Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
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Actualités

Les zones de mouillages dans le lagon de Faa’a et Punaauia réglementées

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voiliers

©Polynésie la 1ère
Ce mercredi 27 mai, le conseil des ministres a réglementé les zones de mouillages de Faa'a et Punaauia. Les navires de plus de 6 mètres devront relâcher dans l'une des cinq zones dédiées : trois à Faa'a et deux à Punaauia.

Ce mercredi 27 mai, le conseil des ministres a réglementé les zones de mouillage de Faa'a et Punaauia, confrontées à un accroissement exponentiel de navires, en raison de la saturation des marinas de la zone urbaine. Elles doivent aussi faire face à une forte croissance des activités nautiques (aquatiques, subaquatiques, de plaisance, de loisirs, de sports et de pêche).

Tous les navires dont la longueur hors tout excède 6 mètres et dont la durée de séjour au mouillage est supérieure à 24h, et tous les navires de grande taille ou dont la durée de mouillage excède 24h auront obligation de relâcher dans l’une des cinq zones dédiées. Cette distinction vise à éviter une interdiction trop stricte qui pénaliserait les utilisateurs occasionnels du lagon, qu’ils soient résidents ou plaisanciers de passage.

Les pêcheurs seront peu affectés par ces contraintes, puisqu’ils exercent leur activité hors du lagon, dans les eaux extérieures et non dans ces zones intérieures interdites au mouillage. Les prestataires d’activités nautiques ou de location charter pourront mouiller temporairement dans ces zones ou plus longuement dans les zones dédiées au mouillage de plus longue durée.

Une seule zone est strictement interdite au mouillage. Elle est située le long de la côte incluant la baie de Vairai, et se prolongeant jusqu’à la marina Taina. Les zones où sont autorisées les mouillages permanents sont au nombre de cinq. Trois sont situées à Faa’a : deux côté récif en face de la piste de l’aéroport, et l’autre, dans la baie qui prolonge le Motu Ovini. Deux sont situées à Punaauia : la plus grande longe la zone côté récif en face de Vairai jusqu’en face de la marina Taina, et prolongée par une plus petite située en face de la marina du Lotus.

Occupation du lagon – Les voiliers lancent un pavé dans l’amarre

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Les voiliers ne veulent plus voir jeter de pavés dans l’amarre.

« La plupart des voiliers sont un exemple écologique », explique le communiqué.
« La plupart des voiliers sont un exemple écologique », explique le communiqué. (©DR)

Après un coup de force mené par le collectif Tearai, prétextant un « hommage au lagon » samedi dernier, pour demander à dégager les voiliers au mouillage, l’association des voiliers de Polynésie est montée au créneau.

Las d’être accusée régulièrement de pollution, fatiguée, comme à Raiatea, de voir les propriétaires de voiliers agressés pour une soi-disant pollution visuelle, l’association a fait parvenir un long courrier pour défendre sa cause et répondre au collectif mené par des membres de la Fédération tahitienne de kayak. « Sur Tahiti, des débordements graves, ainsi que des abus de pouvoir nous ont été rapportés. Des résidents, des associations et même des mairies exercent une pression très forte en menaçant de représailles physiques des plaisanciers qui se sont aventurés à mouiller, dans leur droit le plus absolu, dans des zones autorisées », constate l’association des voiliers.

« De nouvelles règles ont donc été édictées de façon totalement illégales afin de chasser les plaisanciers du domaine maritime, de façon arbitraire. »

Un mode de vie fantasmé

Devant la persistance de l’image des voiliers pollueurs qui rejettent eaux noires et grises dans le lagon, l’association replace quelques vérités.

« Tous les bateaux fabriqués depuis 15 ans sont tous équipés de cuves à eaux noires. (…) Un partenariat avec Tikitea est mis en place pour approvisionner les bateaux, dès leur arrivée aux Marquises, de détergents 100 % écologiques, sans aucun impact sur le lagon. Selon le rapport des eaux de baignade 2019, il est incontestable que la pollution du lagon vient de la terre, et à l’endroit où se trouve la plus grande concentration de voiliers, les eaux de baignade sont vertes et bleues ! »

« La plupart des voiliers sont un exemple écologique », poursuit le communiqué. Les voiliers produisent leur propre énergie uniquement avec le soleil et le vent. Ils produisent leur propre eau douce grâce à un système embarqué de désalinisation. Ils limitent leur production de déchets au maximum (pour un problème de stockage et parce qu’ils n’ont pas accès au système terriens de traitement ou dépotoirs. » Enfin, revenant sur le problème des épaves de bateau, l’association en appelle aux autorités, capables de mettre en place des collectes d’épaves de voiture, mais incapables de faire de même pour les bateaux.

