Pourquoi adhérer à l'AVP en 2022 ?
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Actualités

Un touriste se fait agresser par quatre individus à Huahine

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Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine.

Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s'est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l'œil droit, il ne retrouvera plus totalement l'usage de son œil.
Jean-Denis, un plaisancier amoureux du fenua s’est fait agresser vendredi dernier à Huahine, par quatre individus. Touché à l’œil droit, il ne retrouvera plus totalement l’usage de son œil. (©DR)

Amoureux de la Polynésie où il se rend régulièrement depuis quatorze ans, il se fait agresser par quatre individus à Huahine. Vendredi dernier, aux alentours de 23 h 30, devant le Yacht Club situé dans la commune de Fare, Jean-Denis, un plaisancier sexagénaire, est déposé aux abords de l’établissement, après une soirée à terre avec un ami. « J’avais à peu près 50 mètres à faire pour rejoindre le ponton et récupérer mon annexe », se remémore-t-il.

Sur le chemin le menant à son embarcation, le touriste remarque quatre hommes dans un coin, qui le suivent jusqu’au ponton. « Il n’y a pas eu d’échanges de mots. Ils m’ont juste demandé d’où j’étais et je leur ai rapidement répondu. Je sentais que j’étais en danger. » À bord de son annexe, il tente de déguerpir mais oublie de détacher son cadenas. Dès lors, il ne faut pas plus de temps aux quatre individus pour encercler le visiteur (deux devant et deux derrière), qui reçoit un premier coup douloureux à la tête. Sonné, l’homme crie à l’aide et par chance, interpelle des jeunes filles présentes non loin du lieu d’agression. Ces dernières interviennent immédiatement et le sortent de sa petite embarcation. Ses agresseurs, eux, prennent la fuite. L’un d’eux aurait toutefois été reconnu par les filles, il s’agirait d’un jeune réputé sur l’île pour son comportement turbulent.

Climat tendu sur l’eau

Les forces de l’ordre et pompiers prévenus, Jean-Denis est transporté au dispensaire de l’île. Il est touché à l’œil droit et souffre d’une double fracture du nez. Le lendemain, il décide de se rendre à Tahiti et de voir un spécialiste à la clinique Cardella. « Le chirurgien ophtalmologue craignait que je perde la vue, je suis donc resté trois jours à Papeete », se souvient le sexagénaire, qui poursuit : « Les séquelles vont être lourdes, je ne retrouverai pas totalement l’usage de mon œil. »

Il a profité de son séjour dans la capitale pour déposer plainte. « Les gendarmes de Papeete doivent transmettre la plainte à Huahine, pour qu’une enquête soit ouverte. Je dois encore identifier mon agresseur par reconnaissance photos. »

Choqué par la violence des actes dont il a été victime, Jean-Denis indique qu’une autre agression aurait eu lieu dans l’après-midi du 20 novembre. « Visiblement, c’étaient deux messieurs arrivés sur un monocoque blanc de Raiatea. Ils auraient pris beaucoup de coups, et la police serait intervenue. Les agresseurs étaient également au nombre de quatre, mais aucune plainte n’a été déposée. » Il évoque également un événement survenu une quinzaine de jours avant son agression, alors qu’il arrivait dans le lagon de l’île de la femme. « Un homme en pirogue est venu et m’a enjoint de quitter les lieux. Il m’a dit ‘On ne veut plus de vous (les plaisanciers, NDLR) ici. » Impossible cependant pour le visiteur de dire si les tensions – connues – entre certains locaux et les plaisanciers sont à l’origine de son agression, ou s’il s’agit simplement de la manifestation spontanée de violences délictuelles. Il reste néanmoins choqué et littéralement marqué à tout jamais.

Lettres aux autorités – sept/oct/nov. 2020

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Réponses (ou non) aux lettres envoyées aux autorités

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Réponse à la lettre au Port Autonome concernant la zone de Punaauia (14/10/20) :

Monsieur, Par correspondance électronique du 27 août 2020, vous avez interrogé Mon Établissement public sur les modalités d’applications concrètes de l’arrêté n° 650/CM du 02 juin 2020. Merci de trouver ci-après les observations qu’appellent de ma part vos demandes.

