Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?

Créer du lien au sein de l’association et nous connaître un peu mieux. Parce qu’une association c’est avant tout créer des occasions de se rencontrer, d’échanger, nous avons décidé de déclencher ces occasions afin que tous les adhérents puissent avoir un vrai rôle participatif, que chacun puisse...

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Stigmatisation d’une communauté. Quel intérêt ?

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La situation de la plaisance en Polynésie n’est pas forcément au beau fixe. Rien de nouveau là-dessus.

Loin de se centraliser sur son nombril et de pleurnicher sur son sort, l’A.V.P. pose une réflexion sur un sujet malheureusement trop présent dans notre société. Ce sujet n’est pas spécifique à la plaisance, ni spécifique à la Polynésie française ; toutefois, la stigmatisation d’une communauté semble être assez prégnant ici.

« La stigmatisation est un processus qui, à terme, marque l'individu ou le groupe d'un opprobre : les stigmatisés sont ceux et celles qui subissent une réprobation sociale parce qu'ils auraient contrevenu à une loi ou une norme sociale ; ils sont vus comme étant déviants. » [1]

Les mots sont là … posés, forts, explicites. « subissent », « réprobation sociale », « contrevenu à une loi ou une norme sociale », « déviants ».

La stigmatisation serait comme une étiquette négative que l’on colle à une personne ou une communauté. Elle inclut la discrimination, les préjugés, le jugement et les stéréotypes, qui permettent d’isoler des personnes sur de simples présomptions.

La plaisance en Polynésie française en est un flagrant exemple. Il n’y a qu’à voir ce qui peut être lâché sur les réseaux sociaux notamment, mais aussi de manière générale dans les propos des gens.

 

En effet, même sans être spécialement « anti-voileux » ou contre la plaisance, beaucoup de personnes posent des postulats génériques sur les plaisanciers, suite à ce qu’ils auraient entendu ou lu, colporté par quelques médias peu scrupuleux et les quelques 15 % de la population véritablement anti-plaisance[2]. Ce sont des « pollueurs », des « profiteurs », qui « ne dépensent pas leur argent », qui « occupent illégalement le domaine publique », qui « laissent pourrir leur voilier en épave dans les lagons », …

En fait, tout simplement, les gens ne savent pas ! Ce mode de vie n’est pas connu, voire même il ne serait pas reconnu comme répondant aux attentes d’une société « normalement » constituée. Par conséquent, les plaisanciers ne peuvent qu’être « déviants ». Une similitude avec les Roms de métropole est évidemment envisageable.

 

Quelle facilité de rester derrière son écran de vini ou d’ordinateur et de cataloguer les gens sans rien, ou peu, connaître de leur mode de vie. Caché derrière ces écrans, il est facile de se sentir fort et dans son droit de cracher sur une communauté quelle qu’elle soit. Et surtout, il n’y a pas besoin de réfléchir au pourquoi ou au comment ; il suffit de suivre le mouvement de haine influencé par quelques leaders auto-proclamés de la bonne parole et de l’avis certifié conforme.
Ce n’est pas propre à la plaisance. Il n’y a qu’à voir le flot d’immondices déversé là aussi sur l’adoption d’enfants fa’amu en 2021. Deux couples ont effectivement tenté d’abuser de la situation ; ils devaient être sanctionnées et l’ont été. Deux couples pour combien de familles, sérieuses, attentionnées, respectueuses dont les adoptions dans le concept du fa’amu se passent très bien ?