« Cette situation est en train d’entacher gravement l’image de la Polynésie sur les réseaux, et cela va définitivement mettre un frein considérable au redémarrage du tourisme », conclut l’association.

« Les plaisanciers sont une catégorie de touristes dont la Polynésie n’a pas le luxe de se passer aujourd’hui face à la crise profonde qui l’attend. »

Par : - La dépêche de Tahiti

L’Association des voiliers en Polynésie s’insurge contre les fausses vérités véhiculées par les médias et colportées sur les réseaux sociaux

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Mardi 26 Mai 2020 - écrit par Dominique Schmitt - Tahiti Pacifique

 

"La stigmatisation incessante de cette communauté et la médiatisation effectuée autour d’elle est en train de cristalliser un rejet de la population que les plaisanciers reçoivent de façon violente et insupportable", déplore l'AVP.

"La stigmatisation incessante de cette communauté et la médiatisation effectuée autour d’elle est en train de cristalliser un rejet de la population que les plaisanciers reçoivent de façon violente et insupportable", déplore l'AVP.
"L’Association des Voiliers en Polynésie s'insurge contre les fausses vérités véhiculées par les médias et colportées sur les réseaux sociaux.
Fort est de constater que ces deux dernières semaines, la communauté des plaisanciers a été l’objet d’un déversement d’agressivité, de haine, de violence et de menaces physiques dont elle ne saurait accepter plus longtemps sans réagir.
La stigmatisation des plaisanciers a été en effet attisée par une série de reportages et interventions télévisées à charge en occultant volontairement la réalité des faits et la situation objective que les plaisanciers rencontrent en cette période tout à fait particulière et inédite.
Sur Tahiti, des débordements graves ainsi que des abus de pouvoir nous ont été rapportés. Des résidents, des associations et même des mairies exercent une pression très forte en menaçant de représailles physiques des plaisanciers qui se sont aventurés à mouiller dans leur droit le plus absolu dans des zones autorisées.
Les autorités maritimes n’ont eux-mêmes su empêcher ces débordements gravement répréhensibles qui portent atteinte à la liberté de chacun de disposer légalement du domaine maritime public à partir du moment où il en respecte les règles.
De nouvelles règles ont donc été édictées de façon totalement illégales afin de chasser les plaisanciers du domaine maritime de façon arbitraire.

"Une situation explosive"

Nous faisons le constat aujourd’hui d’une situation explosive dont les autorités vont avoir à supporter les conséquences si la vérité sur la réalité actuelle n’est pas clairement exposée.
L’Association oeuvre sans relâche à défendre l’image de la plaisance et tente régulièrement au travers de différentes actions de rétablir la vérité sur le mode vie souvent ignoré et fantasmé des plaisanciers.
→ Mise en place de la Charte ECOCEAN qui a pour vocation de résoudre la plupart de la problématique en sensibilisant les plaisanciers visiteurs sur les spécificités de la Polynésie et à les inciter à un comportement encore plus rigoureux qu’ailleurs car un écosystème fragile et peu d’infrastructure.Rejets des eaux noires et grises dans le lagon : "Pollution du lagon" ?Eaux noires : Tous les bateaux fabriqués depuis 15 ans sont TOUS équipés de cuves à eaux noires = cuves de rétention qui agissent comme une fosse septique.
Eaux grises : Partenariat avec TIKITEA pour approvisionner les bateaux dès leur arrivée aux Marquises de détergents 100% écologique sans aucun impact sur le lagon. (Tikitea → Emploi local)
→ Selon le rapport des eaux de baignade 2019 (annexe 1) qui vient d’être publié, il est incontestable que la pollution du lagon vient de la terre, et à l’endroit où se trouve la plus grande concentration de voiliers, les eaux de baignade sont vertes et bleues !
L’argument du collectif TEARAI de Faa’a VAITUPA largement médiatisé qui met en cause la pollution des voiliers ment à la population : la pollution vient bien de la terre, la qualité de l’eau relevée à VAITUPA est impropre à la baignade. Un comble de rejeter la responsabilité sur les voiliers...
Idées reçues du voilier pollueur :

