le problème des voiliers-épaves

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Réflexion suite aux trois parutions sur deux épaves de voiliers à Taravao (Presqu'île de Tahiti) et Pao Pao (Moorea)
Articles de Polynésiela1ère, de La Dépêche de Tahiti et de Tahiti Infos.

ATTENTION : l’AVP ne cautionne en aucun cas ces épaves de voiliers abandonnés, bien au contraire, et ne cherche pas à disculper leur propriétaire (le plus souvent des résidents et non des « étrangers de passage » qui abandonnent leur navire) ; le fait de laisser son voilier à l’abandon et de laisser d’autres personnes s’en soucier est un acte irresponsable et inacceptable.

 

À l’AVP, le débat s’est invité dernièrement sur la mise en ligne, ou non, de ces trois articles qui, très clairement, ne font pas une bonne publicité pour la plaisance en Polynésie. Et pourtant, il semble qu’il faille en parler.

Non pas pour défendre ce genre d’acte indéfendable, odieux et intolérable pour tout bon citoyen qui se respecte, voire même pour tout bon éco-citoyen qui se respecte.
Non … malheureusement, la nécessité d’en parler est encore une fois insidieusement liée à la généralisation qui est faite d’un sujet et surtout le manque d’une vision systémique de ce même sujet.

On le sait, actuellement, « taper sur les plaisanciers » est un passe-temps à la mode. Alors oui, s’indigner de ces deux cas d’épaves est normal et tout le monde est évidemment d’accord sur le sujet … mais pourquoi alors « tirer à boulets rouges » sur l’ensemble de la plaisance alors que cela concerne que quelques cas très particuliers ?

Ah mais oui … bien sur … ces épaves sont visibles aux yeux de tous !

Mais qu’en est-il des nombreuses épaves de voitures dans les vallées, parfois même recouvertes de végétation tellement elles sont là depuis longtemps ?

On les voit bien moins que les voiliers, il est vrai … c’est donc tellement plus simple de les oublier. On ne les voit pas, donc tout va bien. Alors, de là à s’imaginer qu’elles peuvent polluer … impossible !

Oui, les épaves de ces deux voiliers (et il y en a d’autres) représentent un gros souci de pollution, mais pourquoi ne parler que de ces voiliers ? Les différentes associations montent au créneau, scandalisées par ces voiliers (à juste titre!), mais pas par les nombreuses épaves de voitures ?

Qu’on ne vienne pas me dire qu’il n’y a plus de batteries, plus d’huile, plus de carburants, plus de toxicité dans ces voitures … je ricanerai doucement.

Faut-il alors ré-expliquer la pollution possible, loin d’être négligeable, de ces voitures qui va arriver jusque dans le sol, puis les nappes phréatiques puis immanquablement jusqu’au lagon ?

« Ça pollue la mer, et ce n’est pas joli à voir ! », décrit une habitante.

« On a peur pour les enfants, pour les pêcheurs. [...]. Il y a le mazout, les batteries. Ça craint ! » 

« […] menace depuis trois mois la biodiversité marine alentour. »

Ces extraits d’un article me semblent tout à fait adaptés au problème des épaves de voitures en fond de vallée aussi, non ? Que la biodiversité soit marine ou terrestre, on se doit de la protéger.

Évidemment, il faut gérer ces épaves, mais s’il vous plaît, prenez le problème dans sa globalité : que ce soit une épave « voilier » ou « voiture », le fond du problème est écologique et touche l’ensemble des citoyens. Ce n’est pas le procès de la plaisance qui doit être fait, mais bien le procès d’incivilités individuelles. Comme le rappelle cet article de Février 2018, avec notamment l'interview du Président de l'AVP sur ce sujet en bas de l'article.
De plus, il faut rappeler aussi que la très grande majorité des voiliers sont en bon état et qu’ils sont le plus souvent assurés par leur propriétaire.

Pour être complet, il faut tout de même signaler les initiatives de certaines communes voire du Territoire, pour s'attaquer au problèmes de ces carcasses de voitures, notamment de 2014 à 2016. Malgré tout, il y a encore beaucoup de travail à faire ... et il ne manquerait pas grand chose pour que cela devienne possible pour les épaves de voiliers.
Article Polynésiela1ère - Articles Tahiti Infos 1 et 2 - Article LaDépêche

C’est pourquoi aussi des projets comme « L’atelier’Ecup du Fenua » ayant pour initiative d’enlever les épaves sur terre et sur mer à moindre coût se doit d’être supporté et aidé par le Territoire, par les associations comme l’AVP, par les communes, … C’est à chacun de prendre ses décisions éco-responsables.

Déjà en 2019, l'AVP avait fait un dossier sur la gestion possible de ces épaves.