Arrêtons ces généralisations à l’emporte-pièce !
Alors oui, il y a très clairement des plaisanciers qui ne font pas de la bonne publicité pour leur communauté, pour les voiliers en Polynésie de manière générale. Oui, il y a des « brebis galeuses » dans le monde de la plaisance. L’A.V.P. le regrette et ne les cautionne pas, bien évidemment.
Mais faut-il toujours généraliser lorsqu’un voilier quitte une marina sans payer ? Encore généraliser lorsqu’un plaisancier jette ses déchets organiques par-dessus bord ? Encore généraliser quand un plaisancier manque de respect à des riverains ? Encore généraliser quand un voilier mouille dans un endroit non autorisé ? Encore généraliser quand on voit un voilier-épave ?
De là à
« marquer d’un opprobre » toute la communauté des plaisanciers pour des cas, certes existants et qu’il faut réprimander, mais isolés ? Oui, il y a des comportements honteux mais ils ne concernent qu’une minorité de plaisanciers.
« 
Il y a des brebis galeuses dans la police, des collègues qui doivent être sanctionnés. Mais on ne peut pas mettre dans le même sac 150 000 fonctionnaires » [3]

 

Il y en a marre de toutes ces stigmatisations à la va-vite en ne prenant que l’exemple de quelques brebis galeuses, de quelques personnes indésirables dans un groupe par leurs comportements, pour décrire et cataloguer une communauté entière, une administration, une entreprise, …
Il faut arrêter avec la généralisation et voir plus loin que le bout de son nez.

Avant de balancer ce genre d’affirmations pas forcément vérifiées, il faut aussi faire le point sur ce que l’on pense soi-même. Car autour de soi, il y a forcément des « brebis galeuses » qui font du tort à notre métier, à notre activité sportive, à notre communauté quelle qu’elle soit … Est-ce que l’on va définir un métier, une administration, une communauté en fonction des quatre connards que l’on aurait rencontrés ?

Voici une illustration pour montrer ce qui devrait arriver à ceux qui usent et abusent de la stigmatisation.

Suite au verdict de L’affaire Zemmour (18 février 2011), le polémiste de l’époque avait été condamné pour provocation à la haine raciale et s’était retrouvé à payer une amende suite à des propos éminemment choquants sur les Noirs et les Arabes. Chems-Eddine Hafiz, avocat et vice-président du Conseil français du culte musulman à l’époque, maintenant recteur de la Grande mosquée de Paris, avait réagi :

« Le tribunal de Paris a rappelé un principe de droit essentiel : la stigmatisation d'une communauté ne saurait être considérée comme une opinion, mais comme un délit et une atteinte aux principes républicains. » [4]

 

Et voilà tout le problème.
Aujourd’hui, se faire une opinion, c’est attendre le murmure, le on-dit-que, voir comment il évolue et aller dans son sens. Avec maintenant les réseaux sociaux, il faut dans la seconde décider ce qu’on pense de tout … et surtout de rien. Le plus facile est donc de suivre plutôt que de penser. On n’exprime pas sa préférence mais l’idée qu’on se fait de la préférence des autres. L’effet de groupe est, là encore, rarement du meilleur éclat, mais tellement essentiel pour avoir l’impression d’avoir un avis et de se fondre dans la masse, en un mot : exister.

 

La plaisance en Polynésie française est stigmatisée actuellement, certes, comme d’autres d’ailleurs. Elle se doit de montrer l’exemple, de se détacher de ses « brebis galeuses » qui ne respectent pas leur communauté et les autres, de faire les efforts pour montrer sa bonne foi, de s’expliquer avec ceux qui ne la portent pas dans leur cœur … mais s’il vous plaît, c’est aussi à chacun de l’aider, de tenter de la comprendre, d’accepter que ses « brebis galeuses » ne représentent pas toute la communauté, ...

D’ailleurs, en parlant de cœur, certains feraient bien de tourner sept fois leur haine dedans avant de l’ouvrir [5], … leur gueule et/ou leur cœur.

 

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Stigmatisation

[2] Étude de la sensibilisation de la population polynésienne à la plaisance et aux plaisanciers (https://voiliers.asso.pf/2021/10/13/plaisanciers-les-mal-aimes-du-tourisme/)

[3] Nicolas Chapuis et Juliette Bénézit, Les policiers « en colère » après que l’exécutif a durci le ton contre le racisme et les violences, Le Monde. Mis en ligne le 10 juin 2020 - https://fr.wiktionary.org/wiki/brebis_galeuse

[4] https://www.saphirnews.com/Affaire-Zemmour-La-stigmatisation-d-une-communaute-ne-saurait-etre-une-opinion-c-est-un-delit_a12251.html

[5] Cédric Sapin-Defour

MAJ – Groupe de soutien suite à des agressions d’équipières par des capitaines !