La plupart des voiliers sont un exemple écologique

- Tous les voiliers qui se trouvent sur le territoire ont traversé les océans à la voile et continuent à le faire en Polynésie (Zéro émission de gaz à effet de serre, le même qui est généré par les avions et cargos qui sera à l’origine de la disparition des atolls du Pacifique avec la montée des eaux)
- Ils produisent leur propre énergie uniquement avec le soleil et le vent.
- Ils produisent leur propre eau douce grâce à un système embarqué de désalinisation.
- Ils limitent leur production de déchets au maximum (pour un problème de stockage et parce qu’ils n’ont pas accès au système terriens de traitement ou dépotoirs.
La plupart des plaisanciers participent largement au nettoyage du lagon au travers d’actions personnelles (photos de ramassage des déchets terrestres flottants par les enfants bateaux : annexe 3) ou collective : organisation des clean-up days en coordination avec des associations.

Mouillage de l’aéroport :

Seule zone de mouillage disponible pour tous les voiliers à qui on a demandé de quitter les Marquises pour se rendre sur Papeete. Toutes les marinas de Tahiti étant saturées.
- Une compagnie de charter locale y entrepose également ses bateaux (jusqu’à ¼ des bateaux présents sur le mouillage) -
La plupart des plaisanciers qui occupent actuellement ce mouillage sont des touristes en transit en attente de pouvoir quitter la Polynésie pour une autre destination du Pacifique (Dont toutes les frontières sont pour l’heure toujours fermées).
Ces bateaux n’ont donc pas vocation à s’installer sur ce mouillage, ils le quitteront dès qu’il leur sera possible de naviguer à nouveau. Il faudra rappeler à l’ordre les 2 ou 3 voiliers qui auraient l’intention de s’y installer à l’année.
Pour l'heure aucune nouvelle réglementation n'est venu modifier l'occupation de cette zone malgré les indications de M. Bouissou lors de la réunion avec les plaisanciers en 2019.

Problème des épaves :

L’Association ne cesse de dénoncer et d’alerter les pouvoirs publics sur ce problème. Il faut que le pays légifère pour pouvoir intervenir sur les bateaux qui sont abandonnés afin qu’ils soient extraient de l’eau et déconstruit avant qu’il devienne une épave.
Plus de 1 400 épaves de voitures ont été récupérées ces dernières années sur la voie publique pour être compactées et envoyées en Nouvelle Zélande. C’est probablement plus de 5 000 épaves qui doivent encore être disséminées partout sur le territoire. Pourquoi le territoire n’est aujourd’hui pas capable de légiférer également pour se débarrasser des épaves de bateaux ?

Réalité sur les retombées économiques de la plaisance en Polynésie :

L’Association des Voiliers en Polynésie a effectué ces derniers jours grâce à son réseau, une étude auprès de plus de 350 plaisanciers afin de déterminer clairement les chiffres de ce que cette forme de tourisme (la seule présente probablement en 2020 sur le territoire) apportait à l’économie du Fenua.
Nous publierons prochainement en détail cette étude jamais réalisée en Polynésie à ce niveau.
Quelques chiffres essentiels à retenir issus de cette étude :
- 72% des plaisanciers actuellement sur le territoire sont de passage et seuls 65% d’entre eux resteront moins d’un an en Polynésie.
Ce qu’il faut comprendre c’est que ces 72% représente un flux touristique donc pas vocation à s’installer en Polynésie.
- En grande majorité, ils vont visiter les 5 archipels (Ils vont dépenser partout en Polynésie, même sur des îles non développées par le tourisme traditionnel).
- Les marinas ne sont qu’un stop, souvent obligé plus ou moins long pour les plaisanciers : 75% d’entre eux dépensent chacun entre 200 000 francs et 1 million par an en marina en Polynésie, mais ils n’ont pas vocation à rester dans une marina puisqu’ils sont pour les ¾ uniquement de passage.
Dépense moyenne d’un plaisancier pendant son séjour en Polynésie :
Dépenses dans l’entretien annuel du bateau : 584 000 xpf/an
Dépenses dans la main d’oeuvre locale (prestataires techniques) : 371 000 xpf/an
Dépenses en place de marina et Corps-morts : 277 000 xpf/an
Dépense moyenne d’un plaisancier pour son quotidien en Polynésie :
Dépenses dans la nourriture/téléphone/internet/essence/… : 171 000 xpf/mois
Dépenses dans les loisirs : prestataires touristiques (activités/location voiture/restaurants/… : 92 000 xpf/mois
Dépenses dans l’artisanat et les vendeurs ambulants : 26 500 xpf/mois
Ce que dépense leur famille et amis étrangers qui viennent les visiter pendant chaque séjour à bord : 275 000 xpf
En conclusion, il apparaît que la plaisance en Polynésie est une ressource essentielle à la Polynésie.
Les plaisanciers sont et seront probablement cette année les seuls touristes que la Polynésie sur lesquels elle peut compter.
La stigmatisation incessante de cette communauté et la médiatisation effectuée autour d’elle est en train de cristalliser un rejet de la population que les plaisanciers reçoivent de façon violente et insupportable.
Cette situation est en train d’entacher gravement l’image de la Polynésie sur les réseaux et cela va définitivement mettre un frein considérable au redémarrage du tourisme.
Les plaisanciers sont une catégorie de touristes dont la Polynésie n’a pas le luxe de se passer aujourd’hui face à la crise profonde qui l’attend.
Il nous apparaît donc évident qu’il en va de la responsabilité de tous de rétablir les vérités afin de réduire cette stigmatisation dommageable à l’ensemble de la Polynésie".