L’AVP demande depuis des années la mise en place d’un « Cruising permit » (une taxe), qui permettrait en partie le financement de cette « dépollution ». Il est temps pour le gouvernement de mettre en place cette taxe afin de pouvoir actionner les moyens financiers ... vu qu’apparemment le côté juridique est solutionné car ils semblent pouvoir déchoir la propriété d’un navire en un mois !

Des bouées connectées à Bora Bora

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Des bouées connectées pour répondre aux soucis de gestion des plaisanciers en Polynésie

Photo d'illustration. Archives Tahiti Nui Télévision
de Manon Kemounbaye
Publié le 27/04/2021 - TNTV

C'est une innovation : la commune de Bora Bora va mettre en place des bouées connectées. Un dispositif qui utilise l'internet des objets et qui a des avantages à la fois pour les gestionnaires de l'espace maritime, et pour les plaisanciers.

Le nombre de plaisanciers en Polynésie est en augmentation. Une situation qui crée des tensions des deux côtés : la population craignant une pollution visuelle et du lagon, les occupants de bateaux se faisant parfois violemment prendre à partie.

Mais les autorités le rappellent régulièrement, les plaisanciers représentent une niche touristique. Au fenua, de passage, ils consomment du carburant, louent des voitures, font parfois du tourisme. Ceux qui s’installent ou les résidents du fenua qui vivent sur des bateaux, travaillent à terre, consomment…

Stéphane Poulain, ancien juriste et installé au fenua depuis de nombreuses années, a toujours beaucoup navigué. Le sujet lui tenait donc à coeur. Il a ainsi proposé la mise en place de bouées connectées. Un projet aperçu lors du concours Tech4islands dont le but et de faire émerger des solutions innovantes pour les îles.

L’idée a séduit le maire de Bora Bora Gaston Tong Sang. La commune n’a pas de PGEM. Au lieu de ça, Bora Bora a demandé à la DPAM de mettre en place une règlementation adaptée à son lagon, a défini des espaces maritimes et les a mis sous concession en contrepartie d’une redevance. Une solution qui permet à la commune d’éviter de gérer directement les corps-morts et les arrivées et départs de bateaux au mouillage.

C’est dans ce contexte que seront installées les premières bouées connectées à Bora Bora. Une lettre d’engagement a été signée entre la commune, le concessionnaire BBMS (Bora Bora Mooring & Services), et les entreprises qui développent les bouées. Une innovation locale mais aussi nationale. Ces bouées fabriquées aujourd’hui par plusieurs entreprises, utilisent l’internet des objets. Dès l’amarrage d’un bateau, la bouée enverra un signal au concessionnaire. Un plan s’affichera sur une interface, mentionnant les mouillages occupés et ceux, disponibles. Un gain de temps et d’argent pour le concessionnaire. Mais pas seulement.

Le plaisancier aura lui aussi accès à une interface. Il saura où il se trouve exactement, aura des informations sur sa zone (s’il y a des restaurants aux alentours, un loueur de voiture etc.). Il pourra entrer son identité et celle de son bateau et payer son emplacement en fonction de son temps de séjour, tout cela en ligne, sans quitter son bateau. La tarification sera étudiée en fonction de l’usage, certains plaisanciers étant des touristes de passage et d’autres des locaux. Des services qui sont encore en train de se mettre en place.

D’autres types de bouées sont également en développement. Elles devraient permettre de réaliser des mesures physico-chimiques de l’eau, à l’endroit du mouillage.

Bora Bora sert en quelque sorte de test à la mise en place du projet. L’objectif étant bien sûr pour Stéphane Poulain, de convaincre d’autres communes d’adhérer. Pour cela, il compte sur l’aide de Matairii Maire, ingénieur et consultant, amoureux de la mer.

L’installation des bouées à Bora Bora devrait débuter en juillet et être finalisée en septembre. La mairie observe avec attention l’avancée du projet. Le tavana a toujours été intéressé par les « smart technologies », nous précise-t-on du côté de Bora Bora.

Le projet pourrait également s’implanter à Fakarava.

Huahine – Les agressions sur les voiliers s’accentuent

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Skyppers, clients et plaisanciers sont victimes d’agressions répétées à Huahine.

À Huahine, comme ici à Punaauia, la vie de plaisancier n’est pas toujours plaisante.
À Huahine, comme ici à Punaauia, la vie de plaisancier n’est pas toujours plaisante.

Les plaisanciers en ont marre. Le week-end dernier, une nouvelle agression a eu lieu sur Huahine.

Des clients, résidents sur Tahiti, qui avaient opté pour un petit séjour dans les îles à bord d’un voilier, ont été pris à partie par un habitant de l’île lorsqu’ils ont mis leur bateau au mouillage.

Insultes, propos racistes, menaces, jets d’objets et agression physique sont devenus le quotidien des plaisanciers qui viennent mouiller sur l’île.