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MISE À JOUR du 17 mars 2022
L'article ci-dessous a été publié le 4 mars et moins de deux semaines après le sujet est abordé au journal télévisé local (en date du 16/03/22). On ne peut que s'en féliciter. Attention tout de même à ce que les gens fassent la part des choses et ne généralisent pas ce genre de comportement à la plaisance.


 

Un bien malheureux sujet qui a été porté à notre connaissance dernièrement.
L'A.V.P. souhaite s'engager auprès du Groupe de soutien et de prévention suite à des agressions sexuelles de capitaines sur des équipières en "bateau-stop".

Suite à plusieurs agressions, dont certaines survenues en PF, plusieurs filles/femmes ont commencé d'évoquer ce problème grave sur les groupes facebook/avec les sites où elles avaient été mises en lien avec les capitaines en question, afin d'alerter d'autres équipières en recherche de l'existence du phénomène.

En raison d'une réaction très violente sur l'un des groupes facebook en question (les posts en questions ont été vilipendés, les femmes virtuellement lynchées et les posts supprimés par les modérateurs), il n'y a pas eu d'autre choix que la création d'un groupe spécialement dédié à ce sujet.

Depuis, près d'une vingtaine de témoignages de différente gravité (cela va de l'agression sexuelle caractérisée avec menace de meurtre à du harcèlement quotidien en pleine traversée, en passant par des débarquements sur des îles isolées pour des filles ayant "résistées") ont été recueillis, et un soutien accru est offert aux victimes.

Certaines ont porté plainte, d'autres ne sont pas prêtes. Il faut savoir que la honte et le traumatisme sont si grands, que la plupart du temps les victimes n'en parlent pas et souhaitent oublier. Les statistiques officielles montrent que seules 10% des victimes portent plainte. Cela donne une idée. Depuis le groupe grandit, car des outils et astuces de prévention sont proposés, afin que les filles/femmes soient mieux préparées face à ces réalités.

Ce Groupe de Soutien souhaite aussi attirer notre attention sur le fait qu'il dispose de plusieurs témoignages d'agressions et harcèlement (dans les deux cas) sur deux capitaines basés en PF.

Pour information, voici un article regroupant des témoignages qui font clairement froid dans le dos :
Appâter et attraper : Pour des dizaines de jeunes femmes recrutées en ligne, des rêves d’aventures en mer se sont transformés en cauchemars.

Support and Prevention Group following sexual assaults by captains

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A very unfortunate subject that has been brought to our attention recently.
The A.V.P. would like to get involved with the Support and Prevention Group following sexual assaults by captains on female crewmembers in "boat hops".

Following several assaults, some of which occurred in FP, several girls/women started to talk about this serious problem on the facebook groups/websites where they had been linked to the captains in question, in order to alert other female crew members in search of the existence of the phenomenon.

 

Due to a very violent reaction on one of the facebook groups in question (the posts in question were vilified, the women virtually lynched and the posts deleted by the moderators), there was no choice but to create a group specifically dedicated to this subject.

 

Since then, about twenty testimonies of different severity (ranging from sexual assault with threats of murder to daily harassment in the middle of a crossing, including landings on isolated islands for girls who "resisted") have been collected, and increased support is offered to victims.

 

Some have filed complaints, others are not ready. It is important to know that the shame and trauma are so great that most of the time the victims do not talk about it and wish to forget. Official statistics show that only 10% of victims file a complaint. This gives an idea. Since then, the group is growing, as prevention tools and tips are proposed, so that girls/women are better prepared to face these realities.

 

This Support Group also wishes to draw our attention to the fact that it has several testimonies of aggression and harassment (in both cases) on two captains based in PF.