Voiliers au mouillage à Faa’a : le collectif Tearai en appelle aux autorités

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voiliers navigation faa'a lagon

Usagers, sportifs et riverains demandent aux autorités de stopper les mouillages sauvages. ©THIERRY STAMPFLER/POLYNESIE LA 1ère
Le collectif Tearai s'oppose à l'accueil de voiliers à Faa'a, en dehors de marinas et d'infrastrustures adaptées. Le confinement étant levé, il appelle les autorités à appliquer les réglementations et sortir des mouillages sauvages.

Ce samedi 23 mai, le collectif Tearai, composé de pêcheurs, sportifs, plaisanciers et résidents de Faa'a, ont manifesté sur le lagon de Vaitupa, afin d'interpeller les autorités sur la situation des voiliers au mouillage.

Le collectif demande la création de véritables zones de mouillages ou que les voiliers soient maintenant redirigés vers les marinas existantes.
Avec la période de confinement, jusqu'à 50 navires se sont ainsi installés dans le lagon de Faa'a, y compris des voiliers professionnels inoccupés. Il s'agissait pour ces derniers de bateaux d'excursion relocalisés en raison des loyers trop élevés à la marina de Papeete.

Les sportifs et les pêcheurs se plaignent de ne plus pouvoir circuler normalement sur le lagon, afin de se livrer à leurs activités habituelles.

Le collectif Tearai interpelle ainsi le gouvernement, par le biais d'un courrier adressé au Président Édouard Fritch, réclamant une réglementation visant la protection du lagon. Il regrette de voir les voiliers "entassés" dans de mauvaises conditions et dans des lieux inadaptés à leur accueil, qu'aucune information ne leur soit communiquée sur les points de ravitaillement "d'où une utilisation anarchique des infrastructures", enfin de voir se créer des tensions entre riverains et plaisanciers en "imposant ces choix à la population, par manque d'anticipation et de communication des administrations concernées".

Lors de son point presse mercredi 20 mai, le Président Edouard Fritch avait annoncé que "les voiliers accueillis en surnombre dans les zones de mouillage doivent continuer leur voyage."

Les voiliers jugés indésirables à Mataiea

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voilier mahina

©Caroline Farhi
Les voiliers ne sont pas les bienvenus dans le lagon de Mataiea. Quatre d’entre eux ont été poussés en dehors par les pompiers de Teva i uta. Installés depuis une semaine, ils ont été sommés de quitter les lieux.

Les voiliers ne sont pas les bienvenus dans le lagon de Mataiea. Quatre d’entre eux ont été chassés hors du lagon de Vaima par les pompiers de Teva i uta. Ils y étaient installés depuis une semaine.