Une société de charter, qui a déjà déposé plusieurs plaintes explique que ce phénomène s’amplifie de manière inquiétante sur Huahine.

« Le week-end dernier, ce sont nos clients qui ont été agressés. Il y a trois semaines, un voileux qui avait pris son annexe pour aller faire quelques courses sur l’île, s’est fait massacrer son zodiaque à coup de cutter par un type en jet-ski venu exprès du quai jusqu’au bateau pour vandaliser l’embarcation. Il y a un mois, c’est un septuagénaire qui s’est fait casser la figure. En février, c’est ma skippeuse qui s’est faite agresser verbalement, puis physiquement, devant ses clients, par un habitant qui ne voulait pas qu’elle prenne de l’eau… À force de ne rien faire, il va y avoir un vrai drame, c’est sûr », explique le gérant.

Quelques individus

Selon nos informations ces agressions répétées à Huahine seraient l’œuvre de quelques individus, dont un, bien connu de tous.

« Quand la skipper a déposé plainte à la gendarmerie après son agression, les gendarmes qui avaient retrouvé l’assaillant et l’avait menotté pour l’entendre, l’ont relâché alors même que la skipper était encore en train de raconter les faits. Et c’est la même personne qui a saboté le zodiaque. Sur Huahine tout le monde sait qui sait, les autorités aussi, mais on laisse faire. C’est normal de se faire taper dessus, de se faire casser son matériel ? ».

D’autres compagnies de charter touristique, contactées à ce sujet, relèvent également une intensification du phénomène, mais toutes préfèrent garder l’anonymat par peur de représailles plus intenses.

Des skippers malmenés

Le dirigeant de la compagnie Charter Maui, qui lui a totalement arrêté son activité, explique que ce phénomène de « voilier bashing » a aussi fait partie des raisons qui l’ont poussé à stopper son activité.

« À Huahine, nous n’avons pas rencontré de problèmes particuliers mais c’est vrai que sur Raiatea et Bora Bora surtout, des skippers ont été malmenés », raconte-t-il.

Selon le président de l’association des voiliers de Polynésie, le phénomène de « voilier bashing » ne date pas d’hier.

« Depuis plus de trois ans, un phénomène anti voilier s’est amplifié en Polynésie. Les insultes et les menaces sont légions. Bien que la Polynésie reste un pays extrêmement accueillant, il est vrai que dans certaines îles, et notamment aux îles Sous-le-Vent, les tensions entre population et plaisanciers prennent une direction inquiétante. Selon moi, ces tensions sont dues à la politique laxiste du gouvernement qui véhicule un double langage. »

Du côté de la mairie de Huahine, on explique ne pas avoir été informé d’une agression le week-end dernier.

« Je n’ai reçu aucun rapport de la police municipale à propos d’un incident qui ce serait déroulé ce week-end », explique Nelson Tepa, le directeur général des services.

« Si des personnes ont été agressées, elles doivent porter plainte à la gendarmerie et si la gendarmerie ne donne pas suite, alors il faut qu’ils aillent voir les mutoi, pour que nous puissions agir. »

Une réponse qui fait rire jaune les professionnels concernés car selon eux, « les mutoi sont au courant ». « Ce sont eux-mêmes qui nous disent qu’ils ne peuvent rien faire, que cela ne les concerne pas, qu’il faut voir les gendarmes… ».

Un hommage à Eddy à Ta’ahiamanu

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Moorea, le 19 avril 2021 – Des représentants de la commune de Moorea et la famille du jeune Eddy Jarman ont rendu hommage lundi après-midi sur la plage de Ta'ahiamanu à l'adolescent de 14 ans décédé l'an dernier après avoir été percuté par un bateau.

La commune de Moorea-Maiao a organisé lundi après-midi une cérémonie en hommage au jeune touriste anglais Eddy Jarman, décédé le 9 août 2020 après avoir été percuté par un bateau alors qu'il faisait du snorkeling sur la plage de Ta'ahiamanu. Après le décès du jeune garçon de 14 ans, sa famille souhaitait un geste commémoratif de la commune et surtout davantage de prévention contre les dangers sur le plan d'eau.

Si des projets de stèle ou de banc ont été évoqués, la commune a finalement opté pour la plantation d'un 'ati mis en terre juste devant le lieu du drame sur la plage publique. La cérémonie intimiste, particulièrement chargée en émotion, a rassemblé quelques élus de la commune, des pompiers et agents communaux présents aux côté des parents et de la sœur du jeune garçon.


“Respecter les règles”

Avant que ne retentissent des chants et prières, la mère du jeune garçon a prononcé quelques mots, remerciant le geste du conseil municipal mais regrettant que les choses n'aillent pas plus vite du côté de la réglementation. La première adjointe au maire de Moorea, Elsa Keck, était présente sur place. Elle a assuré que ce drame avait permis la prise en compte de mesures de sécurité, notamment sur la vitesse des bateaux, dans la révision du Plan de gestion de l'espace maritime (PGEM) de Moorea-Maiao actuellement en cours.