For your information, here is an article with testimonies that are clearly chilling :

Bait and Catch: For Dozens of Young Women Recruited Online, Dreams of Sailing Adventures Turned to Nightmares at Sea.

 

CR Réunion du Bureau – 22/01/2022

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Compte rendu

Réunion du Bureau de l’Association des Voiliers de Polynésie

du 22 janvier 2022

Lieu : au domicile d’Éric

Début : 14h

Présents : Arnaud JORDAN, Éric PINEL-PESCHARDIÈRE, Michel KARAKANIAN et Yann MOUËLLO

 

* Point sur les différents représentants de l’association

- Raiatea : Olivier souhaite de nouveau s'investir pour représenter RAIATEA. Important d’avoir un représentant car cela commence à bouger sur Raiatea ! Une réunion est prévue à Raiatea avec Olivier et Adrien.

- La pension Pakokota a été vendue et n’est plus, pour le moment, membre de nos représentants

=> Importance d’avoir un représentant sur Fakarava car lieu de passage très important des voiliers.

 

* Un point « caisse » a été effectué

 

* Date pour les prochaines Puces Nautiques : dimanche 20 mars

 

* Prochaine Assemblée Générale : jeudi 24 mars 2022

mairie de Punaauia ou celle de Papeete ?

- proposer un renouvellement du Bureau ?

- préparer un point sur la comptabilité

- préparer un budget prévisionnel : faire le point sur la situation avec Me MILLET, annoncer la décision prise pour l’arrêté des mouillages de Huahine (cf ci-dessous), proposer un projet communication afin d’illustrer le fait que la plaisance fait vivre des locaux = Combien d’emploi créée la plaisance ? En donnant le projet à un ou des professionnels

 

* L’arrêté 2997CM du 22/12/2021 concernant la réglementation des mouillages sur Huahine

La décision pour tenter un recours doit se prendre avant le 22/02/2022, donc avant l’AG, par conséquent c’est au Bureau de prendre la décision

=> chacun des membres fait une lecture de l’arrêté, Arnaud fait une carte avec les quotas de mouillage pour chaque zone et on fait un bilan ensemble pour prendre une décision … au 5 février 2022, pour avoir le temps d’en référer à Me MILLET.

 

Fin de séance 17h00

MOUËLLO Yann, secrétaire

Marina à la pointe Tehoro (Teva i Uta)

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Teva i Uta : inauguration d’une marina api à la pointe Tehoro

Article Radio1.pf - Marau Biret - 18/01/2022

Le nouveau visage de la marina de Tehoro a été dévoilé ce matin. Les aménagements, qui faciliteront la vie des nombreux usagers du quai, représentent un investissement de 280 millions de francs du Pays, de l’État et de la commune. Ce projet date du premier mandat de Tearii Alpha en 2014, lorsque la commune a repris en main la gestion de la marina. 

La nouvelle marina de Tehoro a été inaugurée par le président du Pays ainsi que six de ses ministres ce mardi matin. Cet ensemble d’aménagements était programmé de longue date par le conseil municipal dès 2014 et c’est l’État qui a assuré la majeure partie du financement avec un apport de 210 millions de francs, complété par le Pays pour 90 millions de francs. Le ministère des Grands travaux était chargé du chantier, commencé en août 2020.

Deux espaces : un pour les professionnels et un pour les familles

De nouveaux pontons flottants sont disponibles, choisis par le ministère des grands travaux en charge du chantier. L’un d’eux est destiné aux usagers privés et prestataires d’activités nautiques. La marina est le théâtre de courses de pirogues très populaires au mois de juillet mais aussi de pique-niques familiaux fréquents. Des sanitaires flambant neuves et une laverie automatique, à côté du point de ravitaillement en carburant permettent désormais une escale confortable aux voiliers et autres navires privés.