  1. Sur le mouillage dans la zone VAIRAI

Le mouillage et le stationnement de tout navire étant strictement interdits, pour quelque durée et quelque navire que ce soient, dans la zone VAIRAI (article 3 de l’arrêté précité), mon Établissement public procèdera effectivement à l’expulsion de tous les navires en infraction.
Ces expulsions débuteront en principe dès que la zone de mouillage P6 aura été aménagée (pose de corps-morts), ce qui arrivera très vraisemblablement avant la fin de l’année.
J’attire votre attention sur le fait que les navires mouillant ou stationnant dans cette zone sont d’ores et déjà en infraction et donc passibles, dès aujourd’hui, de sanctions pénales. Il leur appartient de se rapprocher sans délais des marinas et/ou des autorités compétentes pour obtenir un poste d’amarrage ou une autorisation de mouillage sur corps-mort.

  1. Sur le ponton des annexes de la Marina Taina

Ce ponton a été définitivement démonté et ne sera pas réinstallé.
Concernant les usagers de ce dernier : les voiliers au mouillage dans les zones P0 et P1 bénéficient déjà des infrastructures et équipements de la marina Taina, ce ponton ne leur est donc pas nécessaire ; quant aux voiliers au mouillage dans la zone VAIRAI, ce sont des occupants sans droits ni titre du domaine public maritime, ils n’ont donc aucun droit au maintien dudit ponton.

3. Sur le mouillage dans la zone P6

Aucun mouillage sur ancre n’est autorisé, ni toléré, dans la zone P6 conformément aux dispositions de l’article 5 de l’arrêté précité.
Des corps-morts y seront installés et proposés à la location avant la fin de l’année et la zone de mouillage sera délimitée conformément aux plans annexés à l’arrêté susmentionné.
Espérant avoir répondu à vos interrogations.
Cordialement,
Pour le Directeur général du Port autonome de Papeete, Monsieur Jean-Paul LE CAILL.

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Réponse à la lettre à la DPAM du 11/09/20 concernant la limitation de la vitesse sur l'île de Moorea :

Bonjour Monsieur,

En ce qui concerne la vitesse de circulation maritime, celle-ci est réglementée de manière générale par la délibération n°78-124 du 27 juillet 1978 portant règlementation de la circulation dans les lagons de la Polynésie française. Son article 2 précise que la vitesse doit être inférieure à 5 nœuds à moins de 70 mètres du rivage ou à moins de 70 mètres des installations de pêche fixes ou mobiles et des ouvrages portuaires (digues, quais, pontons, balisages, etc…). En dehors de ces limites, elle doit être telle que le pilote puisse garder le parfait contrôle de son navire quels que soient les circonstances et l’environnement, et telle qu’elle ne provoque pas des vagues pouvant occasionner des avaries aux embarcations à quai ou au mouillage.

D’autre part, la bande littorale des 300m s’applique aux zones de baignades. Ces dispositions relèvent du CGCT, le code général des collectivités territoriales, en son article L.2213-23, qui précise que le maire exerce la police des baignades et des activités nautiques à partir du rivage avec des engins de plage et des engins non immatriculés (comme les kayak, pirogue, paddle, pédalos, kite surf, etc…), jusqu’à une limite fixée à 300m à compter de la limite des eaux. Il faut donc comprendre cette limite de 300m comme la limite extérieure de la zone de baignade, son extension maximale, laquelle peut être plus petite, en fonction de la configuration de l’endroit. La zone de baignade doit être balisée, et de fait le chenal qui la borde le cas échéant. Cette police spéciale qui concerne la sécurité des personnes relève directement du maire.

Ces informations sont extraites du site internet de la DPAM : www.maritime.gov.pf

Vous trouverez en PJ les deux textes en référence, la délibération de 1978 et l'article L.2213-23 du CGCT extrait de légifrance.

Cordialement.