Du côté de la coopérative Tehoro Rava'ai, c’est une bonne chose. Les pêcheurs ne veulent plus que ces voiliers viennent polluer la marina de Tehoro. Deux voiliers avaient déjà coulé dans la marina et ce sont eux qui sont allés les sortir. "Les propriétaires, on ne sait même pas où ils sont, explique Dolo Terorotua, trésorier de la coopérative Tehoro Rava'ai. On a dû les sortir car ils polluent le lagon. C'est pour ça, les voiliers qui se sont installés la semaine dernière [...] ils viennent sur place, ils font ce qu'ils veulent...on ne veut plus que ça se passe comme ça. Il faut un règlement."

Les deux voiliers hors de l’eau attendent leurs propriétaires.

Les voiliers sont dans des zones de mouillage autorisées par la nouvelle réglementation… pas encore en vigueur

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Le ministère en charge des Transports insulaires a expliqué ce jeudi que les zones actuellement occupées par les voiliers font partie des zones autorisées par la nouvelle réglementation, qui doit être examinée au prochain conseil des ministres. Et qu'il s'agit d'une situation exceptionnelle liée à la crise du Covid-19.

Publié le 14/05/2020 à 15:54 - Mise à jour le 14/05/2020 à 17:16

Le cas des voiliers qui occupent des zones de mouillages non autorisées par la réglementation actuelle, notamment à Faa’a, a été porté jusqu’à l’assemblée de la Polynésie par une question orale de la représentante Tapura Teura Tarahu-Atuahiva.

Jean-Christophe Bouissou, le ministre en charge des Transports interinsulaires, a tenu à la rassurer ce jeudi au cours de la séance de la session administrative de l’assemblée : « ce qui se passe dans nos lagons est sous contrôle », indique-t-il dans sa réponse.

Il explique que les zones actuellement occupées par les voiliers font partie des zones autorisées par la nouvelle réglementation dont le texte sera examiné par le prochain conseil des ministres.

« En réalité, face à l’urgence de la crise induite par la pandémie du Covid 19, les autorités ont anticipé l’application de cette nouvelle réglementation, en intégrant dans le dispositif d’accueil des voiliers les nouvelles zones de mouillage, pour pouvoir faire face à l’afflux des plaisanciers déjà présents ou arrivant dans nos eaux. Tous les navires avaient ordre de rejoindre un port, de préférence le port de destination », précise-t-il avant d’annoncer plus loin que « la levée progressive du confinement et l’autorisation qui sera donnée prochainement aux voiliers de pouvoir reprendre la mer mettront fin à cette occupation exceptionnelle et temporaire du lagon ».

« Dans l’ensemble, on peut dire à plus de 95%, les voiliers ont été respectueux des mesures de restriction imposées et des riverains. Les comportements regrettables restent très marginaux et ne sont absolument pas imputables aux seuls voiliers » qui « représentent un atout économique réel pour notre pays et notre tourisme », poursuit le ministre.

Il précise que la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes a assuré l’inventaire et le suivi quotidien des 588 voiliers présents sur l’ensemble de la Polynésie française, et dont 148 sont présents sur la zone urbaine de Papeete, Faa’a et Punaauia, qui relève de la circonscription du Port Autonome de Papeete. « Sur ces 588 voiliers présents dans nos eaux, seule une dizaine a posé quelques difficultés qui ont nécessité l’intervention de la gendarmerie maritime », assure-t-il.

tntv.pf - Vaiana Hargous

J-C Bouissou: “Les voiliers ne sont pas pestiférés”

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Le ministre des Transports interinsulaires, Jean-Christophe Bouissou, est longuement intervenu ce jeudi matin à l’assemblée de la Polynésie française sur la présence de bateaux de plaisance dans certaines zones de mouillage non autorisées.

Le sujet a été soulevé par la représentante de la majorité, Teura Tarahu-Atuahiva, sous la forme d’une question orale au gouvernement.

En effet, après Punaauia, ce sont les riverains de Faa’a qui voient d’un mauvais oeil cette occupation du lagon de la zone urbaine de Tahiti jugée nocive à tous points de vue.

D’emblée, le ministre concerné a tenu à rassurer les élus: “Tout ce qui se passe dans nos lagons est sous contrôle”.

Cet afflux de plaisanciers s’explique en partie par la crise sanitaire du Covid-19 et l’obligation qui a été faite aux navires de rejoindre un port, de préférence le port de destination, après fermeture de la navigation maritime. Mais c’est promis, assure J-C Bouissou: “La levée progressive du confinement et l’autorisation qui sera donnée prochainement de pouvoir reprendre la mer, mettront fin à cette occupation exceptionnelle et temporaire du lagon”.