Plus imposants, deux autres pontons sont destinés aux pêcheurs professionnels. Ils disposent d’une carte magnétique pour y accéder. Comme l’explique le tavana de Teva i Uta, Tearii Alpha, ils sont originaires pour 50% de la commune voisine de Papara, car eux, n’ont pas encore de marina dédiée. Un partenariat « pratique », puisque les pêcheurs empruntent des passes à la limite des deux communes pour sortir en mer. Toutes ces idées émanent aussi de la coopérative des pêcheurs, consultée pour connaître les besoins réels des usagers. En plus des pontons et des sanitaires, un canal d’avivement a été créé pour faire circuler l’eau dans la marina qui est protégée par la pointe Tehoro.

L’ensemble aura coûté 280 millions de francs et doit permettre un développement de la pêche et des activités nautiques. Les jeux olympiques de surf laissent également présager la présence de nombreux bateaux dans les eaux de la presqu’île en 2024.

 

 

 

 

 

AVP : personnalité à suivre en 2022 !

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L'A.V.P. est mise à l'honneur sur le site du Figaronautisme dans un article annonçant les 10 personnalités à suivre en 2022 !
Comme quoi, le travail effectué par l'Association, grâce à l'aide de ses adhérents, trouve un écho et une reconnaissance bien loin de la Polynésie française. C'est de très bonne augure et nous encourage à continuer nos actions.

 

Texte issu de l'article :

"Enfin notre dernière personnalité est une association. Créée en 1981, l’Association des Voiliers en Polynésie - AVP a connu une croissance exponentielle d’adhésions ces dernières années, passant de 45 membres en 2017, à plus de 300 actuellement. Si la convivialité, l’échange d’informations et l’entraide sont à l’origine et toujours au cœur de ses activités, les plaisanciers du Fenua ont le blues et s’organisent pour tenir. En effet, avec les dernières restrictions draconiennes de mouillage (pas plus de 10 voiliers à Moorea, pas plus de 72 heures à Huahine…), la réduction de la durée d’importation temporaire avant taxation dite de « Papeetisation », tensions sur certains mouillages avec les riverains, les lagons ont des bleus à l’âme, et les voiliers présents de plus en plus l’impression de servir de bouc-émissaires. La préservation de cet espace naturel merveilleux est bien sûr indispensable, mais l’éloignement de la Polynésie la préserve d’un tourisme nautique de masse, alors un peu de pondération dans les décisions est attendue en 2022. Puisse cette destination de rêve qui nourrit depuis des générations notre envie de naviguer, continue d’exister."

MAJ – Dernières dispositions dérogatoires pour les voiliers en transit

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MISE À JOUR (28 DÉCEMBRE 2021)

UNE SEMAINE APRÈS AVOIR ENVOYÉ LE COURRIER (cf ci-dessous) AU GOUVERNEMENT ET AUX DOUANES, CES DERNIÈRES AUTORISENT MAINTENANT DES EXTENSIONS JUSQU'AU 31 MARS 2022 !
Plusieurs plaisanciers ont reçu leur dérogation en ce sens.

Il ne serait pas anodin de penser que notre courrier y soit pour quelque chose.

 


 

Article du 9 décembre 2021

 

Certains plaisanciers internationaux nous ont alerté sur le retour qu'ils ont eu de la Direction régionale des douanes de Polynésie française - Cellule Conseil aux Entreprises concernant les prolongations du délai de séjour pour les voiliers en transit.

Voici le type de réponse auquel ils ont eu droit :

"Bonjour,

A compter du 01/01/2022, il n'y aura plus de disposition dérogatoire (arrêté 48 CM du 21/01/2021) concernant la prolongation du délai de séjour en admission temporaire des navires de plaisance à usage privé immatriculés hors de Polynésie française.
Ce seront donc les dispositions prévues à l'arrêté 401 CM du 27/03/2013 modifié qui seront applicables.
Cet arrêté prévoit la possibilité d' une prolongation exceptionnelle de délai de séjour de 3 mois consécutifs maximum en cas de force majeure (notamment maladie, avarie importante nécessitant l'immobilisation du navire) sur demande écrite et autorisation expresse du directeur régional des douanes.
Aussi, je vous invite à nous transmettre tout document permettant de justifier du cas de force majeure."