Yves HAUPERT, Direction Polynésienne des Affaires Maritimes

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Lettre envoyée le 5 novembre 2020 au maire de Moorea, sans réponse à ce jour :

M. le maire,
 
L'association des Voiliers en Polynésie, forte de plus de 300 membres tant polynésiens qu'internationaux a suivi de près la révision du PGEM qui arrive bientôt à son terme.
 
Certains de nos membres sont résidents à Moorea et tous sont susceptibles d'être de passage dans le lagon de Moorea. Pourtant, nous n'avons malheureusement jamais été conviés aux travaux d'élaboration du PGEM. Nous vous avons adressé à ce sujet une lettre ouverte le 7 septembre 2017 et vos services ont pu lire les remarques que nous avons faites lors de l'enquête publique. Nous avons apprécié, de la part de vos services, la réunion d'information qui a été organisée le 16 juin 2018 dans les jardins de l'Assemblée à Papeete.
 
Cette année, un triste accident a endeuillé notre communauté et nous lisons avec stupeur l'article 19 du Chapitre 6 de l'arrêté qui rend exécutoire le plan de gestion de l'espace maritime de l'île de Moorea. :
 
"Chapitre 6 : CIRCULATION Art. 19.— Limitation de vitesse Sans préjudice de la réglementation en vigueur qui limite la vitesse des navires à 5 noeuds dans la bande de 70 mètres à partir du littoral, la vitesse des engins motorisés est limitée à 20 noeuds dans le lagon de Moorea, sauf dans les aires marines protégées où elle est limitée à 5 noeuds."
 
qui permet, semble-t-il, la vitesse autour des mouillages à vingt nœuds. Cette vitesse excessive met en danger de mort les baigneurs autour des bateaux ainsi que les baigneurs des plages publiques.
 
Nous attendons de votre part un signal fort à l'attention des usagers motorisés du lagon. Nous voudrions aussi que cesse le mépris qu'encourage l'attitude des autorités envers les voiliers qui sont, pour la plupart, respectueux des lois et des usages. Ces touristes au long cours représentent un fort potentiel économique que nous estimons à 4,5 milliard par an. Contrairement aux idées reçues, ils ont un très faible impact sur le lagon et sur l'environnement en général. La très grande majorité des voiliers respectent le PGEM actuel, notamment dans la durée de mouillage et l’utilisation de la cuve à eau noire qui est maintenant une norme sur les voiliers. Nous condamnons fermement la petite minorité qui ne respecte pas la réglementation en vigueur.
Nous nous sommes d'ailleurs doté d'une charte de bonne conduite que nous aurons plaisir à vous détailler. Elle est matérialisée par un pavillon que les plaisanciers peuvent mettre dans leur mâture.
 
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Pour toutes ces raisons, je me permets, par la présente, de solliciter un rendez-vous selon vos disponibilités. Je me tiens à votre disposition pour plus d'informations complémentaires et vous prie d'agréer, M. le Maire, mes salutations distinguées.
 
Arnaud JORDAN
Président de l'Association des Voiliers en Polynésie

Interview de J.-C. Bouissou : “Liberté et responsabilité sont indissociables”

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Interview de J.-C. Bouissou : “Liberté et responsabilité sont indissociables”

 

Vendredi 20 Novembre 2020 - écrit par Dominique SCHMITT

 

Crédit photo : Dominique Schmitt

Crédit photo : Dominique Schmitt
Suite à l’accident mortel survenu à Moorea, près de la plage de Ta’ahiamanu, la mairie aurait pris la décision d’interdire désormais le mouillage aux voiliers et le président de la Polynésie française serait prêt à le suivre par un arrêté du Pays. Qu’en est-il ? Qu’est-ce qui est prévu ?
“Je voudrais dire d’abord combien ce drame nous a tous endeuillés. Nous sommes profondément attristés de ce qui s’est passé et nous adressons nos condoléances et le témoignage de notre sympathie à la famille d’Eddie. La plage de Ta’ahiamanu est une plage publique dédiée aux familles et aux touristes. Elle a fait l’objet d’aménagements récents pour conforter cette vocation. En application du Code général des collectivités territoriales (CGCT), la réglementation de la baignade relève du maire dans la bande des 300 mètres, disposition qui s’applique en Polynésie française. La présence du chenal très proche de la plage rend cet endroit très fréquenté et en fait donc un site à risque potentiellement dangereux.” ...Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 443 en cliquant ICI

Enquête – QUAND LA PLAISANCE DEVIENT DÉPLAISANTE !