Pour autant, le ministre affirme qu’à plus de 95%, les voiliers ont été respectueux des mesures de restriction et que d’une manière plus générale, “les voiliers ne sont pas des pestiférés”.

Et de dresser un inventaire précis, preuve que tout est sous contrôle: selon la Direction polynésienne des affaires maritimes, on dénombre 588 voiliers présents sur l’ensemble du territoire dont 148 rien que dans la zone urbaine de Papeete, Faa’a et Punaauia relevant de la circonscription du Port autonome de Papeete. Seule une dizaine a posé quelques difficultés qui ont nécessité l’intervention de la gendarmerie maritime.

Enfin, notons que sur 2019, jusqu’à ce jour, pas moins de 23 épaves de navires (thoniers, voiliers, poti marara etc…ont été retirées des lagons et des récifs dont 22 par les propriétaires eux mêmes, parfois après sommation.

 

Tahitinews.co - 14 mai 2020

La navigation possible mais limitée

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À compter du 29 avril 2020 et jusqu'au 12 mai 2020, un nouvel arrêté du Haut-commissaire de la république en Polynésie française réglemente la navigation de plaisance :

Art. 10.—

La navigation de plaisance inter-îles est interdite et limitée à deux milles des eaux intérieures de l'île où le navire est stationné.

Il est interdit à tout navire de plaisance effectuant un voyage international à destination de la Polynésie française de faire escale, de mouiller ou stationner, de débarquer en mer toute personne dans les eaux intérieures et la mer territoriale de la Polynésie française jusqu'à nouvel ordre.

Art. 11.—

Par dérogation à l'article 10, le chef du service des affaires maritimes, en lien avec l'autorité maritime locale, peut autoriser l'escale ou le mouillage d'un navire de plaisance en situation de nécessité technique ou d'approvisionnement sous réserve des engagements internationaux. L'autorisation est délivrée pour une durée limitée.

Dans ce cas, les navires de plaisance doivent s'annoncer quarante-huit (48) heures avant l'arrivée, le capitaine doit se signaler en indiquant l'état de santé des personnes embarquées au port de Papeete et au JRCC en précisant le cas échéant les symptômes (fièvre, toux...).

Les passagers et membres d'équipage de ces navires autorisés à faire escale ne sont pas autorisés à débarquer, à quai ou en mer sans avoir observé une quarantaine à bord du navire de 14 jours à partir de leur dernière escale.

Source officielle : http://lexpol.cloud.pf/document.php?document=394570&deb=3590&fin=3593&titre=QXJyw6p0w6kgbsKwIDE2OTggQ0FCIGR1IDI4LzA0LzIwMjA=&fbclid=IwAR2y7L-o4D_CEtjf0TnBaKfy3GBC6whm7_StEhndJ6-27gUnWhcZsqPBPsw

Les navigateurs de Hiva Oa parfaitement organisés et respectueux des règles de sécurité

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Hiva Oa

Les plaisanciers de Hiva Oa aux Marquises nous indiquent s'être organisés, en partenariat étroit avec les autorités de l'île, pour mettre en place et appliquer strictement des règles de prévention, dès l'origine du confinement et du couvre feu liés à la crise du coronavirus.
Dans un courrier signé "les navigateurs de la baie de Tahauku" les navigateurs de Hiva Oa indiquent :
"Les plaisanciers de la baie de Tahauku à Hiva Oa se sont organisés depuis le premier jour du confinement pour lutter avec la population et les autorités locales contre l’épidémie mondiale du Corona virus.Conscients de la dangerosité que représenterait une épidémie de COVID-19 pour ces îles éloignées de Tahiti,  les voiliers en confinement ont mis en place avec les autorités locales , le PCS et le centre de soins de Atuona des mesures pour éviter d’être une charge médicale supplémentaire pour l’ile de Hiva Oa.Deux médecins, un dentiste et une pharmacienne, tous bénévoles, ont spontanément offert leur aide pour renforcer en cas de besoin l’équipe médicale de Atuona. Ils dispensent avec l’accord des médecins locaux les premiers conseils et soins à la communauté nautique confinée sur leurs bateaux, dans la mesure de leurs moyens, afin de ne pas encombrer le dispensaire.Par ailleurs, d’autres compétences ont été mises à la disposition des habitants et des voiliers dans des domaines aussi variés que; l’informatique, l’électronique, la mécanique, communication, et même la coiffure.
Comprenant les craintes de la population concernant la propagation du virus, les plaisanciers respectent scrupuleusement le confinement et le couvre-feu imposés par les autorités polynésiennes, n’hésitant pas à aller au-delà des contraintes préconisées, car ils ont à coeur de rassurer les habitants de Hiva Oa qui les ont accueillis.