L'AVP a donc effectué des propositions à Monsieur le Vice-Président Jean-Christophe BOUISSOU pour tenter de résoudre ce problème et lui a aussi proposé d'enfin le rencontrer.

 

A l'attention de Monsieur le Vice-Président Jean-Christophe BOUISSOU,

Nous nous permettons d'attirer votre attention sur une récente décision des douanes, concernant la fin de l'octroi de dérogation temporaire des navires en transit en Polynésie qui ne sera pas sans conséquences.

En effet, il nous a été remonté par des plaisanciers internationaux en transit que les douanes ne leur accordaient plus de délai sur leur importation temporaire à compter du 31 décembre 2021.

A cette date, ils seront donc conviés de :

1 - Soit à quitter la Polynésie pour s'engager dans la Pacifique ouest en pleine saison cyclonique avec les risque de sécurité et de mise en danger de vie humaine que cela implique, sachant d'autre part que les assurances ne couvrent pas ce risque et qu'ils le feront à leur propre risques et périls.
Les conséquences sur l'image de la Polynésie qui forcent les plaisanciers internationaux (assimilés comme touristes) à prendre ce risque seraient désastreuses.

2 - Soit importer de manière définitive leur navire et s'acquitter d'une taxe de 7% de la valeur de leur navire.
Beaucoup d'entre-eux, afin de ne pas s'engager dans une navigation qui mettrait potentiellement leur vie en danger, envisagent, contraints, de s'acquitter de cette taxe et importer leur navire de façon définitive.
Les conséquences sont claires : sédentarisation de navires qui étaient pourtant uniquement de passage en Polynésie. En effet, il est fort probable que ceux qui choisirons la sécurité et d'investir 7% de la valeur de leur navire dans une importation définitive, seront enclins à rester en Polynésie sans limitation, pour "amortir" cette taxe.

En conclusion, la Polynésie se retrouverait avec un parc de voiliers résidents encore agrandi, avec toutes les conséquences de saturation des infrastructures qui se posent pourtant déjà aujourd'hui.
Sachant d'autre part que la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie envisagent de ré-ouvrir leurs frontières en mars/avril, ce qui permettrait à tous ces navires de continuer leurs routes en fin de saison cyclonique.

Il serait donc plus cohérent de prolonger leur importation temporaire jusqu'au mois d'avril afin qu'ils puissent quitter comme prévu la Polynésie à partir du mois d'avril.

Les douanes ont accordé des dérogations jusque-là à tous les navires qui étaient "bloqués" par la situation du COVID.
Il serait totalement contre-productif de stopper ces dérogations maintenant, au moment exact où la situation s’éclaircit et que les navires vont enfin pouvoir continuer leurs routes.

En espérant avoir pu vous éclairer un peu plus sur la situation réelle afin d'anticiper les risques et adapter vos décisions en conséquences,

Nous serions dans tous les cas et comme nous vous l'avons proposé à maintes reprises, disposés à vous rencontrer pour vous apporter notre expertise, ou vous remonter de l'information.

Bien cordialement,

l'A.V.P.

 

 

UPDATE – Last derogatory provisions for sailboats in transit

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UPDATE (DECEMBER 28, 2021)

ONE WEEK AFTER SENDING THE MAIL (see below) TO THE GOVERNMENT AND CUSTOMS, THEY ARE NOW AUTHORIZING EXTENSIONS UNTIL MARCH 31, 2022 !
Several boaters have received their derogation in this sense.

It would not be unimportant to think that our mail has something to do with it.


 

Article from December 9, 2021

 

Some international yachtsmen have alerted us about the feedback they have received from the Regional Customs Directorate of French Polynesia - Business Advisory Unit concerning the extension of the stay period for yachts in transit.