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Enquête– QUAND LA PLAISANCE DEVIENT DÉPLAISANTE !
Blog de Mediapart, revue Voiles et Voiliers, magazine Cruising World… Les articles à charge contre la gestion de la plaisance en Polynésie s’enchaînent dans la presse, ne cessant de ternir l’image de notre destination. Aussi, la volonté du maire de Moorea d’interdire le mouillage aux plaisanciers devant la plage de Ta’ahiamanu, après la mort de l’adolescent Eddie, a suscité l’incompréhension du monde de la mer, qui estime que le Pays doit revoir sa réglementation et offrir davantage d’infrastructures. Manque de marinas, places revues à la baisse dans le nouveau Plan de gestion de l’espace maritime (PGEM), pressions des élus et des riverains… l’accueil des voiliers est en berne au fenua !

Tahiti Pacifique N°443 du 20 novembre 2020

 

L’accueil des voiliers en berne au fenua !

 

Crédit photo : Dominique Schmitt

Crédit photo : Dominique Schmitt
La plaisance deviendrait-elle déplaisante en Polynésie ? Le décès du jeune Eddie, 14 ans, fauché par un speed-boat dans le lagon (lire encadré ci-contre), a ravivé la polémique des plaisanciers devenus indésirables au fenua. La presse nationale et internationale s’en fait malheureusement de plus en plus l’écho. Une tribune parue sur le blog de Mediapart a notamment fait le tour des réseaux sociaux. L’article, intitulé “La Polynésie : un paradis qui n’en est plus un - Chronique de la haine ordinaire”, relate ainsi la triste histoire : “Un dramatique accident survient le 9 août 2020, à Moorea. Un jeune garçon, qui vit sur un voilier et se baigne à proximité, est tué par un bateau à moteur passant à vive allure. En réaction, les autorités décident de chasser les voiliers du mouillage le plus populaire de l’île ! Explication d’une hérésie.”
Une décision surprenante, dont Tahiti Pacifique a essayé de comprendre le lien de cause à effet. Selon les textes en vigueur, la réglementation de la baignade relève du maire dans la bande littorale des 300 mètres ; c’est donc l’édile qui décide. Nous nous sommes alors rendus sur l’île Sœur à la rencontre des différentes antennes de la Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) : une interdiction du mouillage devant la plage publique de Ta’ahiamanu, à Moorea est bien envisagée. Du moins temporairement...Pour lire l'intégralité de ce Dossier, commandez Tahiti Pacifique n° 443 en cliquant ICI

Voiliers : mécontentement entre plaisanciers et riverains

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Le torchon brûle entre les plaisanciers, les pécheurs, les riverains et certaines communes. Quelle est la réglementation en vigueur ? Dans quelle mesure le mouillage est-il autorisé ? Reportage.

Le torchon brûle entre les plaisanciers, les pécheurs, les riverains et certaines communes. Au cœur du problème une règlementation parfois un peu flottante en ce qui concerne notamment les durées de mouillage des voiliers.

A Moorea, la mairie de Moorea réfléchit à un renforcement de la règlementation dans ses zones de mouillage. Un nouveau plan de gestion de l’espace maritime est en cours de finalisation. Il devrait  être opérationnel d’ici le mois de novembre. "On va durcir cette régelementation pour dire qu'il faut quitter au-delà de 48h et ne plus revenir au bout d'un laps de temps", explique Ataria Firiapu, 1er adjoint au maire de Moorea-Maiao

A Mahina, la mairie est d’accord pour un mouillage de deux ou trois jours mais pas plusieurs mois. Quelle est la réglementation en vigueur ? Dans quelle mesure le mouillage est-il autorisé ?