Les autorités locales, les gendarmes, les bénévoles du Sémaphore et du PCS gèrent avec beaucoup d’efficacité et toujours en concertation étroite avec les voiliers, cette crise sans précédent et ont organisé le mouillage de façon exemplaire.

Une entraide bienveillante entre les navires et les autorités s’est installée dans le plus strict respect des uns et des autres et la protection de tous.

Le ravitaillement des plaisanciers qui ne sont pas autorisés à se rendre à terre pour le moment est fait par livraison au quai et sans contact direct, ceux-ci deux fois par semaine et de l’eau filtrée est également mise à notre disposition, un réseau Wi-Fi, base vitesse a été mis en place dans la baie pour que la majorité des voiliers puissent avoir accès à Internet.
Le contact est permanent entre la communauté nautique, le Sémaphore et les gendarmes par VHF canal 16 ou par téléphone, pour ceux qui avons un portable!

Un groupe de discussion a été créé entre tous les voiliers, en anglais et en français et diffuse tous les matins à 8h sur le canal VHF les informations concernant l’organisation du quotidien des confinés et relayant les instructions des autorités. Un agenda, très bien détaillé est en place chaque matin.

De cette façon nous pouvons gérer les priorités, l’entraide entre tous et diffuser la météo locale chaque jour. Cette  gestion intelligente permet l’acceptation de ces mesures exceptionnelles et concoure à l’efficacité du confinement et à la réussite du combat que nous menons tous ensemble contre le Corona virus à Hiva Oa et dans tous les mouillages de Polynésie".

https://la1ere.francetvinfo.fr/polynesie/marquises/hiva-oa/les-navigateurs-de-hiva-oa-parfaitement-organises-et-respectueux-des-regles-de-securite-819516.html

La communauté nautique est mobilisée à Taiohae

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La communauté des voiliers de la baie de Taiohae à Nuku Hiva, a décidé de se mobiliser en faveur de la population et des autorités en ces temps difficiles

"La population peut compter sur toutes les bonnes volontés de la communauté nautique présente dans la baie de Taiohae", expliquent les plaisanciers.
« La population peut compter sur toutes les bonnes volontés de la communauté nautique présente dans la baie de Taiohae », expliquent les plaisanciers. (©Ti’Amara’a)

 

Les plaisanciers présents dans les îles des Marquises, en particulier la communauté des voiliers de la baie de Taiohae à Nuku Hiva, sont solidaires et ont décidé de se mobiliser en faveur de la population et des autorités en ces temps difficiles.

« Face à l’accueil exemplaire qui nous est réservé, notre devoir est d’appliquer scrupuleusement les règles de confinement et de couvre–feu. Tous les matins, par radio, les équipages sont connectés pour suivre et partager les derniers développements venant du gouvernement, du haut-commissariat, de la direction de la santé et des autorités locales et organiser le quotidien des confinés à bord », expliquent Bernard et Sandra, à bord du catamaran Ti’Amara’a. « La logistique a ainsi été adaptée afin de limiter au maximum les déplacements à terre : regroupement de commandes, livraisons de fruits et légumes à quai… »

Les voiliers de Taiohae se sont aussi mobilisés en faveur de l’hôpital et de la mairie. Ils ont dressé une liste de compétences médicales, paramédicales et techniques disponibles à leurs bords : médecins, infirmières, chimistes spécialisés en traitement des eaux, ingénieurs (électrique, électronique, maritime), pompiers, menuisiers, chauffeurs poids lourds, traducteurs, enseignants… Des hommes et des femmes qui se rendent bénévolement disponibles pour assister les structures locales afin « de venir à bout de l’ennemi commun que représente le Covid-19 ».

La dépêche de Tahiti, le 31 mars 2020
https://actu.fr/societe/coronavirus/la-communaute-nautique-est-mobilisee-taiohae_32697349.html