“Tout le monde doit respecter les règles”, a conclu la mère d'Eddy sur la plage de Ta'ahiamanu. “Les navigateurs doivent aller là où ils sont autorisés à aller. Même si le but n'est pas de pointer du doigt la responsabilité de tel ou tel. Le but c'est que tous, nous nous respections les uns et les autres.”


 

TAHITI-INFOS - Rédigé par Vaite Urarii Pambrun le Lundi 19 Avril 2021

Droit de réponse à Moorea Magasine n°65 (mars 2021)

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Mail envoyé à Moorea Magasine n°65 (mars 2021)

 

Bonjour,

Je me permets de revenir sur le premier article de votre numéro 65 du Magasine de Moorea.

En tant que simple plaisancier, je m'étonne une nouvelle fois (après un article de Tahiti Infos aussi, il y a quelques semaines) qu'un petit amalgame soit toujours fait.

En effet, Vous écrivez  dans votre article que les plaisanciers ont participé à toutes les décisions concernant le PGEM.

Or, à ma connaissance, les plaisanciers ou même surtout l'Association des Voiliers de Polynésie (A.V.P.) n'ont jamais été consultés durant toutes les étapes de la Commission Locale de l'Espace Maritime sur le dossier du PGEM de Moorea.
Comme vous le signalez, à juste titre, dans l'Éditorial, la majeure partie des modifications du PGEM concerne la plaisance autour de Moorea ... des décisions prises sans demander un avis ou entamer des discussions avec les principaux intéressés.

Je me permets aussi de sourire, mais votre magasine n'y est pour rien vu que vous transcrivez les paroles du Maire de Moorea, quand je lis :

Bref, une nouvelle fois, en lisant cet article, la population ne peut que croire que les plaisanciers sont donc en accord total avec le PGEM et ses décisions extrêmement restrictives à venir pour la plaisance à Moorea, mais en Polynésie de manière générale. C'est bien dommage.

Je souhaite une très bonne et longue continuation à votre magasine, toujours intéressant à lire pour les administrés de Moorea.

Cordialement,

le petit Colibri de l'AVP

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux

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Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
©Polynésie la 1ere -

A l'approche des prochains JO, le fenua Aihere attire de plus en plus de monde, dont des prestataires touristiques ou des investisseurs. Les va-et-vient sur le lagon deviennent beaucoup plus fréquents, ce qui déplaît aux riverains. Ils veulent que la vitesse des bateaux soient réglementée.

Les bateaux naviguent trop vite au fenua Aihere. C'est le constat des habitants du bout de la route de la presqu'île. A l'approche des Jeux Olympiques de 2024, les résidents demandent que la vitesse des bateaux soit réglementée. "Dans le chenal où on se croise et où il faut aller doucement, les prestataires de services et les jet ski passent à fond", tout près des embarcations des riverains, "on veut que ça cesse, qu'on respecte le fenua Aihere et ses habitants", s'exclame Annick Paofai, présidente de l’association de défense du fenua Aihere.

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
La maire de Teahupoo et Annick Paofai. ©Polynésie la 1ere

Clairement visés, les prestataires touristiques sont de plus en plus nombreux à faire découvrir ce joyau de la presqu'île. Entre ses montagnes et son lagon, le fenua Aihere est synonyme du Tahiti d'antan. Pour préserver ce lieu unique, le soutien de la commune est primordial.

"Pour l'instant il n'y a pas encore énormément de bateaux, mais quand il y aura les JO, je pense qu'on sera débordés. C'est maintenant qu'il va falloir commencer à travailler sur ces directives", déclare Tupana Poareu Roniu, maire de Teahupoo.

Les habitants du fenua Aihere veulent une réglementation de la vitesse des bateaux
©Polynésie la 1ere

Les habitants du fenua Aihere veulent conserver le caractère sauvage aussi bien sur terre que sur mer. Une pétition a d’ailleurs récolté plusieurs signatures. Son but, éviter que les yachts ne viennent jeter l'ancre dans le lagon. Un lagon qui depuis 2014 est devenu un rahui sur une grande superficie de 768 hectares.

 

LABEL ECOCEAN – AHITEA

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Suite à la présentation de notre écolabel ECOCEAN, Tahiti Tourisme nous a offert du temps d'antenne et un canal de communication afin de nous permettre de le valoriser auprès de la population.
Cette démarche positive des plaisanciers vise à améliorer l'image de la plaisance et lutter contre les idées reçues.

Un grand merci donc à Tahiti Tourisme, et à Maïlee FAUGERAT qui nous a permis cette rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=tRcQmpcY4kY

Label ECOCEAN - AHITEA -
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