L’invité café : Arnaud Jordan – 24/09/2020

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L'invité café du jeudi 24 septembre est Arnaud Jordan, président de l'association des voiliers en Polynésie.

Arnaud Jordan est le président de l’association des voiliers en Polynésie, il est venu s’exprimer sur les tensions actuelles entre les voiliers et certains riverains de Moorea, Faa'a et Mahina.

"Les voiliers font ce qu'on leur demande. Rester plusieurs mois au mouillage ? C'est un usage normal du domaine public, tant que cela ne gène pas les autres. (...) Lorsque l'on dit partout que le mouillage est interdit, c'est faux ; on met de fausses idées dans la tête des gens qui permettent des débordements. C'est dangereux pour les voiliers. Les voiliers rapportent de l'argent au Pays et respectent très largement le lagon. Nous ne sommes pas des nuisances, mais plutôt une chance".

Arnaud Jordan est interrogé en direct par téléphone par Ibrahim Ahmed Hazi :

Moorea : la mairie s’apprête à renforcer son PGEM

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La mairie de Moorea réfléchit à un renforcement de la règlementation dans ses zones de mouillage. Un nouveau plan de gestion de l’espace maritime est en cours de finalisation. Il devrait  être opérationnel d’ici le mois de novembre.

Bientôt fini la pagaille sur le lagon de Moorea... La mairie s'apprête en effet à renforcer son PGEM, son plan de gestion de l’espace maritime. Ce nouveau PGEM est en cours de finalisation. Il devrait être opérationnel d’ici le mois de novembre. Pour cela, un nouveau comité du PGEM sera renforcé.

Le temps de présence des voiliers sur le lagon ainsi que leur lieu de mouillage seront mieux règlementés, explique Ataria Firiapu, 1er adjoint au maire de Moorea-Maiao. "Interdire pour interdire, non, c'est réglementer les zones de mouillage et qu'on les respecte (...) Ils peuvent mouiller partout en dehors des AMP, c'est-à-dire des zones marines protégées mais limité en temps de mouillage (...) On va durcir cette régelementation pour dire qu'il faut quitter au-delà de 38h et ne plus revenir au bout d'un laps de temps".

Les voiliers invités à quitter la baie de Matavai

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La police municipale de Mahina est intervenue hier, à la pointe Vénus, pour signaler à neuf voiliers que la baie de Matavai n’était pas une zone de mouillage de longue durée.

Les propriétaires des voiliers actuellement au mouillage dans la baie ont été invités à partir dans les 24 heures.
Les propriétaires des voiliers actuellement au mouillage dans la baie ont été invités à partir dans les 24 heures. (©JLM/LDT)

Usant de son pouvoir de maire sur la bande des 300 mètres du littoral, le tavana de Mahina a dépêché, hier après-midi, la police municipale afin d’inviter les voiliers ancrés dans la baie de Matavai à quitter les lieux dans les 24 heures.

Depuis quinze jours, ce ne sont pas moins de neuf voiliers qui se sont installés devant la plage de la pointe Vénus. Il n’y en avait jamais eu autant à la fois.

Cela a particulièrement exaspéré les habitants de la zone qui, sur Facebook, ont manifesté leur crainte de voir leur site pollué ou que la baie soit un jour saturée de bateaux, comme à Faa’a et Punaauia.

Avec le zodiac des pompiers, deux mutoi sont allés informer les propriétaires de voiliers que la baie n’était pas une zone de mouillage dédiée (comme Faa’a et Punaauia) et qu’un récent arrêté du maire interdisait le stationnement dans la baie au-delà de 24 heures.

Les propriétaires interpellés hier, originaires d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique et de France, ont regretté cette situation, se disant stigmatisés partout où ils passaient. Tous souhaitaient savoir comment s’informer sur la réglementation. Une navigatrice a même montré, sur son téléphone, une application (non institutionnelle) qui signalait la possibilité de mouillage dans la baie.