Here is the type of response they got:

"Hello,

As of 01/01/2022, there will no longer be any derogatory provision (decree 48 CM of 21/01/2021) concerning the extension of the period of stay for temporary admission of pleasure boats for private use registered outside of French Polynesia.
The provisions of Order 401 CM of 27/03/2013, as amended, will therefore be applicable.
This decree provides for the possibility of an exceptional extension of the stay period of 3 consecutive months maximum in case of force majeure (notably illness, major damage requiring the immobilization of the vessel) upon written request and express authorization from the Regional Director of Customs.
Also, I invite you to send us any document that can justify the case of force majeure."

The AVP has therefore made proposals to Mr. Vice-President Jean-Christophe BOUISSOU to try to solve this problem and has also proposed to finally meet him.

 

To the attention of Mr. Vice President Jean-Christophe BOUISSOU,

We would like to draw your attention to a recent decision of the customs authorities, concerning the end of the temporary exemption for vessels in transit in Polynesia, which will not be without consequences.
Indeed, it has been brought to our attention by international yachtsmen in transit that Customs will no longer grant them a delay on their temporary importation as of December 31, 2021.

At this date, they will be invited to :
1 - Either to leave Polynesia to go to the West Pacific in the middle of the hurricane season with the risk of safety and danger to human life that this implies, knowing on the other hand that insurance does not cover this risk and that they will do it at their own risk.
The consequences on the image of Polynesia forcing international yachtsmen (assimilated as tourists) to take this risk would be disastrous.
2 - Either import their vessel permanently and pay a tax of 7% of the value of their vessel.
Many of them, in order not to engage in a navigation that would potentially put their lives in danger, consider, under duress, paying this tax and importing their vessel permanently.
The consequences are clear: sedentarization of vessels which were only passing through Polynesia. Indeed, it is very likely that those who will choose security and invest 7% of the value of their vessel in a definitive importation, will be inclined to stay in Polynesia without limitation, to "amortize" this tax.
In conclusion, Polynesia would have an even larger resident yacht fleet, with all the consequences of saturation of the infrastructures which are already present today.
Knowing on the other hand that New Zealand and New Caledonia plan to reopen their borders in March/April, which would allow all these ships to continue their routes at the end of the cyclone season.
It would therefore be more coherent to extend their temporary importation until April so that they can leave Polynesia as planned from April.
Customs has granted waivers until now to all vessels that were "blocked" by the COVID situation.
It would be totally counterproductive to stop these waivers now, at the exact moment when the situation is clearing up and vessels will finally be able to continue their routes.
We hope to have been able to enlighten you a little more on the real situation in order to anticipate the risks and adapt your decisions accordingly,
We would be in any case and as we have proposed to you on many occasions, willing to meet you to bring you our expertise, or to bring you information.
Yours sincerely,

the A.V.P.

 

New regulations for mooring in Huahine

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[The end of the year is still like the past one! Another nice Christmas present, in the unfortunate line of the announced PGEM of Moorea]

Article Radio1.pf de Lucie Rabreaud - 22/12/2021

 

A decree of the Council of Ministers regulates the circulation and anchoring of ships in the Huahine lagoon. This text is based on the same principle as the regulation of Moorea, which is strongly contested.

After Moorea, it's Huahine's turn to restrict anchorages for boats. Anchoring and parking of vessels in the Huahine lagoon, whether they are engaged in recreational activities or tourist transport, will be regulated, the Council of Ministers announced. Medium and large vessels will have to moor in specific areas, which will be equipped with ecological moorings. Large ships (over 90 m) and cruise ships will have dedicated berths, positioned in specific areas, particularly in the Bourayne and Maroe bays, where the quality of the seabed will allow them to anchor in complete safety for the environment. The vessels will not be able to stay more than 72 hours on the same site. The communiqué of the Council of Ministers does not give any indication on the number of vessels that will be allowed to stay, nor on the organization of the occupation of these anchorages. Smaller vessels, less than 6 meters in length, will be able to continue to park in other areas of the lagoon except in the passes and channels. They will be invited to park in suitable places, away from the reefs and coral reefs. The duration of their mooring will be limited to 24 hours.