À l’issue de l’intervention, le chef adjoint de la PM, Aa Oopa a constaté que les navigateurs n’étaient pas tous au courant de la réglementation. « Ils cherchent un moyen de mouiller gratuitement pour de ne pas être obligés d’aller dans une marina. Mais à Mahina, il n’y a aucune structure pour accueillir leurs déchets. Des gens ont constaté que certains propriétaires de voiliers emmenaient leurs déchets dans les quartiers pour les abandonner sur place. Je ne sais pas non plus où ils vont faire leurs besoins. »

Les voiliers qui n’auraient pas quitté les lieux pourraient avoir la visite de la gendarmerie maritime avec la menace d’une amende.

Depuis quinze jours, ce ne sont pas moins de neuf voiliers qui se sont installés devant la plage de la pointe Vénus.
Depuis quinze jours, ce ne sont pas moins de neuf voiliers qui se sont installés devant la plage de la pointe Vénus. (©JLM)
Avec le zodiac des pompiers, deux mutoi sont allés infor-mer les propriétaires de voiliers que la baie n’était pas une zone de mouillage dédiée.
Avec le zodiac des pompiers, deux mutoi sont allés informer les propriétaires de voiliers que la baie n’était pas une zone de mouillage dédiée. (©JLM) 

Moorea : un homme avec un couteau menace un yacht

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À Moorea, le capitaine et les passagers d'un grand voilier ont reçu une visite plutôt hostile ce matin...

TNTV - Publié le 21/09/2020 à 17:10 - Mise à jour le 21/09/2020 à 17:10

Ancré dans le lagon de Haapiti par sécurité, ils ont été menacés par un individu avec un couteau. Cet homme s’est approché du voilier de luxe à bord d’une pirogue et a commencé à proférer des menaces et à insulter les passagers. Le capitaine du yacht a prévenu la police municipale.

Toujours selon lui, difficile pour les voiliers de jeter l’ancre dans le lagon de Haapiti à l’heure où la principale ressource de la Polynésie est au plus bas.

REPORTAGEBrandy Tevero

Moorea : le balisage toujours en question après un nouvel accident nautique

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Deux mois après le décès d’un adolescent britannique, percuté par un bateau alors qu’il faisait du snorkeling à proximité de la plage de Taahiamanu, et quelques jours après qu'une touriste autrichienne s'est également fait percuter à Patae, du côté de Vaiare, la question du balisage des zones de baignade à Moorea se pose toujours.

TNTV - Publié le 18/09/2020 à 11:00

La plage de Taahiamanu attire du monde, aussi bien sur terre que sur mer. C’est dans ce chenal de Moorea que séjournent les voiliers et que fréquentent également les jet skis, les petits bateaux de pêche et de tourisme. Depuis l’accident de l’adolescent britannique, l’inquiétude des prestataires d’excursions touristiques ne cesse de grandir. Tous sont en attente de propositions.

Comme « bien ponctuer les voiliers, les baigneurs et les bateaux, confie Juliano Arapari, prestataire d’excursions touristiques sur Moorea. Normalement, quand tu es dans le chenal, c’est limité à 5 nœuds, mais on voit des bateaux qui ne respectent pas la limitation sur le plan d’eau. Aussi nous n’avons pas de limite pour les nageurs. Donc quand ils traversent le chenal, ils se mettent en danger. »

Du côté du PGEM de Moorea, des discussions sont en cours, avec un objectif : la protection de toutes les personnes qui fréquentent ce lieu.

« L’avantage de Taahiamanu, c’est un lieu accessible à tous, indique Alain Druet, vice-président du PGEM de Moorea. A la population locale et à la population de passage. Mais la cohabitation voiliers, prestataires de service qui passent des fois à des vitesses excessives il faut le reconnaître, un balisage pas très bien marqué, un lieu de baignade pas bien délimité, fait qu’on peut encore s’attendre à différents accidents comme le triste accident que nous venons d’avoir. »

En effet, lundi dernier, un autre drame s’est produit à Patae, près du port de Vaiare. Une touriste autrichienne a été percutée par une embarcation. Transportée à l’hôpital de Afareaitu, ses jours ne sont pas en danger.

En attendant des travaux, la population est appelée à rester très prudente.